Attention agriculteurs, évitez Paris, c’est un piège ! Ils vous y attendent !

Comme il fallait s’y attendre, les vendus et les corrompus de la gauche et du macronisme vont tenter d’infiltrer le mouvement des Agriculteurs en colère. 

Comme il fallait s’y attendre, les islamo-gauchistes de LFI, le PS à 1.75% aux dernières élections présidentielles, le PC, ex-collabos de 1940, et l’inénarrable CGT qui sabotait les usines d’armements en 1938/39, tentent de récupérer le mouvement des agriculteurs en colère. Gros soupçon sur la FNSEA également, qui n’est pas innocente.

Cette gauche n’a peur de rien, car elle laboure le même terrain des oublieux de l’histoire. Celui des multiples trahisons de ces organisations, y compris la FNSEA. (Source)

Ils fertilisent leurs mandats électoraux avec la sueur des sans-grade, des sans-dent, et avec le sang des vaincus, des morts des fusillades, des exécutés dans les rues de Paris, de Lyon, de Narbonne, et d’ailleurs, tout au long des siècles, de Robespierre aux Gilets Jaunes, en passant par Clemenceau (*).

Holà ! marchons, les gueux, Errant sans feu ni lieu, Bissac et ventre creux. Aux jours calamiteux, Bannis et malchanceux, Marchons, les gueux !  Maudits comme lépreux, En quête d’autres cieux, Marchons, les gueux ! (source)

Cette gauche revêt toujours les habits blancs de la justice, pour mieux vous envelopper dans un drap sanguinolent, au nom du peuple bien sûr.

Les récupérations des gilets jaunes, nous ont démontré que les organisations gauchistes qui, au tout début, appelaient à la fermeté, ont retourné leurs vestes au vu du soutien de la majorité des Français. Elles jouent toujours avec la misère des gens du peuple qui croient encore à leurs facondes et oublient leurs trahisons, leurs abandons tout au long de l’histoire du monde ouvrier et paysan.

  1. L'opportuniste
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Les « Agriculteurs en Colère » vont goûter à ces approches sur le terrain au nom d’une prétendue « solidarité des travailleurs » d’une prétendue « convergence des luttes ». Foutaises !

Cela se saurait si c’était vrai depuis la mort des industries, celle des délocalisations, des abandons des luttes ouvrières au profit d’un état sangsue et d’organisations patronales plus intéressées par l’européisme et le mondialisme.

Regardez la France d’hier et voyez celle d’aujourd’hui. Ils en sont les responsables !

Cela se saurait si les organisations avaient vraiment eu le souci des « ouvriers et des paysans », si elles avaient eu le souci de l’intérêt de la France en général, qui hier était autosuffisante sur le plan alimentaire, industrielle, et produisait ses outils, et inventait ses machines. Mensonges !

Ces militants gauchistes vont tenter de s’insérer dans le mouvement !

Ils viseront là aussi, en complicité avec le macronisme socialisant, à récupérer ce mouvement pour l’entraîner dans les rues de Paris et le pousser, avec l’aide de leurs antifas et autres black-Blocs, à commettre des actes qui vont décrédibiliser leur mouvement par la calomnie et les médias aux ordres.

Comment détruire un mouvement par la violence et la provocation gauchistes

Le piège c’est Paris. C’est la prétendue « révolution en marche des travailleurs et paysans » ! Nous savons déjà comment cela va se terminer. Par des mains arrachées, des yeux perdus, de la violence inutile et une perte de soutien du peuple de France.

C’est une resucée des gilets jaunes qui attend les agriculteurs.

S’ils se laissent manipuler par les gauchistes, c’est un retour aux fermes avec quelques promesses, quelques reports de charges, quelques crédits supplémentaires à rembourser, et c’est tout ! Plus tard, ce sera une nuée de contrôleurs vengeurs qui s’abattront comme des sauterelles sur leurs comptes d’exploitations.

Le monde ouvrier n’existe déjà quasiment plus. Les Industries sont parties en Chine, au Vietnam, et le monde paysan sera terrassé par le Brésil et l’Argentine. Les acteurs de cette désintégration sont les pouvoirs publics, les Khmer-Verts, les européistes, les mondialistes. Le bras armé étant l’Union Européenne avec la complicité des « syndicats jaunes », ces loups gauchistes déguisés en brebis.

De grâce, Mesdames et Messieurs les agriculteurs, ne tombez pas dans le piège de ces tordus. Surtout, évitez Paris. Ils vous y attendent et ce ne sont pas vos tracteurs qui les empêcheront de vous réduire à néant…

Méfiez-vous des émissaires de cette gauche pourrie !

Bloquez les accès ! Cela suffira à mettre à genoux les jean foutres macronistes jusqu’à ce qu’ils renégocient, à Bruxelles, les traités de libres échanges et leur volonté d’aider l’Ukraine à envahir le reste de l’Europe avec des récoltes hors norme.

Bloquez Bruxelles s’il le faut, avec les Allemands, les Belges, les Hollandais, les Polonais, etc.

Les peuples sont avec vous et contre la dictature de la commission européenne.

Gérard Brazon

(*) Le lendemain 20 juin 1907, la tension monte encore et le Midi s’embrase. À Perpignan, la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet Dautresme doit se réfugier sur le toit. À Montpellier, la foule se heurte aux forces armées. À Narbonne, l’inspecteur de police Grossot, l’un des auteurs de l’arrestation de Ferroul, est pris à partie et mis à mal par la foule. Pour le dégager, il est donné ordre à la troupe de tirer sur les manifestants. Les coups de feu font cinq morts dont une jeune femme, âgée de 20 ans, Julie (dite Cécile) Bourrel qui se trouvait là par hasard, venue à Narbonne en ce jour de marché. Près de 33 blessés gisent à terre Dans le café Paincourt, qui a été mitraillé, agonise l’ouvrier Louis Ramon. (source)




Marche des Fiertés : de la promotion de la diversité à l’affiliation au camp du bien

Les mouvements dits de libération homosexuelle n’ont jamais caché leurs sympathies pour l’extrême gauche. À la fin des années 70, il se disait que le C.U.A.R.H. (Comité d’ Urgence Anti Répression homosexuelle) était téléguidé par la Ligue Communiste Révolutionnaire. Quand les socialos sont arrivés au pouvoir en 1981, une officine du Parti Socialiste a vu le jour : Homosexualité et Socialisme (HES) dans le but de reprendre la main (avec succès) sur la communauté homosexuelle. Mitterrand avait d’ailleurs nommé une « madame homo » en la personne de Marie-Pierre de La Gonterie. Idée récemment reprise par Élisabeth Borne, qui annonce en 2022 la nomination d’un « ambassadeur aux droits LGBT+ » avec une petite enveloppe de 3 millions d’euros pour « financer de nouveaux centres LGBT » !

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/04/elisabeth-borne-annonce-la-nomination-d-un-ambassadeur-aux-droits-lgbt_6137162_3224.html

Aujourd’hui encore, l’électorat « gay et lesbien » des grandes métropoles fait l’objet de la plus grande attention de la part des partis de gauche et du pouvoir en place. Mais pas que ! La « Marche des Fiertés » parisienne de 2023 nous révèle aussi que la communauté LGBT+ représente un marché de choix pour des multinationales comme FREE, l’OREAL ou IKEA soucieuses de se montrer  « gay friendly » pour l’occasion. C’est ainsi que l’OREAL fournissait gracieusement des crèmes pour peaux fragiles aux manifestants. Sans oublier la RATP qui souhaitait « bonne manif » aux usagers descendus massivement au métro Nation, point de départ de la manif, en ce samedi 24 juin 2023 vers 14 heures.

L’Oreal, NewYork, Gay Pride 2019

À croire que les LGBT+, tout en dénonçant le capitalisme, s’accommodent fort bien du mondialisme !

56 000 participants (selon la préfecture de police), mais probablement davantage, ont défilé, dans une ambiance festive, entre la place de la Nation et République. L’occasion de transgresser les normes vestimentaires et de clamer une appartenance à la Queer Nation ! Le tout organisé par l’inter LGBT+, financée en partie par la Marie de Paris. Avec une variante écolo qui n’est pas passée inaperçue : la Marche des Fiertés s’est faite sans chars, afin de « poursuivre un travail d’éco-responsabilité et de “décarbonation” de l’événement ». À croire que tous les participants étaient venus en trottinette ! Le camp du bien, nous y sommes !

Si la France Insoumise était moins visible que les années précédentes, les syndicats au grand cœur, qui n’ont jamais levé le petit doigt pour défendre les suspendus, n’étaient pas les derniers à faire du racolage : la CGT, la CFDT et SUD.

Certains partis politiques se sont joints à la fête : Europe Écologie les Verts, le Nouveau Parti Anticapitaliste et bien sûr la France Insoumise.

Et puis, les valeurs sûres de la communauté LGBT + étaient présentes : les associations paramédicales de lutte contre le SIDA et pour la prévention des IST, qui veillent à la santé des adeptes d’une sexualité libre et épanouie : AIDES, ENIPSE et ACT-UP.

Aucune référence à la guerre en Ukraine, aux atteintes à la liberté d’expression, à la crise économique, aux attaques au couteau, aux mensonges de l’OMS ou de l’Union européenne…  On cherche vainement des revendications politiques précises, à l‘exception de la PMA pour tous et du droit au transgenre.

Cette politisation de bazar, qui semble ignorer la gravité de la situation de notre pays, a tout de même réussi à trouver un thème fédérateur : la lutte contre la montée du fascisme d’extrême droite !

Il faut dire que le gouvernement avait donné le ton depuis plusieurs mois en montant en épingle d’imaginaires violences d’extrême droite.

Toutes les valeurs, ou plutôt les anti-valeurs de la macronie étaient au cœur de la Marche des Fiertés : le no-borders, la déconstruction de la famille, du patriarcat, la mise au ban des nations catholiques comme la Pologne, le Brésil et la Hongrie, le discours anti-flic, l’écriture inclusive, l’utilisation systématique de l’anglais, la diabolisation du gaz carbonique, la lutte pour le climat et j’en passe. Les petits soldats du GIEC étaient partout !

