Procès du CCIF contre Christine : prison et lourde amende demandées !

Ce 9 mars 2021 se tenait l’audience du procès en appel de Christine Tasin, condamnée en première instance par la Dixième chambre correctionnelle de Paris, à quatre mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme. Une ébauche d’article à propos de l’attentat qui a visé la mosquée de Finsbury Park, le 18 juin 2017, avait été publiée par erreur sur le site de Résistance Républicaine, dont Christine Tasin est directrice de publication. L’article qui tentait de comprendre ce qui avait pu motiver Darren Ostborne, auteur de l’attentat, avait alors déclenché un signalement de la part du Collectif contre l’islamophobie en France (le CCIF), qui devait aboutir à une condamnation pour apologie du terrorisme pour Christine Tasin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_de_la_mosqu%C3%A9e_de_Finsbury_Park_%C3%A0_Londres

https://ripostelaique.com/prison-avec-sursis-pour-christine-tasin-dernier-avertissement.html

https://ripostelaique.com/proces-christine-tasin-jai-assiste-au-coup-de-force-judiciaire-du-ccif.html

Rappelons que « l’apologie du terrorisme », sanctionne « toute action de communication publique présentant sous un jour favorable des actes terroristes, ou ceux qui les ont commis ». Une infraction fourre-tout qui fut utilisée contre Thomas Joly, pour avoir diffusé sur son blog des images de la décapitation par Daesh à Raqqa du journaliste James Foley, mais aussi contre Renaud Camus, pour avoir déclaré « qu’entre la soumission et la guerre, il préférait la guerre ».

Fait rarissime pour les habitués des prétoires, l’audience commence avant 14h. Souvent il faut se farcir des audiences de demandes de remise de peine, par des inculpés accompagnés par des gardiens de prison. L’ambiance était plutôt froide. Pendant plus d’une heure, la présidente de la Cour d’appel, cheveux courts, petites lunettes, cuisine Christine inlassablement. Elle lit d’une voix fluette et monocorde à vous endormir, les passages de l‘article incriminé. Le port du masque n’arrange pas les choses car sur les bancs réservés au public, impossible d’entendre quoi que ce soit !

Le tribunal cherche à savoir pourquoi Mme Tasin fait appel, comme si la condamnation de première instance allait de soi. Puis arrivent une série de questions sur le fonctionnement du site Résistance Républicaine, sur les modalités de mises en ligne, et enfin les questions sur différents passages de l’article : les phrases utilisées, la référence à la Reconquista, à Charles Martel, à l’appel du 18 juin et j’en passe ! Christine a beau tenter d’expliquer qu’essayer de comprendre pourquoi on peut en venir à commettre des actes de terrorisme et les approuver n’est pas la même chose. Mais, rien n’y fait !

Puis les avocats du CCIF se succèdent à la barre : d’abord Maître Asma Ek Kidri  qui tente de démontrer que l’article n’était pas un brouillon mais au contraire un document parfaitement abouti, avec des liens et des hashtags. Puis elle s’en prend au site Résistance Républicaine, qui passe son temps à inciter à la haine des musulmans, son « fonds de commerce » avéré, nous dit-elle. Faut-il lui rappeler que l’incitation à la haine et l’apologie du terrorisme ne sont pas les mêmes infractions ? Elle explique encore que toute la stratégie de Mme Tasin consiste à tenter d’éviter la condamnation et qu’il n’y a aucune raison de croire en la thèse d’une seconde partie d’article, qui aurait dû voir le jour et qui n’a jamais été publiée. Pour elle, en présentant une attaque terroriste contre des musulmans, sous un jour favorable, Mme Tasin a bien fait preuve d’apologie du terrorisme. Enfin elle présente l’inculpée comme une star des prétoires, s’exprimant avec une assurance frôlant l’irrespect envers l’institution judiciaire. Et de citer un extrait d’un discours tenu devant le tribunal de Belfort, dans lequel Mme Tasin ne cachait pas son opinion sur le parti pris de certains juges face à l’islamisation du pays.

Puis, comme un intermède, on a droit à une remontrance inattendue envers Pierre Cassen, qui se trouvait dans la salle, de la part de la présidente du tribunal : son masque ne cachait pas son nez ! Un tribunal covidiste, il ne manquait plus que cela !

   

Vient ensuite à la barre, Maître Ouadi Elhammamouchi qui reprend l’idée selon laquelle l’article incriminé, constituait une glorification de l’auteur de l’attentat et que l‘infraction était donc bien constituée. Il demande de confirmer la peine de première instance.

L’avocat général a la parole : un homme aux cheveux grisonnants, bon chic bon genre, qui cherche à en imposer. Etait-il dans son rôle, celui de donner au tribunal un éclairage juridique sur l’affaire ? On avait plutôt le sentiment d’une plaidoirie supplémentaire à l’encontre de Mme Tasin. Il se lance dans une leçon sur une « bonne gestion informatique » du site internet, qui aurait évité la validation par erreur d’un article en cours de rédaction. Puis il explique que l’article incite le lecteur à porter un regard favorable sur l’acte criminel de Darren Ostborne. L’élément matériel est donc constitué et l’élément intentionnel ne fait pas de doute ! Quant à la liberté d’expression, elle ne permet pas, nous dit-il, de dire tout et n’importe quoi et rappelle à ce sujet les textes en vigueur : la constitution, la Convention européenne des droits de l’homme qui accepte une limitation à la liberté d’expression lorsqu’elle est proportionnée.

Pour la peine requise, il tourne autour du pot pendant de longues minutes pour finalement expliquer que la sanction ne suffisait pas et qu’il fallait aussi faire de la prévention, afin d’empêcher Mme Tasin de continuer à nuire. Alors lui vient l’idée « géniale » et assumée de toucher au porte-monnaie puisqu’il s’est aperçu que le site appelait à des dons en ligne ! Il crache enfin le morceau : 4 mois de prison « probatoires », 6000 euros d’amende, soit dit-il l’équivalent de mois de retraite pour Mme Tasin, et pourquoi pas des travaux d’intérêt général !

