"Je suis Charlie" : nouveau "pavé" dans la vitrine officielle anti-terroriste

La Presse “bien pensante” Française, souvent aux ordres du gouvernement, a volontairement caché l’incident. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, qui devait représenter le Roi Mohammed VI, “Commandeur des croyants”, n’a finalement pas pris part à la marche contre le terrorisme dimanche à Paris “en raison de la présence de caricatures blasphématoires” du prophète dans le défilé, selon un communiqué officiel diffusé auprès de tous les médias par l’ambassade marocaine à Paris, mais occulté par pratiquement tous les journalistes Français. 

Même le célèbre reporter Tintin n'y retrouve plus son .... latin !
Même le célèbre reporter Tintin n’y retrouve plus son …. latin !

Dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le projet de centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre, on a l’amère impression que le Pays réel (La France d’en bas disait Jean-Pierre Raffarin) est à l’abandon, que les responsables politique – encore présents physiquement – ont déserté le pays intellectuellement et préfèrent organiser une spectaculaire manifestation pour faire oublier les ratages des services de renseignements Français.
Le roi du Maroc Mohammed VI a refusé de cautionner la manifestation "je suis Charlie" de dimanche à Paris.
Le roi du Maroc Mohammed VI a refusé de cautionner la manifestation “je suis Charlie” de dimanche à Paris.

Le Maroc voulait imposer ses conditions pour participer à la “super manif” du gouvernement Français
Le ministre des Affaires étrangères marocain Salaheddine Mezouar avait solennellement prévenu François Hollande, Manuel Valls, Laurent Fabius : “Oui à une solidarité du gouvernement Marocain, mais pas question de voir des caricatures à la marche !”. Et pour éviter “toute interprétation abusive de sa position” le royaume du Maroc a décidé de publier un communiqué du Ministère des Affaires étrangères du Maroc annonçant sa présence à la manifestation, mais précisant “au cas où des caricatures du Prophète- prière et salut sur Lui-, seraient représentées pendant cette marche, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ou tout autre officiel marocain ne pourraient y participer”.
Salaheddine Mezouar
Salaheddine Mezouar

Comme d’autres pays, traditionnellement alliés de la France, mais ayant l’islam pour religion officielle, le Maroc n’est pas tombé dans le piège d’une manifestation officielle où le gouvernement Français imposait, seul, ses conditions. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, qui devait représenter le Roi Mohammed VI, “Commandeur des croyants”, a “présenté à l’Élysée les sincères condoléances du Royaume du Maroc à la France… Nous ne participerons pas à la marche organisée à Paris en raison de la présence de caricatures blasphématoires du prophète”.
Face aux dizaines de responsables étrangers, dont des musulmans, qui participaient sagement à ce défilé monstre contre le terrorisme après les attaques terroristes sanglantes qui ont frappé la France, le Maroc et ses plus hauts responsables ont manifesté leur indépendance.
Les autorités marocaines avaient d’ailleurs solennellement prévenu samedi le gouvernement Français et l’Elysée qu’elles ne participeraient pas à la marche si des caricatures y étaient montrées. Charlie Hebdo, dont la rédaction a été décimée dans un attentat mercredi qui a fait 12 morts, avait publié à plusieurs reprises depuis 2006 des caricatures du prophète.
Jointe par téléphone ce lundi 12 janvier 2015, l’Ambassade du Maroc à Paris précise : “Le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, a été à l’Élysée avec l’intention de prendre part à la marche, avant de se rétracter…” “Ce genre de caricatures insultantes pour le prophète ne contribue pas à instaurer un climat de confiance, sain”, a encore expliqué le diplomate contacté.
Des relations de plus en plus tendues entre François Hollande et Mohammed VI
La manifestation de dimanche a accentué la crise qui couve entre Paris et Rabat. Les deux capitales sont plongées dans une crise diplomatique profonde depuis près d’un an, après le dépôt à Paris de plaintes pour torture à l’encontre de hauts responsables marocains, notamment l’efficace patron du contre-espionnage du royaume, Abdellatif Hammouchi. En réaction, Rabat et le gouvernement marocain ont suspendu la coopération judiciaire avec Paris, réclamant une révision de fond en comble. “La coopération antiterroriste entre les deux pays est également fortement entravée, voire gelée depuis février 2014”, selon un diplomate Marocain de l’Ambassade du Royaume à Paris.
De nombreux autres accrocs entre la France et le Maroc ont eu lieu ces derniers mois, et les tentatives d’apaisement, souvent initiées par l’entourage du roi Mohammed VI, n’ont pour l’heure pas permis de faire baisser la tension.
Dans un entretien cette semaine avec l’hebdomadaire Jeune Afrique, le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, qui devait représenter le Roi Mohammed VI à Paris, a fait porter la responsabilité de la poursuite de la crise sur la France. “Elle est due à l’absence de “volonté politique” de Paris et à une confiance ébranlée.”
“Soyons clairs: notre sentiment est qu’il n’y a pas chez notre partenaire français de volonté politique réelle de faire obstacle aux manipulations antimarocaines émanant de milieux connus pour leur hostilité à notre encontre”, a dénoncé le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar.
Le même discours a été tenu par de hauts responsables Egyptiens qui reprochent à la France d’accueillir des intégristes Egyptiens qui utilisent le Pays comme base arrière, et une insuffisance de coopération policière.
Confrontés à l'impuissance des dirigeants politiques, les patriotes Français devront-ils assurer eux-même leur sécurité ? En étant armés dans les rues des villes, comme cela se fait en Israël, démocratie confrontée au djihad depuis plusieurs décennies ?
Ces mauvaises relations sont préjudiciables à une lutte efficace contre le terrorisme sur le sol Français (lire aussi “Massacre à Charlie Hebdo : les insuffisances des services de renseignements français“), les services secrets Marocains, comme les services secrets Syriens, autrefois très coopératifs, ne fournissant plus la moindre information aux policiers anti-terroristes Français et au gouvernement de François Hollande.
Une enquête de Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411
 
L’Egypte en première ligne face aux islamistes intégristes
Discours de nouvel an du président égyptien Al-Sissi à l’université Al Ahzar. C’est une lueur d’espoir et une avancée totalement inédite de la part du président de l’un des plus grands pays musulmans parlant devant les plus hautes autorités de cette religion. Réussira-t-il ? Oui si des extrémistes ne l’assassinent pas avant. Lire : http://www.raymondibrahim.com/from-the-arab-world/egypts-sisi-islamic-thinking-is-antagonizing-the-entire-world/

Un article de la Basler Zeitung : http://bit.ly/1I1Oqte Par les temps qui courent, il faut relayer les opinions de ceux qui prennent leurs responsabilités dans un monde en pleine folie.




Radicalisation et Djihad : mairies, préfectures et mosquées se renvoient la balle

Au moment où « Plus de 80 % des victimes du djihadisme sont des musulmans », la “carte des mosquées de France”, digne du célèbre “guide Michelin”, est plus parlante que de longs discours. Elle témoigne, à elle seule, de la décadence d’un Pays, de la tragédie subie par un Peuple et de l’imposture des dirigeants politiques (lire aussi http://suite101.fr/article/grands-criminels-de-lhistoire-1–souvent-des-chefs-detat-a34163). Comment un Pays de tradition chrétienne a pu en arriver là ?

Le "guide Michelin des mosquées" de France. Très peu de mosquées en Corse. Visiblement, les Islamistes n'aiment pas le plastic...
Le “guide Michelin des mosquées” de France. Très peu de mosquées en Corse. Visiblement, les Islamistes n’aiment pas le plastic…

Deux ans après la mort de Ben Laden, “Père spirituel du Djihad” contre l’Occident, même si le scénario du raid qui a tué Ben Laden est violemment mis en doute , par  un ancien militaire américain qui a publié un livre sur Ben Laden , la situation des occidentaux a viré au scénario “catastrophe”.
 
Qui arrêtera les djihadistes de plus en plus féroces qui menacent les démocraties occidentales ?
Qui arrêtera les djihadistes de plus en plus féroces qui menacent les démocraties occidentales ?

«Un Profond sentiment d’injustice »

Lorsqu’on discute de cette situation avec des catholiques à la sortie d’une église ou avec des protestants à la sortie d’un temple, beaucoup ressentent “un profond sentiment d’injustice”, puisque les églises et les temples ne sont pas tolérés dans la plupart des pays musulmans.

En France, beaucoup de mosquées ont connu des radicalisations. Face à ces radicalisations, les mairies, les préfectures et les mosquées se renvoient la balle. Ici ou là, le maire demande aux services de l’Etat « d’agir au mieux et au plus vite pour que telle mosquée cesse d’être un relai du djihad ». Du côté de la préfecture concernée, on assure avoir mis en œuvre plusieurs moyens, avoir “classé la ville en zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour répondre à une montée de la délinquance…”.

Les silences embarrassés des mairies et des institutions religieuses

Sur l’ensemble du territoire Français, le scénario semble immuable. Ici ou là, l’équipe municipale et le directeur de cabinet du préfet se réunissent pour aborder le problème du djihad. « On a l’impression que le maire est dans l’attente d’une intervention de l’Etat alors que la solution à ces problèmes se trouvera dans la cogestion, explique un haut fonctionnaire d’une préfecture.