En comparaison avec les Gay Pride des années passées, on a le sentiment d’un appauvrissement du tissu associatif. Le sympathique groupe « interconfessionnel » David et Jonathan faisait figure d’exception.

Faut-il en déduire que la diversité a fait place au clonage, à l’avènement de la « Queer Nation », ce projet politique né à New York en 1990 et dont le but était de désigner comme ennemi public numéro 1 le mâle blanc hétérosexuel ?  (*)

La plupart des participants étaient jeunes, voire très jeunes, semblant gérer leur vie dans une certaine insouciance. Leur unique credo politique : lutter contre la montée du fascisme d’extrême droite et sauver la planète !

À noter la présence de nombreux « transgenres » venus bousculer l’ordre homosexuel établi : une nouvelle catégorie d’intouchables se dessine. Le drapeau arc-en-ciel se voit désormais concurrencé par un drapeau  blanc rose et bleu layette : réplique affadie du drapeau national. C’est à y perdre son latin ! Avec un retour aux fondamentaux : pas de iels ou ielles : il faudra dire Monsieur ou Madame et attention à ne pas se tromper, sous peine de se rendre coupable d’un outrage gravissime qu’une future loi viendra peut-être un jour sanctionner !

Et tout ce petit monde, qui semble avoir perdu ses repères, se retrouve main dans la main face à un mythique ennemi commun : l’extrême droite (qui ne compte ni homo ni lesbienne dans ses rangs, c’est bien connu !)

À croire que les associations LGBT+ ont bien fait leur travail de propagande dans les écoles !

Hector Poupon

(*) Dans un ouvrage paru en 2021, « Encyclopédie critique du genre », les auteurs Maxime Cervulle et Nelly Quemener, détaillent la genèse du concept de « Queer Nation » : « À l’été 1990, durant les Gay Pride de New York et Chicago, des militant·e·s distribuent un tract choc intitulé « Queers Read This ! ». Le groupe à l’origine de ce texte, Queer Nation, s’est formé en avril de la même année durant une réunion d’ACT UP New York. Dans le sillage des nombreux collectifs politiques qui émergent alors aux quatre coins des États-Unis, Queer Nation dessine les contours d’une politique sexuelle nouvelle, distincte des formes institutionnalisées d’activisme gai et lesbien qui plaident en faveur de l’acceptation et de la reconnaissance des minorités sexuelles. Le ton du manifeste de Queer Nation est particulièrement polémique car, au-delà de décrire la violence de l’homophobie ordinaire et de l’homophobie d’État, il trace le portrait d’un ennemi politique clair et incarné : « Je veux un moratoire sur le mariage straight, les bébés, les démonstrations publiques d’affection entre personnes de sexe opposé et les images médiatiques qui font la promotion de l’hétérosexualité. […] Les hétéros sont vos ennemis. »
Queer Nation s’emploie à construire un antagonisme afin de faire émerger une communauté politique queer contre une hétérosexualité constituée en adversaire. Il s’agit de refuser de s’inscrire dans les institutions hétéro-normatives, de contester les normes de genre et de sexualité, de refuser toute assimilation dans le corps national straight. Toutefois, si la politique de Queer Nation est oppositionnelle, elle n’est pas catégorielle et n’a pas pour objet la défense de l’intérêt d’un groupe particulier…
 »




SNCF : et la CGT prétend défendre le service public et les usagers !

La CGT égale à elle-même déclenche des grèves-surprise ! Qu’importent les raisons, la grève est l’arme fatale et plus il y a de victimes, de voyageurs déçus, empêchés de circuler, plus la CGT crie victoire.

Rappelons tout de même que la CGT,  globalement, a appelé à voter Emmanuel Macron, et dans tous les cas, n’a pas voulu s’engager dans une bataille antimondialiste, anti Union européenne, et n’a nullement protesté contre les propos indignes de ce candidat comme d’affirmer que la France aurait commis un crime contre l’humanité, qu’il n’y avait pas de culture française, et j’en passe, de ces manquements et autres lâchetés quotidiennes, si ce n’est face à l’islamisme dans ses rangs et parmi ses dirigeants locaux, et départementaux !

Rappelons les critiques, voire les propos dégueulasses de la CGT lors des tous premiers mouvements sur les ronds-points des Gilets jaunes, réduits par elle à n’être que des factieux, à défaut des fâcheux qui marchaient sur les plates-bandes d’un syndicalisme moribond ! La CGT n’a fait que rejoindre ses propres militants, revêtus d’un gilet jaune, bien plus tard, trop tard !

Il n’y a pas plus conservateur que la CGT et ses satellites. Quand c’étaient des gouvernements de socialistes, j’ai pu, alors que j’étais un permanent syndical, un élu à la RATP, et un des très rares à s’affirmer de droite, j’ai pu disais-je, constater les complicités qu’il y avait avec le ministère des Transports de l’époque !

La CGT est riche, possède plusieurs châteaux, les fait entretenir par les salariés des entreprises qu’elle domine à travers les Comités d’entreprises ! Ce n’est pas faute d’avoir alerté ces salariés lors de campagnes électorales pour renouveler les instances, comme nous avons essayé de le faire lors des DP, CDEP, CHSCT, CE, mais il faut croire que c’est comme pour les élections nationales, les électeurs concernés n’entendent rien, ne voient rien et continuent à voter pour les femmes et les hommes qui les trahissent, les volent, et se moquent d’eux !

Vous me direz sans doute qu’ils votent de moins en moins, et c’est justement de cela qu’ils profitent car ce n’est pas le nombre d’électeurs qui compte, mais le pourcentage au premier et surtout au second tour ! Il n’est pas rare d’avoir des députés élus avec moins de 15 % des inscrits sur les listes !

La CGT, tout comme FO, SUD, CFDT et CFTC sont gangrenés de l’intérieur par les islamistes.

Certains, comme à SUD, le revendiquent clairement et organisent des « camps de racistes anti-Blancs ». Qu’importent les raisons, elles sont de facto obsolètes comme l’esclavagisme, dont aucun Noir ou métis ne peut prétendre avoir souffert en France depuis des centaines d’années ! Contrairement au Maroc, en Mauritanie, en Libye, en Arabie saoudite, Qatar, etc.

De même pour le colonialisme : n’importe quel Français un peu curieux peut constater, s’il le souhaite, que les pays autrefois colonisés ne brillent pas par leurs avancées technologiques et démocratiques ! Bien au contraire, pour certains, ils se sont enfoncés dans la misère !

Les aéroports de la région parisienne sont sous le contrôle des islamistes. Il y a plus de 15 ans, Roissy était dominé par la CFTC à majorité musulmane ! Ce syndicat, à l’origine d’obédience chrétienne, a fait l’impasse sur le C de chrétien, pour valoriser le C de constructif ! C’est tout dire…

Toute honte bue, elle nie son passé de plus vieux syndicat de France qui était celui de la compassion, de l’aide, du combat contre la misère et contre la violence des patrons de l’époque ! C’est le socialisme qui le fit éclater et créa un autre syndicat de travailleurs, la CFDT qui, lui, ne nie pas son passé de socialiste ouvrier ! Idem pour Force Ouvrière qui se fit éclater par les communistes !

Toute notre histoire syndicale est née de ce terreau à la fois social-chrétien et socialo-communiste ! Bien loin du monde syndical des Allemands !

Aujourd’hui, l’ensemble du monde syndical est noyé dans un magma politicien qui fait la part belle à l’islam ! Les militants islamistes font de l’entrisme à la manière des trotskistes du début du XXe siècle ! Ils investissent toutes les associations, syndicales, politiques et autres associations sportives ! En face, ils ne trouvent que lâcheté, compromissions et collaboration ! La France est un grand corps malade…

La CGT est une de ces institutions les plus sclérosées, les plus handicapées. Elle a le cerveau qui se vide, son histoire, ses raisons, son combat, ses luttes n’ont plus rien à voir avec le monde des labeurs ! Comme Force Ouvrière, elle vendra ses calendriers de l’hégire, souhaitera un « bon ramadan » à ses militants, acceptera le mouton égorgé à vif, en fera ripaille devant les portes des usines occupées, celles qui restent surtout, car le porc, le jambon-beurre, le saucisson-pinard ne sont plus à la fête les jours de grève de la CGT ! Vive la merguez halal et le couscous !

Nous sommes le peuple de France ! Nous avons beaucoup souffert durant les siècles passés, nous avons beaucoup donné, nous avons été gigantesques, la première nation du monde occidental, la première puissance militaire, nous avons été le phare de l’Europe, notre langue était parlée dans toutes les cours royales, et certes, nous avons sûrement fait beaucoup d’erreurs, mais nous n’avons pas mérité d’avoir des dirigeants aussi veules, aussi compromis qui nous traitent de si méchante façon !

Nous n’avons pas mérité d’avoir des journalistes baragouinant une sorte “franglais misérable“, pas mérité des pubs incompréhensibles, où les sous-titres deviennent la norme, d’entendre des rappeurs attardés, au langage violent et malsain qui n’a plus grand chose à voir avec “le temps des cerises” ou plus près de nous, “foule sentimentale” ! Pauvre France.

Quel dommage que ce peuple soit castré aujourd’hui, et qu’il accepte d’être dirigé par ses subordonnés, comme disait Platon, à force de laisser faire ! Au loin pourtant, on entend des femmes qui interpellent et nous disent de nous lever ! Souvent ces femmes viennent d’ailleurs, et elles nous rappellent, comme Nadia Meradna, Leïla Slimani, Zineb El Rhazoui, Jeannette Bougrab, et bien d’autres, qu’elles avaient espéré trouver en France la liberté, alors qu’elles n’y trouvent que des émasculés ou des vendus !

