Suisse : votation sur la “mise en Œuvre” du renvoi des criminels étrangers

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Note de Danielle Borer :

Le 28 février prochain, le peuple suisse se prononcera sur l’initiative dite de mise en œuvre sur le renvoi des criminels étrangers. Pourquoi mise en œuvre ?

Le 28 novembre 2010, l’initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels » avait été acceptée par 52,9 % des votants (et cela malgré le matraquage incessant des médias pour pousser à refuser l’initiative); le contre-projet du gouvernement, lui, avait été rejeté (il laissait une marche de manœuvre aux juges pour appliquer ou non la nouvelle loi, contrairement à l’initiative de l’UDC).

Pourtant, malgré l’approbation du peuple, le gouvernement, depuis 5 ans, traîne les pieds et n’a toujours pas mis cette loi en application. L’UDC a donc décidé de remettre l’ouvrage sur le métier avec une nouvelle initiative.

Tous les partis (excepté l’UDC) sont CONTRE…

Les médias suisses, jour après jour, heure après heure, mettent une énergie considérable à dénigrer cette loi et à pousser l’électeur à la refuser. Nous subissons depuis quelques semaines un matraquage digne (ou pire) de la défunte Pravda.

Il m’a donc semblé intéressant de vous faire partager le très pertinent article d’Uli Windisch sur le sujet :

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Etat de droit, Etat de droit… Et l’Etat des DEVOIRS ? Et les Droits des victimes ? Ça suffit, il faut un OUI clair à l’expulsion des criminels étrangers, et un bagne insupportable pour les criminels « non expulsables ».

Oui, ça suffit avec ce tsunami de la propagande de masse contre l’initiative POUR l’expulsion des criminels étrangers, propagande tout aussi massivement appuyée par les médias bien-pensants plus soumis que jamais et volant au secours quotidien des criminels au nom de l’Etat de droit et des Droits de l’homme.

Rien, strictement rien, ne doit nous retenir de voter OUI le 28 février 2016 à l’expulsion des criminels étrangers.

Un OUI compromettrait la « libre circulation des personnes », donc la libre circulation des criminels ?

Si c’est cela la libre circulation, eh bien on change tout simplement les règles afin qu’elles ne s’appliquent pas aux criminels qui pourrissent la vie quotidienne de toute la population et qui font régner la peur à la place de la tranquillité et de la sécurité que nous avons connues, même s’il n’existe  pas d’idéal en la matière. La dégradation scandaleuse, inadmissible, de notre vie quotidienne doit être combattue de manière beaucoup plus  efficace, dure, très dure, terrible s’il le faut (créer, par exemple de vrais bagnes, insupportables, pour cette saloperie ambulante qui profite de nos valeurs pour les pervertir, les inverser, et finalement détruire les fondements mêmes de notre civilisation.

La Suisse ne sombrera nullement si nous devons aller, en dernier lieu, jusqu’à renoncer à certains accords bilatéraux, mais cela ne se produira pas, accords dont on exagère d’ailleurs l’importance et qui servent surtout à faire peur à la population. Rien ne changera, vous verrez, ce sera comme avec les chantages de 1992, lors de la votation sur l’adhésion à l’EEE.

Continuer à nous dire que cette criminalité est en partie inévitable, avec ce fatalisme devenu congénital, est scandaleux, et n’est plus acceptable. Ceux qui disent et répètent cela à longueur de journées doivent être dénoncés nommément et largement.

Ce ne sont pas les 120 professeurs de droit qui appellent à voter NON qui en sont les premières victimes. Ils n’ont d’ailleurs jamais vu de près ce qu’est l’enfer au quotidien des personnes les plus défavorisées au milieu de cette criminalité. Ces derniers ne peuvent pas simplement déménager au premier inconvénient comme ces professeurs.

La fin de la libre circulation empêcherait de recruter du personnel selon le bon vouloir des patrons ?

Cette perception purement économique doit être dénoncée tout aussi fermement. Ces patrons s’en foutent complètement des dégâts collatéraux dans les domaines sociaux, sociétaux, culturels, du climat social et politique créé par leurs oeillères économiques et financières bassement intéressées, égoïstes.

S’il le faut, on dénoncera certains accords, mais vous verrez ce ne sera même pas nécessaire. Le chantage sur ces accords ne sert qu’à préserver le bonheur financier pour certains et un enfer pour la grande majorité.

Malgré toutes  les menaces, massives, quotidiennes, mensongères, nous résisterons et ne nous laisserons pas manipuler et voteront quand même OUI.

Le pire : même des syndicats et les défenseurs des « segondos » nous invitent à voter NON car certains des leurs membres seraient touchés ! Vous avez bien entendu ?

La gauche défend-elle  maintenant les criminels ?

Nous aurions un besoin vital de « ces criminels mineurs »? Qui dit pire ? Un étranger reste un étranger, s’il veut changer de statut, il peut demander sa naturalisation. Quant aux criminels, aux vrais criminels, leur place est connue.

Autre argument qui se veut décisif : un OUI reviendrait à expulser des personnes ayant commis des délits mineures, délits que l’on cherche même à ridiculiser. Bravo. Bientôt à innocenter,  à encourager ? Même notre pianiste et conseillère fédérale a tenté de mettre cette thèse, cette honte, en musique politique.

