Stéphane Heyraud, la banalité de l’ethnocide à Bourg-Argental

Le maire de Bourg-Argental, Stéphane Heyraud, se plaint d’être diffamé car traité dans un précédent article d’être comparable aux Talibans du fait de la disparition de la statue de Jeanne d’Arc dans sa commune : acte ethnocidaire, ne lui en déplaise. Et je voudrais ici éclairer sa lanterne, lui qui est comme d’autres un destructeur, avec l’alibi de l’ignorance du barbare qui ne connaît pas les symboles d’une civilisation, dans l’hypocrisie d’une naïveté feinte, celle de la banalité du mal qui se commet avec l’assurance de ne se prêter à soi-même aucune mauvaise intention. Or, être le seul juge de soi, c’est refuser le jugement d’autrui, c’est déjà se considérer comme n’ayant de compte à rendre à personne, ce qui définit bien celui qui se dérobe, et pire qui agresse encore, celui qu’il humilie en détruisant sa culture en lui reprochant d’exprimer son désaccord.

Qu’est-ce que l’ethnocide ?

Rappelons à ce maire ce qu’il en est des actes ethnocidaires. Nous devons cela à un juriste d’origine polonaise : Raphaël Lemkin. Celui-ci est à l’origine du terme de génocide et de ses définitions qu’il développa en 1946 et 1947 pour qualifier les actes des nazis pendant la guerre. Très conscient que la destruction des peuples se fait aussi par celle de leur culture, il posa les bases de la définition des ethnocides. Composé du grec ethnos, groupe d’origine ou de condition commune, nation, peuple ; et du suffixe -cide, venant du latin caedere, tuer, massacrer. Ce néologisme a été affiné par la suite pour décrire les tentatives d’anéantissement des cultures, des rites, des symboles et des monuments d’une ethnie ou d’un groupe humain. Elle se distingue de la volonté plus radicale d’éliminer physiquement ce groupe. Cette destruction peut être systématique, progressive, insidieuse mais elle détruit méthodiquement une culture pour lui en substituer une autre. On parle de décivilisation. L’Union internationale des sciences anthropologiques et ethnologiques la définit en ces termes en 1983 : « toute entreprise ou action conduisant à la destruction de la culture d’un groupe, à l’éradication de son ethnicité ou identité ethnique ».

Les anthropologues, les ethnologues, les sociologues, les historiens étudient ces phénomènes et il se dégage un consensus de ces chercheurs pour qualifier d’ethnocide la destruction intentionnelle de la culture tibétaine par la Chine communiste, la culture amérindienne par l’Espagne, la France et l’Angleterre aux Amériques, et ce jusqu’au 20e siècle. Il en est de même des Aborigènes d’Australie ou des Berbères d’Algérie et du Maroc. Mais ces spécialistes classent aussi nos éradications des langues régionales au 20e siècle comme des pratiques ethnocidaires : breton, basque, corse, alsacien, catalan, etc. Patrick Le Lay n’accusa-t-il pas la République jacobine de l’ethnocide de la langue bretonne en 2005 ?

En matière d’urbanisme, la destruction du passé et des patrimoines culturels a été une spécialité des pouvoirs totalitaires qui rasaient allègrement les centres villes, les symboles religieux et politiques, les repères historiques et les actes mémoriels qui pouvaient y être associés. Staline, Hitler, Ceausescu dans toutes les villes roumaines et magistralement à Bucarest. Ce dernier rasa des quartiers anciens, des églises pour y imposer son palais du peuple, dépensant une fortune pour accomplir son œuvre de liquidation de la vieille culture roumaine. Mais les projets de liquidation civilisationnelle ont existé dans la France pompidolienne. J’ai le souvenir de cette mairie communiste du Mans qui voulait raser le vieux Mans, chef-d’œuvre d’urbanisme médiéval, ville préservée qu’il fallait détruire : ancien, abandonné, jugé insalubre, inutile. Il a fallu le courage et la détermination de quelques passionnés de l’histoire médiévale pour sauver ce patrimoine promis à la destruction. Combien de ville française ont fait l’objet de ces ethnocides modernistes à la façon des pratiques de Ceausescu ? Beaucoup et pour les mêmes motifs : anciens, désuets, onéreux, etc.