Gérard Brazon




CGT et Gilets jaunes : d’abord les insultes, puis la récupération…

Récupération des Gilets jaunes par la CGT ! Ou comment faire prendre des vessies pour des lanternes aux Français ! Voici donc Martinez qui découvre par hasard que les revendications de la plèbe ont une ressemblance avec celles qui en principe devraient animer la CGT si elle n’était pas obnubilée par des prises de positions politiciennes !

Hausse du Smic, du point d’indice des fonctionnaires, des retraites, réforme de la fiscalité, défense des services publics. Mais aussi, pour faire bonne figure et moderne, arrêt de l’utilisation du LBD40 et opposition à la loi anticasseurs !

Dans quelques jours nous aurons droit à la revendication pour le référendum d’initiative citoyenne, la dissolution de l’Assemblée nationale, la démission de Macron ! Avec un peu de chance, comme la CGT n’a peur de rien et surtout pas du ridicule, nous aurons droit à la revendication de la distribution du sucre à chaque étage, dans chaque atelier avec le café obligatoire le matin !

Manque plus tout de même que l’abrogation de l’augmentation de la CSG pour les retraités dans leur ensemble ! Un oubli peut-être ? Bref, un fourre-tout qui comme d’habitude ne mange pas de pain !

Qui ne se souvient pas des propos désobligeants, voire méprisants des dirigeants de la CGT et d’ailleurs de l’ensemble des syndicaux, tous de gauche, sur les Gilets jaunes ! Qui ne se souvient pas des insultes sur les fumeurs de clopes qui roulent au diesel, aux factieux des ronds-points, aux militants de l’ultra droite, des armées de l’ombre issues de la bête encore féconde !

Qui massacre les Gilets jaunes aujourd’hui et chaque samedi, plus de 2 000 blessés, des éborgnés, des défigurés par la gauche libérale au pouvoir ! Où sont les soutiens de la CGT aux blessés, quelles sont les alertes et protestations que la CGT a faites à l’autorité judiciaire, policière et gouvernementale ?

Kamarades ! À la crève générale ! Tous ensemble, tous ensemble Ouais !

Bande de salauds, ces rouges ! Quelles ordures, ces sagouins, toujours prêts à la récupération quand la gamelle est en cause ! Toujours prêts à lécher le cul du patronat, du directeur de l’usine, du chef de service s’il le faut ! Rien de neuf sous le soleil depuis 1940 !

Il faudrait qu’ils soient stupides, les Gilets jaunes, pour ne pas comprendre que la CGT qui leur tend la main aujourd’hui est la même que celle qui leur crachait à la gueule hier !

Pas de morale dans les syndicats gauchistes quand il s’agit de ne pas se faire doubler par un mouvement qui les dépasse ! Le mépris d’abord, l’insulte, la suffisance puis, sur la durée et les risques de pertes des militants écœurés par leurs dirigeants, on arrive la gueule en coin, le sourire à la bouche, et on balance son drapeau rouge dans les manifs : tous ensemble, tous ensemble ! Bande d’enfoirés, vous nous faites gerber à la CGT, et ce n’est pas d’hier, moi qui y ait milité pendant des années, et qui vous ai vu œuvrer pendant des années, à endormir le monde du travail pendant que vous vous goinfriez avec les subventions des Comités d’entreprises, et favorisiez l’immigration dans les entreprises, et qui est devenue, grâce à vous, vos nouveaux militants islamophiles désormais !

Les Gilets jaunes commettraient une grave erreur que de passer un accord avec la CGT, ce serait comme passer un marché avec un serpent !

Gérard Brazon (Libre expression)




A bout d’arguments contre le FN, la CGT oublie la proposition Salengro de 1931 et la loi Herriot du 10 août 1932

 
Dans l’argumentaire CGT contre le Front National, fustiger la « préférence nationale » est une véritable obsession, la dénonciation de la préférence nationale revenant à longueur de page.
http://www.ulcgt20.org/IMG/pdf/Argu_FN-final.pdf
La CGT peut suer sang et eau pour nous rappeler que la préférence nationale est une horrible mesure discriminatoire incompatible avec nos idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité, il n’empêche que l’idée d’une préférence nationale a séduit des personnalités de gauche avant d’être conceptualisée par le FN.
C’est vrai : la Loi Salengro de 1931 en elle-même n’existe pas. En réalité, dans le contexte de la crise de 1929, la SFIO, le parti de Roger Salengro, avait déposé en 1931 une proposition de loi prévoyant des quotas d’employés étrangers… qui ne fut pas adoptée. Toutefois, en 1932, le gouvernement Édouard Herriot (centre-gauche) adoptera la Loi du 10 août 1932 protégeant la main d’œuvre nationale, une sorte de demi-mesure, très centriste. Salengro, la SFIO et le PCF s’abstiendront d’ailleurs de voter la loi Herriot.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9f%C3%A9rence_nationale
Le texte de la loi de 1932 mérite qu’on le publie intégralement ici ; les rappels historiques ne font pas de mal.
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Loi_du_10_aout_1932.pdf

Loi du 10 août 1932
protégeant la main d’oeuvre nationale
(Journal Officiel du 12 août 1932)
Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Art. 1er : Les cahiers des charges des marchés de travaux publics ou de fournitures passés au nom de l’État, des départements, des communes et des établissements publics, par adjudication ou de gré à gré, ainsi que les cahiers des charges des contrats de concessions ou d’affermage passés par ces mêmes collectivités, devront déterminer la proportion des travailleurs étrangers qui pourront être employés dans les chantiers ou ateliers organisés ou fonctionnant en vue de l’exécution des marchés, ainsi que dans les exploitations concédées ou affermées. Cette proportion sera fixée après consultation des services publics de placement compétents. Dans les services publics concédés, cette proportion ne pourra pas dépasser 5 p.100. Les mêmes collectivités fixeront, dans les mêmes conditions, la proportion des travailleurs étrangers qui pourront être occupés dans les travaux, fournitures ou services qu’ils feront exécuter en règle.
Art. 2 : En ce qui concerne les entreprises privées, industrielles ou commerciales, non visées par l’article précédent, des décrets pourront fixer la proportion des travailleurs étrangers qui pourront y être employés. Cette proportion sera fixée par profession, par industrie, par commerce ou par catégorie professionnelle, pour l’ensemble du territoire ou pour une région. Les décrets fixeront, le cas échéant, les délais dans lesquels cette proportion sera ramenée, en une ou plusieurs étapes, aux limitations fixées. Ces décrets seront pris, soit d’office, soit à la demande d’une ou plusieurs organisations patronales ou ouvrières, nationales ou régionales intéressées. Dans l’un et l’autre cas, les organisations patronales et ouvrières intéressées et le conseil national de la main d’œuvre devront être consultés. Ils devront donner leur avis dans le délai d’un mois.
Art. 3 : Tout étranger désirant entrer en France pour y être employé comme travailleur devra être muni d’une autorisation ministérielle spéciale accordée après consultation des services publics de placement. Tout étranger déjà entré en France ne pourra y être employé que s’il est pourvu de cette même autorisation.
Art. 4 : Un décret déterminera les conditions d’application de la présente loi aux ouvriers dits « frontaliers » et « saisonniers » résidant à l’étranger et travaillant à l’intérieur du territoire français, s’ils possèdent la nationalité du pays où ils résident.
Art. 5 : Les chefs des entreprises privées visées par les articles 1er et 2 sont tenus de déclarer tout embauchage de travailleurs étrangers à l’office public de placement, ou, s’il n’en existe pas dans la commune, à la mairie de leur commune.
Art. 6 : Les dispositions de la présente loi s’appliquent aux travailleurs à domicile employés par les entreprises visées par les articles 1er et 2.0
Art. 7 : Un décret, pris après avis du conseil national de la main d’œuvre, déterminera les conditions dans lesquelles auront lieu les consultations prévues par la présente loi, ainsi que les conditions dans lesquelles pourront être accordées les dérogations à celles-ci. Ces dérogations pourront être accordées par région et par catégorie professionnelle.
Art. 8 : Tout employeur qui aura occupé une proportion de travailleurs étrangers supérieure à la limite fixée en vertu de l’article 1er ou d’un décret prévu par l’article 2, sera passible d’une amende de 5 à 13 francs par jour, par travailleur irrégulièrement occupé. Toute contravention à l’article 5 sera punie d’une amende de 1 à 5 francs. Ces pénalités ne sauraient préjudicier à l’application de celles prévues par les cahiers des charges ou par l’article 172 du livre II du code du travail.
La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée
comme loi d’État.
Fait à Mercy-le-Haut, le 10 août 1932
Albert LEBRUN
Par le Président de la République :
Le président du conseil,
Ministre des affaires étrangères,
Edouard HERRIOT
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
René RENOULT
Le ministre de l’intérieur,
Camille CHAUTEMPS
Le ministre du travail et de la prévoyance sociale,
Albert DALIMIER
Le ministre des finances,
GERMAIN-MARTIN
Le ministre du budget,
Maurice PALMADE
Le ministre de la guerre,
PAUL-BONCOUR
Le ministre de la marine,
Georges LEYGUES
Le ministre de l’air,
Paul PAINLEVE
Le ministre de l’éducation nationale,
A. de MONZIE
Le ministre des travaux publics,
Edouard DALADIER
Le ministre du commerce et de l’industrie,
Julien DURAND
Le ministre de l’agriculture,
Abel GARDEY
Le ministre des colonies,
Albert SARRAUT
Le ministre des pensions,
Aimé BERTHOD
Le ministre des postes, télégraphes et téléphones,
Henri QUEUILLE
Le ministre de la santé publique,
Justin GODART
Le ministre de la marine marchande,
Léon MEYER

