Sanctions contre les généraux : craindraient-ils le peloton d’exécution ?

Suite à l’appel au retour à l’honneur de nos gouvernants par un groupe de militaires, on a eu droit à une levée de boucliers d’une grande partie de la classe politique et médiatique.
Madame Parly s’est fendue d’une remarquable erreur d’analyse qui ne l’honore pas du tout avec le devoir de réserve, la gauche a crié au putsch, comme si une prise de pouvoir par des militaires se déclarait d’avance par une annonce de presse.

De son côté, madame Runacher s’est allée à une comparaison avec l’appel de 1961 en évoquant un quarteron de généraux en charentaises, et la gauche mélanchoniste en a avalé son cigare castriste à s’en étouffer : on a du mal à trouver des lits de réanimation, c’est pas le moment pour nos politiciens de faire encore plus les zouaves, ils le sont déjà assez.

Il faut revenir au texte et examiner la phrase qui fait le plus polémique : « Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ».

Ce que ne supportent pas les politiciens actuels et qui les conduit à une inflation de verbiage totalement décalé de la réalité du pays, et on l’a vu avec la pandémie actuelle, c’est d’être mis en face de leurs responsabilités d’avoir à faire face à des milliers, peut-être des centaines de milliers de morts, par la guerre civile inéluctable dont ils ont eux-mêmes mis en place les éléments de sa réalisation par une immigration massive, notamment musulmane mais pas que, qu’ils ont favorisée.

Cette peur bleue explique leurs réactions : ils veulent bien la guerre civile, mais refusent le peloton d’exécution qui sera chargé de rendre la sentence dès que la seule qu’ils devraient encourir sera prononcée. Pourtant il faudra bien qu’ils assument, quand les forces de l’histoire se mettent en marche, plus grand-chose ne peut les arrêter, et en tous les cas pas les pusillanimes gouvernants actuels.
Ce que l’appel de ces militaires laisse craindre, vu le chaos allogénique actuel qui s’est répandu comme une mauvaise peste dans tout l’Hexagone, c’est que le sol national devienne sous très peu un théâtre d’opérations extérieures que rien ne distinguera du Mali ou de l’Afghanistan. Il suffit de passer un peu de temps dans les quartiers, les grandes villes et leurs banlieues pour se rendre compte de la tiers-mondialisation totale du territoire et son envahissement incontrôlable et incontrôlé par les haineux.
Les militaires qui voient la police se faire botter les fesses tous les soirs dans toutes les banlieues sans jamais oser défourailler sentent bien que la vie tranquille n’en a plus pour longtemps dans ce pays : ils en ont trop connu, des théâtres d’opérations extérieures, pour ne pas faire le rapprochement entre la faiblesse des États d’Afrique ou d’Asie où ils sont intervenus ou interviennent et la situation actuelle de la France.

Les militaires qui voient et lisent un président de la République, donc constitutionnellement leur chef en qualité de chef des armées, se répandre dans les médias américains en affirmant qu’il faut déconstruire l’Histoire de France, quand un tel Président se rend à Alger et se met à genoux pour allégeance, les dirigeants d’Alger lui faisant remarquer que la France est l’ennemi éternel, et qu’ils le voient s’en revenir sans rien dire, laissant en place toute son ambassade, ont bien raison d’y voir le signe du déshonneur.

Les militaires qui voient des dirigeants européens se rendre chez Erdogan, et madame Ursula von der Leyen se laisser cantonner d’office à sa place de femme au divan du sérail, prête à l’emploi pour la jouissance du Sultan sans que l’Europe ne lève le moindre sourcil, déjà soumise, sentent bien qu’il n’y en a plus pour longtemps sur ce continent, avec 4 millions de Turcs en Allemagne et 1 million en France dont tous les gouvernants civils ont une telle peur qu’ils leur accordent des milliards de faveurs et de subventions pour construire des mosquées et des écoles coraniques. Ces militaires sont obligés de faire le parallèle avec la Serbie, Milosevic, les Balkans et le Kosovo, et se demandent tout simplement maintenant qui va dégainer le premier.

Car ces militaires ont bien vu l’Arménie attaquée par les forces azerbaïdjano-turques sans que l’Europe ne bouge ni ne lève le petit doigt, les dirigeants de l’Union continuant de se prosterner devant le même sultan turc : ils sont obligés d’en conclure, comme tout homme censé enseigné sur l’histoire de l’Humanité, que cela allait bientôt, un jour ou l’autre, déferler sur Paris si personne ne se lève comme c’est le cas depuis trente ans.

Ces mêmes militaires qui voient les villes de France devenues théâtres d’opérations d’armées ennemies étrangères qui règlent leur litige à la mosquée de Dijon, la police française terrée dans son “bunkerkomissariat”, ne peuvent y voir que le signe du délitement qui préfigure l’effondrement comme celui de l’URSS dans les années 90.

