Soirée ramadan de Delanoë : nous avons mal à notre police

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Comment, hier,  devant la Mairie de Paris, ne pas se souvenir qu’il s’agissait d’un bien triste anniversaire, celui des massacres de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572 ?

Nous avions cru, naïfs que nous étions, que la loi du 9 décembre 1905 nous avait mis définitivement à l’abri du pouvoir religieux grâce à cette spécificité française, la laïcité, qui  consacre, avec la liberté religieuse de chacun dans sa vie privée, la séparation absolue du politique et du religieux. Plus jamais, pensions-nous, un pouvoir politique ne pourrait ordonner l’interdiction d’une religion et le massacre de ses adeptes sous prétexte qu’elle serait incompatible avec la religion officielle, la religion du prince.

Bertrand Delanoë, hier, nous a prouvé que nous avions tort et que nous devions trembler, à nouveau, devant la place donnée à l’islam par nos élites.   

Horreur et scandale que cette longue file de moutons qui se pressaient à l’entrée de la fête de rupture du ramadan organisée par la Mairie et payée par les contribuables parisiens. 99000 euros pour une fête religieuse qui consacre la séparation des musulmans et des non-musulmans auxquels on propose, au pays d’Henri IV et de Bocuse, un “iftar”…

Trahison.

Trahison de notre histoire. Trahison de nos lois. Trahison de nos traditions.

Mais trahison, aussi, hélas, par ce que les autorités osent demander ou plutôt imposer à notre police.

Nous avons été très malheureux, hier soir, de voir nos policiers, à qui l’on ordonne de ne pas répondre quand ils sont caillassés, insultés, tirés même comme des lapins par des racailles, obligés d’entourer un groupe de 5 personnes montrant une affichette qui affirmait l’illégalité de la soirée ramadan aux participants et de les repousser sur plusieurs centaines de mètres sous la menace du contrôle d’identité et de l’embarquement en fourgon…

Incroyable.

Nous avons mal à notre police.

Nous plaignons, du fond du cœur, ces hommes qui font un métier difficile et indispensable réduits à l’état de pantins devant obéir aux ordres absurdes d’un préfet schizophrène écrivant le 19 août que  la célébration organisée par Delanoë était illégale mais ordonnant à ses troupes d’interdire que d’autres puissent, eux aussi, le dire, de façon paisible et pacifique.

Ils étaient 5 le long de la barrière, avec leurs petites feuilles A4.

Ils n’ont pas eu le droit de dire ce qu’ils pensaient. Ils ont été refoulés comme s’ils étaient un danger…

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Nous étions, quant à nous, pour l’essentiel des responsables de Résistance républicaine et de Riposte laïque, une petite dizaine, venus jeter un œil sur ces gens qui osaient venir célébrer la fin du ramadan à l’Hôtel de Ville en savourant quelques tranches de saucisson, en guise d’apéritif,  avant d’aller au restaurant. Nous nous étions donné rendez-vous au 3 rue Lobau, et cela posait de gros problèmes aux forces de police. Pensez donc, un petit groupe qui n’adhère pas à ce qui se passe à moins de 200 mètres ! Impensable. On nous a demandé d’aller rejoindre le groupe des “tracteurs”, ce que nous avons refusé, nous n’étions pas ensemble et nous n’avions pas à être éloignés, n’ayant rien fait. Dans un premier temps les policiers ont accepté que nous restions le long de la barrière d’accès devant notre détermination à dire que nous attendions des amis pour aller au restaurant et qu’il n’y avait aucune raison pour que nous ne nous trouvions pas là.