On remarque que cette vraie loi, la loi de 1932, est assez laxiste par rapport au projet de Salengro qui prévoyait 1) Une limitation comptable très stricte de la main d’œuvre étrangère à 10 % maximum, 2) une égalité des droits sociaux entre étrangers et nationaux. La loi Herriot de 1932 prévoit 5 % pour le secteur public mais ne se prononce pas pour le secteur privé. Et la loi Herriot reste très floue sur l’égalité des droits sociaux pour les étrangers. En d’autres termes la loi Herriot est en définitive beaucoup plus immigrationniste que le projet Salengro (sauf pour le secteur public) et elle autorise benoîtement, par ses flous et ses silences, l’exploitation patronale des étrangers. Bref : même si Marine Le Pen compacte l’histoire en parlant d’une loi Salengro qui n’existe pas, le projet Salengro de 1931 reste beaucoup plus proche de la préférence nationale de Marine Le Pen que la loi Herriot de 1932. En fixant des quotas très stricts, tout secteurs confondus, et en imposant des droits salariaux égaux, Salengro décourage, tant réglementairement que financièrement, toute tentative patronale pour embaucher des étrangers. Alors que la loi Herriot est une mesurette centriste autorisant l’immigrationnisme débridé en faisant mine de la combattre. Bref : Salengro comme le PC de l’époque étaient plus proches du FN d’aujourd’hui que ne l’étaient les rad-soc’ des années 1930 dont les coups de mentons font penser à ceux… de Sarkozy. On parle, on promulgue des lois inconsistantes, et, surtout, on ne fait rien ! A noter que la SFIO comme le PC se sont abstenu de voter la loi Herriot de 1932.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9f%C3%A9rence_nationale
Toutes ces données historiques, ce n’est pas Riposte Laïque qui les détient, mais ce sont les gauchistes eux-mêmes ! Cette histoire de loi Salengro est entièrement rapportée sur le blog de l’un de nos ennemis, Alexis Corbière, qui fait un excellent compte-rendu des débats des années 1930, mais qui oublie d’en tirer les conclusions que, nous, Riposte Laïque, nous en tirons !
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2009/04/01/Salengro-%3A-les-mensonges-de-Marine
On se permets de reprendre une partie de l’article de notre ennemi et agent de presse involontaire Alexis Corbière :

[Début de citation]

la loi Salengro de 1932 n’existe pas

Dans les périodes de grande confusion intellectuelle, il faut savoir rétablir quelques vérités. Dans le cas présent, en voici quelques unes. Le communiqué de Marine Le Pen justifiant sa campagne d’affiche explique que : « Le 10 aout 1932, Roger Salengro, dirigeant et député actif de la SFIO faisait adopter la « loi Salengro » instaurant « la préférence nationale » ». Cette affirmation est fausse. La loi Salengro de 1932 n’existe pas. Inventée de toutes pièces, cette mystification procède du collage de plusieurs éléments historiques. Pour comprendre, remontons d’abord à août 1931. Le groupe socialiste (dont est membre Roger Salengro) dépose une proposition de loi qui, dans son premier article, interdit durant une période limitée l’entrée des étrangers en France. Pour une grande partie de la gauche, l’immigration est alors un moyen pour les patrons d’exploiter à bas prix des ouvriers étrangers et donc de faire baisser le coût de la main d’œuvre. L’article 2 fixe un seuil maximal de 10 % de travailleurs étrangers dans les entreprises (les étrangers sont alors évalués de 5 à 8 % de la main d’œuvre globale). La loi prévoit des amendes pour les patrons contrevenants.
Tout en réduisant l’accès au marché de l’emploi des travailleurs étrangers, le projet de loi socialiste de 1931 souhaitait étendre leurs droits sociaux en obligeant tout chef d’entreprise à payer les ouvriers étrangers qu’il emploie, « un salaire normal égal pour chaque profession, et dans chaque profession pour chaque catégorie d’ouvriers au taux couramment appliqué dans la ville ou la région où le travail est exécuté. » (art.7) ou même en prévoyant, pour la première fois en France, que « les travailleurs étrangers admis à travailler en France percevront les secours du chômage dans les mêmes conditions que les travailleurs français » (art. 9).
Soyons clair, ce projet de loi aurait été sur plusieurs aspects défavorables aux travailleurs étrangers, mais il n’est en rien comparable à la « préférence nationale » défendue par la FN. Si cette loi avait été adoptée, la grande majorité des étrangers vivant en France auraient vu leurs conditions de travail et d’existence très sensiblement améliorées. Quoiqu’il en soit, les socialistes sont alors minoritaires à l’Assemblée nationale et ils ne feront pas adopter leur loi qui sera combattue par la droite et l’extrême droite car trop favorable aux travailleurs étrangers.
Par contre, un an plus tard, le 10 août 1932, une autre loi est votée, à l’initiative du gouvernement du radical Herriot dont les socialistes ne font pas partie même s’ils le soutiennent sur de nombreux votes. Dans ce texte, des quotas dans certaines branches d’industrie sont fixés à 5 %. On a « oublié » de prévoir l’égalité entre français et étrangers face au salaire et au chômage. Cette loi sera votée par 435 députés de droite et radicaux, les socialistes (dont Roger Salengro) s’abstiendront.
Donc je résume, la prétendue « loi socialiste Salengro de 1932 » de Marine Le Pen, est en réalité une loi Herriot, que Salengro refuse de voter, contradictoire sur beaucoup de points essentiels avec une proposition de loi de 1931 soutenue par Roger Salengro.
[Fin de citation]

En clair si Marine Le Pen commet un raccourci historique en parlant d’une loi Salengro qui n’existe effectivement pas, elle a néanmoins raison de désigner Salengro comme le partisan de la préférence nationale le plus acharné de l’époque. L’affiche du FN avec le visage de Salengro n’est donc pas illégitime.




Et au-delà, plus proche de nous, on pourrait aussi rappeler les discours de Georges Marchais sur l’immigration. Il est curieux que la CGT, proche de l’Internationale Ouvrière et du communisme ait à ce point… oublié l’Histoire !
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1qmh7_marchais-immigration_fun[/dailymotion]
http://www.dailymotion.com/video/x1qmh7_marchais-immigration_funhttp://www.dailymotion.com/video/x1vtbb_communistes-expulsant-des-immigres_newshttp://www.dailymotion.com/video/x1xk3j_les-communistes-ladrogue-l-immigrat_newshttp://www.fdesouche.com/48877-la-citation-du-jour-georges-marchaishttp://www.islamisation.fr/archive/2007/10/20/quand-georges-marchais-repliquait-fermement-au-recteur-de-la.htmlhttp://www.youtube.com/watch?v=0sHwkVeQVtY




A bout d’arguments contre le FN, la CGT se lance dans un « je t’aime, moi non plus » avec le Medef ! 

La CGT vient de publier un argumentaire de 11 pages anti-Front National, suite à l’affaire Fabien Engelmann. Le document, daté d’avril 2011, est intitulé « Le Front national ou l’imposture sociale ».
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/39/70/72/INFORMATION-CGT/Argu-FN-final.pdf
On y lit, page 2, la déclaration suivante :
« Nous assistons à une banalisation du FN, considéré par de trop nombreux salariés comme un parti comme les autres. Marine Le Pen, directrice de campagne du programme du FN en 2007, en gauchisant son discours tente de nous faire oublier le credo ultralibéral, pro Medef de son parti, l’identité constitutive de son parti fondé sur la préférence nationale, la xénophobie et le racisme. La « nouvelle » stratégie du Front National vise aujourd’hui le soutien des couches populaires les plus touchées par la crise et les couches moyennes qui s’estiment « déclassées ». Ce changement de costume du FN n’a pas changé la politique de ce parti, fondée sur le concept de préférence nationale, et pour cette raison et bien d’autres, n’en fait pas un parti républicain comme les autres. »
Passons sur le « déclassées » entre guillemets comme si le déclassement des classes moyennes françaises était un mythe… Nos bobos cégétistes ont raison de rappeler que le Front National est hostile à l’immigration. Pour autant l’anti-immigrationnisme du front National fait-il le jeu du MEDEF ?
On rappellera que Laurence Parisot, présidente du MEDEF est, quant à elle, très favorable à l’immigration. Quant à l’intégration, il suffirait que les profs fassent leur boulot… « […] Pour la patronne des patrons, ces questions relèvent d’abord de l’école. S’il y a des enjeux d’intégration dans notre pays, c’est notamment à l’école et avec les enseignants qu’il faut les aborder, a-t-elle estimé. »
http://www.leparisien.fr/politique/immigration-legale-parisot-rejette-le-projet-de-gueant-16-04-2011-1410641.php
On rappelle également que le programme du MEDEF et celui du Front National sont chargés d’une grande hostilité réciproque : « Marine Le Pen, présidente du Front National, se réjouit de la nouvelle charge de Madame Parisot contre le projet économique et social du mouvement qu’elle dirige. Cette attaque démontre que le Front National incarne une alternative crédible, cohérente, qui inquiète tant l’oligarchie au pouvoir qu’elle se sent obligée de grogner et de montrer les crocs. La philosophie du projet économique du Front National, inspiré par nombre d’économistes que Madame Parisot ne semble pas connaître, se résume en quelques mots : construction d’un Etat fort, protecteur et stratège, protections raisonnées aux frontières, soutien aux PME, et récupération de la souveraineté monétaire, seule à même d’assurer notre redressement. »
http://www.frontnational.com/?p=6457
Les immigrationnistes Thibault et Parisot n’aiment pas le programme économique du FN, et détestent Marine Le Pen, on les comprend !




A bout d’arguments contre le FN, la CGT oublie de lire Jean-Paul Gourévitch !