Maître Frédéric Pichon, conseil de Christine Tasin, commence alors sa plaidoirie. Il fait un subtil parallèle avec le travail de l’avocat, qui tente toujours de « comprendre » les motivations des personnes qu’il défend, et même lorsqu’il s’agit de violeurs. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu’un avocat cautionne ou approuve les agissements de ses clients. Il mentionne aussi tous ceux qui ont cru “comprendre” des organismes terroristes comme le FLN (et l’on sait qu’ils ont été nombreux parmi les intellectuels français), ou l’OAS ou encore Mohamed Merah. Et pourtant, rares sont ceux qui ont été  inquiétés par la justice. Quand Mme Tasin tente de comprendre comment on peut en arriver à s’attaquer à des symboles musulmans, cela ne veut pas pour autant dire qu’on approuve les actes terroristes.

   

Enfin, il termine sur le problème de la capacité du CCIF à ester en justice, dans la mesure où cette organisation s’est auto-dissoute, avant de faire l’objet d’un décret de dissolution en Conseil des Ministres. Il rappelle que le Conseil d’Etat a jugé que ce collectif avait largement instrumentalisé la notion d’islamophobie.

Et au final, Mme Tasin prend la parole et rappelle son itinéraire militant, qui s’inscrit dit-elle dans la tradition d’une gauche républicaine et féministe. Elle cite, avec un grand courage, une déclaration d’Emmanuel Macron dans laquelle, celui qui nous sert de président, tentait aussi de « comprendre » les actes terroriste du 13 novembre 2015. Ainsi, Il déclarait, place de la République, bougie à la main : « Le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c’est celui de la défiance. Nous avons une part de responsabilité, parce que ce totalitarisme se nourrit de la défiance que nous avons laissée s’installer dans la société. Il se nourrit de cette lèpre insidieuse qui divise les esprits, et si demain nous n’y prenons pas garde, il les divisera plus encore ».

Credit France3Regions

https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2015/11/23/25005-20151123ARTFIG00069-terrorisme-pour-macron-la-societe-francaise-a-une-part-de-responsabilite.php

Une citation qui n’a pas été du goût de la présidente de la Cour d’appel qui a été jusqu’à interrompre Mme Tasin et à lui demander de ne pas lire de citation lors de son temps de parole.

L’arrêt de la cour d’appel sera connu le 6 avril 2021.

Hector Poupon




Notre président, Guy Sebag, condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis…

Le verdict est tombé :  Guy Sebag vient d’être condamné à 1 000 € d’amende avec sursis en qualité de directeur de publication du site Riposte Laïque, pour « diffamation envers un groupe de personnes en raison de leur origine, ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », selon la formule consacrée (A23 § 1.29, §1 et 32 et §2 de la Loi du 27 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

Cette condamnation est très loin du réquisitoire très surréaliste du parquet qui avait demandé 10 000 € d’amende et 6 mois de prison avec sursis ! Pourquoi une telle sentence ? Les juges nourriraient-ils quelques doutes sur le djihad judiciaire auquel certains d’entre eux participent ? Voulaient-ils éviter un appel tout en collant une condamnation à notre dévoué directeur de publication ? Car, accepter la sentence, c’est reconnaître une part de responsabilité, mais faire appel, c’est repartir pour une procédure longue et coûteuse ! Nous laissons à Guy Sebag le soin de trancher !

Revenons sur les faits : le 8 août 2018, paraît sur Riposte Laïque un article de Lucette Jeanpierre intitulé : « L’égorgé du jour avait 50 ans, était dans un bus parisien, à 7 h du matin ». Un meurtre sordide car un usager avait juste reproché à une racaille de monter avec son vélo dans le bus à une heure de pointe. En quelques minutes, il s’est retrouvé égorgé par le cycliste qui lui a préalablement demandé s’il parlait arabe… Il succombera  à ses blessures.

https://ripostelaique.com/legorge-du-jour-avait-50-ans-il-etait-dans-un-bus-parisien-a-7-heures-du-matin.html

À peine trois semaines plus tard, le CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France, fait un signalement au parquet, en citant les passages suivants :

« Il est donc fort probable que, comme le disait la mère d’Adrien Perez, cette affaire confirme que ce sont toujours les mêmes qui tuent nos enfants. »

Il s’agit d’une allusion à l’article de Jean Sobieski à propos du meurtre d’Adrien Perez, poignardé par deux musulmans auxquels il avait refusé une cigarette, alors qu’il fêtait ses 26 ans dans la banlieue de Grenoble. Sa mère avait déclaré à Jean-Jacques Bourdin, sur RMC : « ce sont toujours les mêmes qui tuent nos enfants ».

https://ripostelaique.com/chaque-jour-des-musulmans-egorgent-des-francais-collomb-se-tait.html

Les autres passages incriminés sont :

« Par contre, aucune démarche n’est entamée contre les porteurs de couteau, musulmans la plupart du temps, qui égorgent nos enfants les uns après les autres, chaque jour.

Nos dirigeants désarment les Français, et foutent une paix royale aux musulmans à couteau.

C’est tellement plus facile d’envoyer les flics pour verbaliser les automobilistes. Cyrano avait bien raison, dans son dernier édito, d’évoquer la double peine subie par les Français, victimes des agressions musulmanes et de la Sécurité routière. »

Comme à son habitude, le parquet décide de poursuivre et demande l’ouverture d’une enquête préliminaire pour diffamation publique, via le parquet étranger.

Maître Pichon, avocat de Guy Sebag, s’est fendu, comme à son habitude, d’une défense construite, argumentée et pertinente. Il a rappelé que le signalement devait revêtir des formes précises alors que la citation ne permettait pas d’identifier clairement le site internet, où l’article était paru.

Il avance que rien ne permet de retenir que « tous » les musulmans sont visés par le texte litigieux. En évoquant « les musulmans à couteaux », seule une fraction de la communauté est en cause. Et sur le fait que de nombreux musulmans portent un couteau, n’est qu’une réalité factuelle, plaidera notre avocat.

