Stratégies des disproportions : massacres, médias, manifs, condamnations…

MiegeLe bilan des guerres est toujours terrible, mais la notion de « disproportion » des forces et des moyens est fort récente et applicable, semble-t-il, sur un mode très sélectif.

Quelques exemples…

1) Disproportion des « massacres »

On pourrait penser que la destruction massive de populations civiles focaliserait davantage les informations, les secours humanitaires, les réactions compassionnelles, les interventions afin de faire cesser les combats, etc…On pourrait penser que ces conflits seraient traités avec autant de rigueur informatives, quels qu’en soient les protagonistes.

On pourrait penser que les conflits dits de basse intensité susciteraient relativement moins de flots d’images et de réactions, en tout cas, respecteraient une certaine proportionnalité des informations.

Il n’en est pourtant rien :

Que de « disproportions…

– Disproportion entre le Mal absolu des millions de morts dus à l’horreur nazie et les millions de morts du bloc communiste bien moins bruyants et condamnés du bout des lèvres nostalgiques staliniennes.

– Disproportion entre le traitement de l’ignominie de l’esclavage afro américain des siècles passés (11 millions d’esclaves) et celui réservé à l’esclavage afro islamique passé ( 17 millions d’esclaves) et encore bien actuel dans certains pays, entre silence et complicité.

– Disproportion entre l’extrême tolérance des massacres de populations entières par leurs dictatures féroces de la période post coloniale et la condamnation sans nuances des outrances de la colonisation avec interdiction d’en imaginer des bénéfices

– Disproportion entre l’intérêt relatif porté aux conflits sanglants d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie et l’importance des indignations de toutes les interventions américaines dans le monde

– Disproportion des temps d’informations et désinformations sur les conflits au Moyen-Orient : Syrie, Irak, Iran, Libye, Darfour (de quelques centaines de milliers à plusieurs millions de morts) et le conflit Israël – pays arabes (quelque 60 000 morts des 2 côtés).

2) Disproportion du traitement des médias :

Dans la bande de Gaza, tous les journalistes sont sélectionnés par le Hamas, étroitement surveillés et menacés si besoin, pour ne transmettre en relais QUE les « informations » d’une sémantique de mensonges systématisés, de censure et de déni de la réalité.

S’y complète l’autocensure prudente ou complaisante, afin de ne pas mettre en danger la sécurité des journalistes manipulés (encore que l’Association des journalistes étrangers ait protesté contre leurs conditions de travail à Gaza, … à l’exception des français.. !)

Ces « jouirnalistes » prennent leur part dans l’arme stratégique du terrorisme : la représentation et l’exploitation victimaire d’images réelles ou recyclées, de scènes maquillées, enfants morts ou en sanglots, grands mères dolorosa hurlant leur hystérie en invoquant le secours peu efficace de leur dieu, et pas un terroriste visible, même reconverti combattant, militant ou civil … et tous, préférentiellement assassinés par ces grands sadiques que sont les israéliens, qui prennent grand plaisir à n’exterminer QUE des innocents, surtout enfants et femmes…

Les médias français ne précisent pas que c’est la stratégie volontaire, délibérée, des boucliers humains du Hamas qui a causé l’essentiel des morts civiles, et que les israéliens ont averti, au détriment de la vie de leurs propres soldats, les habitants avant les frappes d’objectifs militaires.

Et ce, sans qu’aucune analyse sérieuse, historique, évènementielle, sans qu’aucun véritable débat contradictoire, ne rééquilibre des jugements idéologiques pseudo humanitaires (sinon, pourquoi aucune compassion ne transparaît durant les 8 ans de bombardements palestiniens contre des civils.. ?), avec les mots choisis des donneurs de leçons d’éthique et de disproportion.

L’agresseur est présenté en victime innocente et l’agressé en bourreau sans pitié.

3) Disproportion des manifestations :

– Aucune manifestation d’importance n’a eu lieu contre les horreurs massives quotidiennes dans de multiples pays musulmans (Syrie, Soudan, Somalie, Nigéria, Libye, Iran, Irak, etc..). Les musulmans y tuent des musulmans sans soulever aucune vague d’indignation, voire un quelconque intérêt. Y a t-il une seule manifestation contre les horreurs du « califat » d’Irak, explosant chrétiens et mosquées dans une même pathologie mentale religieuse ?

– Mais les manifestations surgissent sans délai contre un pays assiégé depuis ses origines et constamment menacé dans son existence, Israël, dont la légitime défense est assimilée à un crime contre l’humanité.

4) Disproportion des condamnations :

Exemple unique dans le monde actuel où des pays sans lois, ni vergogne occupent des larges sièges dans les organismes internationaux, en reçoivent des subsides sans contrôle et forment les « majorités automatiques » de la haine.

– 85% des condamnations onusiennes ciblent Israël, seul pays au monde qui prévient ses ennemis afin de limiter les victimes civiles.

– Le Hamas amasse sa population sous les bombes afin d’exposer ses morts et faire comme s’il les pleurait :

La monstrueuse commission des « droits de l’homme », avec à sa tête, la Syrie, la Libye, le Soudan, l’Iran et autres démocraties…, ne condamne jamais ni les terroristes (Terroriste : tueur délibéré de civils), ni les dictatures théocratiques ou tiers-mondistes.

