Saint-Brevin : le dictateur à migrants Morez malmené par l’opposition

Ce lundi, conseil municipal sous haute pression à Saint-Brevin. Et pourtant, le Cada (120 migrants installés près d’une école) n’était pas à l’ordre du jour. Mais une vingtaine de membres du collectif de “Préservation de la Pierre Attelée”, menant le combat contre ce projet, étaient venus en force. Ils entouraient de toute part la salle. Les membres du conseil municipal étaient tous présents, alors qu’aux conseils municipaux habituels, ils ne sont qu’à peine la moitié.

Pour l’occasion, trois journalistes étaient présents, dont un d’Ouest-France. Notons bien que tout le conseil municipal était très mal à l’aise face à notre présence, pesant chaque mot ; craignant tout à notre égard, le maire n’arrêtait pas de trembler.
Il en est ressorti une opacité généralisée quant à tous les projets en cours sur Saint-Brevin, ce qui dépassait largement le seul CADA.
À plusieurs reprises ont été pointés du doigts les opacités de fonctionnement et les choix du maire et ses ses bras droits : Damien Roussel, Thierry Deville, Éric Touret, Marie Brard et Claudine Peyssy.
À de nombreuses reprises en séance, M. Morez a été pris à partie par les 3 oppositions concernant des projets de construction d’un boulodrome, d’un nouveau centre médical et d’une construction de logements sociaux ; les Brévinois y sont apparemment opposés, cela n’est pas prioritaire pour eux.
En effet, l’impression est que ces projets (pour la plupart non avancés depuis 2020, 2021, 2022, apparemment, mais déjà votés et passés au budget de la commune), M. Morez tient à les mener coûte que coûte (cela a été dit à plusieurs reprises), peu importe le contexte social, peut importe l’avis et les besoins des Brévinois.
Il a bien été reproché au maire de faire de nombreux mauvais choix – il a été décidé de monter la taxe foncière des habitants à l’année de la commune de plus de 10 % alors que selon les dires de certains conseillers municipaux, cela aurait pu largement être évité.
Plusieurs votes ont été demandés pour valider ces projets alors que les conseillers municipaux sont toujours (et ce depuis des mois, des années apparemment) dans l’attente des plans ou même d’une photo!
Aberration pour les conseillers de l’opposition qui ne comprennent pas les coûts exorbitants et sont toujours dans l’attente des différents rapports phytosanitaires pour l’abattage d’arbres, très controversé par nombre de Brévinois.
À noter que le maire, après avoir fait abattre 70 arbres magnifiques sur le front de mer (pour 4 malades en fait), demande maintenant aux enfants du conseil municipal (pour calmer la hargne du collectif de défense des arbres) de venir les replanter en public le mercredi 1er mars prochain, opération à laquelle il assistera, j’imagine, pour faire le bon écolo populaire !
Lors de l’abattage, malgré les demandes des Brévinois en pleurs, aucun élu de l’équipe majoritaire ne s’est déplacé ; comment Morez peut-il encore se regarder dans la glace ? On se pose la question…
D’autre part, d’autres études avaient été demandées (soit-disant réalisées, les conseillers visiblement finissent par en douter) sue le sol pollué où il souhaite édifier un boulodrome pour plus de 600 000 €.
Bref, une opacité à de nombreux niveaux a été soulevée quand aux indemnités diverses des élus, (déplacement pas clairs, dénoncés par l’opposition, gestion de la communauté de commune, etc.). “Petits arrangement entre amis” mis au jour lors du conseil.
M. Morez, très mal à l’aise, avait vraiment du mal à rassurer son auditoire par manque cruel d’arguments…
Son attitude a été détestable de A à Z, ayant toujours au coin de la bouche un sourire narquois ; ne trouvant pas les mots pour rassurer, il n’a jamais été convainquant pour personne.
Pour Morez, cela sent le chant du cygne, et il n’a pas encore tout vu. Rendez-vous le 25 février prochain, devant la mairie.
Rose Martin
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5 Commentaires

  1. Il faudra bien qu’un jour l’affrontement devienne physique et là il perdra son sourire niais d’imbécile et quelques dents !

  2. l’oppositionde certains élus ne suffit pas les manifs des gens seront prises en cause comme à calac, mais si les gens ne montrent pas les dents…

  3. “M. Morez très mal à l’aise devant ses abnégations”
    Vous vouliez sans doute écrire “ses dénégations”
    Abnégation : se sacrifier pour une cause.
    Dénégation : contester un fait sans argument.

  4. Beaucoup de maires n’est font qu’à leur tête pour leurs propres intérêts sans se soucier du bien public.Il serait grand temps de mettre fin à tous ces abus de pouvoir et de limiter leurs marges de décision au nom de la démocratie.

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