Quand l’anthropologue évalue les éthnocidaires

Quelques chercheurs dont Pierre Clastres dans un très bel article De l’Ethnocide publié dans L’Homme en 1974 écrit quelques vérités dérangeantes pour les destructeurs de civilisation, quelques extraits sont éloquents :

« L’ethnocide, c’est donc la destruction systématique des modes de vie et de pensée de gens différents de ceux qui mènent cette entreprise de destruction. En somme, le génocide assassine les peuples dans leur corps, l’ethnocide les tue dans leur esprit. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit bien toujours de la mort, mais d’une mort différente : la suppression physique et immédiate, ce n’est pas l’oppression culturelle aux effets longtemps différés, selon la capacité de résistance de la minorité opprimée. » (p. 102)

« L’ethnocide s’exerce pour le bien du Sauvage. Le discours laïque ne dit pas autre chose lorsqu’il énonce, par exemple, la doctrine officielle du gouvernement brésilien quant à la politique indigéniste. « Nos Indiens, proclament les responsables, sont des êtres humains comme les autres. Mais la vie sauvage qu’ils mènent dans les forêts les condamne à la misère et au malheur. C’est notre devoir que de les aider à s’affranchir de la servitude. Ils ont le droit de s’élever à la dignité de citoyens brésiliens, afin de participer pleinement au développement de la société nationale et de jouir de ses bienfaits. » La spiritualité de l’ethnocide, c’est l’éthique de l’humanisme. » (p. 103)

« Ultime étape de ce mouvement par lequel les différences s’évanouissent l’une après l’autre devant la puissance de l’État : la IIIe République transforma définitivement les habitants de l’hexagone en citoyens grâce à l’institution de l’école laïque, gratuite et obligatoire, puis du service militaire obligatoire. Ce qui subsistait d’existence autonome dans le monde provincial et rural y succomba. La francisation était accomplie, l’ethnocide consommé : langues traditionnelles traquées en tant que patois d’arriérés, vie villageoise ravalée au rang de spectacle folklorique destiné à la consommation des touristes, etc. » (p. 106)

La décivilisation coloniale s’empare de l’Occident

Après Lemkin, des historiens des colonies et observateurs de la décolonisation, comme l’ethnologue Robert Jaulin vont mettre en évidence l’œuvre de décivilisation systématique par la destruction des cultures des autochtones. Il alerte sur la destruction des sociétés amérindiennes au Venezuela, en Colombie. L’ethnocide nie la culture de l’autre, l’extermine. Lire la Décivilisation publié en 1974. Et ce que nous faisions aux autres, nous le faisons maintenant en Europe, parce qu’il s’agit d’éradiquer toutes les cultures anciennes, l’européenne incluse.

Il y a donc une motivation ethnocidaire dès lors que les monuments et symboles d’une civilisation sont soustraits, retirés, détruits. Ces actes réunissent donc tous leurs auteurs, les Talibans, les Chinois qui détruisirent les mosquées de Kashgar, refusant le classement de l’UNESCO en 2013, démolissant la quasi-totalité des symboles de la foi des populations ouïghoures de cette ville du Xinjiang.

Il faut comprendre que l’œuvre de colonisation consiste à détruire le passé, ses symboles, ses religions, ses rites, au seul motif qu’ils sont dépassés, ringards, inadaptés. La modernité des technocrates liquide les civilisations. Il en manquait une à abattre, la dernière, l’occidentale. Il est urgent de comprendre que c’est la même œuvre de dévalorisation qui justifier ensuite la destruction des civilisations, en jouant des peuples les uns contre les autres. C’est notre tour.

Une statue, symbole local fort et symbole national par la loi

Or, à Bourg-Argental, la statue avait été érigée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, en remerciement d’une protection spéciale par la sainte à cette époque : la commune avait été épargnée par l’envahisseur allemand. C’est donc le signe d’une histoire locale ancrée, forte, qu’on ne détruit pas à l’improviste, sauf à vouloir atteindre à la croyance populaire qui lui est associée, à son souvenir et à son maintien. L’ethnocide est là pour l’histoire locale. Mais la statue est aussi celle d’une figure honorée par une fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme, fête nationale officielle en France, instituée en 1920, célébrée chaque année lors du deuxième dimanche du mois de mai, jour anniversaire de la libération d’Orléans le 8 mai 1429 par l’armée française, sous le commandement de Jeanne d’Arc. Sa célébration est toujours en vigueur. Elle fait partie des douze journées nationales organisées chaque année par le ministère de la Défense. Il y a bien ethnocide quand on s’attaque à un symbole local et national. À cet égard, la réaction du maire d’Orléans est très révélatrice du trouble inhérent à sa disparition.