Confrontés à l'impuissance des dirigeants politiques, les patriotes Français devront-ils assurer eux-même leur sécurité ? En étant armés dans les rues des villes, comme cela se fait en Israël, démocratie confrontée au djihad depuis plusieurs décennies ?
Confrontés à l’impuissance des dirigeants politiques, les patriotes Français devront-ils assurer eux-même leur sécurité ? En étant armés dans les rues des villes, comme cela se fait en Israël, démocratie confrontée au djihad depuis plusieurs décennies ?

2017 : devrons-nous être équipé d'une arme automatique pour aller manger une glace dans les rues de notre Pays ? Comme cette jeune Israëlienne photographiée en 2012 dans le Nord du Pays .....
2017 : devrons-nous être équipé d’une arme automatique pour aller manger une glace dans les rues de notre Pays ? Comme cette jeune Israëlienne photographiée en 2012 dans le Nord du Pays …..

Puis, lorsque les choses dérapent, lorsqu’une dizaine d’adolescents de la ville rejoignent le djihad, on apprend par la presse locale “Qu’une enquête judiciaire est en cours, mais que la prévention revenait à la mairie, qui se devait de la mettre en pratique.”

Dans les rues de la ville concernée, à la lecture du quotidien local, des commerçants s’interrogent alors sur ce qui a conduit une dizaine de « gosses » à rejoindre un pays en guerre.

Dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le projet de centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), on a l’amère impression que le Pays réel (La France d’en bas disait Jean-Pierre Raffarin) est à l’abandon, que les responsables politique -encore présents physiquement- ont déserté le Pays intellectuellement.

Après les attaques incessantes (au couteau, au poignard, à la voiture, aux armes à feu, etc) dont sont victimes de nombreux civils Français, l'arme automatique sera-t-elle indispensable en 2016 ou en 2017 pour circuler en toute sécurité dans les villes et villages de France ? Comme ce cliché pris en situation réelle en 2012 en Israël !
Après les attaques incessantes (au couteau, au poignard, à la voiture, aux armes à feu, etc) dont sont victimes de nombreux civils Français, l’arme automatique sera-t-elle indispensable en 2016 ou en 2017 pour circuler en toute sécurité dans les villes et villages de France ? Comme ce cliché pris en situation réelle en 2012, sur un marché en Israël !

Images réelles et terribles d’une France à la dérive, d’un peuple en pleine tragédie, sans 18 juin, alors que l’invasion a commencé.

 

Francis GRUZELLE




Comment expliquer le meurtre à l'arme blanche de Largentière ?

Après le meurtre à l’arme blanche perpétré à Largentière en Ardèche du Sud, de nombreuses questions subsistent. Pourquoi l’enquête a-t-elle été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble, distante de plusieurs heures de l’Ardèche, au lieu d’être confiée aux unités de recherches de la gendarmerie de l’Ardèche ? Les journalistes chevronnés détectent dans ce dossier “une communication de crise”, le Procureur de la République de Privas, Dominique Sénéchal, limitant les informations à ces quelques mots : “L’enquête est en cours. Des témoins sont en cours d’audition. La section de recherches de la gendarmerie de Grenoble est être saisie de l’enquête”.

Largentière : un paisible village du Sud Ardèche sous le choc, après qu'un jeune habitant ait été poignardé
Largentière : un paisible village du Sud Ardèche sous le choc, après qu’un jeune habitant ait été poignardé

Aucune précision n’a été fournie sur la malheureuse victime et sur les auteurs potentiels. On sait simplement que les faits se sont déroulés vers 18 heures samedi 3 janvier 2015 dans la cité Sainte-Foy au dessus de la commune de Largentière dans le sud Ardèche. Selon les premiers éléments officiels,” un différend entre jeunes de ce quartier pourrait expliquer ce meurtre”. Dimanche 4 janvier 2015, FR 3 Rhône Alpes indiquait, lors du journal télévisé du soir, “Qu’un suspect de 19 ans était en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, suspect qui aurait avoué être l’auteur….”.
Néanmoins, dans l’ensemble des dossiers de meurtre à l’arme blanche, perpétrés aux quatre coins de France, ces assassinats sont souvent “l’œuvre” de connaisseurs. La jeune victime de Largentière a reçu un coup de couteau au thorax, un dans le cou et le dernier dans l’artère fémorale, trois parties du corps très sensibles, trois “points vulnérables” enseignés dans toutes les écoles de combat rapproché (des célèbres commandos britanniques aux écoles de djihad du désert). Dans le seul dossier de Largentière, la précision des coups portés intrigue, interroge….
Selon des témoins civils du paisible chef-lieu de canton de Largentière, la jeune victime, âgée de 20 à 22 ans, serait décédée sur place au bout d’une heure et demi, malgré les soins intensifs apportés par les secouristes. Ce qui corrobore la thèse des trois coups mortels portés par le ou les agresseurs !

Selon l'AFP, les secours ont tout mis en œuvre pour sauver le jeune homme qui venait d'être poignardé à trois reprises....
Selon l’AFP, les secours ont tout mis en œuvre pour sauver le jeune homme qui venait d’être poignardé à trois reprises….

D’un point de vue horaire, les faits se seraient déroulés vers 18 heures dans une rue de la cité Sainte-Foy à l’est de la paisible commune Ardéchoise. Selon des habitants joints par téléphone, “Il s’agit d’un quartier populaire mais plutôt calme en temps normal. L’accès à la Cité Sainte-Foy été longuement bloqué samedi soir, et il semblerait que les enquêteurs disposent de très peu d’éléments pour l’instant sur les circonstances précises de ce drame. Une substitut du procureur de la République de Privas et un médecin légiste étaient présents sur les lieux du crime samedi soir. Et l’accès à la Cité Sainte-Foy était encore bloqué en début de soirée….”.
Quelques précédents ces derniers mois, mois après mois, des citoyens sont régulièrement poignardés aux quatre coins de la France, tandis que d’autres Français subissent les tirs d’armes à feu.

L'image de la France en 2017, où les citoyens assureraient eux-mêmes leur sécurité dans les rues, comme en Israël ?
L’image de la France en 2017, où les citoyens assureraient eux-mêmes leur sécurité dans les rues, comme en Israël ?

 
Nous avons donc recensé quelques drames récents dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le projet de centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), où les médias nationaux « servent la soupe » au gouvernement, aux préfets, aux sous-préfets.Certes, notre territoire abrite de nouveaux truands Marseillais, Grenoblois ou Lyonnais, dont beaucoup pratiquent l’islam, qui semblent avoir trouvé un second souffle avec l’utilisation massive de la kalachnikov. Mois après mois, semaines après semaines, policiers, civils, commerçants, truands Corses, Niçois, Varois ou Lyonnais, tous tombent sous le feu nourri des kalachnikovs (lire notre enquête http://ripostelaique.com/enquete-gitans-et-islamo-truands-des-banlieues-equipes-darmes-de-guerre.html ).
kalachnikov, armes de guerre, armes blanches, ont envahi le marché clandestin Français et sont désormais disponibles pour une "poignée d'euros".
kalachnikov, armes de guerre, armes blanches, ont envahi le marché clandestin Français et sont désormais disponibles pour une “poignée d’euros”.

La dramatique actualité de ces dernières semaines et de ces derniers mois nous a permis de “puiser” quelques précédents, où, malheureusement, beaucoup de Français y ont laissé leur vie : 
– Le dimanche 9 novembre 2014 à  Nice, rixe dans le tramway, un jeune homme de 19 ans poignardé . Dans la nuit de samedi à dimanche, aux environs de 1h du matin, une rixe oppose une dizaine d’individus dans une rame du tramway stationnée à l’arrêt Cathédrale à Nice (Alpes-Maritimes). C’est dans ces circonstances qu’un jeune homme, âgé de 19 ans, a été poignardé à l’abdomen, au cours de cette violente bagarre, indique le site de “Nice Matin“. Il a été hospitalisé. Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat de la ville. La victime et les personnes interpellées sont toutes originaires du Cap-Vert.
– Le vendredi 26 septembre 2014, à Calais : rixe entre clandestins, un homme se noie dans un canal .En fin de journée, vers 18h30, une rixe a éclaté entre des groupes de migrants, près de la piscine Ranson, à Calais (Pas-de-Calais) , selonLa Voix du Nord .  Au cours de cette bagarre, quatre clandestins sont tombés dans un canal. Trois ont été repêchés par les secours, le quatrième, en état d’hypothermie, n’a pu être réanimé. Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue. L’un d’eux, un Soudanais d’une vingtaine d’années, est soupçonné d’avoir poussé la victime dans l’eau.