Mais les juges de la XVIIe chambre ne l’ont pas entendu ainsi. Ils ont déclaré : «  ces propos véhiculent des préjugés qui rejaillissent sur le groupe dans son ensemble ». C’est un étrange raisonnement : la conséquence psychologique présumée d’actes barbares sur l’ensemble de la communauté dont les auteurs se réclament, est-elle constitutive de l’infraction de diffamation ? En tout cas, le juge ne le démontre pas, s’abritant derrière une imaginaire nécessité d’ordre public : celle de protéger la communauté musulmane. L’institution judiciaire est pourtant moins regardante lorsqu’il s’agit de la communauté catholique : par un arrêt en date du 26 avril 2001, la Cour de cassation, chambre civile, avait jugé que les fidèles catholiques n’étaient pas visés par des propos particulièrement outranciers, développés dans un article de Charlie Hebdo mettant en cause Jean Paul II et intitulé « Bienvenue au pape de merde » et poursuivis par l’Agrif, comme l’a rapporté notre avocat dans sa plaidoierie (article de Philippe Val du 3 juillet 1997).

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007419725

Lors du Face à l’Info du mercredi 9 septembre 2020, Éric Zemmour aborde cette question du lien entre la délinquance « ordinaire » et les actes terroristes commis au nom d’une religion. Il dit en substance : « dans les banlieues islamisées, c’est le même terreau qui fabrique les délinquants et les terroristes ». Le but étant le même : « punir les infidèles ».

http://www.ericzemmour.org/face-a-linfo-9-septembre-2020-hd-en-direct/

Un constat que d’éminents criminologues comme Xavier Raufer ou Alain Bauer ne cessent de répéter. Mais la nouveauté, nous explique Zemmour à propos des débats sur le séparatisme, c’est que le gouvernement tient désormais le même discours ! « On se souviendra du moment historique où le gouvernement a fait cet aveu extraordinaire que toutes les autorités publiques constataient, c’est-à-dire l’existence d’un lien entre l’insécurité au quotidien et l’insécurité terroriste ».

Alors que pour avoir tenu ces propos à la Convention de la Droite le 28 septembre 2019, Éric Zemmour était traduit devant la XVIIe chambre, il fait le constat suivant : « un an plus tard, c’est Macron, Castex et Darmanin qui devraient comparaître avec moi devant la XVIIe chambre ! (…) Ils font le même discours. Ce qui est interdit pour moi est adoubé, entériné par le gouvernement ».

Bien entendu, si cela devait arriver, il faudrait réserver bien vite nos places au tribunal de Paris, pour ne pas manquer ce spectacle !

Hector Poupon




Le jeu des 7 familles : les Balkany

Visite guidée de la Villa Pamplemousse, la propriété que le maire de Levallois possède sur l’île de Saint-Martin à Terres-Basses.

La Villa Pamplemousse, anciennement Maison du Soleil, n’est pas une petite maison de vacances. Située sur la très chic presqu’île des Terres-Basses, une résidence fermée baignée par les eaux turquoise, c’est une véritable demeure hollywoodienne. […]villa avec piscinevilla avec piscine 2villa avec piscine 3

Voyons voir le pedigree de l’animal en question:

En mai 1996, Patrick Balkany est condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilité, pour « prise illégale d’intérêts »[9]. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995 trois personnes désignées comme des employés municipaux, mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny. Son épouse Isabelle, vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseillère
municipale
à Levallois-Perret, est condamnée à la même peine pour « prise illégale d’intérêts ».
Il s’installe alors à Saint-Martin pour diriger la radio RCI 2 et diriger Régie Caraïbe Production gérant la publicité de la radio. Selon ses propos, il cherche « la paix et (à) se faire oublier ». Cependant la radio porte plainte contre lui pour s’être fait passer pour le directeur[13].
Le 28 juillet 1999, la chambre régionale des comptes d’Île-de-France condamne Patrick Balkany à rembourser à la ville de Levallois-Perret le montant des salaires des employés municipaux liés à sa condamnation, soit 523 897,96 €. Ayant interjeté l’appel devant le
Conseil d’État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick
Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006. Il est aussi redevable à la municipalité de Levallois-Perret des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 €. En février 2007, le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton, est saisi par Patrick Balkany d’une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois-Perret (à majorité UMP) donne son accord préalable à sa requête. En juin 2011, François Baroin
rejette cette requête. Patrick Balkany règle alors 63 684,43 € et obtient du Trésor un échéancier pour l’apurement du solde de 123 000 €.
En 2003, il est condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nanterre à 1 500 € d’amende pour « images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et
ridiculiser […] de façon publique » l’élue communiste Annie Mandois qu’il avait accusée, lors d’un conseil municipal, d’avoir utilisé des fonds publics dans l’intérêt d’un parti politique ou pour son intérêt personnel. Ses accusations d’avoir endoctriné des enfants lorsqu’elle était enseignante ne sont pas retenues en première instance[17], jugement confirmé par la Cour d’appel de Versailles le 31 mars 2004.

Bon, après, si vous vous demandez ou sont passés les 2000 milliards de dette publique… Là, il y en a une partie.

Demain dans le jeu des 7 familles un autre sujet.

Philippe Legrand

 




Le forcené de Forsane Alizza refuse de comparaître au tribunal et insulte la France !

