
On connaît l’acharnement des fans de la diversité pour nous vanter l’héritage culturel que nous ont légué les Arabes, sans lesquels nous serions restés à l’âge de pierre.
Cette civilisation n’a curieusement laissé aucun vestige en Arabie et n’a plus rien produit depuis 7 siècles, mais passons…. nous devons tout aux bédouins du désert.
C’est presque devenu un postulat chez les bobos.
Tous ces apôtres du vivre ensemble, qui adorent flatter le monde musulman, oublient que lors des invasions arabes, les savants des pays conquis n’avaient que deux choix possibles :
Se convertir à l’islam et prendre un nom arabe ou mourir.
Bon nombre des savants arabes sont donc des savants convertis.
Plus de 180 000 dépôts de brevets sont effectués chaque année dans le monde.
Mais pas un seul n’émane de l’Afrique ou du Moyen-Orient. Eloquent !
L’Asie, en revanche, est en passe de supplanter les pays occidentaux dans l’innovation. C’est amplement mérité.
Miracle du Confucianisme sur les esprits. Travail et goût de l’effort sont à l’honneur chez les jeunes Asiatiques.
Et sans fanfare mensongère. Les avancées scientifiques asiatiques sont une réalité quotidienne qui n’a nul besoin de propagande ou de discours flatteur.
Par conséquent, qu’il n’y ait aucun brevet pour un continent africain qui se veut à l’origine de nos connaissances scientifiques, comme on le verra plus loin, c’est pour le moins étonnant !
https://business.lesechos.fr/directions-generales/innovation/innovation-services/innovation-la-nouvelle-carte-du-monde-des-depots-de-brevets-6156.php
Selon ces inconditionnels du multiculturalisme, c’est grâce aux Arabes que notre patrimoine culturel gréco-latin a pu être transmis à l’Occident après le “trou noir” du Moyen-Âge et ouvrir ainsi la voie à la Renaissance de l’Europe.
C’est oublier d’abord que le Moyen-Âge est loin d’être une époque culturellement stérile comme certains attardés le prétendent, mais c’est aussi ignorer l’immense travail de nos moines, qui, loin d’être des contemplatifs oisifs, ont compilé minutieusement et traduit patiemment tous les textes anciens grecs et latins.
Les archives du Mont-Saint-Michel et de nombreux monastères en attestent.
Mais après ce discours flatteur nous vantant les apports de l’islam, c’est au tour des Noirs de propager un discours très valorisant sur les origines africaines de nos savoirs.
Le berceau scientifique de l’humanité, c’est dorénavant l’Afrique subsaharienne.
L’Afrique est à l’origine des mathématiques et a inventé l’écriture !
L’Afrique subsaharienne a été le terreau où ont germé les connaissances de l’Egypte ancienne et de la Grèce antique etc. etc.
http://www.africamaat.fr/rubriques.php?categorie=sciences
http://www.lisapoyakama.org/la-civilisation-nok-au-coeur-de-lafrique-a-lepoque-des-pharaons/
Evidemment, on pourrait ignorer cette propagande qui n’a aucun impact sur la pensée occidentale et ne révolutionne pas l’histoire des grandes inventions européennes, mais le problème est qu’elle est exploitée à des fins politiques, notamment sur les réseaux sociaux.
Je laisse aux historiens le débat sur l’apport des civilisations négro-africaines à l’Egypte pharaonique, pour ne m’intéresser qu’au présent.
Car ce discours, censé décomplexer les Africains qui restent désespérément sur le quai pendant que le train du progrès scientifique accélère de plus en plus vite, s’accompagne d’un discours mensonger anti-occidental suscitant la haine du Blanc colonisateur et interdisant toute intégration.
Un discours dangereux et porteur de lendemains tragiques.
Au pillage de l’Afrique, refrain bien connu bien que totalement mensonger, s’ajoute maintenant la falsification de l’Histoire, qui serait savamment orchestrée par les Occidentaux pour entretenir un complexe d’infériorité chez les Noirs.
Un tel discours auprès des jeunes immigrés, qui se propage sur les réseaux, fait des ravages sur les esprits faibles et exonère la jeunesse des banlieues de ses échecs.
Aux éternels sanglots de l’homme blanc, se mêlent désormais les accusations des apôtres de la civilisation négro-africaine, qui culpabilisent un peu plus le pays d’accueil.
