Saint-Brevin : ces élus traitent de fascistes ceux qui réclament un référendum

De gauche à droite : Éric Touret, Marie Brard et Mireille Dumas, trois élus qui, sans vergogne, veulent, derrière leur maire, imposer 120 migrants au quartier de la Pierre Attelée.
Le 25 février dernier, devant la mairie de Saint-Brevin, cinq cents personnes, venues de Loire-Atlantique et des départements voisins, manifestaient contre le Cada que la maire, Yannick Morez, et son conseil municipal entendent imposer aux habitants du quartier de la Pierre Attelée, juste à côté d’une école maternelle.
La gauche avait mobilisé toutes ses troupes, politiques, associatives et syndicales, sans oublier les antifas, qui, malgré une forte présence policière, multiplièrent intimidations physiques et agressions dans les rues de la ville. À noter que la municipalité, dans un communiqué honteux, renvoya dos à dos agresseurs et agressés, alors que les seuls blessés furent à déplorer du côté du camp des opposants.
C’est dans ce contexte sensible que se tenait une réunion de quartier dans l’école de la Pierre Attelée, qui subira bientôt le voisinage du Cada, si cette décision folle et irresponsable n’est pas remise en cause.
Rappelons que la municipalité organise depuis toujours des permanences pour traiter des problèmes de quartier. Après une longue trêve due au covid, cela avait repris le 15 septembre dernier. Nous en gardons un souvenir douloureux, tant le mépris de la municipalité avait, ce jour, atteint les sommets.
Nous étions présents à la dernière où chaque habitant du quartier (22 personnes tout de même) avait pris la parole tour à tour, présentant pour chacun les raisons de sa non-volonté de CADA, avec des arguments très précis et concrets. À cette réunion précédente, les deux élus présents, Marie Brad Robert, adjointe à la vie scolaire, et Éric Touret, adjoint à l’environnement (le bourreau des arbres de Saint-Brevin) avaient pris tout en note, nous promettant de nous apporter des réponses à toutes nos questions. Après de longues semaines d’attente, ils ont finalement répondu à toutes les questions des habitants des autres permanences des autres quartier de la commune, mais pas un mot concernant nos questions, ni le CADA en général bien entendu ! Un rare mépris, une grossièreté sans nom, qui masque par ailleurs, outre l’absence d’éducation, l’incapacité de la mairie et de son maire dictateur de répondre aux questions précises des habitants du quartier.
Six mois plus tard, nous n’aurions jamais pensé que ces même deux élus auraient le toupet de revenir à la même table, à nouveau dans notre école, eh bien, si, ils l’ont fait ! Comme quoi certains osent tout !
C’est donc ces deux mêmes personnes qui se sont présentées à nous hier soir.
Nous avions prévu une liste de questions, mais dans les premières minutes, la consigne a été donnée par ces élus (qui n’ont pas manqué d’employer le mot “fasciste” à notre égard) de ne pas évoquer le CADA (seul sujet qui intéresse notre quartier en ce moment !). De vives tensions se sont fait sentir et la mauvaise foi de la mairie a été évoquée. S’en est ensuivi un refus de prendre en compte nos questions par écrit sur le formulaire municipal dédié.
Pourtant, à cette réunion de quartier, tous les membres présents étaient opposés au CADA, soit 12 personnes résidentes du quartier et une sympathisante policière, face à ces deux élus qui n’avaient aucune réponse à rien. Il s’en est ensuivi un refus des élus de nous aider à rencontrer Aurore, association en charge de l’implantation et de la gestion du Cada. “S’il y des problèmes, on verra à ce moment là”, osa répondre sans vergogne Éric Touret. Après des points divers relevant de la vie du quartier, la conversation est allée sur le CADA à nouveau en évoquant la clôture entre le CADA et l’école. Ignorance affichée de l’équipe municipale quant à la population attendue, ce dont nous doutons, et qui inquiète encore plus. Sans doute encore des profils tourmentés, et une aubaine pour la directrice de l’école, pour des expériences pédagogiques intéressantes, sans doute…
Une riveraine a évoqué les risques d’incendie. Selon Touret “y a pas de différence avec la haute saison quand la population augmente”. Il oublie juste de préciser que l’été dernier, la forêt à haut risque d’embrasement a été fermée tout l’été et des extincteurs ont été installés partout à cause de la canicule.
À l’affirmation que tout s’est bien passé au CADA actuel, une autre habitante du quartier a répondu qu’un migrant avait été expulsé du CCAS suite à des comportements douteux. Elle a affirmé ne pas vouloir attendre que des faits plus graves se passent pour se terminer de la même façon. Elle a rajouté “‘c’est trop facile d’expulser, gouverner, c’est prévoir”.
Le débat a longuement porté sur les accusations portées contre nous. Une femme a dénoncé les étiquettes faciles “extrême droite”. Éric Touret nous a accusés, affirmant que sur nos réseaux sociaux nous n’étions pas dans la bienveillance. Bref, cet élu veut nous imposer cent- dix clandestins, par la force, près d’une école, et il s’attend peut-être à des remerciements, alors qu’il est en train de foutre en l’air notre mode de vie, et est incapable de nous rassurer sur la sécurité de nos enfants. Il a mentionné le site Riposte Laïque qui serait “très méchant”, selon lui, contre certains élus de Saint-Brevin.
Un résident a dénoncé l’agression dont il a été victime, lors de la dernière manif et il a mis en demeure les représentants de la mairie de la dénoncer, ce qu’ils ont accepté de faire. Attendons de voir si cela dépassera la promesse d’une soirée, nous avons appris à être prudents avec cette équipe municipale.
Même demande de l’habitant contre les autres violences de l’extrême gauche, même acceptation de les dénoncer. Douze jours après qu’elles ont été commises. Je me demande, si un opposant au Cada avait agressé un antifa, combien il aurait fallu de temps à la municipalité pour se joindre aux gémissements des médias et de toute la gauche.
Nous avons fait valoir que nos soutiens politiques avaient été rendus nécessaires par le refus obstiné du maire de nous informer et de dialoguer.