Si nous nous réjouissons de voir les activistes de Forsane Alizza condamnés -ou susceptibles de l’être puisque le procureur a effectivement requis une condamnation dans la deuxième affaire- deux fois en quelques jours, nous nous étonnons du deux poids deux mesures de la justice en France.
Vous hurlez des propos antisémites, vous êtes condamné à payer entre 1000 et deux mille  euros d’amende et encourez  entre zéro et deux mois de prison avec sursis.
Vous brûlez chez vous le coran, livre vous appartenant, et en mettez la vidéo sur Internet comme l’a fait Caliméro, vous risquez, vous aussi, mille euros d’amende et deux mois de prison avec sursis !
Vous demandez à une femme voilée d’enlever son voile dans les parties communes du gîte que vous louez, comme Fanny Truchelut, vous êtes condamné à 2 mois de prison avec sursis et 4000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles ( 4 mois avec sursis et 8500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles requis en première instance)…
Décidément il y a quelque chose de pourri au royaume de France !
Quand on paye plus cher une demande courtoise de respecter la neutralité d’un lieu de villégiature ou le droit de brûler un livre ayant servi d’endoctrinement aux terroristes du 11 septembre 2001 que des incitations à faire disparaître juifs ou Israël, plus personne ne peut plus se sentir à l’abri, et la liberté d’expression est en grand danger.
Quant à la mobilisation en faveur de Mohamed Achamlane, qui a conduit nombre de musulmans venus de la France entière à faire résonner devant le tribunal des “Allah Akbar”, leur cri de guerre, elle dit bien de quel côté est le droit et de quel côté est l’obscurantisme.
Quant au refus des prévenus de retirer leurs keffiehs ou turbans, ce qui les a obligés à demeurer en-dehors du tribunal pour leur propre procès, il dit clairement que ces gens-là   se torchent le derrière avec le code civil comme avec le code pénal, avec les lois et la République et ne jurent que par la charia.
Qui sera assez courageux pour remettre en vigueur l’ostracisme utilisé par les anciens Grecs et condamner à quitter un pays qui ne leur convient pas ceux qui, Français ou pas, refusent de respecter les lois et veulent imposer celles d’un assassin pédophile qui vivait il y a 1400 ans ?
En attendant, félicitons l’association juive et SOS francophobie qui ont porté plainte et ont été très actifs en retraçant, au procès, les antécédents de Mohamed Achamlane, rapportés régulièrement par Riposte laïque.
Christine Tasin
Résistance républicaine




Eric Zemmour condamné, Pascal Hilout convoqué par la police : où est la véritable extrême droite ?

Le journaliste du Figaro a donc été condamné par la 17e chambre correctionnelle à 2.000 euros d’amendes avec sursis. Nous n’avons même pas envie d’entrer dans le débat sur la nature de la condamnation. L’incitation à la haine raciale n’a pas été retenue, les juges se sont contentés de la provocation à la discrimination raciale. Dans cette affaire, il y a trois scandales.

• Que Sos Racisme, la Licra, le Mrap et l’Union des Etudiants Juifs de France aient pu déposer plainte, au lieu de débattre démocratiquement;
• Que la plainte soit instruite;
• Qu’Eric Zemmour ait pu subir la moindre condamnation, même si elle est moindre que ce qu’espéraient les maîtres-censeurs de l’ “anti-racisme”.

Dans le même temps, jeudi dernier, notre rédacteur Pascal Hilout, né Mohamed, était convoqué à la Préfecture de police. Rappelons que notre journal est poursuivi par la LDH, pour deux articles.

http://ripostelaique.com/Voila-les-deux-passages-ayant.html

Convoqué le premier, en tant que rédacteur-en-chef, Pierrre Cassen avait assumé la responsabilité du premier article, oeuvre collective de la rédaction. Par contre, Pascal, auteur du deuxième édito, intitulé “Bien sûr que les prières musulmanes dans la rue, les voiles, les mosquées et le halal sont des symboles d’occupation et de conquête” avait demandé à Pierre de le signaler, lors de son audition, à l’officier de police, tenant à en assumer personnellement la responsabilité, ce qui fut fait.

http://www.ripostelaique.com/Bien-sur-que-les-prieres-dans-la,5936.html

René Marchand, dont Pascal a repris l’extrait d’un de ses articles, sur la stratégie musulmane pour conquérir un territoire, sera également, dans les jours prochains, lui aussi entendu à la Préfecture de police !

Donc, là encore, après les auditions, le procureur devra prendre une décision. Soit il classera l’affaire, soit il poursuivra Pierre Cassen, Pascal Hilout et René Marchand pour incitation à la haine raciale, et ces derniers seront jugés, sans doute au même endroit qu’Eric Zemmour, à la 17e chambre correctionnelle de Paris.

Battus dans le combat politique, rejetés par la majorité des citoyens de ce pays, ceux que Jacques Philarcheïn appelait, dans un article récent, les gaucho-fascistes, qui vont de la gauche bien-pensance aux imposteurs de l’anti-racisme et à des pans de l’extrême gauche, se vengent en traînant devant les tribunaux, avec une hystérie qui pourrait faire rire, ceux qui leur ont infligé cette terrible défaite idéologique.

Eric Zemmour fait entendre, chez Ruquier ou sur RTL, un autre son de cloche ? Au tribunal !

Riposte Laïque, sur son média, ou lors des assises de Charenton, ose mettre au premier plan la réalité de l’islamisation de nos pays ? Au tribunal !

Mais leur folie procédurière ne s’arrête pas là. Sos Racisme ose poursuivre une jeune infirmière, présidente d’un comité de soutien à Eric Zemmour. Son crime ? Elle a osé dire que les propos du journaliste étaient justes ! Au tribunal !

Vont-ils oser poursuivre Christine Tasin, qui, dès vendredi soir, en solidarité avec le chroniqueur de RTL, a également affirmé que la majorité des délinquants était issue de l’immigration post-coloniale ?

http://christinetasin.over-blog.fr/article-par-solidarite-avec-eric-zemmour-j-affirme-que-la-majorite-des-delinquants-de-notre-pays-est-issue-de-l-immigration-post-coloniale-67527896.html

Ne voulant pas être en reste, la LDH pousse l’hystérie jusqu’à poursuivre devant les tribunaux le maire de la petite commune de Moigny-sur-Ecole, dans l’Essonne. Le crime de ce dangereux personnage ? En tant que directeur de publication du journal municipal, il a osé autoriser la publication d’un article se plaignant des conséquences du passage de 70 caravanes des gens du voyage, qui ont occupé illégalement un terrain municipal, occasionnant dégradations et frais importants pour la collectivité. Dépôt de plainte de la LDH, pour diffamation à caractère racial ! On ne savait pas que les gens du voyage étaient une race !