Ce discours de haine que véhiculent certains illuminés auprès de la jeunesse immigrée, ne peut que désintégrer la société en interdisant toute intégration.
Quel contraste avec l’immigration asiatique !
Pas une critique, aucune exigence de repentance, aucun discours victimaire.
Les jeunes Asiatiques caracolent en tête de tous les classements scolaires, et visent l’excellence dans tous les domaines : leur objectif, le sommet de l’échelle sociale.
D’ailleurs, il suffit de comparer l’état d’esprit des Vietnamiens à celui des Algériens.
Ces deux pays ont subi également la colonisation et la guerre de libération.
D’un côté, les Vietnamiens regardent l’avenir et font partie des dragons asiatiques en plein développement, sans le moindre ressentiment à l’égard de l’ex-colonisateur.
Du côté algérien, depuis 56 ans, on entend encore le même discours accusateur des dirigeants FLN, qui ont ruiné leur pays et tentent de s’exonérer de leurs responsabilités en faisant porter le chapeau à la France !
Si on avait attendu 56 ans pour faire la paix avec l’Allemagne, le monde en serait déjà à la 3e ou la 4e guerre mondiale !
Au classement PISA, qui évalue le niveau des élèves de 15 ans dans le monde, les pays asiatiques raflent les premières places.
Shanghaï, Singapour, Hong Kong, suivis de Taïwan, la Corée du Sud, Macao (Chine), et le Japon.
Mais voici ce qu’on peut lire sur le dernier rapport de la Banque Mondiale sur le niveau scolaire des pays en développement.
“L’Afrique souffre particulièrement. Si le taux de scolarité en primaire a explosé sur le continent au cours des 30 dernières années, pour atteindre presque 90%, les progrès des élèves n’ont pas suivi. « Pour un trop grand nombre d’enfants, scolarisation n’est pas synonyme d’apprentissage », résume brutalement Paul Romer, l’économiste en chef de la Banque mondiale. Les chiffres sont parfois effarants. Ainsi, au Niger, à peine 3% des enfants de CM2 auraient un niveau de langue satisfaisant, les résultats en mathématique n’étant pas meilleurs. Le niveau au Mali n’est guère plus brillant. Ces difficultés ne semblent pas être l’apanage d’un héritage colonial, les pays anglophones ne s’illustrant pas plus. Le Malawi affiche de très mauvais scores : plus de 90% des élèves en fin de CE1 ne sont pas capables de lire un mot. Au Ghana, le chiffre est de 80%. Plus surprenant, le Kenya, la Tanzanie ou l’Ouganda sont aussi très à la traîne. « Lorsqu’on a demandé récemment à des élèves de troisième année du primaire au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda de lire en anglais ou en swahili une phrase du genre « le nom du chien est Fido », trois quarts n’ont pas compris ce que cela voulait dire », précise le document. Ce résultat est d’autant plus catastrophique que 77% des petits Africains ne finissent jamais le collège quand plus de 85% bouclent ce cycle en Europe de l’Est”.
Alors, 58 ans après l’indépendance, c’est encore la faute des Blancs ?
Comme on dit, entre l’Afrique et l’Asie, y a pas photo !
Quand nos jeunes immigrés d’origine africaine ou maghrébine auront compris, comme les jeunes Asiatiques, qu’il faut travailler pour réussir, quand ils cesseront de gémir sur leur sort et de nous culpabiliser pour leurs échecs, on aura avancé d’un grand pas.
Quand on a la chance de vivre dans un pays comme la France, où l’école est gratuite et où les dépenses sociales dépassent 30% du PIB, un record dans le monde, on n’a pas le droit de pleurnicher en rejetant la faute sur les autres.
Au lieu de bêler au racisme, il suffit de bosser pour s’intégrer et tout ira mieux.
Car ce n’est pas le racisme des Français qui suscite les comportements rebelles de certaines minorités, c’est l’inverse !
Les jeunes immigrés qui sont en rébellion constante contre la République, ne se permettraient pas le centième de leurs méfaits dans les pays du Maghreb ou d’Afrique, pays où l’autorité d’un prof ou d’un policier est incontestable.
C’est le laxisme de l’Etat et le discours bien-pensant qui ont sabordé l’intégration.
La culture de l’excuse et le discours ambiant culpabilisant la société, mènent au chaos généralisé.
Jacques Guillemain