Samuel Furfari : Écologisme, assaut contre la société occidentale

L’auteur aime l’Europe. Il sait que sa civilisation permet à toute notre planète de connaître une vie plus facile, plus confortable, plus riche et en meilleure santé. S’il n’ignore pas que l’écologie est indispensable, il est effaré par l’écologisme actuel qui prétend nous faire vivre « près de la nature »… alors que beaucoup de « Verts » de pays riches ne connaissent pas la nature. Les peuples en route vers une vie moins hasardeuse ne veulent pas de la doctrine stricte appelée « écologisme », les peuples pauvres savent ce que la civilisation peut leur apporter et ne  veulent en aucun cas y renoncer !

Samuel Furfari, professeur à l’ULB, ancien fonctionnaire à la Commission européenne, à la Direction générale de l’Énergie, a écrit ce livre facile  à comprendre pour attirer notre  attention sur le fait que nous sommes « tétanisés par la médiatisation de catastrophes environnementales imaginaires » et regrette le peu d’instruction des jeunes qui manifestent, veulent « se verdir » pour « rester dans le coup ». Et la folie « verte » va jusqu’à mépriser, traiter de « négationnisme » les présentations de contradictions en matière de « vérité climatique ».

Qui connaît la vérité en matière de climat ? Qui peut nous démontrer le rôle négatif d’un supplément de CO2 il y en a actuellement 4/10 000 dans l’atmosphère – , ce CO2 indispensable à la vie ? Dans l’histoire connue de notre planète, on observe que le CO2 est en voie de disparition…. et certains essaient de nous terroriser parce que, temporairement, le taux de CO2 dans l’air remonte un tout petit peu.  Et ce petit peu est si ridiculement peu qu’on en sourirait, qu’on en serait heureux pour les pays désertiques qui verdissent, si les perpétuelles répétitions, les menaces de catastrophes, ne nous terrorisaient en permanence.

Et pourquoi veut-on nous terroriser ? Pourquoi Al Gore – un des hommes qui produisent le plus de CO2 – dit-il que « l’écologie doit devenir le  principe central de l’organisation de la civilisation » ? (p.90). L’écologisme devient la religion, le moyen de contrôler les humains des générations futures ! Cette religion rapporte un argent fou à ses « prêtres » comme les indulgences  enrichissaient l’Église au Moyen Age… et on va jusqu’à maudire l’énergie nucléaire, de plus en plus sûre et propre, de moins en moins coûteuse et éternelle.

Précisons  qu’il suffit de dire « l’UE l’a dit » ou « l’ONU l’a dit » pour que l’homme sache qu’il doit se soumettre et ce sous couvert de science et d’internationalisme (p.97). Ajoutons que la nature n’est bienveillante que si elle est maîtrisée par l’homme (p.101), ce que savent les agriculteurs, ce que savaient les peuples d’Afrique tropicale à l’époque où au moins 4 maladies épouvantables y régnaient en permanence et tuaient.

Gaïa est la nouvelle déesse qui  doit nous protéger de tous les maux, qui nous promet un monde merveilleux. Ses promesses seront tenues si nous lui obéissons, si nous abandonnons notre système économique, le progrès… Pas facile ! Et il est plus que nécessaire de limiter nos libertés, de donner un plus grand pouvoir à l’État, à l’ONU, à l’Union européenne. Quel pourrait bien être le sens de tout cela ?

La conclusion de l’auteur reprend une phrase de Renaud Girard, chroniqueur au Figaro, qui parle de « maoïsme écologique » : «  Les Européens ne peuvent se borner à faire de leur continent un  gigantesque parc d’attractions décarboné. L’Union soviétique est morte des excès de son idéologie rouge. Notre Europe doit se sauver des excès de son idéologie verte ».

Mon mot de la fin sera : lisez ce livre plein de bon sens, écrit par un homme compétent et désirant le meilleur avenir pour nos jeunes.

Mia Vossen

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4 Commentaires

  1. il existe malgré tout des citoyens qui ne tombent pas dans le piège de “l’extrême gauche déguisée en vert” et n’adhèrent pas à l’imposture climatique et ses mensonges qui s’ils ne sont pas combattus amèneront à une vie infernale : il est donc urgent de savoir que des scientifiques qui n’ont jamais la parole et, villipendés, ne sont jamais invités sur les plateaux (sauf sur CNEWS de temps en temps) se battent pour une autre réalité (exactement comme pour le pseudo-vaccin) : on peut lire leurs analyses au sein d’associations qui elles sont également diabolisées

  2. Tant à Greta carbone qu’ à Al Carbone , je leur ai dit : c’est assez aux deux 😮😮😮

  3. tout ce qui peut faire tomber l’homme blanc, la société européenne est glorifié par les usa, les “progressistes”

  4. Samuel Furfari est l’un des rares scientifiques honnête de notre temps et il connait bien son sujet et lutte pour un monde meilleur. Ah si seulement les autorités pouvaient écouter ses sages conseils pleins de bon sens!

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