Semaine de la presse à l’école : Blanquer et la Licra lavent les cerveaux
Comment s’étonner que la « semaine de la presse à l’école » qui vient d’avoir lieu ait été une semaine de propagande médiatique couplée à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ?
C’est au programme ! C’est au programme de l’École à destination de nos enfants, c’est tout à fait officiel !
Du primaire à l’Université incluse, l’école publique (à laquelle est adoubée l’école privée sous contrat) n’a plus du tout pour objet de les instruire, de les nourrir des grands auteurs, des grands textes, de l’histoire, de la géographie, des sciences… de nourrir leur réflexion, leur esprit critique, leur apprendre à penser par eux-mêmes.
Non ! Tout cela est terminé, désormais, l’école est destinée à apprendre aux élèves ce qu’il faut penser sans discussion possible et les diplômes que l’Éducation nationale s’ingénie à distribuer sans compter sont uniquement destinés à tromper le peuple sur la réalité de cette institution devenue un véritable « village Potemkine » où les diplômes en carton-pâte sont attestés par les derniers résultats catastrophiques aux études internationales PISA et TIMSS qui classent la France dans le peloton de queue des pays de l’OCDE.
Le déroulé de la « semaine de la presse » à l’école n’a fait que conforter ce qui se pratique toute l’année en vertu de textes tout à fait officiels.
La loi du 7 juillet 2013 relative à la refondation de l’école pour nos enfants stipule que « la Nation se fixe comme mission première à l’école… de faire partager les valeurs de la République », parmi lesquelles la laïcité et l’égalité sous toutes ses formes – de race et sexuelle – avec tous les aberrations qui vont avec.
Également cette loi stipule que « l’éducation développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l’exercice de la citoyenneté dans la société de l’information et de la communication »… autrement dit à travers les médias… et pas n’importe lesquels.
Par ailleurs, l’arrêté du 1er juillet 2013 relatif au référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation stipule en annexe « la première compétence commune est de savoir transmettre et faire partager les valeurs de la République » avec l’éducation sexuelle en enseignement obligatoire « sans finalité normative de telle sorte que les élèves puissent faire un choix » est-il mentionné et cet enseignement présentant une vision égalitaire de l’homme et de la femme, doit faire la promotion de la culture de l’égalité et des problématiques liées à la pornographie et à la lutte contre les préjugés sexistes et homophobes.
Également, génocides, décolonisation, traites négrières… sont au programme et il est bien précisé qu’ « au nom des convictions religieuses, philosophiques ou politiques, un élève ou ses parents n’ont pas le droit de remettre en cause les programmes d’enseignement ou la légitimité d’un enseignant à enseigner ces questions ».
Comme dit Blanquer, « la laïcité, c’est la liberté » !!!
Par ailleurs, en janvier 2015, lors de la présentation de ses vœux au monde éducatif, François Hollande nous avait prévenus : « cet enseignement moral et civique qui englobera toutes les classes de l’école élémentaire à la terminale et tous les types d’établissements, intégrera toutes les problématiques : lutte contre le racisme, l’antisémitisme, contre les préjugés, toutes formes de discrimination ».
Ainsi, « Sapio », le campus numérique de la Licra met à disposition des enseignants des outils numériques « pour répondre aux incitations à la haine raciste et antisémite, aux théories du complot, au développement du discours de haine sur internet ».
Dans ces conditions on comprend mieux que les journalistes sollicités pour cette « semaine médiatique à l’école » pour lutter contre ces prétendus fléaux sans oublier les « fake-news » et le « complotisme » (pour avoir le jeu complet) sont tous de gauche et que non seulement aucune place ne soit faite aux médias dits « de droite » mais ce sont eux qui sont précisément la cible des médias de gauche tout simplement parce qu’ils ont du bons sens, qu’ils ont à cœur d’informer le plus objectivement possible de la réalité des faits face à des idéologies destructrices de notre identité et de nos valeurs.
À noter que les contacts presse pour tout renseignement utile relatif à cette « semaine de la presse » furent Choukri Kouas, Natia Dhal et Aude Mouyanang.
Y aurait-il une haine raciste à signaler à la Licra ?
Claude Meunier-Berthelot