Et la conseillère régionale Isabelle Surply, à l’origine des manifestations localement, conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes (LIS), rappelle au maire socialiste Stéphane Heyraud que « nul ne peut supprimer un emblème national historique, politique et républicain sans conséquence ».

Tout est fait comme chez Ceausescu

La municipalité actuelle balaie le passé avec désinvolture, sans information préalable des habitants, cachant habilement ce déboulonnage sous prétexte de travaux : le square va être entièrement réaménagé. En 2018, le conseil municipal de Bourg-Argental vote l’aménagement de la place. L’espace public doit être repensé afin d’accueillir la nouvelle œuvre de l’artiste Élisabeth Ballet. La délibération votée au conseil municipal stipule que « le projet consiste à enlever tout ce qui obstrue le square pour dégager l’espace originel ».

Jeanne d’Arc et un calvaire obstruent le square alors que le buste de Jarosson, lui, ne bougera pas. Il s’agit d’un projet de réaménagement de cette place pour un budget estimé à 327 000 euros pour une commune de 3 000 habitants !, soit un peu plus de 1000 €/habitant, un projet très onéreux à l’échelle de cette commune. L’opération, à la taille d’un petit bourg de 3 000 habitants, est en tout point semblable avec les procédés du dictateur Ceausescu en Roumanie. Je nie les symboles, leur valeur, l’attachement qu’ils peuvent susciter et je n’accorde aucun crédit à l’avis de la population. Ce sont les arguments de Stéphane Heyraud. Pourtant, cette Jeanne d’Arc à une valeur locale : celle de la protection des méfaits du nazisme. S’agit-il d’oublier cette guerre, ces méfaits et un symbole qui vise cette période ? S’agit-il d’atteindre une fête nationale ? Étrange. Mais la destruction des monuments de cette place s’accompagne d’une dépense démesurée, comme chez Ceausescu qui dépensait sans compter pour raser et reconstruire les symboles de son nouveau monde. Que l’argent public vienne de subventions départementales ou régionales ou de la commune importe peu. Il s’agit de plus de 100 € par habitant. À notre époque, est-ce bien la priorité d’une commune que de dépenser 300 000 € d’argent public pour une telle entreprise ? On peut en douter. À y réfléchir, les habitants aspireraient peut-être à autre chose …

Alors, oui, il y a ici un fait ethnocidaire et son auteur appartient à la famille de ceux qui les commettent, l’ensemble des auteurs d’ethnocides : Ceausescu, le PCC, Staline, les Talibans, des élus locaux avides de modernité et de liquidation : la fameuse décivilisation évoquée par l’ethonologue Jaulin. Stéphane Heyraud en est, voilà tout, ne lui en déplaise. Il n’y a là aucune insulte ni diffamation publique, le simple constat qu’il est bien dans l’ensemble de ceux qui pratique l’ethnocide. Et il n’est pas juge de notre appréciation qu’il d’agit d’un ethnocide. Ce classement est factuel, méthodique, en rien arbitraire ou fantasmatique. La statue a disparu, une place vidée de ces symboles y succédera. Ce sont des faits avérés et scandaleux.

Des élus choqués et en colère refusent la décivilisation

Terminons en citant quelques élus qui ont été grandement choqués, comme nous. Le maire d’Orléans écrit :

« Dans le même temps, le maire d’une commune de la Loire, à la faveur de la réhabilitation d’un square, a décidé en toute discrétion, selon une délibération votée en conseil municipal en 2018, «d’enlever ce qui obstrue le square». Et, en l’occurrence, il s’agit pour lui d’une statue de Jeanne d’Arc et d’une croix de mission. Seul le buste d’un industriel renommé a échappé à ce déboulonnage offensif et imbécile. Devant le tollé suscité par cette décision prise dans le dos des habitants et l’ignorance de nombreux élus, le maire a indiqué qu’il ferait une nouvelle place à la statue de Jeanne d’Arc sur l’espace public de la ville. Ainsi, cette mobilisation a sans doute évité que la statue soit remisée dans un espace privé et confidentiel, antichambre d’une mémoire oubliée parce que méconnue ou rejetée.

