Bachelot apporte sa bénédiction au massacre de Notre-Dame de Paris
Si Michel Aupetit, ancien archevêque de Paris, partage la Une de Paris Match avec Pécresse, ce n’est pas par conviction politique mais parce qu’il a été paparazzé avec sa supposée dulcinée belge… Aupetit, c’est Anadingo qu’il préfère. Durant ses quatre ans à la tête du diocèse et surtout, depuis l’incendie de la cathédrale, il s’affichait partout avec elle. Quand en mars 2020, au début du confinement, il vint au Sacré Cœur de Montmartre bénir Paris, il n’était entouré que de quelques prêtres et de la maire de la capitale, celle qui n’aime que les musulmans…
De ce que l’on sait… le pire qu’il nous donna à subir commença le Vendredi saint, lors du Chemin de croix 2019. Notre-Dame de Paris venait de brûler, au lieu de célébrer cet office dans une autre église, il décida d’innover, se baladant micro à la main sur les bords de Seine, autour de Notre-Dame, réinventant les quatorze stations du Christ… appelant à prier pour « les acteurs politiques de la nation », dont beaucoup étaient responsables de l’incendie…
En deux jours, il prouva combien il était le digne successeur de son prédécesseur et méritait son élévation au rang de monseigneur 24. Façon Charlie et Bataclan, il convia ses ouailles à déposer des bougies sur leur fenêtre en mémoire de Notre-Dame… La mémoire du feu?
Mieux encore, il acheva sa messe de Pâques, à Saint-Eustache, remerciant de façon très incongrue, Nathalie Loiseau, “catho” pro GPA pro PMA, assise au premier rang (vidéo 2, à 1 h 13)… sans justifier pourquoi, puis évidemment, la christianophobe Anadingo et les élus locaux… lesquels s’étaient tous précipités à l’office pascal pour y être filmés par Le jour du Seigneur. Aupetit avait ainsi donné officiellement son onction à la liste Macron pour les européennes qui approchaient.
Ordonné prêtre à quarante-quatre ans, l’ancien toubib de Colombes a brûlé les étapes, accumulant rapidement titres et promotions, pour se retrouver évêque de Nanterre en 2014 et archevêque de Paris en 2017, décoré comme un sapin de la Légion d’honneur par Manu, en décembre 2018.
En avril 2019, monseigneur 24 devint alors un archevêque sans cathédrale, allant de Saint-Sulpice à Saint-Eustache, tout un symbole et peut-être pas un hasard…
Il ne ne défendit que fort peu les catholiques, pas davantage les églises parisiennes, gravement abîmées par l’indifférence de deux maires socialistes, voire profanées…
Cet archevêque, mis à la retraite d’urgence… vient de parachever son œuvre, saccageant délibérement l’intérieur de Notre-Dame de Paris par un projet d’aménagement aussi impie que ravageur en termes historiques.
Plusieurs architectes ayant eu accès aux plans décrivent des rénovations aberrantes, tel « un sentier de la découverte » conduisant les visiteurs à travers diverses chapelles, mettant l’accent sur l’Afrique et l’Asie. Des expositions, comme «Le christianisme pour les nuls », ont aussi été annoncées. Par ailleurs, l’un des sanctuaires serait dédié à l’environnement…
Une source proche de la rénovation considère que ces innovations vont mutiler la cathédrale : « Pouvez-vous imaginer que l’administration du Saint-Siège autorise quelque chose de semblable dans la chapelle Sixtine ? », « C’est le politiquement correct devenu fou. Ils veulent faire de Notre-Dame une salle d’exposition liturgique expérimentale qui n’existe nulle part ailleurs, alors qu’elle devrait être un repère où, le moindre changement doit être traité avec la plus grande prudence. ». Un Disneyland catho avec des objets d’art contemporain, dont les « œuvres » ignobles de Louise Bourgeois !
Ce projet délirant provoqua une tribune dans les colonnes du Figaro, intitulée : « Ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire », parfait résumé du massacre d’Aupetit.
Plus de cent personnalités, dont Stéphane Bern, Alain Finkielkraut et Pierre Nora, y ont exprimé leurs craintes face au projet épouvantable. « Le diocèse de Paris veut en effet profiter du chantier de restauration pour transformer l’intérieur de Notre-Dame en un projet qui en dénature entièrement le décor et l’espace liturgique », peut-on lire dans ce texte, fustigeant un aménagement « prévoyant bancs amovibles, éclairage changeant en fonction des saisons, projections vidéo sur les murs, etc.». Les signataires de la tribune ont lancé un appel à respecter « l’œuvre de Viollet-le-Duc, le travail des artistes et des artisans », afin de « restituer au monde un monument sublime ».
Les temps étant au sabordage de notre civilisation, dont notre Histoire et nos églises, tout s’accélérant depuis la dictature Macron : le projet de réaménagement intérieur de la cathédrale a reçu un avis favorable des experts du patrimoine et d’abord, de l’ignominieuse Roselyne Bachelot.
C’est ici que la promesse de Macron de rebâtir Notre-Dame de Paris « plus belle encore » prend pleinement son sens, prouvant que « ce type pas fini » n’est qu’un psychopathe destructeur.
On ne sait encore qui sera monseigneur 25, dans le contexte actuel, mieux vaut ne pas se faire d’illusions…
Seule l’élection d’Éric Zemmour pourrait arrêter ce carnage christianophobe, affligeant la France et les Français.
Daphné Rigobert
Lettre de Zemmour publiée dans Le Point
Chers compatriotes,
Depuis des mois, un projet visant à déconstruire la cathédrale de Paris sous prétexte de la restaurer se met en place. Depuis hier, il entre dans sa phase de réalisation.
Le lendemain matin de l’incendie, qu’aurait dû décider Emmanuel Macron ? Faire reconstruire à l’identique la cathédrale, à l’intérieur comme à l’extérieur, et laisser les services des Monuments historiques accomplir leur noble mission. Au lieu de quoi, mû par un orgueil follement déplacé, il a lancé un concours pour moderniser la cathédrale, et a créé une structure opaque dirigée par un général, usine à gaz dispendieuse, destinée à satisfaire ses caprices.
Deux ans après l’incendie, notre cathédrale continue de périr, emportée par les flammes du politiquement correct. « Espaces émotionnels », « chapelle écologique », « parcours initiatiques », « peinture abstraite » : dans une fournaise d’abstractions imbéciles et kitsch, les démons du wokisme s’acharnent sur le trésor le plus émouvant de Paris.
Les pilotes de ce projet manifestent une perception biaisée, vicieuse, de l’Histoire. Ils voient en Notre-Dame un mille-feuille où chaque dirigeant imprime sa marque, « quoi qu’il en coûte ». Ils prennent la fidélité pour un manque d’audace. À tout cela, il y a une raison : ils n’aiment pas la France. Ils considèrent, comme Emmanuel Macron le dit lui-même, qu’il n’y a pas de culture française. Ils encouragent tout ce qui peut déconstruire le cœur de notre civilisation.
Vive notre Histoire, vive notre Art et, surtout, vive la France.
Éric Zemmour
Chemin de Croix autour de Notre-Dame, 19 avril 2019
Messe pascale du 21 avril 2019, à Saint-Sulpice