SOS Homophobie, ou la violente stigmatisation de l’école libre catholique

À Poitiers, un tract diffamatoire et de haine particulièrement violent menaçant de brûler l’école accuse l’établissement sous tutelle congréganiste de « sexisme », d’« homophobie » ainsi que de « transphobie ».

Que l’on soit choqué, qui trouverait à y redire ? Avec l’élection de Macron en 2017, à la présidence de la République, les représentants du mouvement SOS Homophobie ont dès lors eu les coudées franches pour harceler et stigmatiser les enseignants et les parents d’élèves de l’école libre catholique. Et aussi pour mener une propagande LGBT rompant avec les principes de la démocratie et de la laïcité.

La propagande LGBT à l’école est dans les mains d’une faction très réduite de militants LGBT pour la destruction progressiste de toutes les libertés. La liberté d’expression est remise en question de même que l’indépendance morale et spirituelle des enseignants et des parents d’élèves de l’école libre catholique.

Harcèlement des institutions culturelles, réécriture des programmes scolaires à l’aune d’une vision LGBT progressiste prônant le Gender et le changement de sexe auprès des jeunes enfants sous couvert de lutter contre le « sexisme », l’« homophobie » ainsi que contre la « transphobie ».

Les attaques sont continuelles contre l’indépendance de l’école libre catholique. Des actes trop peu critiqués dans les médias pour la plupart macroniens et progressistes. La campagne de Macron pour 2022 attire toute l’attention médiatique et politique. Les familles chrétiennes sont accusées d’être à la solde d’un populisme réactionnaire sans le moindre soutien de l’Église catholique du jésuite progressiste Bergoglio.

La propagande LGBT dénonce des thèses iniques considérant l’homosexualité comme une attitude immorale, ou contre-nature, ou bien critiquant la PMA sans père, les enfants issus des techniques in vitro étant qualifiés de bébés transformés en produits de confort.

La propagande LGBT dénonce le gouvernement de la Pologne avec des réformes sociétales qui sont qualifiées de symboliques avec la mise en place de Zones sans LGBT (« Strefy wolne od LGBT »), avec l’idée de lutter contre une « idéologie du Gender » et dénoncées comme contraires aux droits de l’Homme.

Dans un tel contexte de tensions, comment une association comme SOS Homophobie  luttant pour les droits des personnes homosexuelles agit-elle quotidiennement ? À Poitiers,  une école catholique  sous contrat a été victime de messages hostiles.  Un tract diffamatoire menaçant de brûler leur école accuse l’établissement sous tutelle congréganiste de « sexisme », d’« homophobie » ainsi que de « transphobie ».

Comment faire face au harcèlement et à la condamnation à la fois morale et politique dont souffre l’école libre catholique ? La violence totalement gratuite du discours LGBT se mue ainsi en violence physique menaçant de brûler l’école : On lit sur le tract : BRÛLE L’USINE À FACHO ! Cette affiche a été placardée sur les portes de la chapelle de l’école, un établissement privé catholique sous contrat regroupant 1000 élèves de la maternelle au lycée. Les mêmes affiches ont été collées un peu partout en centre-ville, sur les murs du presbytère et de la chapelle du collège Henri-IV. Ces affiches, en plus d’être diffamatoires, sont menaçantes.

C’est exactement ce qu’on constate avec l’argument des minorités harcelées.

Le tract : BRÛLE L’USINE À FACHO ! a de quoi faire peur. La communauté éducative de l’établissement privé catholique sous contrat est devenue, selon la propagande LGBT, l’exemple du monstre catholique réactionnaire faisant soi-disant l’apologie du « sexisme », de l’« homophobie » ainsi que de la « transphobie ».

Le motif de la peur des familles chrétiennes se base sur la déconstruction de la civilisation chrétienne dénonçant la confusion entre les codes virils et les codes féminins.

Le motif de la haine de l’école libre catholique par les promoteurs de l’« idéologie du Gender » est que les cerveaux des jeunes enfants seraient, selon les familles chrétiennes, manipulés par la propagande LGBT.

Thierry Michaud-Nérard