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Tableau pédo-porno vandalisé : Rima Abdul-Malak se ridiculise

Entrée en Macronie depuis 2019 comme conseillère puis promue ministre de la Culture en 2022, Rima Abdul-Malak semble très marquée par ses cinq années à la direction de Clowns sans frontières… et ne dépare pas dans ce gouvernement de pitres grotesques, avides de notoriété.

Après s’être trémoussée comme une ado lors d’un concert du rappeur J-Zay, elle s’est ridiculisée avec une intervention faussement spontanée lors de la soirée des Molières, le 24 février 2023.

Il y avait donc deux semaines que les médias n’avaient pas parlé d’elle et cela lui était insupportable.

Heureusement, un vieux monsieur exaspéré par l’inertie anti-pédophile voire pire… de Macron lui a offert un dimanche de rêves, alors que l’univers ne parlait plus que de la couronne de Charles III.

Portant le titre délicat de Fuck abstraction… ce tableau d’une peintre suisse, Miriam Cahn, est depuis des mois au cœur d’une grave polémique, accusé de promouvoir la pédocriminalité.

Bien que niée par l’artiste et le Palais de Tokyo, cette « œuvre » montre un enfant ligoté obligé à une fellation sur un adulte. Dénoncée dès son installation par Karl Zéro, la député Caroline Parmentier et nombre d’associations, Rima Abdul Malak avait aussitôt volé à son secours au nom de la liberté d’expression, tout comme le Conseil d’État…

Il suffit d’observer ce tableau pour voir que les rapports de taille entre les deux personnages montrent à l’évidence que le plus petit des deux est un enfant. Mais comme en Macronie il suffit de nier les évidences pour en faire des vérités, cette ignominie est restée accrochée… n’étant plus visible que de mineurs accompagnés d’adultes. Ce qui est une reconnaissance implicite du caractère plus que sulfureux de Fuck abstraction.

Voilà que le dimanche 7 mai, un très vieux monsieur a jeté de la peinture sur une partie du tableau. Il a été aussitôt interpellé et emmené par les services de police.

C’est alors qu’Abdul-Malak s’est précipitée au palais de Tokyo pour dénoncer cet épouvantable attentat : “C’est une attaque directe contre la liberté d’expression, ce qui est assez grave » (…) « Ces œuvres sont certes très dures à regarder, mais partent d’une intention qui est de dénoncer les horreurs de la guerre »…

Quand des militants écolos ont jeté potages ou peintures sur des tableaux célèbres, on n’a jamais entendu la ministre de la Culture dénoncer ces véritables scandales.

Et ce chantre de la liberté d’expression de menacer le groupe Canal+, propriétaire des chaînes C8 et CNews, dans Le Monde et sur France info, de ne pas reconduire ses licences, en sortant de son devoir de réserve et de son rôle, au nom d’un très fictif défaut de pluralité…

L’on ne peut croire qu’à quarante-quatre ans, Abdul-Malak agisse par spontanéité juvénile. Elle est tout simplement atteinte du même syndrome que la plupart de ses confrères du gouvernement, dont Marlène Schiappa est l’exemple le plus abouti… se montrer, se faire remarquer, s’exhiber… fût-ce au prix d’un ridicule absolu.

Daphné Rigobert