Des pirates s’accaparent des pompes à essence et vendent le litre à 3 euros
Le fil d’anticipation “Mad Max” devient réalité en Ile de France avec les jeunes des banlieues qu’ils soit migrants ou Français !
La station de Villers-le-Bel piratée et des automobistes obligés d’acheter l’essence à plus de 3 euros le litre.
Comme dans le célèbre film “Mad Max” où la lutte devient sévère pour quelques gouttes d’essence ! En Île-de-France, à différents endroits des pirates ont pris le contrôle de pompes à essence, puis ont revendu le précieux carburant à plus de 3 euros le litre aux automobilistes. Mais aussi dans d’autres secteurs comme le montrent ces articles publiés par nos confrères Français de souche.
L’histoire est complètement hallucinante. Une bande de jeunes a réquisitionné une station essence du groupe Total dans le Val d’Oise. “Les individus filtraient les usagers et refusaient l’entrée aux personnes n’appartenant pas au quartier”, a indiqué une source policière à l’Agence France Presse. Les faits se sont déroulés à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), les pirates attaquant une station du groupe Total.
Selon l’Agence France Presse, les individus se sont même permis de vendre le carburant à un tarif prohibitif sous le regard ahuri et impuissant des automobilistes et de la responsable de la station.
Lorsque les policiers sont arrivés sur place, les individus avaient déjà pris la fuite et étaient toujours recherchés ce mardi. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été interpellé pour outrage.
D’une manière plus générale, dans notre France à la dérive, ces actes de piratage, complétés ici et là par du siphonnage des réservoirs des véhicules en stationnement, des vols de carburant, etc. ont mis en lumière la pénurie de carburant qui touche les stations-essence. D’après les informations de RMC, la police a mis fin à l’occupation illégale en procédant seulement à une interpellation, toujours selon RMC.
Beaucoup d’automobilistes issus des quartiers ont accepté ce racket pour pouvoir rouler et se rendre à leur travail. Ceux qui refusaient étaient sérieusement menacés selon la police. Plusieurs conducteurs ont même essuyé des châtaignes.
Dans le détail, ces individus ont décidé d’assurer, à leur manière, la distribution des carburants. De cette façon, si les habitants et les migrants du quartier étaient bel et bien autorisés à se servir librement, il a été proposé aux autres par les délinquants des bidons remplis, dont le prix avait été fixé par leurs soins, à plus de trois euros le litre. Plus cher que du pinard de base. Certains automobilistes, qui ont refusé de se soumettre à leur système, ont été violentés, puis priés de quitter la file d’attente. Finalement, l’intervention des forces de l’ordre a permis de mettre un terme à cette situation de racket d’un autre âge et ayant cours dans d’autres pays (Afrique, Moyen Orient). On peut être surpris du fait qu’un seul individu âgé d’une vingtaine d’années ait été interpellé, alors qu’il s’agissait d’un racket en bande organisée.
Dans un autre secteur, les policiers ont interpellé hier à Étampes (Essonne) quatre individus pour vol de carburant. À l’intérieur de leur véhicule une cuve contenant 2 000 litres de gazole a été saisie. La découverte intrigue dans le contexte de pénurie de carburants que connaît la France. Les quatre individus interpellés étaient tous des migrants selon une source policière.
Ainsi va la France de 2022 et de Macron.
Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411
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