Plusieurs autres personnes présentes ont contesté la venue de familles. Elles ont rappelé les mensonges du première CADA : des familles qui ne sont jamais venues et un centre qui devait rester provisoire. On nous a déjà menti une fois.

La position du maire serait de dire qu’une majorité des Brévinois est favorable au CADA. Mais comment le sait-il ? Une résidente a fait valoir que beaucoup d’habitants du quartier étaient défavorables mais qu’ils restaient cachés.
Éric Touret a fait valoir qu’on était dans le domaine de l’appréciation personnelle, mais il ne dit rien quand le maire est exactement dans la même posture.
Touret a osé dire que rien ne changera dans la vie du quartier, à part une refonte des moyens de transport. Quel culot, alors que beaucoup d’habitants du quartier, âgés et sans véhicule, attendent depuis des années cette fameuse refonte, sans succès ! Notons aussi que cela va être difficile, car des affiches sur les arrêts de bus du quartier disent aux usagers qu’ils sont en manque de conducteurs de bus, ils n’arrivent pas à recruter !
Aurore a carte blanche pour tout gérer, les adjoints se défaussent en nous disant de nous adresser à eux. Sauf qu’Aurore ne répond pas aux demandes de RDV du collectif de Préservation de la Pierre Attelée.
Les habitants ont précisé n’avoir aucune hostilité contre ces personnes, mais ils ont rappelé aux élus qu’on aurait une nouvelle population de cent personnes déracinées dans ce quartier, sans savoir qui elles étaient.
8-9 maisons sont actuellement à vendre à cause du CADA, et bien évidemment, les propriétaires n’en tireront pas le prix escompté.
L’équipe municipale a redit que des documents d’accès public étaient accessibles sur le CADA. Les résidents ont accusé Éric Touret de leur mentir.
À la demande de séparer les adultes des enfants, Mme Bard a répondu qu’il y a un “comité informel”  réunissant promoteurs, associatifs et éducatifs pour mettre en place la clôture entre la CADA et l’école. C’est quoi ce comité Théodule ?
Une autre résidente a regretté que le maire ait vendu un beau terrain communal quasiment dans la forêt.
Un jeune homme a évoqué les problèmes de délinquance en recrudescence sur Saint-Brevin. Réponse des élus : “nous savons ce qui se passe et qui sont les auteurs de ces faits, apparemment des bandes de jeunes venant de l’extérieur. ” Aucune précision sur l’origine de ces jeunes. La même que les nouveaux habitants de Saint-Brevin qu’ils nous réservent ?
Autre question sans réponse : “comment le maire peut-il savoir si les Brévinois sont favorables au CADA puisqu’il refuse le référendum ?”
Il a été dit aussi que ce n’était pas vrai, d’abord parce qu’on nous avait menti en nous disant qu’il y aurait des femmes et des familles, alors qu’il n’y aurait que des jeunes hommes seuls. M.  Touret a répondu qu’il ne voyait pas de problème, et, se foutant ouvertement du monde, qu’il n’y avait jamais eu d’incidents. Décodage des propos : laissez-nous installer nos migrants, et s’il y a une agression, un viol ou un mort, alors on avisera. C’est rassurant.
Une autre résidente a raconté l’histoire que lui avait racontée Mireille Dumas, autre élue de l’équipe Morez, à la sortie du dernier conseil municipal : sa fille avait eu à subir les comportements indésirables d’un migrant qui s’alcoolisait tous les soirs. Elle a alors téléphoné au maire. Le migrant a récidivé auprès d’une caissière. “L’association Aurore a très bien “géré” d’après elle puisque ce jeune a été expulsé. La résidente a posé la question qui a mis mal à l’aise les deux élus : “où ? Dans une autre structure d’accueil pour migrants ? Donc formidable, la structure de Saint-Brevin recevra aussi les expulsés d’ailleurs ? Les propos de Mireille Dumas se voulaient rassurants, ben nous, ils ne nous rassurent pas du tout, au contraire ! Faudra-t-il attendre qu’une petite fille se fasse violer pour qu’on réagisse ?”
En colère, un résidant a crié “le déni des élus censés nous protéger et défendre nos intérêts est affligeant et scandaleux”
Une habitante du quartier a bien insisté sur les risques écologiques pour notre forêt.
Les deux interlocuteurs à qui nous nous sommes plaints de ne jamais être entendus, ni avoir de réponses à nos questions ont répondu : “je ne sais pas” à chacune de nos question, ajoutant parfois : ” je ne suis pas spécialiste de la question”. Mais ils se sont engagés, peut-être pour avoir la paix avec les habitants du quartier, à essayer de nous obtenir un RDV avec l’association Aurore, tout en disant que ce ne sera pas facile, car le collectif n’a pas d’identité et de coordonnées précises. Ils se moquent ouvertement du monde. Un résident a donné son numéro de téléphone, ses coordonnées et nous avons redonné le mail du collectif afin qu’ils n’aient aucun prétexte pour ne pas remplir leurs engagements… Le feront-ils? On en doute, s’ils avaient voulu le faire, ils l’auraient fait depuis longtemps.
À la fin, un militant du collectif est allé voir M. Touret, son ancien collègue, lui a rappelé son engagement pendant des années au service de la commune en tant que président du musée de la Marine. Il lui a dit que jamais il n’aurait imaginé se faire traiter de fasciste par un maire de Saint-Brevin et par la municipalité. Les élus ont baissé la tête et regardé leurs chaussures.
Un vote à bulletins secrets a confirmé que les 13 participants ont signé contre le Cada, sans surprise. Dans le quartier, l’équipe municipale n’a pas une personne pour défendre le projet Aurore, soutenu par l’équipe Morez.
Les élus refusent le référendum, mais ils qualifient de “fascistes” ceux qui veulent demander l’avis du peuple. Cherchez l’erreur.
Rose Martin
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10 Commentaires

