Il n’y a pas si longtemps, beaucoup de villes françaises tenaient garnison. A Saint-Etienne, le 38 ème Régiment d’Infanterie (1) a gardé la place jusqu’à ce que les politicards dépeceurs de la Défense nationale et de l’armurerie de loisirs le condamnent à mort, comme nos arsenaux et manufactures d’armes de guerre.
L’officine officielle et républicaine de démantèlement de la souveraineté de la France en matière militaire, sous les présidences de Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et leurs ministres, a trouvé un nouveau fossoyeur avec le président Macron :
https://ripostelaique.com/
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Saint-Etienne, autrefois Armeville, était la capitale de l’arme de chasse et de l’arme de guerre
Jusqu’aux années 1970, les ventes de Manufrance, via son catalogue de produits de renommée mondiale (y compris les vélos du Việt Minh à Diên Biên Phu, entre autres équipements de l’Afrique) explosaient. La gamme des fusils Simplex, Idéal, Robust, Falcor Perfex… était dans toutes les campagnes de France et hors métropole.
Le descriptif des armes d’épaule ne tarissait pas de promesses pour remplir les carniers et les réfrigérateurs des chasseurs et vantait l’efficacité des calibres de poing pour calmer les ardeurs des malfrats. Sur des images en noir et blanc, il y avait aussi des cannes fusil, des cannes épée, des cannes casse-tête et des cannes ferrées pour accompagner les promeneurs et éventuellement mater les voyous. On trouvait également toutes sortes de pièges pour toute sorte de gibier et monte-en-l’air. A cette époque on ne parlait même pas de légitime défense, c’était une évidence.
Cours Fauriel, étaient situés les ateliers de production des armes cycles, munitions et machines à coudre et tous les services de la vente par correspondance. Les cartouches, à profusion, occupaient tout un sous-sol. J’y ai travaillé jusqu’en 1985. Au 6ème étage, à claire-voie, les bois de crosses et de devant séchaient pendant des années. A la canonnerie, était arrivée une toute nouvelle machine à forger les canons à partir de cylindres d’une vingtaine de centimètres. Les percussions répétées à chaud les étiraient dans un vacarme assourdissant. Tout était fabriqué et réglé sur place, puis éprouvé.
Pour différencier les deux sites stéphanois les plus importants de fabrication d’armes, certains disaient la petite manu pour Manufrance et la grande manu pour la M.A.S (manufacture des armes de Saint-Etienne, ex manufacture impériale). En ville, en passant dans le quartier du banc d’épreuve ont entendait les coups de feu. C’était rassurant pour l’économie de la région.
Pour Manufrance, l’aventure des armuriers fondateurs Etienne Mimard et Pierre Blachon en 1885, s’est arrêtée en 1985. Le site Contrepoints, le nivellement par le haut vient a consacré un article fouillé sur Etienne Mimard https://www.contrepoints.org/
Pour la M.A.S, l’agonie est passée par le GIAT (groupement industriel des armements terrestres) puis http://www.nexter-group.fr http://www.nexter-group.fr/
Le 38ème R.I et sa caserne ne sont plus depuis 1966
Grâce à l’action amicaliste régimentaire locale, quelques vestiges de ce régiment ont pu être sauvés. Ils agrémentent la salle d’Honneur de la Maison de l’Armée de Saint-Etienne.
En pleine opération Sentinelle, à l’occasion d’une récente réunion de l’ASAF (association de soutien à l’armée française) (2), j’ai revu avec plaisir cette exposition mémorielle permanente. Voir clichés en fin d’article.
« Cette salle constitue un petit musée à la gloire du 38e R.I. Elle porte le nom de Claudin Rogues, un simple brancardier qui durant la Grande Guerre secourut de nombreux blessés. Un diplôme rappelle que Claudin Rogues était officier de la Légion d’honneur; ce qui est assez rare pour un simple soldat. Et c’est d’ailleurs grâce à un legs de sa fille que la salle a pu être en partie réalisée. Sur le drapeau, un fac-similé, le vrai étant conservé aux Invalides, sont inscrites les noms des batailles où il s’est distingué, de 1792 à 1918: Jemmapes, Verdun…
On y découvre aussi le comportement exemplaire du régiment pendant la campagne des Flandres et à Dunkerque en 1940. ” On oublie trop souvent que pendant cette courte période de la guerre (mai-juin 40), il y a eu plus de morts dans les rangs des soldats français que pendant tout le restant de la guerre”, rappelle l’ancien parachutiste. Dans les vitrines, quelques trophées dont le célèbre casque à pointe prussien et des armes de la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, dont un MAS 1938. » Source (1).