Certaines bonnes âmes, qui n’ont jamais de mots assez forts contre la double peine quand il s’agit de protéger les racailles, veulent la faire subir à Eric. Ainsi, nul n’a oublié la prestation de Sifaoui, chez Robert Ménard, quand, se croyant en Algérie, il estimait que Zemmour ne devait plus travailler sur les chaînes publiques. Lozes, du Cran, reprend la même argumentation, ainsi que deux responsables nationaux du PS, Mehdi Ouraoui et Pascale Boistard. Même la CGT de Frane Télévisions s’y met, et réclame le départ d’Eric. Nous on croyait que les syndicats défendaient les travailleurs, et ne demandaient pas leur licenciement ! Cette CGT se croit-elle encore dans l’ex-Union soviétique ?

Mais la violence liberticide des gaucho-fascistes ne s’arrête pas là. Les assises du 18 décembre les ont rendus particulièrement haineux. Ainsi, Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, et héritière de Simone de Beauvoir, s’est-elle vue insulter grossièrement dans la revue Prochoix, dirigée par l’ineffable Caroline Fourest. Mais comme si cela ne suffisait pas, Anne, par ailleurs rédactrice à RL depuis le début, devait intervenir devant des étudiantes de l’Essec, sur le thème “Ce que célébrer les 40 ans du MLF veut dire”.

Soumise à de fortes pressions de la part de la mouvance féministo-gauchiste, l’organisatrice à décidé de la décommander, et de faire intervenir Christine Delphy, fondatrice des Indigènes de la République, et avocate du voile pour les jeunes écolières ! Nous pensions, naïvement, que le féminisme signifiait émancipation, donc liberté ! Quant aux commissaires politiques du Mrap, ils annonçaient, dès  le lendemain du 18 décembre, qu’ils lançaient leurs limiers qui allaient éplucher toutes les interventions et balançaient déjà trois noms sur la liste des suspects… On attend la suite avec impatience !

Dans un autre registre, Fabien Engelmann – qui avait fait le déplacement, le 18 décembre, à Paris – dirige, à la satisfaction des adhérents CGT, le syndicat des Territoriaux de Nilvange. Tant qu’il était à Lutte ouvrière ou à NPA, personne n’y trouvait à redire. Il se trouve que Fabien a décidé d’adhérer au Front national. Un bureaucrate réunit les syndiqués, pour leur expliquer que, selon lui, cette décision est incompatible avec les principes de la CGT. Sans doute n’avait-il pas lu la Charte d’Amiens… 20 salariés sur 23 reconduisent leur confiance à Fabien, qui les représente depuis des années. Réponse de l’Union départementale : dissolution de la section syndicale !

Ce phénomène est-il uniquement un mal français ? Hélas non ! Autre intervenante du 18 décembre, Elisabeth Sabaditsch-Wolff nous avait expliqué le cadre du procès pour délit de blasphème qui l’attendait, dans les semaines qui allaient suivre, dans son pays. Une journaliste gauchiste avait enregistré, en cachette, une de ses conférences, sur la réalité de l’islam, et avait déposé plainte contre la conférencière, considérant que critiquer l’islam, c’était forcément attiser la haine raciale.

http://www.enquete-debat.fr/archives/interview-delisabeth-sabatisch-wolff-aux-assises-de-lislamisation

Le verdict vient de tomber. Il est extraordinaire. Le tribunal la condamne à une amende, parce qu’elle a osé qualifier le fait que Mahomet avait épousé Aicha à l’âge de 6 ans et l’ait déflorée à 9 ans, d’acte pédophile ! Réponse du tribunal : ce n’est pas de la pédophilie, puisqu’il était toujours marié avec elle lors de sa majorité ! Mode d’emploi du tribunal :  Si vous violez une gamine de 9 ans, et que vous êtes encore avec elle à sa majorité, vous n’êtes pas coupables ! Pédophilie, mode d’emploi ! Comble de l’ignominie, veuve à 18 ans, la fillette Aïcha a été condamnée au veuvage à vie ( Coran 33 verset 51)

http://www.portail-religion.com/lire/le-coran-sourate-33-traduction-de-kasimirski.html

Partout en Europe on retrouve les mêmes aberrations : au Pays-Bas, Geert Wilders doit encore consacrer une énergie folle à défendre son honneur au tribunal. En Suisse, Oskar Freysinger, autre intervenant du 18 décembre, par ailleurs enseignant, se voit dessiné, dans la presse gauchiste, en nazi, envoyant des jeunes enfants dans les fours crématoires !

Voilà la réalité du gaucho-fascisme, tel que nous le voyons aujourd’hui. Alain Finkielkraut qualifiait l’anti-raciste de communisme du XXIe siècle. Le stalinisme utilisait les mêmes méthodes que les fascistes, seuls les objectifs déclarés étaient différents. Ne doit-on pas dire que les pratiques des organisations se réclamant de l’antiracisme sont fascistes ? Pat Condell disait : La vérité, c’est qu’en Europe aujourd’hui, la gauche est bel et bien devenue la nouvelle extrême-droite. Cela se manifeste très crûment, en Grande-Bretagne, par cet étrange assortiment de gens qui se haïssent eux-mêmes, d’anti-démocrates, de relativistes, d’étudiants boutonneux, d’islamistes, d’antisémites et de fascistes d’extrême-gauche, qui composent l’organisation ironiquement dénommée “Unis contre le fascisme”. Son mode d’action principal est d’attaquer violemment les manifestations pacifiques avec lesquelles ils sont en désaccord, comme le feraient des casseurs et des gros bras nazis.. Ils craignent la liberté d’expression, car ils savent qu’ils défendent l’indéfendable. “Unis contre le fascisme”, mais pas contre le fascisme religieux… Cela pourrait offenser les fascistes. Il ne faut pas y songer !