La CGT vient de publier un argumentaire de 11 pages anti-Front National, suite à l’affaire Fabien Engelmann. Le document, daté d’avril 2011, est intitulé « Le Front national ou l’imposture sociale ».
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/39/70/72/INFORMATION-CGT/Argu-FN-final.pdf
On y lit, page 7, l’argument suivant :
« L’immigration serait un coût pour le pays ? Faux : il ressort d’une étude parue en 2010 d’une équipe de l’université de Lille, réalisée pour le compte du ministère des Affaires sociales que les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. En 2009, les immigrés ont reçu de l’Etat 47,9 milliards d’euros, via les retraites, les aides au logement, le RMI, les allocations chômage et familiales, les prestations de santé,… Dans le même temps, ils ont reversé au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; CRDS et CSG, 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros. Soit un total de 60,3 milliards, et par conséquent un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques. »
la CGT aurait dû relire les arguments de Jean-Paul Gourévitch :
« Le déficit de l’immigration.
Sur [ce] second point , les comptes de l’immigration ne sont pas équilibrés. Certes les migrations ne se réduisent pas à leur aspect économique mais le déficit annuel de l’immigration est de 30,4 milliards d’euros, et si on ajoute celui de l’expatriation, 7,9 milliards d’euros, on arrive à un déficit de la politique migratoire de 38,3 milliards d’euros soit 2 points de PIB. C’est une donnée qui n’est pas en soi tragique car le handicap ça coûte, la dépendance ça coûte, la Sécurité Sociale, ça coûte et notre système est fondé sur la solidarité . Ce qui n’est pas une raison pour ne pas chercher à diminuer ce déficit.
Seulement voilà un sujet tabou contre lesquels il faut allumer des contrefeux. Certains d’entre vous ont sans doute lu dans Courrier International, dans des journaux populaires, dans des blogs, ou écouté sur des radios qu’une équipe de l’Université de Lille concluait, elle, à un bénéfice de 12 milliards . Sauf que cette équipe part des chiffres du recensement qui ne recense que ceux qui ont voulu ou pu se faire recenser, part des données de 2005 et d’un taux de chômage moyen pour la population de 5, 94% bien loin des chiffres actuels, ne prend en compte ni les migrations irrégulières, ni les coûts de structure, ni les coûts fiscaux et sociétaux de l’économie informelle, de la fraude, de la contrefaçon, du travail illégal , de la prostitution, de l’aide aux associations, ni les coûts sécuritaires et oublie même la plus-value apportée par les immigrés au PIB de la France. Mais quand on a envie d’entendre ou de faire lire que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte, alors que le travail de l’Université de Lille comme explicité dans son titre ne porte que sur les comptes de la protection sociale et non sur ceux de l’immigration, on ne va pas s’embarrasser de ces détails. »
Source : http://ripostelaique.com/Jean-Paul-Gourevitch-progression.html




Lettre ouverte à Bernard Thibault, secrétaire de la CGT

Monsieur Thibault,
Je tiens à vous exprimer mon inquiétude et mon indignation à propos de la scène qui s’est déroulée lundi 28 mars après-midi devant le siège de la CGT. Une foule de CGTistes appuyée par des gauchistes et des sans-papiers (dont on se demande quelle est leur légitimité à manifester, eux qui osent défier les lois et la police), a hurlé sa haine et son intolérance, au passage de Fabien Engelmann. Ce dernier a été insulté, menacé physiquement, par une foule haineuse  qui lui crachait dessus. Quelle terrible image pour votre organisation syndicale, qui se réclame des valeurs émancipatrices de la classe ouvrière, et prétend lutter contre le fascisme !

Il se trouve que cette situation me concerne à deux titres : le premier c’est que Fabien, outre ses engagements à la CGT et au FN, fait partie de mon association, Résistance républicaine, qui rassemble des citoyens de tous bords et qui permet à des gens de Parti de Gauche ou du MRC de discuter avec d’autres qui sont à Debout la République ou au FN, en se respectant, en s’écoutant ; alors je m’insurge contre le sort fait à mon adhérent, qui aurait pu être carrément lynché si le service d’ordre ou la police n’étaient pas intervenus. En France, en 2011, devant vos locaux, et par vos adhérents dont la haine crevait l’écran du reportage de FR3, monsieur Thibault. Le deuxième, c’est que la citoyenne républicaine que je suis est révoltée de voir où mènent votre intolérance  et votre parti-pris de type stalinien : à pousser à la haine de l’autre et à des comportements de foule hystérique.
Certes, je ne pense pas que vous ayez appelé à manifester, et vous me répondrez que vous avez assuré sa sécurité. Mais la publicité que vous avez faite à “l’affaire Engelmann”, la manière dont vous avez cherché à diaboliser un jeune homme sain, honnête, la manière dont vous lui avez fait un procès inique sur ses engagements politiques est lourde de conséquences. La confiance que ses camarades de section ont persisté à lui accorder, malgré vos calomnies, malgré leur éviction, ses déclarations pleines de bon sens et de droiture prouvent qu’il n’a rien d’un extrémiste ni d’un fasciste.
Vous avez en effet permis que des militants facilement manipulables, prompts à crier au  diable, se montent la tête et aient décidé de faire un accueil digne des ligues fascistes d’avant-guerre à Fabien. Honte sur eux.
Oui, monsieur Thibault, ne vous en déplaise, le visage du fascisme, que vous prétendez combattre, est dans votre camp. C’est la CGT que vous dirigez qui refuse la liberté de penser, de choisir, de s’engager, en dignes héritiers du parti unique stalinien. Comme ce dernier vous trahissez la cause des ouvriers que vous prétendez défendre. Osez dire que Fabien Engelman ne défend pas mieux que vous les travailleurs français ET immigrés en s’opposant par son engagement politique à la venue d’une main d’œuvre illégale qui fait baisser les salaires et monter le chômage des travailleurs. Osez dire qu’il est normal que des gens qui ont laissé voter sans rien dire le Traité de Lisbonne en 2008, qui instaurait la concurrence libre et non faussée qui se traduit par fermetures d’entreprises, délocalisations et donc chômage des salariés que vous êtes censés défendre, se comportent comme des nervis devant celui qui n’a d’autre tort que d’assumer un engagement politique que vous ne partagez pas… Mais je crois savoir, Monsieur Thibaut, que vous étiez favorable à ce que votre centrale syndicale vote pour le TCE, en 2005, comme une vulgaire CFDT, et que vous avez été mis en minorité par votre base… Est-ce l’explication de votre rancoeur contre un militant qui mène un combat sans concession pour le retour de la souveraineté de notre pays, et pour la rupture avec une Union européenne au service de la mondialisation libérale ?

“La CGT est restée sourde à mes arguments” par Europe1fr
Tout cela ne vous interpelle-t-il pas, monsieur Thibault ? J’ose espérer que si et que, loin de vous réjouir d’une mobilisation malsaine, vous veillerez, au sein de la CGT, à respecter les engagements de l’ensemble de vos militants, comme la Charte d’Amiens de 1906 le stipule.
Au fait, vous qui dites que la préférence nationale est incompatible avec les valeurs de la CGT, êtes-vous favorable à ce qu’elle ne s’exerce plus dans la fonction publique ?
Ne croyez-vous pas que, plutôt que de reproduire des images qui “rappellent les heures les plus sombre de VOTRE histoire”, vous ne feriez pas mieux de lancer un vrai débat démocratique, au sein de votre centrale, sur un protectionnisme social, solidaire et patriote, qui, face à la mondialisation libérale, est la seule défense qui demeure aux salariés de notre pays ?
Si vous preniez cette décision, les adhérents de Résistance républicaine qui militent à la CGT seraient ravis d’enrichir un débat qui serait à l’honneur de votre centrale syndicale.
Christine Tasin
Présidente de Résistance républicaine




Un bateau français pour Gaza, symbole de paix, ou caution pour les fascistes du Hamas ?