 – Le mardi 23 septembre 2014, à Trappes : rixe entre bandes rivales, un jeune homme de 26 ans blessé par balle Vers 23h, alors qu’une rixe opposait une cinquantaine de jeunes, à proximité du square Léo-Lagrange, à Trappes (Yvelines), un jeune homme, âgé de 26 ans, a été la cible de tirs. Blessé d’une balle dans le ventre, il s’est présenté aux urgences de l’hôpital de Trappes, accompagné de deux autres hommes souffrant de contusions, indique le site du « Parisien ». Son pronostic vital ne serait pas engagé. Les hommes de la Sûreté départementale des Yvelines ont été chargés de l’enquête. La police était intervenue, une première fois, en fin d’après-midi, vers 18h, pour disperser plusieurs attroupements de jeunes dans des quartiers de la ville. Lors de ces actions, les policiers ont découvert dans des buissons du square Léo-Lagrange, des barres de fer, des couteaux, une batte de base-ball et des bombes lacrymogènes.

– Lundi 4 août 2014, à Calais : nouveaux affrontements entre migrants, au moins 50 blessés . 

De nouveaux affrontements ont déferlé sur la zone du port de Calais, aux abords du terminal ferry, entre 300 migrants d’Afrique de l’Est. Ils ont duré une bonne partie de la nuit et ont provoqué l’intervention des CRS. La situation a été stabilisée, ce mardi 5 août 2014, vers 5h du matin. Au moins cinquante personnes ont été blessées selon La Voix du Nord .

– Samedi 6 septembre 2014, en Guyane : deux militaires grièvement poignardés . Dans  la nuit de vendredi à samedi, une bagarre a éclaté entre plusieurs individus, devant un bar à Cayenne en Guyane. Alors que cinq militaires, qui seraient impliqués dans cette rixe, quittaient les lieux, trois d’entre eux, marchant à une cinquantaine de mètres de leurs deux autres collègues, ont été violemment agressés par deux jeunes circulant à vélo et armés de couteaux, indique le site de “Guyane 1re”. Un militaire, âgé de 22 ans, a reçu plusieurs coups de couteau, qui lui ont perforé le poumon. Un deuxième militaire, âgé de 25 ans, a eu les intestins perforés par les coups de couteau. Ils ont été évacués par les secours, dans un état grave, vers l’hôpital de Cayenne, où ils ont été opérés, dans la journée de samedi. L’un des agresseurs a été arrêté par la police, alors qu’il s’était caché sous une voiture à proximité du lieu du drame. Ivre, il a été placé en cellule de dégrisement. Les deux victimes font partie du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et devaient quitter la Guyane la semaine prochaine, après quatre mois de mission dans le département, ajoute “Guyane 1re”.

– Samedi 30 septembre 2014, à Grigny : un homme grièvement poignardé . En début de soirée, vers 19h, une bagarre a éclaté entre plusieurs individus, dans le quartier Grigny 2, à Grigny en Essonne, pour une raison encore inconnue. Un homme a été poignardé. Grièvement blessé, il a été pris en charge par les secours et évacué vers l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne, précise le site du “Parisien“. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire. Le pronostic vital de la victime n’est plus engagé.

– Le 19 août 2013 à Marseille,  mort du jeune homme poignardé, deux personnes interpellées
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/19/interpellation-apres-l-agression-d-un-jeune-homme-et-d-un-infirmier-a-marseille_3463386_3224.html#bEOQLZwsRfogiIEZ.99 ). Le garçon de 18 ans poignardé dimanche à l’aube dans le centre de Marseille par trois agresseurs, qui ont ensuite attaqué un infirmier des urgences, est mort lundi 19 août. D’origine comorienne, il était connu des services de police pour plusieurs délits et vols et était sorti de prison récemment. 

– Le vendredi 17 octobre 2014, à Toulouse : un mort et trois blessés graves dans une rixe entre Roms à Montaudran . C’est vers 14h, ce vendredi 17 octobre 2014, qu’une rixe a éclaté entre bandes rivales dans un camp de Roms, dans le quartier de Montaudran, à Toulouse (Haute-Garonne). La rixe s’est poursuivie jusqu’en fin d’après-midi et qui a fait, selon un premier bilan, un mort et trois  blessés graves, indique le site de “France 3 Midi Pyrénées “. L’une des personnes blessées se trouverait entre la vie et la mort. Une quinzaine de personnes ont été interpellées par les policiers. Un différend entre deux groupes de Roms aurait débuté jeudi soir pour une question d’électricité et aurait dégénéré pour une histoire de parking.

 – Jeudi 1er janvier 2015, en Seine-et-Marne : devant la discothèque, il sort un pistolet-mitrailleur . A 5h15, une rixe a éclaté entre deux bandes devant une discothèque à Saint-Fargeau-Ponthierry en Seine-et-Marne. L’un des protagonistes, âgé de 31 ans, a alors sorti un pistolet-mitrailleur de type MAT 49. Les vigiles de la discothèque ont alerté la police, précise le site du “Parisien“. Arrivés rapidement sur place, les policiers ont interpellé l’individu armé. Connu des services de police, il a été placé en garde à vue.

– jeudi 1er janvier 2015, à Paris : un ado de 17 ans tué au Trocadéro . Vers 1h30 du matin, un adolescent, âgé de 17 ans, a été frappé de plusieurs coups de couteau ou de tesson de bouteille au thorax et au cou, au cours d’une rixe, place du Trocadéro, à Paris. Selon le “Parisien“, “Pris en charge par les secours il a été évacué vers l’hôpital européen Georges-Pompidou, où il est mort des suites de ses blessures”. La police a ouvert une enquête pour établir les circonstances des faits. La victime serait un jeune marginal. Son meurtrier présumé a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du 1er District de police judiciaire.

– Dimanche 28 décembre 2014, à Toulouse : deux jeunes hommes blessés par balles . Aux environs de 6h du matin, une rixe a éclaté entre plusieurs individus,  sur une avenue à Toulouse en Haute-Garonne. Deux jeunes hommes, âgés d’environ 20 ans, ont été blessés par balles, précise le site de “France 3 Midi Pyrénées“. Pris en charge par les secours, ils ont été transportés aux urgences d’un hôpital de la ville rose. L’un d’eux se trouve dans un état critique. La Sûreté départementale a ouvert une enquête pour établir les circonstances des faits.  Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

– Jeudi 25 décembre 2014, à Rennes : rixe en pleine rue , un trentenaire entre la vie et la mort. Vers minuit,  une rixe a éclaté entre plusieurs individus, en pleine rue, à Rennes en Ille-et-Vilaine. Un homme, âgé de 31 ans, a été poignardé. Grièvement blessé, le trentenaire a été pris en charge par les secours et transport aux urgences du CHU de la ville, indique le site de “Ouest France“. Son pronostic vital est actuellement engagé. Plusieurs personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

– Mardi 23 décembre 2014, à Paris : altercation en pleine rue, il lui plante un tournevis en pleine tête . Vers 4 h du matin, une altercation oppose deux femmes et un groupe d’hommes, rue de Lappe, à Paris, dans le XIe arrondissement. La bagarre se termine dans le sang. L’une des femmes a été frappée d’un coup de tournevis en pleine tête, précise le site du “Parisien“, qui ajoute : “Prise en charge par les secours, la victime a été hospitalisée. Son pronostic vital est actuellement engagé…. Un homme ivre, qui pourrait être l’auteur du coup de tournevis, a été interpellé et placé en cellule de dégrisement. Le 2e district de la police judiciaire parisienne a été saisie de l’enquête”.

– Le lundi 22 décembre 2014, à Boulogne-sur-Mer : un quadragénaire tué au cours d’une altercation . Vers 14h, une rixe a éclaté entre plusieurs individus dans le centre de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Au cours de cette altercation, un homme, âgé de 44 ans, est mort souligne le site de “Nord Littoral“, qui ajoute : “Le parquet de Boulogne-sur-Mer a été saisi de l’affaire et une enquête a été ouverte par la police pour établir les circonstances de cet homicide…”

– Le samedi 20 décembre 2014, en Isère : après une rixe, un homme entre la vie et la mort .  Vers 17h, une rixe a éclaté entre deux hommes, dans le secteur d’un campement de gens du voyage, près de l’A48, à Apprieu dans le département de l’Isère. L’un des deux protagonistes, âgé d’une quarantaine d’années, a été grièvement blessé, notamment à la tête. Selon le site du “Dauphiné Libéré“, “Pris en charge par les secours, le quadragénaire a été transporté, dans un état critique, au CHU de Grenoble-La Tronche. Son pronostic vital serait engagé. La gendarmerie a ouvert une enquête pour établir les circonstances précises des faits…”.

– Le dimanche 7 décembre 2014, à Grenoble : un homme blessé par balleDans la nuit de samedi à dimanche, à la suite d’une altercation  à la sortie d’une boîte de nuit, un homme, âgé de 44 ans,  a été blessé par balle à la main, à Grenoble en Isère. Pris en charge par les secours, il a été hospitalisé, sans que ses jours ne soient en danger. Une enquête a été ouverte par la police pour établir les circonstances des faits, selon le Le Dauphiné Libéré .