Oskar Freysinger, avec ses mots, ne dit pas autre chose, dans une interview accordée au site “Enquête et Débats”.

http://www.enquete-debat.fr/archives/oskar-freysinger-la-nouvelle-extreme-droite-est-celle-qui-jette-lanatheme-sur-la-pretendue-extreme-droite/

Aujourd’hui, dans le landernau de la bien-pensance, il est de bon ton de classer à l’extrême droite les participants aux assises de Charenton, et principalement les Identitaires, ainsi que le Front national. Mais regardons les méthodes, les discours et les pratiques. On peut avoir des désaccords avec certains participants des Assises. Mais quand donc ont-il agressé des manifestations dont il ne partageaient pas les objectifs ? Quand donc ceux-ci ont-ils demandé l’interdiction d’un rassemblement qui ne leur convenait pas ? Quand donc ceux-ci ont-ils insulté et menacé physiquement, voire de mort, des adversaires politiques ? A notre connaissance, jamais.

– Qui, aux Pays-Bas, a assassiné Pym Fortuyn et Théo Van Gogh ? Un gauchiste et un islamiste !

– Qui, en France, a demandé l’interdiction des Assises ? Un maire socialiste, un adjoint à Mélenchon, et les islamistes !

– Qui a demandé l’interdiction de l’apéro saucisson-pinard ? Sopo, de Sos Racisme, la gôche bien-pensante et les islamistes !

– Qui accueille, à Lille, au Grand Palais, deux antisémites négationnistes ? Martine Aubry et Amar Lasfar !

– Qui insulte grossièrement Riposte Laïque à longueur de colonnes ? Caroline Fourest, Mohamed Sifaoui, les principaux dirigeants de groupuscules laïques, Alain Soral et les islamistes !

Il y a, à gauche, des personnes comme Hubert Sage, qui exprime, dans la transparence, des divergences avec Riposte Laïque, mais soutient malgré tout l’initiative du 18 décembre… et des Corbière-Fourest qui en demandent l’interdiction, ou osent manifester, en compagnie d’Houria Bouteldja, contre “l’islamophobie”, reprenant l’argumentation des islamistes !

Qui respecte le débat démocratique, et qui se comporte en fasciste ? Poser la question, n’est-ce pas y répondre ?

Jusqu’à quand ce gouvernement va-t-il continuer à autoriser le financement public d’officines qui, dans leur action quotidienne, ne mènent aucun combat contre le racisme, mais seulement contre la liberté d’expression d’un peuple de France agressé, qu’on voudrait baillonner ?

Jusqu’à quand ce gouvernement va-t-il laisser certains juges, qui ne rendent plus la justice au nom du peuple français, mais au nom d’une idéologie droitdelhommiste, persécuter les honnêtes citoyens comme Fanny Truchelut ou Eric Zemmour, et relâcher des racailles ou des psychopathes, anéantissant le travail de la police ? Quand notre pays va-t-il retrouver le bon sens, et cesser de marcher sur la tête ?

Le plus tôt sera le mieux. En tout cas, cet édito se veut une réponse aux Sopo-Sifaoui-Tubiana-Aounit-Jakubowitz : ils peuvent nous traîner devant les tribunaux, ils ne nous feront jamais taire. Même si nous étions condamnés à des fortes amendes, nous avons confiance en nos lecteurs pour nous donner les moyens de continuer à les combattre, pour défendre notre modèle civilisationnel, notre France laïque, républicaine et féministe.

La véritable extrême droite, en 2011, n’en déplaise au politiquement correct et aux médias, n’a pas le visage de Marine Le Pen, ou des Identitaires. Elle ressemble davantage à  cette partie de la gauche  qui a décidé qu’il fallait changer notre pays, en opérant, via l’immigration et l’islam, un changement de population.

En toute logique, elle déroule le tapis rouge aux vrais fascistes que sont les islamistes !

Cyrano




Elisabeth Sabaditsch-Wolff : l'autre verdict de la honte

A Vienne (Autriche), Elisabeth Sabaditsch Wolf vient d’être condamnée pour blasphème à 480 euros d’amende.Elle a fait appel. L’analyse la plus détaillée de ce verdict de folie se trouve sur le site Vérité, Valeurs et Démocratie (VVD) :

http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/article-fin-du-proces-d-elizabeth-sabaditsch-wolf-la-sentence-67531705.html

Riposte Laïque avait relaté ce procès digne de l’inquisition :

http://ripostelaique.com/A-Vienne-contre-Elizabeth.html

Le verdict est digne du procès, et il ne déparerait pas dans les annales de l’Inquisition. Mais il nous permet quand même un bulletin de victoire : Elisabeth est jugée innocente des charges d’incitation à la haine, c’est à dire des seules charges qui étaient portées contre elle à l’origine. Ce point est d’une extrème importance, car le problème posé à la justice était celui de la critique argumentée. De famille diplomatique, de formation intellectuelle élevée, Elisabeth n’est pas du genre à éructer, et sa critique sans concession de l’islam est une démonstration rigoureuse, comme savent le faire les exégètes, citations à la clé et numéros de sourate disposés au bon endroit. Si de tels argumentaires avaient fait l’objet de condamnation, cela voudrait dire qu’il n’y aurait plus, en Autriche, la moindre place pour le débat critique.

Sous cet aspect, le procès Sabaditsch-Wolf ressemble au procès de Geert Wilders, qui est jugé pour le film Fitna dans lequel il montre des images de violences qu’il associe à des prêches incendiaires précis. Est-il possible de dénoncer amputations, lapidations et autres actes de barbarie sans être accusé d’incitation à la haine par le fait même de parler de ces sujets, qui appellent par construction à se révolter et à combattre (ce qui ne veut pas dire haïr, mais il n’est pire sourd …) ? Si l’on répond non à cette question, comme la police de la pensée le voudrait, jusqu’où pourrait aller l’interdiction de dénoncer le mal ? Aurait-il été permis, aux zeures les plus zombres de la bête immonde, que nos super-mouchards aiment tant à dénoncer en paroles, de parler des camps de concentration sans être suspect d’incitation à la haine des nazis ? Toutes ces questions étaient sous-jacentes au procès de Vienne, restent posées dans le cas du procès Wilders d’Amsterdam, et le seront peut-être dans un futur procès de Paris contre Riposte Laïque.