Voici dans l’ordre le nom des associations philanthropiques, amies de l’humanité en général et des juifs en particuliers qui avec la CGT participent à une opération visant à apporter par bateau, après les philanthropes Turcs de l’organisation IHH du matériel « humanitaire » à Gaza.
L’IHH mouvement fasciste interdit en Allemagne pour ses liens avec Al Quaida, s’afficha comme une ONG humanitaire, alors qu’elle est un des rameaux des fascistes turques du mouvement de Erbakan « mili görüs » lui-même issue des tristement célèbres « loups gris ».
Mais ce voisinage ne gêne pas nos amis français de l’humanité réitérant l’opération du mavi Marmara, afin de lutter contre les assassins sionistes et par la même occasion, apporter bonheur et joie aux pauvres Gazaouis pliant sous le joug esclavagiste de l’infâme armée juive, qui campe à leur frontière.
(voir ci-joint les photos des pauvres gazaouites, photos parus dans RL))
Donc revenons dans l’ordre à nos amis de l’humanité :
Association France Palestine Solidarité – AFPS
Américains contre la guerre – AAW
Union syndicale Solidaires
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui – ACCA
Alliance for Freedom and Dignity – AFD
Association des Travailleurs Maghrébins de France – ATMF
Association des Tunisiens en France – ATF
Association Nationale des Elus Communistes et Républicains – ANECR
Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Action Citoyenne – ATTAC
Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises – AJPF
Association Républicaine des Anciens Combattants – ARAC
Campagne Civile Internationale Pour la Protection du Peuple Palestinien – CCIPPP
Cimade
Collectif des Musulmans de France – CMF
Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes – CICUP
Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix – CJACP
Collectif Paix Palestine Israël – CPPI Saint-Denis
Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire – CCFD – Terre Solidaire
Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens – CBSP
Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient – CVPR PO
Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt – CJPP5
Confédération Générale du Travail – CGT
Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives – FTCR
Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique – FASE
Génération Palestine – GP
Fédération Syndicale Unitaire – FSU
Initiatives Pour un Autre Monde CEDETIM – IPAM
Les Verts / Europe-Écologie
La Courneuve Palestine
Le Mouvement de la Paix
Les Alternatifs
Union Juive Française pour la Paix – UJFP
Les Femmes en noir
Ligue des Droits de l’Homme – LDH
Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty – WILPF – LIFPL
Nouveau Parti Anticapitaliste – NPA
Parti Communiste Français – PCF
Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – MRAP
Parti de Gauche – PG
Organisation de Femmes Egalité
Mouvement International de la Réconciliation – MIR
Participation et Spiritualité Musulmanes – PSM
Parti Communiste des Ouvriers de France – PCOF
Terre des Hommes France
Pax Christi France
Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens – UTIT
Union Générale des Etudiants de Palestine – GUPS-France
CAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture)
Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN)
Mouvement Jeunes Communistes de France
Confédération Paysanne
Que du « beau linge » garanti gauche pure, paysans du Larzac et évêques de France. A se tordre comme dirait Alphonse Allais en voyant ce défilé d’âmes pures et d’honnêtes gens.
Aux cotés des associations qui portent le projet, le CE de la SNCF en région PACA se distingue par son zèle antisioniste ou antisémite, l’on ne sait plus très bien.
Marcel Almero, son responsable, présente l’opération sur le site internet du Comité central d’entreprise de la SNCF en région PACA, en précisant que le CE de la SNCF s’y engageait pour poursuivre ” la démarche du CE des Cheminots pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens” ajoutant que ” depuis nombre d’années, l’objectif du Comité d’Etablissement a été à la fois d’apporter sa contribution à la Paix, sa solidarité et de sensibiliser les cheminots à ce problème”.
On cherchera en vain, chez l’ensemble de ces «zélés philanthropes » au titre de leurs contributions à la paix qu’ils proclament avec tant de ferveur, une quelconque compassion pour les populations civiles du sud d’Israël soumis aux bombardements du Hamas et des groupes islamistes de la Bande de Gaza.
Une once de honte devant cet attentat au terminal des bus de Jérusalem le 23 mars 2011 ou 25 personnes ont été blessés échappant par miracle à la mort.
Aucune larme dans l’œil de ces grandes consciences de gauche devant l’horreur du meurtre d’une famille de 5 personnes égorgés à itamar ce vendredi 18 mars et tout ce que trouva à dire un membre du cabinet politique du Hamas par la voix de Ezzat Al-Rashak : son mouvement ne pouvait être responsable du meurtre des 5 membres de la famille Fogel à Itamar. ’’Ce n’est pas la politique du Hamas et des factions de la résistance palestiniennes d’attenter à des enfants’’. Selon lui, ’’il ne faut pas exclure que des colons aient eux-mêmes commis l’acte, pour des motifs criminels’’. Y at-il des degrés dans l’horreur et le cynisme, la vie d’un bébé de trois mois égorgé est pour le hamas comme l’ensemble de la classe politique française, une conséquence de la « colonisation ». Ils ont les mêmes arguments.
A se demander si ce ou ces bateaux ne devraient pas subirent le sort des engins militaires qui devant partirent pour l’indochine furent renversés dans le port de Toulon en 1952 par les marins et les dockers communistes sous la direction de Jean Bartolini, député communiste de Toulon.
Le 14 janvier dernier, Marcel Almero , le tartarin de la Joliette, président du CE SNCF de la région PACA, précisait que “à bord, devraient embarquer 80 à 150 personnes pour un voyage d’une durée de quatre à sept jours”, ajoutant que “la CGT a la lourde tâche de trouver un bateau, or soit on trouve des cargos soit de gros ferrys, donc on continue à œuvrer auprès des armateurs”, a-t-il expliqué.
Très actif, le CE participe en tant que tel, à travers ses responsables, à des soirées de sensibilisation et de collecte de fonds, témoin cette soirée au centre culturel des cheminots CGT, à laquelle appelle Jacques MOLLEMEYER du Mouvement de la Paix, et toujours avec la participation du sémillant Marcel Almero , Secrétaire du CE des Cheminots PACA qui déclare : “Le CE des Cheminots PACA avec le Collectif Vauclusien pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens , l’Union départementale CGT du Vaucluse, s’unissent pour contribuer à affréter Un bateau français pour Gaza, à Marseille”. Le CE cheminot PACA prend l’initiative : il organise un débat soutenue par le collectif 13 “un bateau français pour Gaza” le 17 février 2011. Derrière cette initiative, bien sur le PCF et ses alliés du front de gauche, qui n’osent encore apparaître au grand jour et évidemment nos amis d’Europe Ecologie.
Il est vrai que selon la loi, la SNCF a juridiquement peu de moyens de s’opposer à ce que fait son comité central d’entreprise, ou un des comités régionaux, elle donne cependant une définition relativement claire des missions d’un CE:
Le Comité d’entreprise est un conseil doté de la personnalité civile composé du chef d’entreprise ou d’un de ses représentants, et de membres du personnel élus. Outre les missions légales liées au fonctionnement de l’entreprise, le CE met en œuvre des action, financées sur un budget spécifique attribué par l’entreprise, en faveur des salariés, des anciens salariés et de leur famille (les activités sociales et culturelles sont organisées et développées par le comité d’entreprise Il s’agit de prestations non obligatoires légalement, fournies aux personnes pour leur bien-être ou l’amélioration de leurs conditions de vie).
On est loin d’un Bateau pour Gaza, sauf à penser que l’opération améliorera les conditions de vie des cheminots si difficile surtout en PACA où elles paraissent encore plus dures que celles des dockers de Marseille ; c’est dire !
Le CE de la SNCF reçoit plusieurs dizaines de millions d’euros de l’entreprise au titre de son fonctionnement et des activités sociales et culturelles.
La SNCF, entreprise publique à vocation commerciale, reçoit de l’Etat et des collectivités locales près de 7 Milliards d’euros de subventions directes, et plus de 5 milliards sont versés à RFF (Réseau Ferré de France), soit un total de 12 Milliards d’euros de subventions !
Qu’il s’agisse des collectivités locales ou de l’Etat, ces subventions sont versées à partir de ressources de l’impôt direct ou indirect, sur les particuliers et les entreprises.
Comment s’assurer que ces sommes versées par la collectivité ne se retrouvent pas dans les caisses du comité d’entreprise ?
Dans ce cas, il s’agirait d’un détournement de fonds publics, qui viendraient financer des opérations politiques et partisanes.
De même, on peut légitimement s’interroger sur le financement des réunions, des déplacements (y compris à Gaza); si ce financement vient du budget du CE, celui-ci sortirait des missions qui lui sont dévolues par la Loi.
Le site internet de l’opération “Un bateau pour Gaza” annonce que 16% des 450 000 euros nécessaires à l’affrètement du bateau, soit plus de 70 000 euros, proviendront de “financements institutionnels”, sans préciser l’origine de ces fonds.
Pour nos amis qui serais tenter par une démarche juridique, rappelons qu’en avril 2010, des contribuables obtenaient l’annulation d’une subvention de la commune de La Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône) au ” Fonds de solidarité et d’urgence pour les collectivités locales et la population de la bande de Gaza”. Dans cette affaire, le tribunal administratif de Marseille avait retenu le caractère politique et partisan de cette délibération.
Plusieurs CE de grandes entreprises sont actuellement dans le collimateur de la Cour des comptes, il serait bon que celle-ci se penche spécifiquement sur le financement de cette opération.
Et quand on pense qu’il y a quelques années le CCE de EDF-GDF osa jeter dehors Jean-Claude Laporte qui en était le directeur car il avait regardé les comptes de prés et s’était rendu compte des cadeaux fais par le CCE au Parti Communiste Français.
Mais cette « flottille de la paix » aussi scandaleuse soit-elle, n’est pas la vraie question.
Ce qui est pour le moins surprenant c’est l’attitude du gouvernement français et celle d’une majorité de la gauche, qui d’ailleurs soutient cette opération et l’inavouable attitude d’une grande partie de la droite toujours prêtent à défendre les terroristes assassins de ce pauvre Hamas au nom d’un antisémitisme paré du voile de l’antisionisme.