– Le vendredi 21 novembre 2014, à Grenoble : un homme grièvement poignardé . Vers 19h30, une violente rixe a éclaté devant un bar-restaurant, dans le centre-ville de Grenoble en Isère. Un homme, âgé d’une trentaine d’années, a été frappé de plusieurs coups de couteau. “Pris en charge par les secours, il a été évacué dans un état critique, vers le CHU de Grenoble-La-Tronche” selon le “Dauphiné Libéré“. Une enquête a été ouverte par la police pour établir les circonstances des faits.
– le samedi 8 novembre 2014 à Voiron : deux fillettes légèrement blessées par un tir de grenaille . Vers 20h, une altercation a éclaté entre deux hommes, dans le centre-ville de Voiron en Isère. L’un des protagonistes est retourné dans sa voiture avant de revenir avec un fusil-parapluie et d’ouvrir le feu sur l’autre homme qui se trouvait avec sa famille, selon le site du “Dauphiné Libéré“, qui ajoute : “Deux fillettes, âgées de 8 et 10 ans, ont été légèrement blessées par ce tir de grenaille. Le tireur a pris la fuite, avant d’être interpellé par la police et placé en garde à vue…”.
 – Le samedi 8 novembre 2014, dans les Ardennes : coups de feu après une rixe entre bandes rivales. Vers minuit, des coups de feu ont été tirés, vraisemblablement avec une arme de type flash-ball, à la suite d’une altercation entre deux bandes rivales, au pied d’un immeuble du quartier de Braux, à Bogny-sur-Meuse dans les Ardennes. Trois personnes ont été blessées, selon le site de “L’Union“. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
– Le mercredi 8 octobre 2014, en Seine-et-Marne : rixe entre Arméniens et Tchétchènes, deux hommes entre la vie et la mort . Vers 21 h 40, une violente rixe a éclaté en deux bandes rivales, l’une originaire de Tchétchénie et l’autre d’Arménie, sur le parking d’un hôtel à Mareuil-les-Meaux en Seine-et-Marne. “Deux des Tchétchènes, âgés de 26 et 34 ans, ont été très grièvement poignardés….” selon “La Marne“, qui rapporte le détail de la bataille. “Ils ont été héliportés, l’un vers l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et l’autre à Paris, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Leur pronostic vital est actuellement engagé”. Nos confrères ajoutent : “Leurs six agresseurs Arméniens, âgés de 18 à 50 ans, ont pris la fuite à bord d’une Audi A6, avant d’être interpellés par la police et placés en garde à vue….”.
– Le samedi 27 septembre 2014, à Besançon : un homme égorgé en pleine rue. Selon la redaction de Besançon de  “L’Est Républicain“, “Vers 23h, samedi soir,  alertés par des riverains, les pompiers sont intervenus, dans une rue du quartier de Planoise, à Besançon dans leDoubs, alors qu’un homme, âgé de 35 ans, venait d’être grièvement blessé à la gorge par un tesson de bouteille. Malgré l’intervention rapide des pompiers, la victime est morte sur place des suites de ses blessures…. Une rixe serait à l’origine des faits. La police a ouvert une enquête. Trois personnes ont été placées en garde à vue…”.




Annemasse : le maire invalidé veut sa mosquée à tout prix…

Alors que les juges ont stoppé  son projet de mosquée, alors que d’autres juges ont invalidé les élections municipales, le maire socialo-communiste pro-mosquée d’Annemasse Christian Dupessey persiste et signe dans sa volonté de voir sortir de terre une mosquée pharaonique aux portes de Genève. C’est le Dauphiné Libéré de ce 31 décembre qui révèle l’information, le maire précisant au quotidien que “l’accord passé avec la communauté musulmane sera validé….” (lire ci-dessous). C’est sans doute le seul maire de France qui, en cette période de fêtes de fin d’année, rêve de voir sortir de terre une mosquée.
 

L'article paru dans le Dauphiné Libéré d'Annemasse ce 31 décembre 2014.... Sans commentaire
L’article paru dans le Dauphiné Libéré d’Annemasse ce 31 décembre 2014…. Sans commentaire

Dans ce dossier de la mosquée pharaonique aux portes de Genève, les trois ans de combat du dernier maraîcher, soutenu par une seule élue d’opposition de la ville d’Annemasse, la gaulliste Anne Michel, avaient payé en octobre et permis de sauver l’exploitation agricole et les 15 emplois du site, face à la folie d’une municipalité qui voulait rayer de la carte la dernière exploitation agricole de la ville, qui ravitaille Genève en fruits et légumes, pour édifier à sa place un centre cultuel musulman et une mosquée, dont les esquisses architecturales laissaient entrevoir plusieurs minarets. La juridiction administrative Lyonnaise avait préservé la loi, la laïcité et avait sauvé 15 emplois.
 

Le maire d'Annemasse rêve toujours d'édifier une mosquée pharaonique aux portes de Genève
Le maire d’Annemasse rêve toujours d’édifier une mosquée pharaonique aux portes de Genève

Ainsi, dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), où les médias nationaux « servent la soupe » au gouvernement, aux préfets, aux sous-préfets, il y a encore des élus qui rêvent à l’édification de mosquées pendant les fêtes chrétiennes de Noël.

Les élections municipales ont été invalidées

En Haute Savoie, Annemasse est la seule ville où le maire socialo-communiste pro-mosquée Dupessey devra repasser devant les électeurs,

Pendant ce temps, le dernier maraîcher de l'agglomération d'Annemasse résiste toujours.... pour sauver son outil de travail
Pendant ce temps, le dernier maraîcher de l’agglomération d’Annemasse résiste toujours…. pour sauver son outil de travail

Fin octobre, en rejetant les arguments du maire socialo-communiste de la ville d’Annemasse Christian Dupessey,  présent à l’audience, les magistrats du tribunal administratif de Grenoble ont en effet annulé mardi 28 octobre les élections municipales d’Annemasse. Cette décision courageuse est intervenue quelque jours après l’annulation, par les magistrats du tribunal administratif de Lyon, du projet insensé conduit par le même maire socialo-communiste de la ville d’Annemasse Christian Dupessey de construction d’une mosquée gigantesque, visible de Genève, sur les terres du dernier maraîcher Pierre Grandchamp (lire Annemasse : Grâce au combat du dernier maraîcher, la mosquée a du plomb dans l’aile !).
 
En réaffirmant sa volonté  de construire une mosquée au même endroit sur les terres du maraicher d’Annemasse, le maire pro-mosquée Dupessey piétine les décisions de justice rendues et pense probablement que la justice s’applique aux citoyens ordinaires et que les élus de la “majorité Hollande” sont au-dessus des lois de la République.

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411




La SNCF augmente ses tarifs de 9 fois l’inflation : Hollande s’en fout, pour lui c’est gratuit

Dans les gares, les guiches accueil et réservations sont souvent submergés par les usagers mécontents
Dans les gares, les guiches accueil et réservations sont souvent submergés par les usagers mécontents

Au moment où le département de l’Ardèche n’a même plus de gare de voyageurs (des liaisons en bus vers le Péage de Roussillon, Valence ou Lyon ont remplacé les trains au départ des anciennes gares Ardéchoises dans l’indifférence politique et préfectorale), Dominique Jamet, Vice-président de Debout la France, dénonce la hausse des tarifs de la SNCF de 2,6% soit 9 fois plus que l’inflation. Il rappelle dans un communiqué que “la SNCF doit d’abord et avant tout assurer ses missions de service public”.
Mais quand va-t-on cesser de matraquer les Français ? Quand ce n’est pas le gouvernement qui ajoute de nouvelles taxes à des impôts déjà écrasants, c’est la SNCF qui gâche la fin d’année des Français en décrétant une hausse de 2,6% de ses tarifs, soit neuf fois le montant de l’inflation (0,3%) !

Le Président de la République François Hollande voyage gratuitement et à volonté dans tous les trains, toute l'année, comme ses ministres, comme les députés, comme les sénateurs, et comme pal mal de responsables et décideurs Français. Ils ne se sentent pas concernés par les hausses des billets de train.
Le Président de la République François Hollande voyage gratuitement et à volonté dans tous les trains, toute l’année, comme ses ministres, comme les députés, comme les sénateurs, et comme pas mal de responsables et décideurs Français. Ils ne se sentent pas concernés par les hausses des billets de train.

De son côté, Marine Le Pen, présidente du Front national, a demandé samedi 27 décembre 2014  “l’annulation” de la hausse des tarifs de la SNCF, qui “cache” selon elle un “abandon du service public”. “Une nouvelle fois, la SNCF vient d’annoncer une forte hausse de ses tarifs, de 2,6% en moyenne le 1er  janvier prochain, largement supérieure à l’inflation”, constate Mme Le Pen dans un communiqué, intitulé “SNCF: la hausse très lourde des tarifs cache un abandon du service public”.

Selon elle, “cette augmentation se fait au moment même où la SNCF abandonne de plus en plus visiblement sa mission de service public pour préparer l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en 2019, sur injonction de l’Union européenne” déplore Marine Le Pen. Alors que la plupart des dirigeants politiques Français se murent dans le silence.

Les Français les plus pauvres perdent “la bataille du rail”

Or, ce sont les Français les plus modestes et les plus pauvres qui utilisent quotidiennement le réseau ferré. La majorité des utilisateurs, à savoir les ouvriers et les salariés, n’ont pas d’autre choix que d’emprunter le train pour se rendre sur leur lieu de travail. Et ce sont ces Français modestes qui vont souffrir le plus de cette hausse disproportionnée.

