Salvini sera le prochain président du Conseil italien, patience…

De gauche à droite, Nicola Zingaretti, le leader du Parti démocrate, Giuseppe Conte, le président du conseil sortant, et Luigi Di Maio, le chef du Mouvement 5 EtoilesDe gauche à droite, Nicola Zingaretti, le leader du Parti démocrate, Giuseppe Conte, le président du conseil sortant, et Luigi Di Maio, le chef du Mouvement 5 Étoiles.
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Il fallait s’y attendre. Depuis la démission spectaculaire du président du Conseil  italien Giuseppe Conte, les téléphones ont crépité de Bruxelles à Rome, en passant par Paris et Berlin, afin de faire barrage à Salvini.
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Un nouvel attelage bancal se retrouve donc à la tête du pays, avec le M5S et le Parti démocrate. Voilà « une coalition qui converge sur les idées les plus vieilles de la gauche qui a échoué, une gauche paupériste, étatiste et assistancielle », a tout de suite dénoncé Silvio Berlusconi.
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Cette comédie italienne, où deux partis qui s’entendent comme chien et chat se marient, est un coup de poignard dans le dos du peuple, au mépris le plus total de la démocratie.
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On mesure le grotesque de cette tambouille politique concoctée par tous les anti-Salvini, en apprenant que le “pantin” Giuseppe Conte est remis en selle et récupère son poste de président du Conseil !
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Il est le seul Premier ministre au monde à avoir dirigé un gouvernement très à droite pendant un an, pour devenir aujourd’hui le chef d’un gouvernement très à gauche !
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Ces deux partis alliés se haïssent. Mais leur seul objectif n’est pas de diriger l’Italie pour le bien du peuple, mais de sauver leur fonds de commerce en évitant de nouvelles élections, dans lesquelles ils seraient les grands perdants, laminés par la Ligue de Salvini.
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Évidemment, l’Europe respire. La Ligue est exclue du gouvernement et c’est l’essentiel ! Macron et Merkel félicitent Conte et saluent cette mascarade.
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Mais le répit sera de courte durée. Car les mondialistes immigrationnistes oublient l’essentiel : le peuple est du côté de Salvini. En évinçant “Il Capitano”, l’UE et les mondialistes italiens ont montré leur mépris du peuple.
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Suite à des magouilles sordides, le premier parti  d’Italie se retrouve dans l’opposition ! Et Bruxelles applaudit à cette violation de la démocratie.
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Mais l’homme fort du pays, crédité de  40 % de popularité, c’est toujours Salvini, qui détient le monopole de l’opposition. La Ligue tourne autour de 38 % dans les sondages.
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À court terme, l’UE pavoise. Mais c’est reculer pour mieux sauter. Salvini, qui a le peuple derrière lui, sera le grand vainqueur des futures élections en 2023 ou même avant. Il  reste  en embuscade et attendra son heure.
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Car c’est uniquement la peur d’être balayés par Salvini qui unit le M5S et le Parti démocrate, qui ne sont d’accord sur rien !
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En définitive, cette coalition bancale ne fera que renforcer Salvini et la Ligue.
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Une fois de plus, les mondialistes au pouvoir en Europe ont voulu ignorer que les Italiens et d’autres peuples européens ne veulent plus d’immigration.
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Ceux qui se réjouissent aujourd’hui n’ont pas compris que le temps travaille pour l’homme fort de l’Italie. Le peuple ne laissera jamais tomber Salvini.
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Toutes les magouilles politiques de Bruxelles et des mondialistes ne font que renforcer les partis populistes. L’UE, c’est le contre-modèle absolu de la démocratie.
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Mais la nouvelle coalition ne pouvant qu’échouer, Salvini sera le prochain Président du Conseil italien. Patience…
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Jacques Guillemain