Comme déjà relaté (voir lien plus haut), la déroute de l’accusation sur les charges initiales d’incitation à la haine fut prévisible. Mais la police de la pensée ne lâche facilement sa proie. Celui qui critique l’islam est déjà un peu coupable par le fait même. Si un chef d’accusation fait pschitt, on en trouve un autre. Dans le cas du procès de Vienne, c’est la notion de blasphème qui sauva un Parquet en grande détresse. Cette charge fut rajoutée in extrémis à l’audience même, et une deuxième séance dut être prévue pour permettre à la défense de répondre sur ces charges complètement nouvelles.

Justice en folie … ceci s’ajoutant au fait qu’on s’aperçut à l’audience que les enregistrements accusateurs n’avaient pas été écoutés et que toute l’instruction s’était déroulée sur la base d’un résumé de presse. D’un point de vue égoïste, on précisera que Riposte ne risque en principe rien du côté du blasphème, puisque Eric Raoult a échoué pour le moment à faire introduire ce “délit” dans la législation française. Mais, en Autriche, il existe, et c’est sur cette incrimination qu’ Elisabeth a été condamnée, avec des arguments vraiment dignes du Moyen-Age. Maintenant, tenez vous bien, car, ce que vous allez lire, il faut le voir pour le croire. Elisabeth a été condamnée pour dénigrement d’une religion reconnue (ça existe, ce genre de chef d’accusation, en Autriche) pour avoir dit que Mahomet était pédophile.

Or, d’après le tribunal, il ne l’est pas du tout. Certes, il a épousé une fillette de 6 ans et a couché avec elle à 9, mais il était encore marié avec elle quand elle en avait 18. Donc, ses relations n’étaient pas avec les enfants exclusivement. Donc il n’était pas pédophile. Donc, Elisabeth est une vilaine calomniatrice. VVD, qui était présent au procès, exprime ainsi son dégout : “C’est un juge, une femme en l’occurrence, qui nous explique par sa décision qu’il y a des viols d’enfants qui ne sont pas des actes pédophiles sous prétexte que le violeur a aussi des relations avec des femmes plus âgées. Les parents de petites filles apprécieront ce subtil distinguo à sa juste valeur et veilleront dorénavant, en cas d’agression de leur fille à bien vérifier les habitudes sexuelles du violeur avant d’utiliser le mot pédophile; il ne s’agirait pas de tenir des propos diffamatoires !” Avec une ironie grinçante, le site pousse jusqu’au bout la logique kafkaïenne du juge de Vienne : “Une fois le moment de stupeur passé on est confondu devant les implications d’un tel jugement.

Les condamnés pour actes pédophiles doivent-ils réclamer leur libération s’ils peuvent prouver qu’ils ont eu des relations sexuelles avec des femmes de plus de 18 ans ?

Et même dans le cas où ils n’en auraient pas eu, qui prouve qu’ils ne peuvent pas en avoir ?

Il suffirait donc pour s’exonérer de toute accusation de pédophilie d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure ?

Peut-être même avec la même personne que vous auriez violée ?

A condition d’attendre quelques années bien sûr. Il faudrait pour cela attendre la majorité de la victime, et peut-être même encore plus tard.

Après tout, le présumé pédophile n’est pas obligé de mourir au même âge que Mahomet. De plus il faut que la femme soit majeure, pas nécessairement qu’elle ait 18 ans, 24, 38 ou 55 ans font aussi bien l’affaire !

Ce qui signifie qu’il est impossible d’arrêter quelqu’un pour pédophilie tant qu’il lui reste la possibilité d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure… c’est à dire jusqu’à son dernier souffle (on ne sait jamais).

Et mieux encore, imaginons que notre « présumé pédophile » (un violeur d’enfant avéré n’ayant pas encore réussi à prouver qu’il avait eu une relation sexuelle avec une personne majeure) décide de « prouver son innocence ». Il lui faut alors retrouver son ancienne victime et avoir à nouveau des relations sexuelle avec elle.

Mais imaginez que la jeune fille, devenue majeure, refuse, quel problème !

Notre « présumé pédophile » se retrouve donc alors incapable de « prouver son innocence » ce qui risque de lui provoquer un grave préjudice car la justice Autrichienne ne plaisante pas avec les pédophiles.

Ne pourrait-il pas alors intenter un procès afin d’exiger de son ancienne « relation » qu’elle lui permette de prouver son « innocence ? »

Un refus de coopérer serait en effet un véritable déni de justice, une atteinte aux droits de l’Homme !”

Martine Chapouton




Elisabeth Sabaditsch-Wolff : l’autre verdict de la honte

A Vienne (Autriche), Elisabeth Sabaditsch Wolf vient d’être condamnée pour blasphème à 480 euros d’amende.Elle a fait appel. L’analyse la plus détaillée de ce verdict de folie se trouve sur le site Vérité, Valeurs et Démocratie (VVD) :

http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/article-fin-du-proces-d-elizabeth-sabaditsch-wolf-la-sentence-67531705.html

Riposte Laïque avait relaté ce procès digne de l’inquisition :

http://ripostelaique.com/A-Vienne-contre-Elizabeth.html

Le verdict est digne du procès, et il ne déparerait pas dans les annales de l’Inquisition. Mais il nous permet quand même un bulletin de victoire : Elisabeth est jugée innocente des charges d’incitation à la haine, c’est à dire des seules charges qui étaient portées contre elle à l’origine. Ce point est d’une extrème importance, car le problème posé à la justice était celui de la critique argumentée. De famille diplomatique, de formation intellectuelle élevée, Elisabeth n’est pas du genre à éructer, et sa critique sans concession de l’islam est une démonstration rigoureuse, comme savent le faire les exégètes, citations à la clé et numéros de sourate disposés au bon endroit. Si de tels argumentaires avaient fait l’objet de condamnation, cela voudrait dire qu’il n’y aurait plus, en Autriche, la moindre place pour le débat critique.

