Romans-sur-Isère, ville tranquille ou bombe à retardement ?

C’est vrai, c’est une ville agréable, au bord de l’Isère, une ville où il ferait bon vivre…

Romans a beaucoup souffert pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les combats de 1940 furent durs, pour arrêter l’envahisseur nazi, qui bombardait les positions françaises repliées derrière l’Isère. Les ponts ayant sauté, la Wehrmacht fut arrêtée et ce fut le point le plus au sud qui fut atteint par les nazis. Après 1942, les Romanais furent les premiers à refuser le STO, organisant une manifestation à la gare empêchant le train en partance pour l’Allemagne de démarrer. Nombreux furent alors les nommés du STO à rejoindre les maquis du Vercors et augmenter la résistance du plateau.

Il y eut des héros romanais, comme la famille Tonneau dont un frère fut fusillé dans un hameau du Vercors pendant que l’autre frère, échappant à l’ennemi, fit un saut légendaire dans un ravin où les Allemands le crurent mort.

Il y eut la libération de la ville par un groupe de résistance qui attaqua la caserne de la Wehrmacht, puis le retour des nazis recherchant une deuxième voie pour leur retraite en août 1944, car la route nationale Valence-Lyon était une cible des alliés. Ils mirent le feu à la ville et firent de nombreuses victimes.

Les municipalités successives de gauche s’étant approprié à bon compte la gloire de la résistance de la ville firent croire que cette résistance n’était que de gauche, comme trop souvent.

Elle favorisa l’installation de nouveaux envahisseurs dans les années 1960 et permit un multiculturalisme des communautés turques et maghrébines électrices aujourd’hui, triomphant dans les installations de la Monnaie, où se passent tous les trafics ordinaires, la délinquance débordante et les faits divers que la police ne peut plus arrêter.

Les installations sportives municipales proches de la Monnaie sont aujourd’hui un endroit où la promenade d’un Gaulois est toujours troublée par ceux qui ont décidé que ” c‘est nous qu’on fait la loi” dans ce français pataouète que nous connaissons tous, alors que je m’interposais contre le dressage de chiens d’attaque.

Les incivilités de groupes de jeunes, la délinquance ont explosé au centre-ville.

Avec la fermeture de nombreuses entreprises, Romans n’est plus une ville où l’on trouve du travail, mais l’implantation de cette nouvelle population reste, et crée une situation explosive.

Romans aurait pu être une ville où il fait bon vivre, mais certains ont mélangé les torchons et les serviettes en imposant une “fraternité” qui n’existe que dans leur esprit, mais qui devient une bombe à retardement.

Pierre ESCLAFIT

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10 Commentaires

  1. “Les combats de 1940 furent durs, pour arrêter l’envahisseur nazi, ” …. plus durs que les combats de 39 pour envahir l’ Allemagne ???

  2. ce n’est PAS 1 ville tranquille ! 30 000 habitants, 1 taux de chômage hallucinant de 20% , le tout corrélé par une immigration voyante depuis plus de 20 ans. Et bien sûr comme dans chaque ville qui a dérapé de cette manière la gauche aux manettes…Et ce n’est pas la maire LR actuelle qui va pouvoir redresser le bateau submergé.

  3. Il est exact que dans ce soin, la contamination est très visible.

  4. Bravo pour votre exposé, mais étant de Romans, je voudrais vous éclairer sur un point historique: la fameuse caserne de la Wehrmacht était situé à l’emplacement du garage Citroën , près du Pont Neuf. Elle était rempli de très jeunes et très vieux soldats qui se sont rendus, sans violences, sous la promesse d’être bien traités. ils furent amenés Place du Champ de Mars, en face de Marques Avenue actuel, et fusillés. Leur corps sont restés plusieurs jours sur place. Voilà la Résistance !

    • Il s’agissait sûrement de “résistants” communistes? C’est bien dans leurs manières.

    • Jerome, vous avez des informations déformées. Le garage Citroën proche du pont était effectivement occupé par les allemands, et ce fut le premier lieu d’accrochage. Mais la caserne en question se trouvait en plein centre ville où est actuellement Marques Avenue. Un canon antichar allemand etait positionné à l’entrée de l’actuel collège occupé par les nazis, face à la caserne et fut attaqué et détruit par le combat. Les bâtiments de la caserne ont sauté du fait qu’elle contenaient des explosifs. Les combats firent 35 tués chez l’ennemi et 105 prisonniers. Du coté du maquis, 1 officier chef de section et 5 maquisards tués. Aucun allemand n’a été fusillé. Les allemands ont tenté une sortie en véhicules vers Tain l’Hermitage, mais pris à partie ont rebroussé chemin.

      • Je précise que le groupe de maquis etait commandé par le commandant Geyer Le Thivollet du 11e Dragon qui était l’un des chefs de la résistance du Vercors qui n’avait rien à voir avec un maquis communiste.

      • Bonjour Pierre, je tiens ces informations de Mr Maurice Rey, aujourd’hui décédé, qui vécut une autre anecdote.
        À la fin de la guerre , des enfants descendirent de la Maladière pour annoncer l’arrivée des Américains.
        Tout le monde sortit avec des drapeaux Français et allèrent à leur rencontre. À un moment quelqu’un alerta que c’étaient les Allemands, les gens laissèrent tomber les drapeaux Français et les Allemands parcoururent la Grand-Rue Jean Jaurès sur un tapisde drapeaux Français.
        Mme Anne Deval qui a écrit deux livres sur Romans a toujours refusé de l’incorporer deans ces livres malgré de nombreux témoignages collectés par Mr Rey.

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