Ces militaires qui lisent la presse savent que le gouvernement actuel laisse même les milices d’Erdogan sillonner les rues de France à la chasse aux opposants et au Kurdes.
Voir de véritables armées étrangères, un jour ou l’autre leurs ennemies, vaquer tranquillement sur le sol national leur fait comprendre à quel degré d’avilissement en est arrivé le pouvoir civil français actuel.
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/sur-la-piste-des-commandos-d-erdogan_2016248.html
https://kurdistan-au-feminin.fr/2020/09/14/france-le-cdk-f-denonce-la-chasse-aux-kurdes-du-quai-dorsay/

Ces militaires, qui ne sont pas sourds, entendent les dirigeants musulmanisés du Pakistan et du Bangladesh qui appellent à tuer des millions de Français, et Paris qui ne répond rien, tandis que des Pakistanais installés aux frais du contribuable en France paradent dans les rues, hachoir à la main, pour égorger du mécréant, comprennent que ce n’est pas avec un pouvoir civil de cet ordre actuel que la civilisation occidentale va en sortir vainqueur.
Ces militaires, qui ont appris l’histoire de France, ne peuvent que faire le parallèle entre la période actuelle et le grand effondrement de mai 1940, et ont bien raison de s’y préparer.

On voit déjà que les administrations de l’ordre public ne répondent plus à aucun levier : toute une partie de la magistrature a déjà fait cause commune avec la voyoucratie et les islamiques, les policiers, pourtant légalement armés, ne se défendent même plus, préférant brûler dans leurs voitures de service plutôt que de défourailler et buter tout ce qui bouge comme cela devrait l’être quand la vie est en jeu lorsqu’on est attaqué.

Ce qui empêche le citoyen de comprendre les enjeux de civilisation dont il est fait état dans l’appel des militaires et pourrait lui laisser accroire à une exagération de la gravité de la situation par ces derniers, c’est l’omerta générale de l’ensemble médiatique à la botte du pouvoir, toutes les rédactions de la « bonne » presse ayant reçu l’ordre de se taire ou de largement minimiser les faits anti-France quotidiens. C’est cette volonté de mettre un couvercle sur la réalité qui a conduit le pouvoir à dissoudre Génération Identitaire : ils n’étaient pas dangereux dans leurs actes mais devenaient dangereux à mettre le réel au vu et au su de tous sur le devant de la scène. Finalement les « En Marche » ne font rien que copier Orban en matière de censure qu’ils dénoncent par ailleurs, c’est l’ironie de la chose.

Pourtant les quelques faits que je rappelle ci-dessus montrent bien la réelle déliquescence de la Nation qui fonde cet appel de soldats.
Et si l’effondrement comme celui de 1940, inéluctable compte tenu de la trajectoire de veulerie actuelle de nos politiciens, se produit, comme en 1940 tout le monde fera l’étonné car toute la période préalable au désastre qui y aura contribué aura été soigneusement cachée aux citoyens par les complices médiatiques du pouvoir.

Dans les termes comme dans la forme, cet appel n’est en rien un appel au putsch mais au contraire un appel à la lucidité face aux réalités : quand des pays musulmans déclarent qu’il faut tuer des Français et que la France est l’ennemi éternel, on ne laisse pas les ressortissants de ces pays baguenauder impunément sur le sol national, ni les 5es colonnes croître et prospérer en toute tranquillité.
Cet appel est un pré-appel de Londres face aux Munichois qui déclarent toujours négocier, on a vu où cela mène avec les gens de mauvaise foi, c’est bien le cas de ces pays musulmans qui n’ont pas la bonne foi de la paix mais celle de la haine, et il faut vraiment être, soit un politicien moyen français comme il y en a de trop, soit un traître, pour ne rien vouloir voir, comme il en a été en 1938.

Madame Parly s’empêtre dans son désir de sanctions administratives et de devoir de réserve.
Imagine-t-on le général de Gaulle à Londres ne pas faire son discours devant le risque d’un blâme de la part du ministère des Armées du maréchal Pétain ?

Non Madame Runacher, le quarteron en charentaises ne veut pas le pouvoir, mais le sauver du chaos où l’entraîne votre soumission aux ennemis de la France. Votre réaction montre que vous habitez dans un univers parallèle qui vous empêche de lire et comprendre le français, et que vous avez séché les cours d’histoire dans votre jeunesse en confondant l’appel de Londres avec l’appel d’Alger.

C’est ici encore la marque de la totale déliquescence de la classe politique du pays de ne rien comprendre aux réalités du monde et du territoire, de l’Histoire et des futurs qui se gravent dans le granit du vouloir de l’aujourd’hui, pas sur les sables des déserts de volonté.

Il y a un dernier détail de l’Histoire que la classe politique actuelle n’a pas saisi : par leur engagement, leur formation et les valeurs consubstantielles à la notion d’armée nationale, les militaires français ne sont pas aux ordres d’un parti, qu’il soit au pouvoir ou non, mais doivent aux nécessités de la République, de la Nation et de ses citoyens.
La Nation en danger comme actuellement, ils doivent obéir à la France, pas à leurs supérieurs ni aux gouvernants qui voudraient les empêcher.

On se rappellera Ferrat qui chantait Potemkine et ses marins qui tournèrent leurs carabines.

Jean d’Acre

Quelques pages sur cet appel :
https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme/
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-gauche-s-insurge-contre-une-tribune-de-militaires-et-l-appel-de-marine-le-pen-20210424
https://www.valeursactuelles.com/politique/marine-le-pen-messieurs-les-generaux-rejoignez-moi-dans-la-bataille-pour-la-france/