La situation s’est gâtée lorsque l’un de nos amis, en retard, qui avait rencontré le premier groupe et les avait accompagnés, ne sachant ce qui se passait, a voulu venir nous retrouver. Nous avons vu cette scène somme toute drôle, il faut voir le bon côté des choses, d’une quinzaine de policiers faisant un rempart pour empêcher de passer ce terroriste en puissance !  Bien entendu nous sommes allés à sa rescousse et les choses ont failli s’envenimer. Les policiers nous menaçant de nous “embarquer” pour trouble  à l’ordre public, ce qui a mis hors de lui notre responsable pour l’Ile de France, le plus paisible des hommes, gaulliste historique, qui a pris le mors aux dents pour leur dire qu’ils étaient mal placés de dire cela alors que des racailles pouvaient les insulter impunément, rappelant qu’une certaine Michèle Alliot-Marie leur avait même donné l’ordre de ne pas poursuivre les délinquants en scooter dans les “quartiers”… Nous avons senti la souffrance de certains policiers, leur mal-être, ils nous suppliaient presque de ne pas les obliger à nous embarquer dans le panier à salade, d’être raisonnables, et de nous éloigner. Mais en même temps, ils nous disaient que s’ils devaient nous arrêter, ils le feraient !

Nous respectons trop les policiers et connaissons trop leurs problèmes pour vouloir les mettre en difficulté. Comme, de toutes manières, il était près de 20h30, qu’il n’y avait plus rien à voir et que le restaurant nous attendait, nous sommes repartis, tranquillement…

Nous avions délibérément choisi de ne pas appeler à manifester, parce que nous savions que la manifestation serait interdite, et nous n’avons pas appelé nos adhérents et sympathisants à se rassembler, parce que nous tenons à la légalité et que nous ne souhaitons pas créer des “troubles à l’ordre public”. Nous avons écrit et témoigné, pour informer les Français. Nous ne sommes pas de ceux qui font des coups de force et veulent empêcher par la menace, la force et les cris ce qui les dérange.

Nous refusons les techniques fascistes de nos adversaires qui réclament systématiquement l’interdiction de toutes nos manifestations, pourtant légales, pourtant  respectueuses d’autrui et de la République. Nous privilégions le dialogue et le débat, même si nous nous sommes rendus compte hier soir du décervelage opéré dans les esprits et, plus grave encore, des techniques de takia que sont en train d’apprendre les musulmans.

Nous avons pu, en effet, discuter avec une jeune femme d’origine malienne, qui n’a eu de cesse de nous expliquer qu’elle était musulmane, mais qu’elle ne prenait ses ordres que de Dieu, qu’elle choisissait les règles coraniques à appliquer, qu’elle était française, comme ses parents et grands-parents, et qu’il n’y avait aucun problème, la liberté de chacun étant entière. On aurait pu être tentés de la croire, si l’expérience d’un Pascal Mohamed Hilout et les travaux d’immense spécialiste de l’islam René Marchand ne nous avaient appris le devoir de takkia, de mensonge, quand on n’est pas en terre d’islam, afin de mieux la conquérir et si, surtout, elle ne s’était pas vendue au cours de la discussion, en la laissant échapper, au moment où on la félicitait de ne pas être voilée et d’avoir le courage de ne pas appliquer toute la charia “c’est parce que je ne suis pas dans mon pays”. Epouvantable que cet aveu d’une femme qui avait clamé pendant un quart d’heure qu’elle était française… Elle a tout dit. Il est évident que le jour où les musulmans seront suffisamment nombreux, majoritaires dans notre pays, l’islam sera appliqué à tous, parce que les musulmans ont cette mission de conquête et d’imposition de leur religion, tout simplement.

Le 24 août 1572, les maisons des  protestants qu’il allait falloir massacrer étaient marquées de croix blanches. Aujourd’hui, dans de nombreux pays au monde, ce sont des chrétiens qui sont à leur tour pourchassés et massacrés par des musulmans. Qui peut ignorer que si un jour les musulmans sont majoritaires dans notre pays, nous n’aurons comme choix que la conversion à l’islam, ou la dhimmitude ? Y aura-t-il alors de nouvelles croix blanches pour marquer nos maisons ?     

Alors  honte à Bertrand Delanoë qui, en bon dhimmi, donne l’exemple et permet aux Parisiens de devenir, eux aussi, de bons dhimmis, de véritables moutons de Panurge, bons à payer, à manger halal, à
célébrer une fête musulmane, et à ânonner que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… C’est leur future conversion qu’il prépare ?

 

 Christine Tasin

Résistance républicaine   

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