Dire que l’ignorance, et non l’idéologie, a guidé son geste, comme cela semble être le cas, n’est ni une consolation ni une défense. Ne pas être spécialiste de la Pucelle d’Orléans est une chose, considérer que sa disparition de l’espace public est anodine en est une autre. Inévitablement, il y a dans ce déboulonnage un aveu : celui de considérer, vraisemblablement au nom d’une laïcité brandie comme une épée qui frappe à l’aveugle, que cette statue rongée par le temps est bien encombrante et que la rouille qui finit par la dévorer accélère et justifie l’amnésie de la nation.

Penser cela, c’est oublier, précisément, que cette mémoire est notre socle, le symbole d’un enracinement sans lequel nous tombons à la renverse dès le premier vent tempétueux. Une nation a besoin de connaître ses ancêtres, de célébrer ses racines, autrement dit de comprendre son histoire, dans toute sa complexité. Pour reprendre la justesse des mots de Kundera, « la lutte de la mémoire contre l’oubli, c’est la lutte de la liberté contre la tyrannie ».

Jeanne d’Arc fait partie de notre histoire, elle incarne des valeurs et des combats qui, à Orléans, forcent l’admiration et font rêver des jeunes femmes qui postulent, chaque année, pour la figurer. L’armure de Jeanne d’Arc n’est ni rouillée ni fissurée. À Orléans, nous la lustrons depuis des siècles, conscients de ce que la France lui doit. »

À l’heure de cet article, nous ne savons toujours pas où seront ces monuments demain. Maître Baptiste Bonnet répondant à l’avocat du collectif des habitants fait état du dossier de consultation des entreprises (DCE) voté le 3 octobre 2022 en conseil municipal. Ce dossier indique : « Dépose, stockage et repose des éléments […] et repose sur le site après réalisation des travaux. » L’avocat ajoute que « le conseil municipal, souverain en la matière, décidera, une fois les travaux d’aménagement terminés, si ces monuments regagneront le square ou s’ils seront affectés à un autre espace public. Quoi qu’il en soit, la statue de Jeanne d’Arc et la croix de mission demeureront visibles du grand public. »

D’où les propos de la conseillère régionale Isabelle Surply qui fustige Stéphane Heyraud : « Quand le maire nous répondait droit dans les yeux qu’il ne savait pas où remettre ces éléments, au pire c’était de l’incompétence : il ne sait même pas ce qu’il fait voter car il y est complètement indifférent ! Pour lui, ce patrimoine vernaculaire n’a aucune valeur. Au mieux, il le savait très bien et c’est malhonnête, car cela signifierait qu’il nous a clairement menti. »

Nous devons nous battre contre la décivilisation. Et l’intimidation judiciaire est une preuve complémentaire de l’ethnocidaire qui ne supporte pas la contestation des victimes, comme en Chine, comme en Afghanistan, comme en Roumanie, etc.

Pierre-Antoine Pontoizeau

 

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17 Commentaires

  1. ces collabos , ces traitres à la patrie qui se plaignent, c’est parfaitement insupportable : ce sont les mêmes qui applaudissent à deux mains pour l’édifice d’une mosquée dans leur commune – combattons ces collabos et envoyons à celui-ci les réalités de ce qu’il est

  2. Et ces ordures n’ont même pas honte de rayer ou de tenter de faire disparaître leur propre pays !!! BEURKKKKKKKKKKKK
    Je n’aimerai pas être son fils ou sa fille ou les 2…
    Quelle déchéance.

  3. Dans cette république socialop-maçonnique et sa laïcité mortifère tous les sales coups sont permis contre notre belle Culture millénaire.
    Nous devons résister à une volonté coupable double
    Une destruction de notre “identité ethnique” par des attaques tous azimuts criminelles contre notre riche patrimoine.
    Et un caractère génocidaire contre Nous, Français Européens séculaires
    par l’intrusion en hordes de marche barbare coranique avec coutumes ancestrales qui s’opposent à notre qualité de vie
    où s’ajoutent égorgeurs, kalashnikeurs… Tout cela contre notre admirable Civilisation chrétienne aux Bâtisseurs remarquables.
    Cette république socialop-maçonnique s’enfonce dans un obscurantisme partagé avec la secte politico-religieuse importé.
    Cette république socialop-maçonnique mondialiste née dans le sang périra par le sang.
    Votre article monsieur Pierre-Antoine Pontoizeau est précieux.