La collection d’armes du Musée d’Art et d’Industrie
Impossible de passer à Saint-Etienne sans visiter le M.A.I et ses prestigieuses collections d’armes, cycles et rubans http://www.musee-art-
Régis Darne
Pour mémoire, la maison Darne a été fondée en 1881 à Saint Etienne par Régis Darne. De 1918 au milieu des années 1930, elle a fabriqué environ 11 000 mitrailleuses vendues à de nombreux pays. Actuellement l’armurerie Darne fabrique deux types de fusils et carabines de chasse http://www.fusildarne.com/
Régis Darne a durablement marqué le monde de l’armurerie stéphanoise http://www.lamontagne.fr/
Verney Carron ; du passé, ne faisons pas table rase. Manufrance, la M.A.S et le 38ème RI ne sont plus, mais l’armurerie stéphanoise Verney-Carron veut sauver l’honneur
Evincée du cahier des charges de l’appel d’offre du nouveau fusil d’assaut pour les forces de l’ordre et l’armée, en raison d’une présumée capacité de production inadaptée, l’entreprise stéphanoise Verney Carron trouvera peut-être sa compensation. « Faiseur de fusils » depuis 1650, la société https://www.verney-carron.com travaillerait au perfectionnement d’un pistolet mitrailleur et de deux fusils, catégories assaut et précision.
Il est difficile d’en savoir davantage pour l’instant car la société communique peu. Sans doute par discrétion, et aussi peut-être un peu contrariée pour deux coquilles récentes qui se sont glissées dans un pourtant très court article du quotidien Le Progrès. Quelquefois la rigueur journalistique n’est pas celle de la profession de fabricant d’armes : http://www.leprogres.fr/
Bon à savoir : https://www.verney-carron.com/
93 080. C’est le nombre de fusils d’assaut HK 416 F dont l’armée de Terre va se doter dans les dix prochaines années
Le même FA pour des policiers de la BAC contre « les tueries de masse »
https://youtu.be/SEehRXRlO64
L’activité de Verney Carron dédiée au maintien de l’ordre qui irrite les casseurs-antifas-gauchistes et autres encapuchonnés masqués
Flash-ball, lanceurs, fusils à pompe Vertac, grenades, munitions à létalité réduite etc, c’est là : https://www.verney-carron-
Octobre 2016, à Saint-Etienne : l’armement militaire et civil dans le collimateur des commandos anarco-gauchistes et communistes
« Les armes policières utilisées en France et exportées dans le monde entier, sont fabriquées sur le sol français. Verney Carron à Saint Etienne, Alsetex dans la Sarthe, Nobel Sport à Pont-de-Buis sont les entreprises de ce commerce juteux. Nous voulons mener une percée dans l’imaginaire en ciblant ceux qui produisent les armes de la police. En s’interrogeant sur la logistique qui fait vivre la répression, qui la met en œuvre et en ciblant ce que cette militarisation des conflits et ces politiques de terreur signifient au quotidien sur la population… »
Qu’en termes choisis a été édulcoré ce message d’amour et de paix. Sauf que la réalité des faits, la voilà :
https://ripostelaique.com/
Résultat : https://ripostelaique.com/
https://ripostelaique.com/le-
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Jacques CHASSAING
(1) pour plus de précisions
https://archives.saint-
(2) Le site de l’ASAF et ses délégués départementaux : http://www.asafrance.fr
Nota Bene :
Alsthom Energie fabriquait les turbines de nos SNLE et des centrales nucléaires. Aujourd’hui entre les mains de General Electric, ces deux domaines stratégiques pour la France dépendent désormais de la bonne volonté des Américains. Pour contrebalancer ce naufrage industriel, heureusement, nous accueillons l’élite soudanaise, érythréenne et éthiopienne, mauritanienne, malienne, etc. qui vont nous permettre de dominer le monde dans le domaine en pleine expansion de la camélidurie : la pisse de dromadaire.
Pour lutter contre le chômage, il faut créer des emplois donc développer l’industrie : Alsthom Energie vendu aux Américains de General-Electric, Alsthom Transport vendu aux boches de Siemens, Alsthom Atlantique vendu aux norvégien Ackers Yard, racheté par le coréen STX et finalement refourgué aux Ritaux de Ficantieri, Arcelor vendu à l’Idien MITAL, le naufrageur, les ports et les aéroports vendus aux affairistes chinois et donc les armes, à part Verney-Caron on s’adresse au Fritz ou aux Suisses. Pour continuer dans la même voie, nous avons à vendre un couple présidentiel, un premier ministre, tout un gouvernement avec son emblématique ministre de l’intérieur et une poingnée de députés particulièrement gratinés. Mais PERSONNE n’en veut. Même pas les Grecs….