La SNCF n'a pas réussi à moderniser son parc ferroviaire pour les nombreuses lignes secondaires
La SNCF n’a pas réussi à moderniser son parc ferroviaire pour les nombreuses lignes secondaires

“Les dirigeants de la SNCF ont-ils définitivement oublié qu’ils assument une mission de service public ?” interroge Dominique Jamet, Vice-président de Debout la France. En se concentrant sur les lignes à grande vitesse au détriment du réseau des lignes secondaires qui sont d’une importance vitale pour nos territoires, la SNCF n’obéit plus qu’à une logique commerciale. Le département de l’Ardèche a été l’un des premiers de France à en faire les frais, avec la fermeture de ses lignes de voyageurs, et la mise en place de liaisons occasionnelles en bus vers le Péage de Roussillon, Valence ou Lyon pour remplacer les trains au départ des anciennes gares Ardéchoises !

Cette hausse disproportionnée des tarifs SNCF constitue un mauvais coup porté au pouvoir d’achat, déjà largement écorné, des Français. Il ne s’agit pas seulement d’une erreur, mais d’une faute sur laquelle les dirigeants de la SNCF doivent revenir.

La hausse des prix du 1er janvier se justifie d’autant moins, qu’au premier semestre 2014, la SNCF a réalisé un bénéfice de 224 millions d’euros.

Pourquoi ne pas dire la vérité aux Français ?

Ainsi, dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), où les médias nationaux « servent la soupe » au gouvernement, aux préfets, aux sous-préfets, rare sont les parlementaires qui protestent contre cette hausse abusive et injustifiée. Il est vrai que les députés, sénateurs, ministres et tous les nantis du régime voyagent gratuitement -et à volonté- dans tous les trains de la SNCF.

Dans les années 60, les trains de la SNCF polluaient mais arrivaient à l'heure, et les tarifs restaient abordables pour les usagers les plus modestes
Dans les années 60, les trains de la SNCF, comme les trains de Grande Bretagne, polluaient mais arrivaient à l’heure, et les tarifs restaient abordables pour les usagers Français et Anglais les plus modestes

De leur côté, les associations d’usagers seraient prêtes à donner leur feu vert à cette hausse. C’est du moins ce que révèlent nos confrères de la rédaction du quotidien Le Figaro. «Si les promesses étaient tenues, nous pourrions l’admettre, ce serait dans l’ordre des choses, explique Fabrice Michel, de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) dans les colonnes du Figaro. Le problème est que l’entreprise supprime des dessertes en province et se révèle incapable de bâtir une offre alternative au TGV avec ses trains Intercités (Corails). Cela fait deux ans que l’on nous promet une amélioration de la qualité de service. Nous l’attendons toujours.»

La SNCF recule pour sa qualité de service et “ses trains à l’heure”

L’Avuc (Association des voyageurs usagers des chemins de fer) accueille pour sa part «avec colère» cette majoration tarifaire. Interrogée par nos confrères de la rédaction du Figaro, elle estime que «ce sont les voyageurs du quotidien, ceux qui utilisent le train pour aller travailler qui font les frais de cette augmentation». L’association souligne aussi que la hausse décidée est largement supérieure à l’inflation, actuellement très faible (0,3% sur un an en novembre). Elle ajoute qu’elle intervient alors même que la qualité de service de la SNCF est en «recul», déplorant une «baisse des effectifs dans les gares», la «fermeture de guichets» ou encore la «disparition des contrôleurs dans les trains» et les «suppressions de dessertes». L’exemple du département de l’Ardèche, évoqué plus haut, est criant et révélateur de la chute des services publics et de la République.

Le tableau de bord d'une motrice type en usage à la SNCF
Le tableau de bord d’une motrice type en usage à la SNCF

Toujours dans le Figaro, seul quotidien Français ayant réalisé de solides enquêtes sur ces augmentations injustifiées, la Fnaut pointe surtout la politique brouillonne du gouvernement dans le domaine des transports publics. Pourquoi avoir opté pour une hausse élevée de la TVA qui pénalise les usagers des transports collectifs ? «C’est un signal négatif très fort qui a alors été lancé par le gouvernement», rappelle Fabrice Michel. La SNCF, qui présentera son budget début janvier, devra démontrer quels efforts de productivité et d’organisation elle compte accomplir en 2015. Ses clients réclament des comptes….”.

Un matériel roulant qui vieillit.... comme les rails qui supportent les trains. Mais, dans le même temps, la SNCF dégage d'énormes bénéfices sur le dos des usagers et des Français les plus modestes !
Un matériel roulant qui vieillit…. comme les rails qui supportent les trains. Mais, dans le même temps, la SNCF dégage d’énormes bénéfices sur le dos des usagers et des Français les plus modestes !

Avec ces augmentations perverses, masquées par la période des fêtes de Noël et de fin d’année, la SNCF trahit des millions d’usagers, avec la complicité de tous les puissants qui voyagent gratuitement dans les trains toute l’année.

Une enquête de Francis GRUZELLE
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Déséquilibrés : l’attaque de la gendarmerie de Roussillon annonçait Joué, Dijon, Nantes…

PINATELmusulmantuezles“Trois blessés dans une gendarmerie de Rhône-Alpes, à Roussillon, dans l’Isère, à la limite de l’Ardèche, “par un déséquilibré armé d’un couteau criant “Allah Akbar”, selon la version officielle des autorités, qui pratiquaient déjà une communication de crise, en étroite liaison avec les “grands” médias nationaux, pour “rassurer” le grand public…”. C’était le 7 mai 2013, selon un scénario ayant précédé d’autres évènements tragiques à travers la France. Et la communication des Ministres de l’Intérieur et de la Justice évoquait déjà “l’acte d’un déséquilibré”, dans le cadre de l’habituelle communication de crise. Alors que l’agresseur se trouvait depuis 3 jours sur le sol Rhône-Alpin, après être rentré d’un pélerinage à la Mecque.

 

La Brigade de gendarmerie de Roussillon, dans l'Isère, où s'est déroulée la première attaque le 7 mai 2013, avec deux gendarmes blessés
La Brigade de gendarmerie de Roussillon, dans l’Isère, où s’est déroulée la première attaque le 7 mai 2013, avec deux gendarmes blessés (copie d’écran du site du Quotidien Le Progrès).

Finalement, c’est devenu très simple. Si un Français Chrétien attaque une gendarmerie, c’est un criminel, un meurtrier, l’ennemi public N° 1. Si un musulman attaque une place de marché ou une gendarmerie au couteau en criant “Allah Akbar”, 3 jours après être rentré d’un pélerinage à la Mecque, c’est un déséquilibré ! Après les drames terroristes de Joué-lès-Tours, Dijon, Nantes, le gouvernement Valls, dans sa communication de crise a invité “Les Français à éviter mélanges et amalgames….”. De son côté, le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve concédait “L’effet de contagion ne peut être négligé…”. Comme si le gouvernement avait été incapable de tirer les leçons des graves incidents qui s’étaient produits à la gendarmerie de Roussillon dans l’Isère.

Pourquoi ne pas dire la vérité aux Français ?

Ainsi, dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), où les médias nationaux “servent la soupe” au gouvernement, aux préfets, aux sous-préfets, personne n’a tiré les leçons de l’attaque de la gendarmerie de Roussillon le 7 mai 2013.

L'Etat Français est-il encore capable d'assurer sa mission régalienne de protection des citoyens ? Ou, demain, les citoyens devront-ils sortir armés pour assurer leur propre sécurité face aux menaces terroristes lancées contre la France par l'Etat Islamique ?
L’Etat Français est-il encore capable d’assurer sa mission régalienne de protection des citoyens ? Ou, demain, les citoyens devront-ils sortir armés pour assurer leur propre sécurité face aux menaces terroristes lancées contre la France par l’Etat Islamique ?

Ce mardi 7 mai 3013 , peu avant midi, un gendarme de 44 ans avait reçu un coup de couteau à la gorge par un «déséquilibré», ayant fait irruption dans la brigade de gendarmerie de Roussillon. L’agresseur avait  été blessé par balle à la cuisse à la gendarmerie de Roussillon. Une fois n’est pas coutume, l’information avait été révélée par le quotidien le Dauphiné Libéré, plus habitué à livrer à ses lecteurs l’interview “du vrai Père Noël” (édition Nord Ardèche du 24 décembre 2014, page 8).

Selon les journalistes du Quotidien, “Un individu a fait irruption ce matin dans la brigade de gendarmerie de Roussillon vers 11 heures 50. Selon un témoin présent sur les lieux du drame, il est entré dans la brigade de gendarmerie en criant « Allah est grand » avant de s’en prendre à un gendarme à l’accueil, le blessant avec un couteau au niveau du cou. Un autre gendarme assistant à la scène a alors fait feu, blessant l’agresseur à la cuisse. Mais une des balles a ricoché et l’a blessé légèrement à la jambe. Les trois blessés souffrent de blessures légères à sérieuses, selon les cas.