En France, la disproportion est impressionnante et dramatique :

entre les condamnations légères des canailles dangereuses, à qui la prison est évitée, avec l’argument qu’elle n’est ni dissuasive, ni utile à la réinsertion et les lourdes condamnations à la prison ferme devenue subitement exemplaire et à des amendes disproportionnées pour des non délinquants, non dangereux ( manifestants pour tous, accident muté en crime, caricatures érigées en racisme, délits délirants inexistants en droit, de blasphème et d’intention…). Injustice de la justice politique « correcte ».

5) Disproportion de l’usage du « droit international » :

Le chœur des médias et associations de compassion unilatérale condamnent Israël pour viol du droit international et pour crimes de guerre.

Que dit le droit de la guerre? éviter de cibler volontairement les civils, sans exclure les dommages collatéraux lorsque l’avantage militaire attendu nécessite une intervention ciblée.

Que fait systématiquement Israël ? non seulement certaines actions trop coûteuses en vies civiles sont abandonnées lorsque la cible est considérée comme moins essentielle au combat, mais les civils sont prévenus des attaques, afin de préserver au mieux, avec des conseils juridiques AVANT toute action, suivis d’enquêtes au moindre doute. Et, durant la guerre, l’aide humanitaire d’Israël à Gaza se poursuit,…phénomène surréaliste.

Que fait le Hamas?

– Il a effectué plus de 4500 tirs de missiles aveugles aux objectifs purement civils pour terroriser, sans aucune efficacité militaire.

– Il a volontairement exposé ses propres civils pour l’objectif d’un maximum de morts, horrible moyen de pression internationale et de diabolisation des « agresseurs ».

– Il glorifie ses « martyrs », sensés rejoindre la félicité du paradis ridicule musulman, dispensateur de tous les biens matériels et sexuels interdits dans leur enfer et leur misère sur terre.

AUCUN Etat ne demande la comparution du Hamas pour violation directe et flagrante du droit international et vrais crimes contre l’humanité.

5) Disproportion entre aide financière massive et sans contrôle des européens et des Etats-Unis pour soutenir les « palestiniens » et les réfugiés héréditaires et immortels (pas de déclaration de décès depuis 1948)…

…qui contraste avec la pauvreté de la population de ces territoires, la richesse de leurs dirigeants (nombreux multi milliardaires) et les énormes dépenses englouties dans la construction des tunnels de guerre et l’accumulation des missiles, sans aucun abri civil.

6) Disproportion entre un pays qui a fait la paix immédiate avec 2 de ses voisins (Egypte et Jordanie), en rendant ses conquêtes territoriales…

et l’ensemble des autres pays musulmans qui se nomment eux-mêmes « front du refus » de la paix et œuvrent depuis plus de 60 ans à la disparition physique de leur seul voisin non musulman, et seulement pour cette « raison » purement religieuse et raciste.

Les palestiniens « modérés » ont annoncé ne pas accepter « un seul juif » dans leur hypothétique Etat, alors que 20% d’israéliens sont musulmans.

7) Disproportion entre la levée du refoulement de l’antisémitisme musulman et européen autorisé sous couvert d’antisionisme et l’accusation permanente de « racisme d’extrême droite » vis-à-vis de toute critique ou d’implication profonde de l’islam dans les malheurs du monde.
L’argument simpliste, stupide et sans consistance, rabâché par médias et politiciens de la disproportion du nombre de morts : près de 2000 « palestiniens » (chiffres exclusifs du Hamas) contre 3 israéliens civils, confond (volontairement ?) la proportion et l’équation.

Faudrait-il 1 mort contre 1 mort ? Faudrait-il 1 enfant pour 2 adultes ?

Faudrait-il suspendre la protection des civils israéliens pour un décompte rigoureux du nouvel et juste équilibre des chiffres ?

Faudrait-il rendre obligatoire les boucliers humains israéliens pour démontrer la méchanceté de leurs ennemis ?

Faudrait-il 1 bombardement contre 1 missile ?

Comment proportionner lorsque c’est le faible qui agresse le fort, en se plaignant de sa réaction ?

Absurde, bien sûr. Quand un pays protège les siens et que l’autre favorise leur mort, comment établir une « proportion » dans cette horreur, sans analyse des objectifs et des situations de chacun?

Curieusement, on ne parle jamais de disproportion pour AUCUNE autre armée du monde, pour AUCUN autre conflit.

On ne parle jamais de disproportion quand un Etat en guerre poursuit son aide humanitaire et provisionne en nourriture, eau, électricité et essence un Etat hostile qui l’échange en bombes volantes contre des civils.

Enfin, où et quand a-t-on imaginé qu’une « proportion » dans un conflit ne le pérenniserait pas en guerre interminable ?

La solution militaire aboutit toujours quand il y a un vainqueur et un vaincu. Et c’est APRES que l’on négocie, pas AVANT et quand les forces sont disproportionnées. Stupidité lâche que croire qu’une solution militaire est « impossible ». ( Hitler a été vaincu militairement, parce que les forces étaient HEUREUSEMENT disproportionnées…)

Alors, comment interpréter et comprendre cette disproportion de traitement dès qu’il s’agit de juifs (les méchants, les assassins) d’une part et de vaillants combattants-résistants musulmans ( les gentils, les victimes) d’autre part ? Et qui a peur d’Israël ?.. personne… et qui a PEUR des gentils islamistes ?… tout le monde.

Cherchons l’erreur…

Guy SAUVAGE

image_pdfimage_print