Il est vrai que l’exemple vient de haut ainsi le 15 juillet 2010 le consul de France à Jérusalem prononce un discours à Gaza dans lequel il déclare que les valeurs de liberté, égalité, fraternité sont aussi des valeurs palestiniennes, que Jérusalem doit être la capitale de deux États ou que « l’occupation » doit cesser, sans même prononcer le nom du Français Gilad Shalit, otage de Gazaouis depuis plus de quatre ans et dont le Quai d’Orsay se lave apparemment les mains.  « Liberté, égalité, fraternité, telles étaient les aspirations des révolutionnaires français, telles sont aussi les aspirations du peuple palestinien. » Cela le Consul de France à Jérusalem le dit sans rire en recevant le gratin gazaoui pour célébrer le 14 juillet…. On sait que « comparaison n’est pas raison » mais là, on verse l’ignoble…
Combien de roquettes ou autres obus de mortier ont été tirés depuis Gaza au petit bonheur la chance sur le sud d’Israël ? Des centaines, bien plus de mille. Bombardements justifiés par le Consul de France, au nom de la devise de la République française « liberté, égalité, fraternité ».
Certes Monsieur le consul se prononce pour deux États et prononce le nom d’Israël –mais il ajoute : « En attendant, la France – je l’ai rappelé hier au cœur de la vieille ville de Jérusalem –demande qu’il soit mis un terme à la colonisation, que cessent les démolitions de maisons et les évictions de familles. A Jérusalem en particulier, il est crucial que soient respectés la diversité et les équilibres démographiques, humains, sociaux, religieux. » A noter le poncif éculé et inexact de « colonisation » ainsi depuis son évacuation par israël , afin de favoriser la paix, il ne reste plus un seul Israélien ni un seul Juif d’ailleurs dans la Bande de Gaza – alors, parler de respect de la diversité et des équilibres divers est cocasse.
Il y a foule pour cette fête et le Consul commente : « Votre participation en grand nombre témoigne de l’amitié qui nous lie, elle est le symbole de la profondeur des liens qui unissent la France à Gaza. » De quelle France parle-t-il ? Pas de la grande majorité des Français…
Et d’énumérer les projets menés par la France à Gaza – comprendre financés et donc payés par le contribuable français – : « Dans le domaine de l’eau, avec le projet d’assainissement de Beit Laya, dont les travaux de la station d’épuration commenceront dans quelques jours. Dans le domaine de la santé, avec la réhabilitation du département des urgences de l’hôpital Al Quds dont nous allons fournir l’équipement médical. En appui au secteur privé, avec l’accord que je vais signer demain pour soutenir le secteur des technologies de l’information. » Ce qui prouve que les travaux se font très normalement dans la Bande de Gaza….Quant aux« technologies de l’information, » la question qui se pose est de savoir si la France, nous donc, contribue à la télévision du Hamas, mouvement terroriste et qui diffuse des programmes incitant à la haine d’Israël et des Juifs, utilisant sans vergogne des enfants palestiniens ou a concocté une vidéo misérable mettant en scène le père deGilad Shalit toujours otage dans des années…
Parmi les autres projets financés par le contribuable français le Consul se félicite: « Nous contribuons à la formation des cadres et au développement de la recherche à travers la coopération universitaire que nous avons engagée avec l’université Al Aqsa (université qui sur son site accuse Israël d’avoir assassiné Rafik Hariri), , Al Azhar – site en arabe uniquement – , l’Université islamique – qui lance une chaîne de télévision pour dénoncer « les crimes commis par le régime sioniste, » etc. et promouvoir « les valeurs sublimes de l’Islam » ah bon, pas celles de la République française ? – et le Collège de Sciences appliquées. » Alors, de quelle recherche parle-t-on ?
Mais la coopération de la France ne s’arrête pas là. On trouve un partenariat également avec « l’association Al Mizan pour les droits de l’Homme » Association qui déclarait en juin dernier : « Le Centre “Al-Mizan” pour les droits de l’homme a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à la torture pratiquée dans les territoires palestiniens occupés, et à activer la convention de l’ONU sur la lutte contre la torture. Dans un communiqué, dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, “Al-Mizan” a rappelé que les Palestiniens fêtent, ce samedi, la journée de la lutte contre la torture, au moment où toutes sortes de violences sont pratiquées contre leurs détenus incarcérés dans les geôles israéliennes. Le centre a souligné que les captifs palestiniens sont privés de leurs droits les plus élémentaires, et sont soumis à toutes sortes de torture. »
Et le Consul de conclure : «Il est difficile de citer tous nos partenaires. Mais, à tous, je souhaite exprimer notre appréciation pour le travail accompli, pour leur dynamisme qui illustre la force et la vitalité de la société civile à Gaza. Une société civile que nous continuerons de soutenir. »
Et de demander la libre circulation des biens et des personnes. Mantra habituelle du quai d’Orsay qui systématiquement oubli d’ évoquer la liberté de circuler de Gilad Shalit, Franco-Israélien kidnappé il y a plus de 4 ans…
Il n’est pourtant pas si timoré que ça, le Consul, car il ose appeler à « la réconciliation interpalestinienne, » et surtout, en félicitant l’UNRWA( l’organisation de l’ONU qui depuis 1948 verse conscenscieusement plus de dollars par mois pour les palestiniens 25 fois plus d’argent que pour l’aide au Sénégal) pour son travail dans la Bande de Gaza il ose dire : « Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences et les menaces dont ils ont fait l’objet. » Des « inconnus » avaient saccagé des colonies de vacances jugées immorales car permettant aux petites filles de danser ou chanter…
Et le Consul termine en fanfare , en saluant les Français de Gaza « en quelque sorte les dépositaires de cette dimension humaine de la relation d’amitié ancienne qui existe entre les Français et les Palestiniens ». Une dimension que privilégiait Mahmoud Darwich, ce grand poète et humaniste palestinien qui, entre autres, perpétua le mensonge Mohammed Al Durah qu’il qualifie de petit Christ amputé de son pays et tué de sang-froid par un chasseur inhumain….
Mahmoud Darwich dont Paris, par la voix de l’ineffable Delanoè, s’enorgueillit d’avoir baptisé de son nom une de ses places. C’était il y a un mois et un jour, le 14 juin, en présence du président Mahmoud Abbas, du maire de Paris et de nombreuses personnalités françaises et arabes. Au cœur de Paris, cette place marquera la pérennité de nos liens. »
Mais depuis les révolutions dans le monde arabo-musulman , les choses sont en train de changer, ou plutôt elles changent pour que rien ne bouge, mais les sanguinaires de la bande de Gaza sont assez furieux de perdre la vedette de “la victime” idéale.
Non seulement les terroristes envoient des projectiles dans le seul but de tuer des civils israéliens, et lorsque l’armée israélienne pour défendre ses citoyens riposte et cible les infrastructures terroristes ils disent envoyer des roquettes en réponse à l’agression du peuple palestinien par les “sionistes”.
Le djihad islamique (Branche armée du fatah – parti d’Abbas) fait de la surenchère sur ses petits copains. Les brigades d’Al-Qods veulent frapper plus loin à l’intérieur du territoire israélien- Leur porte parole Abou Ahmad a déclaré que les cibles telles que Sdérot et Aschkélon sont dépassées. Il n’ya plus de ligne rouge tant que l’ennemi ne respectera pas les résolutions et les chartes de l’ONU.
Alors que leur charte a eux préconise la destruction de l’Etat d’Israël, civils inclus.
Ces terroristes lanceront des roquettes Israêl ripostera et les occidentaux recommenceront leur jérémiades avec leur rapport abjecte et les larmes de Sarkozy.
Les terroristes considèrent chaque civil israélien comme une cible à détruire, et préparent de jolis tableaux pour les dupes occidentales.
Le ‘Hamas et autres factions terroristes ciblent intentionnellement des civils, des quartiers d’habitation dans les villes, des jardins d’enfants, des kibboutzim.
Aucune action de l’Armée israélienne n’est menée si ce n’est en représailles des tirs aveugles et abjectes des terroristes. Les tirs de l’armée israélienne sont étudiés et ciblées au millimètre pour éviter toutes pertes civiles.
Lors de certaines représailles l’armée israélienne envoie des messages à la population en arabe pour les prévenir de se tenir éloignée des cibles définies. L’armée israélienne ne tire pas sur des civils mais sur des objectifs et infrastructures terroristes.
Il arrive qu’il y ait des victimes collatérales qui sont souvent utilisées comme boucliers humains par les terroristes.
Souvenez-vous de l’infâme rapport Goldstone qui avait pris en compte des témoignages des activistes du ‘Hamas, qui d’ailleurs furent démentis par le ministre de l’intérieur du ‘Hamas lui-même : Fathi Hamad.
C’est des Etats-Unis que nous vient une parole juste et sincère Pourquoi vous excusez-vous tout le temps , dit Sarah Palin aux Israëliens
Avec cette seule phrase faite à ses hôtes israéliens, Sarah Palin fait preuve d’un sens de la répartie qui réchauffe le cœur de plus d’un Israélien la future candidate aux présidentielles américaines réaffirme un ton qu’elle n’a jamais cessé de donner : celui de l’amitié sincère et franche avec l’État Juif !
C’est avec une étoile de David autour du cou que Palin est arrivée en Israël. Non pas parce qu’elle se serait convertie au judaïsme mais pour une autre raison : « Porter cette étoile autour du coup, c’est se rappeler des luttes de David contre Goliath. Dans le monde actuel où l’inversion de la réalité est fait courant, c’est rappeler que le petit David israélien fait face au Goliath du terrorisme arabe. Pas uniquement palestinien, mais musulman dans son ensemble djihadiste ».
Puis elle continue « Depuis 3000 ans, les juifs prient en se tournant vers Jérusalem. Depuis 3000 ans, les juifs prient pour y vivre. Aucun autre peuple au monde ne mérite autant Jérusalem ».
« Israël n’a jamais été accepté par les populations arabes. Elles disent vouloir la paix. Elles se disent prêtes à signer la paix si Israël recule jusqu’aux lignes de 1967. Mais dans les faits, que ce soit en Égypte ou en Libye, on le voit: place Tharir, les civils chantaient « A Jérusalem nous allons. Nous allons pour devenir des millions de martyrs ». Lorsque la journaliste américaine Lara Logan a été brutalement attaquée, la foule scandait « Juive ! Juive ! » et « c’est une agent du Mossad ! »
Le courage de Sarah Palin met en lumière la lâcheté des politiques français.
Et surtout jette une lumière crue sur ce qui est en jeu avec cette « 2 ème flottille de la paix », un nième coup de boutoir contre le seul état-nation du moyen-orient, contre le seul pays démocratique de la région. Le colonel Kadhafi, bachar el assad et les autres peuvent tranquillement tirer sur les manifestants, aucune manifestations dans les rues de Paris, aucun défilé à Marseille, pauvre Olivier Besancenot, priver d’images et de déclarations chocs. Salauds de journalistes.
En réalité, il faudrait qu’en tête de proue de ces navires les organisateurs mettent messieurs Mélenchon, Ramadan, Thibault et Pierre Laurent, eux qui partagent le même amour pour Israël et ses habitants , que le Hamas.
Lazare Zylbergleitt