Ils ont été transférés vers des hôpitaux de la région. Le pronostic vital d’aucun d’entre eux n’est engagé. On ignore encore ce qui a poussé cet homme à faire irruption dans la gendarmerie…”.

Dans le même article du Dauphiné Libéré, on pouvait lire : “L’agresseur, décrit comme déséquilibré, est entré dans la brigade de gendarmerie en demandant à avoir des renseignements, puis s’est dirigé vers l’accueil en criant «Allah, Allah», a rapporté le procureur de la République de Vienne Matthieu Bourrette. Il s’en est alors pris au gendarme qui était devant lui en lui infligeant un coup de couteau à la gorge, puis a poursuivi d’autres gendarmes dans les couloirs.

“L’agresseur, âgé de trente ans, a été sommé de lâcher son arme ce qu’il a refusé de faire. L’un des gendarmes lui a alors tiré dans les jambes à deux reprises. «L’homme s’est écroulé, on lui a de nouveau demandé de lâcher son couteau, mais il a fait mine de chercher quelque chose dans sa poche» ce qui a fait craindre aux gendarmes qu’il disposait d’une deuxième arme. Le militaire a alors tiré à nouveau a deux reprises en visant les jambes, a précisé le procureur.

Au cours de ces tirs, un gendarme a été très légèrement blessé par un éclat de balle au tibia et transporté dans une clinique de laquelle il est ressorti dans l’après-midi.

L’agresseur, qui a tenu des propos «totalement incohérents» lors de son interpellation et qui n’était pas connu des services de police, «semble selon les premiers éléments de l’enquête avoir agi seul», a dit M. Bourrette….”.

L’agresseur de la gendarmerie de Roussillon rentrait d’un voyage à La Mecque

Le 8 mai 2013, dans le quotidien Régional “Le Progrès”, qui avait, lui aussi, enquêté, l’intox de la communication gouvernementale était moins visible. Les journalistes du Quotidien Lyonnais précisaient : “Employé dans une société de chimie, l’homme, habitant Roussillon, avait considérablement changé de comportement de l’avis même de ses proches depuis son retour il y a trois jours d’un voyage à La Mecque… Deux enquêtes, confiées à la Section de recherches de Grenoble, ont été ouvertes. L’une pour «tentative de meurtre aggravée sur personne dépositaire de l’autorité publique» et une seconde pour «violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique» concernant le gendarme auteur des coups de feu.

Le militaire, qui «semble avoir agi en état de légitime défense, a été placé en garde à vue pour les nécessités de l’enquête…”.

"L'Etat Islamique" de Samuel Laurent devrait être le livre de chevet du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, si le ministre veut réellement protéger les Français
“L’Etat Islamique” de Samuel Laurent devrait être le livre de chevet du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, si le ministre veut réellement protéger les Français

Les drames terroristes de Joué-lès-Tours, Dijon, Nantes, étaient prévisibles dans la mesure où on octroie des moyens aux services de renseignements et de sécurité intérieure, dans la mesure où les informations circulent. L’attaque de la gendarmerie de Roussillon aurait dû constituer une première alerte, motivant des mesures de sécurité préventives. Les responsables de l’Etat feraient bien de lire et de relire le livre de  Samuel Laurent qui a publié « L’Etat islamique », même si ce livre dérange l’Elysée .

Une enquête de Francis GRUZELLE
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Enquête : les dessous de “la guerre du lait” qui couve en France

Rien ne va plus entre Lactalis, premier groupe laitier mondial (créé en 1933 à Laval) et la plupart des agriculteurs français, qui estiment travailler à perte. Pendant ce temps, le géant du lait continue d’ouvrir des usines de transformation à travers le monde, de la Russie à l’Egypte, de l’Italie au Kazakhstan. Confrontés à de trop faibles rémunérations (0,36 euro par litre au 4 ème trimestre 2014) de la part de Lactalis, de Bel ou de Bongrain, nombre de paysans envisagent de déclencher une “grève du lait“. Des centaines d’autres se suicident dans l’indifférence des dirigeants politiques Français. L’embargo russe a, à la fois, accéléré la chute des prix et désorganisé les flux commerciaux, notamment européens. La Russie était le premier débouché de l’industrie laitière européenne en 2013 pour une valeur de 1,5 milliard d’euros devant la Chine (1,3 milliard d’euros). A la différence de la Chine, grosse importatrice de poudre de lait, la Russie importe surtout du fromage d’Europe.

Emmanuel Besnier, l'homme qui contrôle le prix du lait dans 142 pays. Ce cliché est la seule photo qui existe du PDG de Lactalis, qui fuit les médias comme la peste.
Emmanuel Besnier, l’homme qui contrôle le prix du lait dans 142 pays. Ce cliché est la seule photo qui existe du PDG de Lactalis, qui fuit les médias comme la peste.

Avec 52 000 salariés à travers le monde, 198 unités industrielles, un chiffre d’affaire global de 14,7 milliards d’euros (2010), le géant laitier Lactalis et son “Empereur du lait” Emmanuel Besnier (lire aussi http://suite101.fr/article/lempereur-du-lait-emmanuel-besnier-ne-sinteresse-pas-a-doux-a35195 ) supportent de plus en plus mal la contestation verbale, et quelquefois “musclée”, du monde rural Rhône-Alpin et de la paysannerie française. Car cette contestation serait un épihénomène “bleu-blanc-rouge”. Du jamais vu en Russie ou au Kazakhstan ! Au sein du directoire du premier groupe laitier mondial, dont le siège se trouve toujours à Laval, le ton était donné voici quelques temps par Michel Nalet, directeur de la communication, contacté par téléphone, “Je n’ai pas d’écrit des gens qui contestent ! Nous avons augmenté les prix du lait de plus 10 % en 2010 et de plus 8 % en 2011….”

Michel Besnier a fait de Lactalis une machine de guerre, avant de transmettre l'Empire Lactalis à Emmanuel
Michel Besnier a fait de Lactalis une machine de guerre, avant de transmettre l’Empire Lactalis à Emmanuel

Tous les litiges sont justement concentrés dans ces augmentations jugées très insuffisantes par les agriculteurs de Rhône-Alpes, à l’image de F. L. producteur installé dans la Drôme, qui déplore : “Même si le gouvernement a fait pression sur les industriels, le prix du lait est trop bas et nous sommes très en-dessous de ce que nous attendions. Nous n’arrivons pas à nous en sortir compte tenu des charges qui sont élevées. Pour vivre vraiment de son travail, il faudrait percevoir 370 euros pour 1000 litres de lait (NDLR : 310 euros en moyenne versés au début de l’année par les industriels du lait). Il est nécessaire que les marges soient mieux réparties entre les producteurs, les intermédiaires et la grande distribution….”.

Dans une France où tout va mal, surtout pour les patriotes qui travaillent dur, dans une France en plein désarroi, où nos paysans se suicident pour échapper aux huissiers, dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), dans une France où les entreprises licencient à tour de bras, où le groupe Aoste ferme son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche, dans une France où peu d’entreprises innovent, créent des emplois et beaucoup disparaissent , dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent « La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre (http://suite101.fr/article/actualite–la-fin-des-juges-dans-une-societe-en-pleine-folie-a35178), les médias nationaux osent présenter les agriculteurs “comme des acteurs privilégiés du système”.

La perte des marchés Russes a pénalisé l'industrie de transformation du lait.... Et du coup les producteurs
La perte des marchés Russes a pénalisé l’industrie de transformation du lait…. Et du coup les producteurs

Dans la Loire, un bras de fer entre Lactalis et les paysans

 

Dès que la contestation surgit, les dirigeants du groupe Lactalis, qui revendiquent le positionnement de 1er Groupe  Laitier Mondial, de 15ème Groupe Agroalimentaire mondial et de 1er Collecteur de lait Européen, s’abritent derrière la Fédération Nationale des industries laitières. “Nous, on applique les décisions résultant des négociations” affirme un directeur de la du groupe Lactalis. A la question posée “Les agriculteurs parlent d’un contrat de servage, leur interdisant la grève du lait, que vous leur auriez fait signer ?”, le représentant du Directoire de Lactalis rétorque : “On a essayé une version d’un contrat. On l’a retiré et on a discuté un autre type de contrat….”.

La domination des industriels du lait sur toute la filière risque pourtant de s’aggraver avec la signature obligatoire de  “contrats” entre producteurs et industriels. Des contrats iniques, avec des clauses anti-grève, et qui entraînent une dépendance totale des agriculteurs. De véritables “contrats de servage”, dénoncés par les syndicats.

A l’évidence, les relations entre le géant du lait et les petits producteurs ont véritablement dérapé le 1er juin 2011 dans la Loire. Ce jour là, le géant de l’industrie laitière Lactalis assigne au tribunal un paysan qui a osé s’opposer à l’entreprise. Cette action répressive du groupe intervient après 57 jours de mobilisations laitières en 2009. Une grève que le géant Lactalis, 1 er groupe laitier mondial, n’a pas apprécié.