Sous cet aspect, le procès Sabaditsch-Wolf ressemble au procès de Geert Wilders, qui est jugé pour le film Fitna dans lequel il montre des images de violences qu’il associe à des prêches incendiaires précis. Est-il possible de dénoncer amputations, lapidations et autres actes de barbarie sans être accusé d’incitation à la haine par le fait même de parler de ces sujets, qui appellent par construction à se révolter et à combattre (ce qui ne veut pas dire haïr, mais il n’est pire sourd …) ? Si l’on répond non à cette question, comme la police de la pensée le voudrait, jusqu’où pourrait aller l’interdiction de dénoncer le mal ? Aurait-il été permis, aux zeures les plus zombres de la bête immonde, que nos super-mouchards aiment tant à dénoncer en paroles, de parler des camps de concentration sans être suspect d’incitation à la haine des nazis ? Toutes ces questions étaient sous-jacentes au procès de Vienne, restent posées dans le cas du procès Wilders d’Amsterdam, et le seront peut-être dans un futur procès de Paris contre Riposte Laïque.

Comme déjà relaté (voir lien plus haut), la déroute de l’accusation sur les charges initiales d’incitation à la haine fut prévisible. Mais la police de la pensée ne lâche facilement sa proie. Celui qui critique l’islam est déjà un peu coupable par le fait même. Si un chef d’accusation fait pschitt, on en trouve un autre. Dans le cas du procès de Vienne, c’est la notion de blasphème qui sauva un Parquet en grande détresse. Cette charge fut rajoutée in extrémis à l’audience même, et une deuxième séance dut être prévue pour permettre à la défense de répondre sur ces charges complètement nouvelles.

Justice en folie … ceci s’ajoutant au fait qu’on s’aperçut à l’audience que les enregistrements accusateurs n’avaient pas été écoutés et que toute l’instruction s’était déroulée sur la base d’un résumé de presse. D’un point de vue égoïste, on précisera que Riposte ne risque en principe rien du côté du blasphème, puisque Eric Raoult a échoué pour le moment à faire introduire ce “délit” dans la législation française. Mais, en Autriche, il existe, et c’est sur cette incrimination qu’ Elisabeth a été condamnée, avec des arguments vraiment dignes du Moyen-Age. Maintenant, tenez vous bien, car, ce que vous allez lire, il faut le voir pour le croire. Elisabeth a été condamnée pour dénigrement d’une religion reconnue (ça existe, ce genre de chef d’accusation, en Autriche) pour avoir dit que Mahomet était pédophile.

Or, d’après le tribunal, il ne l’est pas du tout. Certes, il a épousé une fillette de 6 ans et a couché avec elle à 9, mais il était encore marié avec elle quand elle en avait 18. Donc, ses relations n’étaient pas avec les enfants exclusivement. Donc il n’était pas pédophile. Donc, Elisabeth est une vilaine calomniatrice. VVD, qui était présent au procès, exprime ainsi son dégout : “C’est un juge, une femme en l’occurrence, qui nous explique par sa décision qu’il y a des viols d’enfants qui ne sont pas des actes pédophiles sous prétexte que le violeur a aussi des relations avec des femmes plus âgées. Les parents de petites filles apprécieront ce subtil distinguo à sa juste valeur et veilleront dorénavant, en cas d’agression de leur fille à bien vérifier les habitudes sexuelles du violeur avant d’utiliser le mot pédophile; il ne s’agirait pas de tenir des propos diffamatoires !” Avec une ironie grinçante, le site pousse jusqu’au bout la logique kafkaïenne du juge de Vienne : “Une fois le moment de stupeur passé on est confondu devant les implications d’un tel jugement.

Les condamnés pour actes pédophiles doivent-ils réclamer leur libération s’ils peuvent prouver qu’ils ont eu des relations sexuelles avec des femmes de plus de 18 ans ?

Et même dans le cas où ils n’en auraient pas eu, qui prouve qu’ils ne peuvent pas en avoir ?

Il suffirait donc pour s’exonérer de toute accusation de pédophilie d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure ?

Peut-être même avec la même personne que vous auriez violée ?

A condition d’attendre quelques années bien sûr. Il faudrait pour cela attendre la majorité de la victime, et peut-être même encore plus tard.

Après tout, le présumé pédophile n’est pas obligé de mourir au même âge que Mahomet. De plus il faut que la femme soit majeure, pas nécessairement qu’elle ait 18 ans, 24, 38 ou 55 ans font aussi bien l’affaire !

Ce qui signifie qu’il est impossible d’arrêter quelqu’un pour pédophilie tant qu’il lui reste la possibilité d’avoir une relation sexuelle avec une personne majeure… c’est à dire jusqu’à son dernier souffle (on ne sait jamais).

Et mieux encore, imaginons que notre « présumé pédophile » (un violeur d’enfant avéré n’ayant pas encore réussi à prouver qu’il avait eu une relation sexuelle avec une personne majeure) décide de « prouver son innocence ». Il lui faut alors retrouver son ancienne victime et avoir à nouveau des relations sexuelle avec elle.

Mais imaginez que la jeune fille, devenue majeure, refuse, quel problème !

Notre « présumé pédophile » se retrouve donc alors incapable de « prouver son innocence » ce qui risque de lui provoquer un grave préjudice car la justice Autrichienne ne plaisante pas avec les pédophiles.

Ne pourrait-il pas alors intenter un procès afin d’exiger de son ancienne « relation » qu’elle lui permette de prouver son « innocence ? »

Un refus de coopérer serait en effet un véritable déni de justice, une atteinte aux droits de l’Homme !”

Martine Chapouton