  1. demander l’opinion des gens ! pourquoi puisque les “sachant tout” savent mieux que quiconque ce qui est bon pour le peuple?

  2. ce sont des collabos qui mériteront leur sort : “fascisme”, le seul mot qu’ils connaissent résume la pauvreté de leur vocabulaire et de leur raisonnement – ils ne connaissent même pas le sens de ce mot répété à l’envi par ces collabos, car ils s’apercevraient alors qu’il résume tout en tout point leur idéologie

  3. ILs ont quand méme tous les 3 des tétes de perdant,main ils auraient fait fureur en 1940 avec leur copain socialiste allemand.

  4. Donner au peuple la possibilité d’exprimer sa volonté par un référendum serait selon eux du fascisme ? Ils osent vraiment tout (c’est à ça qu’on les reconnaît, dit-on). Qu’est-ce qui leur arrive, Comment est-il possible d’affirmer avec aplomb de telles contrevérités ? ils ont sûrement des problèmes psychiatriques. Alzheimer, effets secondaires du vaccin, consanguinité, hérédo-alcoolisme ?

  5. Du même tonneau, en dictature macronesque :

    Beyssenac (19) : 40 migrants vont débarquer dans un petit village corrézien de 357 habitants. “J’ai demandé si on allait me demander mon avis et on m’a expliqué que non, c’était validé” déplore le maire. Le préfet écrit aux habitants (MàJ)

    https://www.fdesouche.com/2023/03/11/beyssenac-19-40-migrants-vont-debarquer-dans-un-petit-village-correzien-de-357-habitants-sans-aucune-consultation-colere-et-inquietude-des-riverains-les-gens-ne-pourront-plus-laisser-leur-po/

    Le gouvernement a donc bien décidé d’imposer les clandestins par la force.

  6. Il y a vraiment des coups de fourche ou des coups de fusil qui se perdent ! Mais ces fumiers seraient trop contents d’en recevoir, pour mieux nous traîner devant l’injustice aux ordres !

  7. purée, tous les trois sont de la mme branche, cette fameuse branche qui à elle seule veut briser, tels des gosses de 5 ans, Notre Tronc commun. qu’est ce que ça peut leur foutre que les Français soient Souverainistes, hein ?

  8. Touret , Brard , et Dumas utilisent la méthode de Joseph STALINE contre les contradicteurs : nommer ces derniers d’éléments d’extrême-droite , de fascistes .

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