Le 1er juin 2011, la Confédération Paysanne de la Loire et son ancien secrétaire général, Philippe Marquet, comparaîssent devant le Tribunal de Saint-Étienne. Motif ? “Au plus fort du mouvement de la grève du lait, le 17 août 2009, nous avions bloqué l’entrée du site de l’usine Lactalis, à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire, et empêché la première équipe des salariés d’entrer le matin”, raconte Philippe. Il ajoute : “À l’époque, de gigantesques opérations d’épandage de lait se multiplient, en France et en Europe, pour dénoncer l’effondrement du prix du lait. Lactalis, qui collecte 22% du lait produit en France, est une des cibles privilégiées de la contestation et des producteurs”.

A la barre, le petit producteur Philippe Marquet raconte son esclavage, “la misère des petits agriculteurs de la Loire, qui ne peuvent plus joindre les deux bouts”, l’immense désespoir de toute une “profession en train de crever”. Du Zola pur et dur. Le Tribunal de Grande Instance de St-Etienne met alors son jugement en délibéré au 14 septembre 2011. Et là, coup de tonnerre ! Philippe Marquet et la Confédération Paysanne de la Loire sont relaxés par le tribunal, alors que Lactalis leur demandait 14 000 euros d’indemnités pour les actions menées en 2009 au moment de la grève du lait.
 

Les secrets de Lactalis et d’Emmanuel Besnier, “l’Empereur du lait

N’étant pas cotée en bourse, Lactalis, entré en négociation exclusive en vue du rachat de Skanemejerier, le numéro deux suédois du lait, n’a jamais publié de rapports financiers détaillés, et l’organisation de la société restait vague jusqu’à ces dernier mois.Grande première pour les concurrents de Lactalis, les agriculteurs clients et les marchés financiers ! Durant l’été 2011, après 50 ans de “clandestinité”, l’entreprise familiale de Laval a dû sortir de son silence dans le cadre de son OPA sur l’Italien Parmalat.

Tout a démarré avec l’offre publique d’achat (OPA) visant Parmalat. Les actionnaires Italiens ont jugé la proposition financière trop faible et dénonçé un manque d’informations sur le groupe Lactalis. Aussi, pour rassurer le conseil d’administration de Parmalat, “dans le cadre d’une prise de contrôle”, Lactalis a du révèler la structure du capital de l’entreprise familiale, dans un document fourni en Italien.

La structure du capital de Lactalis aux mains de la famille Besnier

La famille Besnier possède 100% du capital, et le PDG, Emmanuel Besnier, est l’actionnaire majoritaire. Les documents remis aux Italiens montrent en effet qu’il détient une légère majorité de la maison mère du groupe, BSA. Emmanuel Besnier est le petit fils du fondateur de Lactalis, André Besnier. Les principaux actionnaires sont la famille Besnier, BSA Finances, Claudel, Roustang Galac, Jema 1, Sofil.

Au niveau des résultats financiers, ils sont globalement positifs. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) pour l’année 2010 est de 994 millions d’euros, le bénéfice net atteind 308 millions. Le chiffre d’affaire du groupe est en progression de 11% sur un an, à 10,4 milliards d’euros pour l’exercice 2010. Il faut noter que ce volume d’affaires a été quasiment multiplié par deux depuis 2005.

Malgré tous ces bons résultats, l’endettement du groupe reste très élevé : 4,3 milliards d’euros après le rachat de 29% de Parmalat. Il est vrai aussi que le groupe Lactalis a réalisé de nombreuses aquisitions ces dernières années, et le poids de la dette commence à peser. Il y a deux ans, certains observateurs pensaient que l‘Empereur du lait Emmanuel Besnier allait s’intéresser à Doux

Avec le rachat du groupe Italien Parmalat le 28 juin 2011, si 100% des actionnaires de Parmalat acceptent de vendre leurs actions, l’endettement de Lactalis pourrait grimper à 7,7 milliards d’euros. Ce cas de figure est envisagé, et cette dette supplémentaire estt financée par un emprunt déjà négocié avec un groupe de banques.

Une fois l’acquisition définitivement actée auprès de tous les actionnaires, le groupe devra restructurer sa dette. Selon les Echos, “Lactalis devrait alors consacrer entre 30 et 50% de ses cash-flows à les rembourser”.

Le document fourni par Lactalis au groupe Italien révèle également quelques informations nouvelles sur les ventes du groupe. Son chiffre d’affaires provient à 46% des fromages, 17% du lait, 14% des produits frais 11% de beurre et crèmes et 12% d’autres produits. Si le nom Lactalis n’apparaît pas directement sur les étals des supermarchés, l’entreprise est présente sur le marché avec des produits comme le camembert Président, le lait Lactel ou encore la mozarella Galbani.

 

Géographiquement, le premier marché de Lactalis reste la France avec 39% des ventes. L’Italie vient ensuite avec 13% (Lactalis y contrôle 26% du marché) puis vient le reste de l’Europe (33% au total), 8% dans les Amériques, l’Afrique et le Moyen Orient avec 5%, l’Asie et Océanie 2%. Avec une présence dans 150 pays, Lactalis est le troisième groupe laitier mondial.

 

Les nouvelles informations permettent de mieux comprendre la stratégie de la famille Besnier. Le journal Les Echos a notamment relevé des éléments qui indiquent que Lactalis a commencé son offensive sur Parmalat dès 2008. Les premières actions du groupe italien ont alors été achetées entre 1,2 et 1,5 euro, de manière à préparer l’offensive finale de 2011.

Les autres grands chiffre du groupe

9,9 milliards de litres de lait produits par les agriculteurs ont été transformés par les usines du groupe Lactalis dont six milliards de litres de lait de vache, 162 millions de litres de lait de brebis, 74 millions de litres de lait de chèvre achetés auprès de 23 300 éleveurs-producteurs français répartis sur soixante-seize départements.

À l’étranger, 3 milliards de litres de lait sont collectés dont 1,1 milliard aux Etats-Unis..

Transformations écoulées du groupe Lactalis : fromages, 750 000 t ; produits frais, 300 000 t ; matière grasse, 152 000 t ; crème, 125 000 t ; produits industriels, 563 000 t ; viande, 49 000 t.

Reventes écoulées du groupe Lactalis : lait, 1 500 millions de litres.

Difficile d’approcher le PDG Emmanuel Besnier

Emmanuel Besnier, surnommé ‘l’Empereur du lait” par ses détracteurs, reste un PDG secret. Il dirige le groupe depuis le 11 juin 2000, jour du décès de son père Michel. Le “Père Besnier” avait 71 ans et su, toute sa vie, s’entourer de collaborateurs dont ceux de la “garde rapprochée” – les Aubert, Morelon, Decker, James, Paris et autre Hurion – qui n’ont jamais connu la semaine des 35 heures.

Emmanuel Besnier n’apparaît pas en public. Il n’a jamais donné d’interview. La seule photo de lui qui circule a été volée en Croatie, il y a six ans, lors d’un voyage d’affaires.

“Mais dans l’ombre de son empire familial, les apparences cachent un chef d’entreprise insatiable” nous confiait, voici quelques années, Luc Morelon, un cadre du directoire Lactalis, à la retraite depuis le début de l’année 2011. Notre interlocuteur ajoutait : “Emmanuel est un pur produit Besnier, l’emblématique entreprise fromagère lancée en 1933 à Laval, par André, son grand-père. Il est né en 1971 dans le fief familial, trois ans seulement après que son père lance sur le marché le camembert Président et le conditionnement du lait en brique. Sa carrière est alors toute tracée. Jeunesse à Laval, puis études secondaires à Paris, dans une école de commerce : à 24 ans, il était propulé directeur du développement de la société, devenue Lactalis à partir de 1999…”

Emmanuel Besnier incarne la réussite familiale. Ila même réussi à obtnir l’allégence, puis l’admiration des vieux cadres du groupe à l’image de Luc Morelon. Dès 2000, au décès prématuré de son père, Emmanuel Besnier, aîné de la fratrie, reprend les rênes de l’empire familial, alors second laitier d’Europe. Il a 29 ans. Il lance alorse une vague de rachats pour faire grandir le groupe : Italie, Kazakhstan, États-Unis ou Pologne. Tout l’intéresse : fromage fondu, mozzarella, lait, crème, et rien ne résiste à son appétit.

Pour le cadre retraité Luc Morelon, “Le père Besnier a constitué le groupe, le fils Besnier en a fait un géant”. Un géant qui emploie aujourd’hui 52 000 personnes dans 126 pays, et qui collecte chaque année 9,9 milliards de litres de lait.

À l’image de son dernier coup de force sur Parmalat, la stratégie expansionniste d’Emmanuel Besnier, aujourd’hui âgé de 40 ans, dérange. En 2009, il s’est fait beaucoup d’ennemis dans le monde agricole et les administrations, en fustigeant assez brutalement “la politique agricole démagogique, menée par une administration déphasée et un syndicalisme sclérosé”, et en dénonçante “des groupes coopératifs qui n’ont jamais rien prouvé en France”.

Ses déclarations de maréchal d’Empire lui ont attiré l’inimitié du secteur agricole, lesproducteurs en tête. Mais aussi des distributeurs, surtout quand il ordonne à ses cadres, en février dernier, de ne plus approvisionner les hyper Leclerc qui lui refusent des augmentations tarifaires.