  4. les “ethnocides” sont les agents actifs de notre disparition dans le pays de nos parents, pour faire place à l’envahisseur. En toute innocence évidemment. L’imbecillité se mesure à ce ganre de décision

  5. Et puis déplacer la statue d’une princesse du moyen âge, déclarée sainte par le pape au XIXème siècle, au moment où la crapule Thiers faisait ériger l’église du « sacré cœur » à Montmartre, pour remercier une autre « vierge » d’avoir permis aux versaillais d’écraser la Commune de Paris en 1871 , ce n’est pas foncièrement mauvais.
    La statue en question avait été dressée à Bourg argental, après 1944 pour remercier le ciel … et la géographie locale d’avoir empêché l’invasion nazie.
    Une statue de la fin des années 1940, ce n’est ni de l’ancien ni du récent, c’est du contemporain !
    L’artiste qui l’a réalisée a sans doute été bien payé pour son travail.
    Les Bourg argentois se consoleront en s’offrant le musée du Louvre.*Là, ils auront réellement des œuvres d’art authentiques.

  6. Les auvergnats ne sont pas pire que les autres .
    Ce sont les municipales imposées par macron en pleine pandémie qui ont fait réélire le maire, pas ses électeurs.
    Réélu avec 773 voix pour 2300 votants et 61% d’abstentionnistes, le maire fait ce qu’il veut. Les 1200 ou 1300 abstentions blancs et nuls n’ont rien à dire!

    Macron élu avec 21% au 1er tour (et réélu CONTRE la candidate RN) est lui aussi le maitre absolu, au point de se passer du parlement croupion que les franchouillards abstentionnistes ont laissé réélire en 2022.
    Voilà ce qu’a fait la Vème ripoublic du suffrage universel devenu facultatif et communautaire.

    • Sue le plan légal, Manu et le Maire dont vous parlez, ont été élu sans discussion possible : + de 50% des votes exprimés.
      Sur le plan de leur légitimité, le problème se pose : à partir du moment où 50% du corps électoral ne vient pas voter , être élu par plus de 50% des votes exprimés signifie que l’on représente au mieux 20 à 25% du corps électoral.
      Il n’y a pas de quoi pavoiser, et encore moins revendiquer une quelconque adhésion à ses idées ou ses actions, comme le fait l’inverti d’Amiens qui est fâché avec l’arithmétique … entre autres choses.

  7. oui et ce maire a pour mentor sans doute, pour exemple c est sur, le chef de l etat que je nomme pas mais dont on connait la haine pour le pays et ses propos, actes délétères…

  8. Non, pas:
    “un peu plus de 1000€ par habitant…”
    Un peu plus de 100€ par habitant… Ça suffira!

  9. sans battre sa coulpe, la colonisation , déclenchée en afrique par les jules de la 3è république pour “apporter la civilisation aux peuples inférieurs” a été un gouffre financier pour la france, le sahel où il n’y avait que des cailloux , l”algérie où les “colons” sont morts de fièvres etc.

  10. En tout cas les administrés de ce mairdeux gauchiasse doivent le surveiller et scruter la réimplantation de la statue de Jeanne d’Arc sur le domaine public .

  11. Un fois qu’ils ou elles ont été élus, maires ou députés, toutes ces racailles se croient tout permis dès lors qu’elles arborent l’écharpe tricolore !… C’est oublier un peu vite et de façon très opportuniste, qu’ils ou elles n’ont pas obtenu le feu vert pour faire ce qu’elles veulent sans tenir compte de l’opinion de leurs administrés, que l’élection n’est pas un blanc-seing pour n’en faire qu’à sa tête. Ce merdeux ferait bien d’y réfléchir !

  12. Maire Divers Gauche. Un petit-enfant de Mitterrand, donc, qui n’a pas la franchise de s’afficher socialope, se sachant en odeur de pas de sainteté.

  13. Précision : Lemkin a créé le terme de génocide parce que le terme de « dénationalisation » (ou « décivilisation » sous votre plume), lui paraissait inadéquat pour évoquer des phénomènes récurrents dans l’Histoire, il me semble. Il l’applique ainsi au holodomor comme au massacre des arméniens par les Jeunes-Turcs. Et quand il fait référence au nazisme, il en a une vision élargie : il parle de la destruction des juifs mais aussi des tziganes, des polonais, des russes, … Sinon Lemkin étant sioniste dès 1920, connaissez-vous sa position sur la non reconnaissance par Israël du génocide arménien comme sur la situation des arabes en Palestine dans les premiers débuts d’Israël ? Ça m’intéresse. Merci.

  14. Il doit être bien copain avec Olivier Dussopt qui lui était maire d’Annonay à une quinzaine de kilomètres ,peut-être qu’ils sont plus que copains allez savoir

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