Sur ce point, il faut dire la vérité : personne ne veut expulser des auteurs de délits  insignifiants. Il y aura une loi d’application et même les auteurs de l’initiative ne sont pas des inconscients et des imbéciles. Tout cela sera précisé avec l’accord de ces derniers. Aucun doute à cela.

Doits de l’homme, droit international impératif. La Suisse ne transgressera en rien ces Droits, la Suisse reste un pays modèle en ces matières ; mieux, elle pourrait être à l’avant-garde pour montrer la nécessité d’adapter certains droits, et pas seulement ceux des criminels, aux Devoirs qu’exige une société à nouveau vivable et cherchant à éviter à tout prix des tensions politiques très dangereuses, voire de futures guerres civiles et une vie quotidienne devenue insupportable et inquiétante à longueur de journée.

Nous n’avons pas à nous adapter à un type de société que veulent nous imposer des criminels et autres barbares qui espèrent nous submerger en masse.

Que nos autorités n’aient plus ce réflexe d’autodéfense minimal et ne fassent pas l’impossible, quitte à changer certaines lois, certains « droits », qui ne sont bientôt sacrés que pour les criminels, est sans doute le plus grand scandale.

Cette irresponsabilité et cette lâcheté sont à la base des risques d’autodestruction à plus ou moins court terme de nos sociétés.

A-t-on déjà vu pareille irresponsabilité ? Quelqu’un veut-il le chaos et si oui pourquoi ?

Le temps n’est plus aux chicaneries et haines personnelles dont même d’anciens responsables politiques font encore leur pain quotidien avec le soutien vengeur de bien des médias

Dans plusieurs pays européens, il semble que c’est dans les armées que l’on trouve  le  plus grand nombre de personnalités formées pour faire face à des crises d’une telle ampleur et redresser nos sociétés. A ces militaires on pourrait ajouter bien d’autres personnalités de grande envergure et compétence,  plus indépendantes des intérêts personnels, politiques et idéologiques partisans. Il nous faut davantage de responsables dont le souci primordial réside véritablement dans la volonté de défendre inconditionnellement l’intérêt général du pays. Des personnalités non tétanisées, non châtrées par le politiquement correct et les autres formes de la bien-pensance qui envahissent elles aussi comme un tsunami nos zélites.

Oui l’heure est grave, très grave, docteur.

Tient-on là un élément de réponse au « coup d’Etat silencieux » mais bien réel de nos dites élites actuelles qui cherchent par tous les moyens, cachés et indirects, à retirer progressivement mais sûrement les droits populaires aux citoyens de notre démocratie exemplaire.

Finalement, aux seules préoccupations économiques et financières égoïstes, droits-de-l’hommistes, il faut encore opposer une dimension de communication, de communication politique, que tout le monde néglige.

Que signifiera un OUI clair à cette initiative POUR l’expulsion des criminels étrangers ? Même si elle comporte bien sûr des « imperfections” et ne peut tout résoudre d’un coup de baguette magique.

Elle donnera un signal fort : que la Suisse est fermement et totalement décidée à en finir avec cette criminalité et les abus des droits de l’homme et de l’Etat de droit, abus commis au nom de ces mêmes droits !

OUI  nous voulons vaincre cette criminalité scandaleuse, inadmissible, destructrice, meurtrière ; c’est cela le message principal, l’intendance suivra.

De même, en commençant enfin à comprendre l’irresponsabilité de dirigeants politiques comme celle de la Chancelière A. Merkel et en exigeant l’arrêt de l’invasion massive des « migrants », qui n’ont pour l’essentiel rien à voir avec des réfugiés, on ne met pas totalement fin à ces vagues, mais on montre clairement que cela ne peut pas continuer ainsi et que l’on est déterminé à agir avec la plus grande fermeté contre ces invasions.

Faut-il rappeler que l’Australie a évité totalement ces invasions  grâce à une attitude absolument ferme et intransigeante, militaires à l’appui. Nous y revoilà !

Décidément, les militaires eux sont efficaces lorsqu’on leur confie une mission.

A bon entendeur, salut ! Encore une fois.

Le message politique, la communication  publique des intentions que signifiera un OUI clair à cette initiative est plus important que les finasseries sur les  « imperfections », « l’inutilité »,  « la dangerosité », « l’inhumanité «  « les effets dommageables pour nos relations avec l’UE », le fait qu’elle serait « contraire aux droits de l’homme » etc., etc.

Bis repetita placent :  aux droits de l’homme et à l’Etat de droit  pour les criminels, il faut opposer les Devoirs de l’homme, un Etat qui défend les victimes et non les criminels qui infiltrent la vie quotidienne des couches les plus défavorisées de la population et non celle des 120 professeurs de droit ni « les 200  de la société civile » qui tractent, protestent, pétitionnent contre l’UDC plutôt que contre les criminels.

Ces « 200 » qui se prennent pour « la société civile » ? Alors qu’ils illustrent on ne peut mieux les différentes « élites » et le gigantesque fossé qu’il y a entre elles et la population. S’intituler société civile quand on ne l’est pas, la dernière arnaque  du jour?

Les pièges que les électeurs doivent déjouer avant la votation deviennent de plus en plus nombreux et pervers. Esprit critique et Résistance revenez, ils sont devenus fous.

Plus le OUI sera clair, plus les criminels comprendront le message: Là, on tient la vérité et l’objectif  le plus important, au-delà des intérêts particuliers, calculs égoïstes et compromissions politiques et idéologiques de toutes sortes.

 Uli Windisch

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