Saint-Pétersbourg : du changement, mais pas de Grand Remplacement

Ancienne capitale fondée par Pierre le Grand en 1703, Saint-Pétersbourg resplendit sous le soleil de la Baltique aux premiers beaux jours. La « Venise du Nord » regorge de musées, de palais, de statues, de monuments vieux de plusieurs siècles qui en font le lieu touristique incontournable de la Russie.

La Nevsky Prospect est l’artère touristique de la ville autour de laquelle sont concentrés les monuments les plus majestueux et les plus visités à commencer par le Palais d’Hiver et le musée de l’Ermitage en bordure de la Neva. Ce musée est l’un des plus riches au monde puisqu’il possède près de trois millions d’œuvres. À l’heure de l’invasion migratoire estivale, l’immense place du Palais et tout ce quartier Nevsky deviennent noirs de monde.

Mais il est possible d’éviter la foule des touristes en s’écartant des sentiers battus. Nous traversons le fleuve pour gagner l’île Vassilievski où sont regroupés des universités ainsi que des quartiers paisibles d’habitations. Nous longeons le quai sans rencontrer le moindre migrant ni abri de fortune. Nous arrivons devant « l’École des Mines ».

C’est un bâtiment avec une entrée grandiose aux allures de temple grec avec ses colonnes d’un blanc éclatant sur fond de murs jaunes. Les Pétersbourgeois aiment les couleurs lumineuses sur les façades. Sur le fronton triangulaire se détache l’aigle bicéphale, le blason de la Russie adopté par Ivan III au XVe siècle. En contournant le bâtiment, nous parvenons à l’entrée des étudiants et nous prenons le temps d’observer les va-et-vient de ces jeunes gens. Parmi eux, nous apercevons deux étudiants africains qui paraissent manifestement très fiers de porter l’uniforme de l’école.

La Russie accorde un permis de séjour aux étudiants étrangers pour le temps de leurs études mais une fois terminées, ceux-ci devront quitter le pays. Le système est contrôlé et gare à celui qui se mettrait en défaut.

Cette école est sans aucun doute une école de prestige mais d’autres universités situées sur l’île tel le bâtiment des Douze Collèges présente un aspect extérieur tout aussi impeccable. Manifestement, ces bâtiments du XVIIIe siècle inspirent le respect et la fierté de ceux qui les fréquentent…

La propreté est surprenante pour nous, Français. Nous en avons perdu l’habitude ! Que ce soient les rues, les bâtiments, les universités, tout est propre. Pas de papiers par terre, pas de tags sur les murs et aucun rat n’infeste les rues ou les jardins publics très nombreux à Saint-Pétersbourg.

« Notre patrimoine est une chance » affirme Stéphane Bern pour solliciter la générosité des Français.

La municipalité de Saint-Pétersbourg l’a également compris mais il n’existe pas de loto du patrimoine. Dans un autre quartier de la ville, j’observe un vieux bâtiment à la façade dégradée sur laquelle ont été tendus des filets de protection. Aucun doute, sa restauration est programmée. Ailleurs, un échafaudage avec son filet de protection sur lequel on peut lire le slogan « Ensemble pour la Russie ».

Plus au nord, je redécouvre la cathédrale de la Résurrection, au sein du monastère Smolny, dont j’avais déjà eu l’occasion de voir les coupoles et les clochers complètement sertis d’échafaudages lors d’un séjour précédent. Sa restauration est maintenant achevée. Les peintures extérieures bleu azur et blanches sont pimpantes.

Au même titre que les autres bâtiments historiques, la Russie prend soin de ses églises et n’attend pas que celles-ci s’effondrent pour intervenir. Quel contraste avec la France ! Mais nos priorités ne sont pas les mêmes. Il est plus urgent de dépenser des milliards pour l’accueil des migrants que pour notre patrimoine. Nos 25 000 ponts dans un état préoccupant, selon un rapport du sénat de juin 2019, peuvent bien attendre !

Les Pétersbourgeois laisseraient-ils leurs douze ponts basculants sans entretien ni réparation ? IMPENSABLE ! Une promenade en bateau-mouche sur les canaux de la ville donne l’occasion de constater le bon état des ponts et il y en a une centaine dans le centre historique.

Il est possible de faire des découvertes insolites. Ainsi, le quartier « Nouvelle Hollande » est une petite île non loin de l’Ermitage. C’est sur cette île qu’a été construite en 1829 une prison navale. Cette ancienne prison de briquettes rouges vient d’être magnifiquement restaurée. Elle ressemble à un Fort Boyard miniature entouré de canaux. Elle est maintenant devenue un endroit branché avec ses restaurants et cuisines du monde ainsi que ses boutiques à l’étage.

Si le métro parisien gagne le concours de la puanteur, le métro de Saint-Pétersbourg gagne celui de la propreté et de la sécurité. Comme dans toutes les gares, les stations de métro sont également équipées de portiques de détection. Du personnel de surveillance rend la fraude impossible aux bornes de transport. Puis vous accédez aux quais par des escaliers roulants gigantesques. C’est curieux, je me fais la réflexion de n’avoir rencontré que fort peu de voilées dans le métro. Pourtant, la ville possède une mosquée.

En tant que femme, vous n’êtes pas angoissée d’être importunée ou agressée après huit heures du soir. Cela vous laisse la liberté dans le choix de vos vêtements. Mini-jupe, robe légère ou petit décolleté ? Tout dépend de votre humeur.

En comparaison, notre France ressemble à un pays complètement à la dérive où tout va à vau-l’eau. La crise touche nos hôpitaux, notre justice, nos prisons, nos services de police… et l’Éducation nationale, c’est le Titanic !

Par contre, nos élites continuent à se gaver. Il y a de l’argent pour l’achat de LBD et de munitions pour canarder les Gilets jaunes. L’invasion migratoire nous ruine mais c’est « Touche pas à mon migrant ». Qu’un Président et son gouvernement soient hostiles à la France et aux Français ne peut mener le pays qu’à la ruine.

Au moins, Poutine est-il un Chef d’État qui a la tête sur les épaules ! Pensez-vous qu’il laisserait se développer une telle criminalité ? les meurtres, les agressions, les viols de nos filles, de nos sœurs, de nos femmes ? Poser la question, c’est déjà y répondre.

Les valeurs libérales sont “obsolètes” selon Poutine.

Cécile de Bussches

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