La réputation d’Emmanuel est ternie par un manque de transparence, et des caprices “d’enfant gâté”. En effet, jusqu’à l’OPA réussie de 2011 sur le géant Italien Parmalat, Lactalis n’a jamais publié ses comptes au greffe. Les Besnier préféraient s’acquitter d’une amende plutôt que de renseigner la concurrence et les fournisseurs. Le culte du secret a été poussé jusqu’au bout, jusqu’au “Pont d’Arcole” par le “Napoleon du lait” pour conquérir le géant Italien Parmalat.

Des agriculteurs victimes de l’absence de soutien gouvernemental et de l’embargo Russe

Les agriculteurs sont les grands oubliés de la France de 2014
Les agriculteurs sont les grands oubliés de la France de 2014

Selon plusieurs présidents de chambres d’agriculture, joints par téléphone, “L’embargo russe a, à la fois, accéléré la chute des prix et désorganisé les flux commerciaux, notamment européens. La Russie était le premier débouché de l’industrie laitière européenne en 2013 pour une valeur de 1,5 milliard d’euros devant la Chine (1,3 milliard d’euros). A la différence de la Chine, grosse importatrice de poudre de lait, la Russie importe surtout du fromage d’Europe. Quand les portes de la Russie se sont fermées, le Danemark a tenté de trouver preneur pour ses fromages en Finlande, mais la Finlande n’en a pas voulu.

“Frontalière de la Russie, la Finlande est le pays laitier européen qui a le plus souffert de l’embargo, selon les chambres d’agriculture. Elle y exporte en effet près d’un cinquième du lait (18,2 %) qu’elle produit, suivie de près par la Lituanie (17,7 %). Certains groupes se sont retrouvés avec des lots entiers de fromages sur les bras parce qu’ils avaient déjà été étiquetés en russe. Face à cette situation, les industriels européens ont réduit leur production de fromage, qu’ils essaient de vendre sous forme de poudre, ce qui pèse d’autant plus sur les cours qu’ils anticipent une baisse plus forte dans les mois à venir.

L’embargo russe n’est pas seul responsable de la chute des prix. Celle-ci était prévisible avec la reprise de la production dans les grands pays laitiers, Argentine exceptée et la reconstitution des stocks en Europe. Le dynamisme de l’offre est en train de prendre un poids démesuré sur le marché laitier, entraînant les cours vers le bas, ajoutent plusieurs présidents de chambres d’agriculture. Pendant ce temps, les grands groupes laitiers, comme Lactalis, continuent d’engranger les bénéfices. Cherchez l’erreur….

Une enquête de Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411



Samuel Laurent publie “L’Etat islamique”, le livre qui dérange l’Elysée

Samuel Laurent, un spécialiste de l'Etat Islamique, qui dérange
Samuel Laurent, un spécialiste de l’Etat Islamique, qui dérange

La France est clairement dans le viseur du groupe Etat islamique. Ce témoignage émane de Samuel Laurent, qui publie cette semaine aux éditions du Seuil, un livre sur le groupe Etat islamique, un livre qui dérange l’Elysée, Matignon, le Quai d’Orsay, car il va à l’encontre des amitiés institutionnelles de la France. Le visage qu’il donne à cet ennemi de l’Occident est terrifiant et sonne le tocsin face au laxisme des dirigeants de l’Etat Français.

Samuel Laurent, enquêteur de terrain, est un spécialiste des mouvements terroristes islamistes
Samuel Laurent, enquêteur de terrain, est un spécialiste des mouvements terroristes islamistes

Consultant international, considéré comme un spécialiste des nébuleuses terroristes, auteur de deux livres remarqués (Sahelistan en 2013 et Al-Qaida en France en 2014), Samuel Laurent a enquêté à l’intérieur de la nébuleuse du terrorisme islamiste. Par ses nombreux contacts au sein d’Al-Qaida (le concurrent de l’Etat islamique), le consultant Samuel Laurent a pu rencontrer de nombreux protagonistes dans les zones de conflit et notamment d’anciens membres de l’Etat islamique désormais passés du côté d’Al-Qaïda. Dans une France où des intégristes Egyptiens utilisent le Pays comme base arrière, dans une France où les projets de mosquées ou de centres cultuels musulmans intégristes se multiplient, comme à Saint Alban d’Ay (lire Ardèche : ce qui se cache derrière le centre d’éducation islamique de Saint-Alban-d’Ay ), Samuel Laurent publie cette semaine aux éditions du Seuil “L’Etat islamique”, une enquête qui détaille le fonctionnement de ce véritable état de la terreur.

 

L'Etat Islamique ou la menace que peu de dirigeants et de journalistes ont vu venir.....
L’Etat Islamique ou la menace que peu de dirigeants et de journalistes ont vu venir…..

Mercredi 25 novembre, par des médias qui semblent subitement découvrir le terrorisme islamique dans toute son horreur, les Français apprenaient qu’en plus du Normand Maxime, un deuxième converti, le Parisien Mickael, figurait parmi les bourreaux de la terrible vidéo de décapitation diffusée le week-end dernier. Mercredi 25 novembre encore, le groupe Etat islamique postait une autre vidéo, dans laquelle trois Français du groupe terroriste poussaient leurs compatriotes à attaquer la France.

François Hollande, comme certains préfets, a sous estimé la dangerosité de DAECH et des réseaux d'islamistes intégristes opérant et recrutant en France.
François Hollande, comme certains préfets, a sous estimé la dangerosité de DAECH et des réseaux d’islamistes intégristes opérant et recrutant en France.

 

La barbarie des exécutions de l’Etat Islamique attire certains jeunes des banlieues

Pour Samuel Laurent, joint par téléphone, l’Etat Islamique (NDLR comme d’autres islamistes intégristes) a compris que les banlieues Françaises constituent un vivier. Ce spécialiste de la nébuleuse du terrorisme explique : “La simplicité de l’argument du groupe Etat islamique fait sa force. Le vrai islam est celui du califat qui prône l’avènement de la vérité par la guerre sainte. Mettre en scène la barbarie des exécutions et les carnages leur permet d’attirer à eux des jeunes gens sans repères. Vous n’auriez jamais accroché un gamin de banlieue en lui expliquant le programme d’Al-Qaida. Parce qu’il est compliqué, long, théologique avec des références érudites. Al-Qaida ne parle pas aux Européens: c’est un mouvement arabe, plus profond. Il est aussi détestable, soyons clairs !”.

Parfaitement argumenté, le livre de Samuel Laurent se “dévore” d’une traite. Ainsi, dans le chapitre “L’Etat islamique et la France”, l’auteur fustige le jeu trouble du Qatar… Il dénonce, sans complaisance, les jeux troubles engagés au sommet de l’Etat, en précisant : “Le Qatar, comme Bahreïn ou l’Arabie saoudite sont des régimes extrêmement toxiques pour nos démocraties. L’Europe n’arrive pas à faire la différence entre opportunité économique immédiate d’avoir de tels partenaires et le risque pour la sécurité nationale. Du moment qu’ils achètent un club de foot ou des avions, on devient moins regardant sur leurs activités. Mais de fait, ce sont des talibans avec beaucoup d’argent, des voitures et du luxe. Mais il n’y a pas de différence idéologique entre ces régimes salafistes qui prônent un islam radical et le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak….”.

 

A la question “Comment lutter contre cet endoctrinement  en Europe ?”, le consultant Samuel Laurent reconnait : “On est dans un piège insoluble. Il va falloir renoncer à un certain nombre de libertés, ou du moins accepter un peu plus de surveillance et de contrôle. Comme l’ont fait les Etats-Unis avec le Patriot Act. Car il faudra circonvenir cette menace qui nous bouffe de l’intérieur. Nous ne sommes plus face à un conflit externe avec 40 excités Occidentaux qui partent en Afghanistan crier «Allah Akbar!» dans des grottes, nous sommes désormais face à un problème de société !”.

Demain, l'Etat Islamique pourrait disposer de missiles balistiques par le jeu des alliances et des achats
Demain, l’Etat Islamique pourrait disposer de missiles balistiques par le jeu des alliances et des achats

Dans ce dossier, Charles Million a été un visionnaire

Le diagnostic de Samuel Laurent rejoint l’analyse de notre récente enquête consacrée aux intégristes Egyptiens qui utilisent la France comme base arrière, et l’incontournable constat qu’avec DAECH, nous sommes entrés dans une guerre de religion, comme Charles Millon, ancien Ministre de la Défense Nationale, l’écrivait, début octobre 2014, « La France, avec près de 1.000 départs recensés depuis 2012, constitue aujourd’hui le premier contingent de djihadistes occidentaux opérant en Syrie et en Irak.»

 

 « L’Etat islamique, mais aussi toutes les cellules d’Al Qaida, comme Khorasan, ou celle qui a enlevé l’otage français en Algérie, sont travaillés par le millénarisme et l’universalisme de leur combat. Il n’y aura pas de trêve pour nous car le Djihad leur promet le paradis, et de ce fait ils n’ont pas peur devant la mort…. ».

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411