Nota Bene…./…
tout cela etait beau,en effet.le remplacant n’aura pas besoin de cela,les armes et combatants,arriveront sur la cote mediteranee.PACA,provinve arabe de la cote d’azur.!!
et avant que l’arsenal nucleair ne soit dilapite,vendu,trafiquer,a d’autres pays,vaudrait mieux voir son dementelement total.pour eviter et j’en suis sur,le 3eme conflit mondial,tant attendu……….
Dassaut sur les fusils Dassault, quand on sait que d’éminent ministre LR sont des youg leader dont son président actuel, l’avionneur est sur la liste des destructions imposé par les US, c’est deja Mitterrand qui disait, la France est en guerre contre l’Amérique mais personne le sait.Dans 20 ans DASSAULT ET AIRBUS AURONT DISPARUS,bradé trahis par nos politiques a la solde des USA.
Achat de fusils d’assaut en Allemagne, interdiction d’armes chez les particuliers…
MAT, MAS, FAMAS… au Musée des illusions perdues…
Mettons Dassault sur le coup des fusils d’assaut ! Ils sauront faire !!!
Un fusil d’assaut Français oui surtout qu’avant le FAMAS il y avait le FA MAS 1962, sortie à quelques centaines d’exemplaire, quelques unités de l’armée Françaises l’avait tester, mais, le pouvoir Gaullien de l’époque préféra l’AMX 30 et le FA MAS 62 Fut mis de coté pendant 15 ans, il faudra l’arrivée du FAMAS Clairon 1977, en 5;56 mm pour prendre sa place, car il ne fut distribuer dans les forces françaises entre 1979 et 1985, le FA MAS 62 fut mis comme jadis le Daudeteau au musée, ce FA présenter de sérieux avantage surtout maintenant avec les matériaux que nous disposons, on aurait peu rajeunir ce Fameux FA 62, et ne pas acheter boche, mais que voulez vous nos politicards, aller voir le FA 62, un brin de toilette et de rajeunissement et on aurait eu un vrais FA FRANÇAIS,.
Le nouveau fusil d’assaut est schleuh, d’après ce que je crois en savoir. N’aurait-il pas été préférable de faire fabriquer un modèle français fabriqué en France par des Français ? On combat le chômage à ce qu’il paraît !
Oui, on combat le chômage, mais on a pas encore inventé la manufacture à combattre la connerie gouvernementale ….
Le gouvernement n’est pas con, il combat le chômage… en Allemagne.
“Evincée du cahier des charges de l’appel d’offre du nouveau fusil d’assaut pour les forces de l’ordre et l’armée”
Cela a été voulu depuis le début, l’arme proposée par Verney-Caron était largement au-dessus du cahier des charges imposées et de ses concurrents européens. Le volume de livraison aurait peut-être été un peu moins rapide mais au moins nos soldats et policiers auraient eu en main une arme fiable.
Et les rétrocommissions accordées aux négociateurs un peu moins bonnes….
2 réflexions :
– aujourd’hui, les usines ferment et deviennent des musées. La civilisation des loisirs a gagné sur celle du travail.
– la gauche, et particulièrement les obédiences communistes, sont contre les armes des forces de l’ordre et œuvrent pour saboter l’industrie des armes françaises. Rien de bien nouveau.
Pour couler Manufrance,la CGT fût d’une remarquable efficacité .
Rappel de la consigne pour les tireurs en possession légales d’armes : collectionnez au maximum, dans les règles de l’art, ça pourra toujours servir. Acheter Français de préférence, car en cas de “rupture de normalité” les importations seront bloquées. Bon souvenirs aussi du MAS 36, du 49/56, de la pétoire qu’était le PM, et d’un PA 50 un peu usagé, qui a entamé le bout d’une de mes rangers.
Souvenir souvenir du M.A.S. 36 en 1974 durant les quatre mois d’instruction . . . Nous étions jeunes et déjà beaux !
J’avoue lorgner depuis plus d’un an sur le P12 blackcrow de verney carron. Ma prochaine saison sera fera sans aucun doute avec lui à mes côtés…