Je ne suis pas d'accord pour que mes cotisations syndicales financent "Un bateau français pour Gaza"

Adhérent à la CGT depuis 1974, je trouve tout-à-fait légitime que mon syndicat ait su, par le passé, organiser des manifestations de solidarité internationale, quand d’autres travailleurs avaient besoin du soutien des salariés français. Ainsi, dans les années 1980, j’ai été fier de participer à la solidarité avec les mineurs et les ouvriers du Livre anglais, confrontés à la guerre sociale que leur menait Margaret Thatcher et son gouvernement. Même si je ne partageais pas toujours les analyses du leader des mineurs, Arthur Scargill, ou la stratégie du syndical du Livre anglais, je trouvais normal d’être à leurs côtés, face à la répression syndicale qu’ils subissaient.
De même, et là je ne me faisais pas que des amis à la CGT, je trouvais normal, dans ces années-là, d’être aux côtés des travailleurs polonais, organisés au sein de Solidarnosc, quand ils voulaient construire une organisation syndicale indépendante du Parti communiste… même si l’allégeance de Lech Walesa au Vatican m’irritait souvent. Là encore, quand le coup d’État de Jaruzelski a mis fin à cette expérience, et que les leaders du syndicat indépendant ont été emprisonnés, je trouvais légitime d’apporter notre solidarité aux travailleurs polonais, parce que leur combat était un symbole fort.
Pourtant, je suis autrement dérangé quand je lis que mon organisation syndicale va soutenir l’opération “Un bateau français pour Gaza”, avec ces mots d’explication : « Brisons le blocus israélien ! ».
www.unbateaupourgaza.fr
Parmi les promoteurs de cette opération, on trouve, outre la CGT, une soixantaine d’associations ou partis politiques, dont le NPA, le PCF, Attac, le Collectif des Musulmans de France (proche de Tariq Ramadan), la Cimade, Solidaires (syndicat d’extrême gauche), le MRAP… Bref, beaucoup de ceux qui considèrent comme racistes la simple critique de l’islam, et qui considéraient que la loi contre les signes religieux à l’école était raciste… A ma connaissance, je ne pense pas que Gaza soit le symbole de la répression syndicale, et, si cela était le cas, il serait intéressant de savoir qui est le coupable. Il faut rappeler qu’Israël a quitté Gaza en septembre 2005, et que depuis juin 2007, c’est le Hamas qui, ayant chassé les représentants du Fatah – en en massacrant sauvagement un nombre bien plus important que celui des victimes des opérations israéliennes – dirige le territoire de Gaza.
Il convient donc, en tant que syndicaliste, de s’interroger. Peut-on ne pas savoir que le Hamas a pour objectif le génocide mondial des Juifs ?
Voici la fin de l’article 7 de la charte du Hamas : « L’Heure ne viendra pas avant que les musulmans n’aient combattu les Juifs pour les tuer, avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : “Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le.” » (traduction en français par Jean-François Legrain, chercheur au CNRS)
http://www.gremmo.mom.fr/legrain/voix15.htm
Le chercheur Paul Landau écrit, au sujet de cet article 7 de la Charte du Hamas : « La guerre contre les Juifs constitue ainsi pour le Hamas un impératif qui s’inscrit dans une vision eschatologique, et pas seulement politique, ce qui rappelle à certains égards les conceptions hitlériennes de l’affrontement quasi-métaphysique entre l’Allemagne et les Juifs… On ne saurait assez insister sur l’antisémitisme virulent qui est consubstantiel à la vision du monde du Hamas, et que les observateurs occidentaux passent trop souvent sous silence, ou dont ils minimisent les conséquences ».
http://actualiteduterrorisme.20minutes-blogs.fr/archive/2009/01/02/que-veut-le-hamas.html
J’entends que certains camarades me parlent de la terrible souffrance du peuple palestinien, et du devoir humanitaire de la CGT. Sauf qu’Israël n’est pas la seule frontière avec la bande de Gaza, qui en a une autre avec l’Égypte. Comment peut-on accuser Israël d’assiéger Gaza, alors que ce territoire a une frontière avec un autre pays ?
Et puis, y a-t-il vraiment une grave crise alimentaire à Gaza ? J’avoue ma perplexité, quand je lis que les habitants de Gaza ont l’un des plus fort taux d’obésité du monde: les hommes de Gaza sont les 8e plus obèses du monde, et les femmes de Gaza les 3e plus obèses du monde :
http://vladtepesblog.com/?p=21265
Je suis encore plus perplexe quand je vois ces photos de Gaza, publiées sur un site Internet gazaoui, qui montrent les marchés de Gaza, en novembre 2009 :
http://www.paltoday.ps/arabic/News-64161.html
Je suis dubitatif quand je lis que :
– En 2009, ce sont plus de 10.000 habitants de Gaza qui ont été soignés dans les hôpitaux israéliens (dont des enfants de chefs terroristes du Hamas).
– Israël fournit 72% de l’électricité de la bande de Gaza, et 80% de l’eau potable.
– En 2010, les enfants de Gaza ont reçu 200.000 ordinateurs portables, offerts par l’ONU, et sont donc mieux équipés que les enfants français eux-mêmes.
– En mai 2010, la première piscine à bassin olympique a ouvert à Gaza :
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=285242
– En juillet 2010, un centre commercial ultramoderne géant a ouvert à Gaza :
http://www.bivouac-id.com/billets/gaza-photos-du-%C2%AB-gaza-mall-%C2%BB-le-tout-nouveau-centre-commercial/
http://www.tomgrossmedia.com/mideastdispatches/archives/001127.html
– Depuis 2 ans, de nombreux restaurants de luxe ont ouvert à Gaza, comme celui-ci (situé rue du Caire, à Rimal, Gaza) :
http://www.youtube.com/watch?v=dJvvkXYD12U
D’autre part, j’avoue m’interroger : pourquoi cette focalisation contre Israël, pays de 7 millions d’habitants, dont un million et demi d’Arabes, et seule démocratie du Proche-Orient ? Pourquoi la CGT n’organise-t-elle pas un bateau pour le Soudan, afin d’aider les tribus Four et Zagawa qui sont massacrées dans le Darfour par les troupes arabo-musulmans envoyées par le gouvernement central de Khartoum ? Pourquoi la CGT n’aide-t-elle pas les chrétiens du Nigéria, exterminés par centaines par les musulmans ? Pourquoi ne se préoccupe-t-elle pas du sort des Coptes égyptiens, opprimés, battus, torturés, assassinés par les musulmans égyptiens, depuis des années (diaspora de plus de 2 millions de Coptes autour de la planète, car ils ont fuit l’oppression subie en Égypte) ? Pourquoi n’envoie-elle pas un bateau à Haïti, pour y aider à la reconstruction et nourrir les pauvres Haïtiens sous-nourris, qui vivent sous des tentes dans des conditions difficiles depuis plus d’un an ?
Répétons-le : à Gaza, le Hamas a tué beaucoup plus de personnes que l’armée israélienne n’y a éliminé de terroristes durant toutes ses opérations militaires d’auto-défense.
A Gaza, les habitants sont opprimés par les terroristes du Hamas : les femmes sont forcées de porter le voile islamique, y compris sur la plage ; les jeunes couples sont battus s’ils sont surpris en train de se tenir par la main ; les rares religieuses chrétiennes sont attaquées ; et les civils y sont utilisés par les terroristes comme boucliers humains.
En organisant l’opération “Un bateau français pour Gaza”, ce ne sont pas les habitants de Gaza que nous allons aider, ce sont ces fascistes du Hamas que notre syndicat va, involontairement je l’espère, consolider (le Hamas contrôle toute l’aide qui entre à Gaza) !
Je suis outré que l’argent de mes cotisations syndicales puisse être utilisé pour des causes qui n’ont rien à voir avec les combats syndicaux. Je suis consterné de constater que nous allons aider les pires fascistes politico-religieux qu’il y ait sur terre à continuer à opprimer leur population, à prêcher la haine contre Israël et l’extermination de tous les Juifs.
Je suis d’autant plus perplexe quand, dans ce contexte, je lis, sous la plume de Bernard Thibaut, qu’il serait incompatible d’être militant au Front National et responsable à la CGT. On peut combattre l’idéologique du Front national, mais une organisation syndicale peut-elle procéder à des interdits syndicaux, en raison d’une appartenance politique ? Je me souviens avoir milité à la CGT avec un monarchiste, il était régulièrement élu par ses camarades, non par amour de la couronne royale, mais tout simplement parce que cela était un excellent syndicaliste. Il me parait plus grave, pour un syndicaliste CGT, de militer pour le licenciement d’Eric Zemmour, comme vient de la faire le SNJ-CGT, que de déclarer sa flamme à Marine Le Pen, comme vient de le faire Fabien Engelmann.
Je m’étonne par ailleurs du silence de notre organisation syndicale sur l’offensive des religions, et principalement l’islam, dans les entreprises. Un syndicaliste, Carl Pincemin, de Force ouvrière, a été auditionné par la mission Gerin, à l’occasion de la mission parlementaire sur le voile intégral. Il y a dénoncé l’offensive du voile dans les entreprises, ainsi que les revendications alimentaires dans les cantines, les demandes de salle de prière, et les revendications d’adaptation des horaires pour les ouvriers musulmans, lors du ramadan, ou le vendredi. Je n’ai entendu aucun commentaire de notre centrale syndicale à ce qui constitue une remise en cause grave des principes laïques, et notamment, comme le disait Carl, à l’égalité entre les travailleurs.
Je m’étonne que ce silence puisse s’accompagner, dans l’ombre, du soutien à des revendications communautaristes incompatibles avec nos principes laïques, défendues par des militants de la CGT. Ainsi, sans revenir aux années 80, où certaines sections CGT, dans l’automobile, réclamaient des tapis et des salles de prières, récemment, lors de la célèbre affaire de la crèche Babyloup, la salariée qui voulait imposer son voile s’est-elle appuyée sur l’Union départementale CGT pour tenter, lors d’élections de délégués du personnel, d’affaiblir la directrice de la crèche, Natalia Baléato.
Enfin, je m’étonne qu’on puisse combattre, dans nos rangs, le fascisme supposé des militants du Front National, et qu’on ferme les yeux, dans les entreprises, sur le vrai fascisme qui menace la cohésion des salariés, en voulant imposer le fait religieux, principalement l’islam, dans l’entreprise. Pourtant, il est évident que le communautarisme, qu’il soit religieux ou autre, est un cancer qui divise les travailleurs, voulant remplacer les solidarités sociales qui unissent par des revendications spécifiques qui divisent.
Bref, je m’étonne qu’à la CGT, on fasse la chasse aux militants du Front National, mais on ne sanctionne pas un syndicat qui réclame le licenciement d’un salarié. Je m’étonne tout autant qu’on ferme les yeux devant l’offensive des islamistes dans les entreprises… et qu’on participe à une opération sur Gaza, qui, loin d’être neutre politiquement, ne peut que faire le jeu des fascistes du Hamas. 
Aveuglement idéologique, ou clientélisme ?
Pierre Cassen