Mis en examen, Dupond-Moretti veut réformer l’institution judiciaire

Le magistrat Philippe Courroye et Eric Dupond-Moretti au restaurant Louchebem à Paris. Viandard, Eric Dupond-Moretti affirme défendre les artisans bouchers. Mais, il est à l’origine d’un carnage au ministère de la justice !

21 juillet 13 h 30, Éric Dupond-Moretti va proposer aux parlementaires de réformer l’institution judiciaire qui vient de le mettre en examen

Mis en examen vendredi pour « prise illégale d’intérêts » (une première pour un garde des Sceaux de la Ve République), Éric Dupond-Moretti, sans vergogne, proposera aux parlementaires de la commission des lois, mercredi 21 juillet, à 13 h 30, un projet de loi “pour la confiance dans l’institution judiciaire”. Il fallait oser ! La belle tête de vainqueur du gouvernement de Jean Castex est vraiment hors concours, toutes catégories.

Les journalistes accrédités auprès du ministère de la Justice ont reçu un “mail de convocation” pour ce grand moment de la justice française. Quelques jours après avoir été convoqué par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République, soupçonné d’avoir profité de ses fonctions pour servir ses anciennes activités d’avocat et régler ses comptes avec des magistrats, le ministre Éric Dupond-Moretti veut réformer l’institution judiciaire qui vient de le mettre en examen.

Au moment où de nombreux médias spéculent sur sa démission (sans avoir ouvert leurs mails du ministère de la Justice), Éric Dupond-Moretti tente de rebondir avec un projet de loi réformant l’institution. Du coup, à partir de mercredi, la quasi-totalité des médias français ne parleront plus de la mise en examen du ministre de la Justice Dupond-Moretti, mais du projet de loi “pour la confiance dans l’institution judiciaire”.
Tel un gladiateur dans l’arène judiciaire, Éric Dupond-Moretti a choisi d’affronter le cirque médiatique sur un terrain où personne ne l’attendait. Surtout les Français moyens (sans parler des 10 millions qui vivent sous le seuil de pauvreté) qui ne savent plus quoi penser du ministre, de la République, des coquins au pouvoir.

Du jamais vu de mémoire de Gaulois. Celui que nombre de Français surnomment le “Yéti” ne recule devant rien. Il est prêt à tout pour rester dans son confortable fauteuil place Vendôme, où Emmanuel Macron l’a mis en orbite pour le plus grand malheur de la justice et pour le plus grand bonheur des taulards, dont beaucoup étaient les clients du même Éric Dupond-Moretti.

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411




La Cour de justice de la République convoque Éric Dupond-Moretti

 

La justice a décidé de “cuisiner” le garde des Sceaux de la République française, Éric Dupond-Moretti

En plein confinement, Eric Dupond-Moretti avec Nicole Rubi, la patronne du restaurant la Petite Maison à Nice, belle-mère d’un autre avocat célèbre Thierry Herzog.

Eric Dupond-Moretti en plein confinement…. Aujourd’hui, il trinque dur !

Pour la première fois en France, la Cour de justice de la République convoque un ministre de la Justice en exercice pour des faits très graves. Après les quinze heures de perquisition à la Chancellerie, Éric Dupond-Moretti est cité à comparaître comme un vulgaire délinquant le 16 juillet.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/04/perquisition-au-ministere-de-la-justice-eric-dupond-moretti-met-en-cause-un-syndicat-de-magistrats_6086915_3224.html

L’information nous est confirmée au téléphone, ce 5 juillet à 15 heures, par une collaboratrice d’Éric Dupond-Moretti, qui souhaite conserver l’anonymat. “La plainte conduit le garde des Sceaux devant la Cour de Justice de la République”.

https://www.usinenouvelle.com/article/eric-dupond-moretti-convoque-le-16-juillet-a-la-cjr.N1118639

Et la petite séance d’humiliation continue pour Éric Dupond-Moretti. Comme cela était prévisible, il est convoqué devant la commission d’instruction de la Cour de justice de la République le 16 juillet, pour une éventuelle mise en examen.

Le but des juges est d’instruire à charge et à décharge le conflit d’intérêts dont se serait rendu coupable le garde des Sceaux. En janvier dernier, en effet, trois plaintes de syndicats de magistrats et une plainte d’Anticor accusaient Éric Dupond-Moretti de prise illégale d’intérêts, après qu’il eut diligenté des inspections et des enquêtes administratives successives contre quatre magistrats.

Une qualification juridiquement large, mais déshonorante puisqu’elle laisse à penser que le garde des Sceaux aurait confondu ses intérêts privés avec l’intérêt général…

https://www.journaldesfemmes.fr/societe/actu/2709288-diners-clandestins-dupond-moretti-attal-le-maire-riester-christophe-leroy-pierre-chalencon/

https://www.jeprofite.fr/eric-dupond-moretti-fortune/

 

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

 




Humiliation : dans sa ville, le Yéti n’a fait que 83 voix, loin derrière Chenu !

Les “populistes” de son village natal viennent de le sortir à grand coup de pied dans le cul !

Les ministres LREM du Nord : de belles têtes de vainqueurs, comme dirait un célèbre acteur du “dîner de cons” !

Cousolre, vous connaissez ? Bien sûr que non !  Pourtant, cette commune de 2 237 habitants, située sur les contreforts des Ardennes, encerclée par le territoire du Hainaut belge, est entrée dans l’Histoire dimanche. Car c’est ici que, le ministre de la Justice a enregistré le plus mauvais score du gouvernement, dans ces élections élections régionales 2021 en obtenant 83 voix .

A Cousolre, le village où il est né en 1961 et où il a grandit, où il était surnommé le gamin, Eric Dupond-Moretti se fait “bouffer les couilles” par le RN Sébastien Chenu dans un score sans appel. Sébastien CHENU emporte la victoire avec un score de 31,54 % des voix face à Eric Dupond-Moretti, tête de liste départementale, avec 20,29 % des voix. Le Yéti recueille en tout et pour tout 83 suffrages, la quasi totalité des habitant le considérant désormais comme “un boulet”. Et le chasseur éric Dupond-Moretti se prend un vrai coup de fusil.

http://elections.actu.fr/hauts-de-france/cousolre_59157

Ici, le ministre de la Justice se croyait en terrain conquis, en s’engageant dans cette bataille des régionales face au sortant Xavier Bertrand. C’était une première pour l’avocat bobo, qui ne s’est jamais frotté au suffrage universel et qui a manifesté sa volonté de faire barrage au RN, conduit dans les Hauts-de-France par Sébastien Chenu, qui est quant à lui allé voter à Denain, ville où il arrive en tête avec 44,38%.

L’immense majorité des électeurs de Cousolre ne se sont pas déplacés pour le “chasseur de sangliers”, qui affichait déjà une tête de chien battu le matin lorsqu’il est venu voter. 

Dans le Pas-de-Calais Eric Dupond Moretti conduit la liste de la majorité présidentielle (LREMMoDemTdPAgirMEI), tractée au niveau régional par Laurent Pietraszewski. Durant la campagne, il présente le Rassemblement national comme « un véritable danger pour la démocratie » qu’il convient de « virer » des Hauts-de-France. Avec 9,1 % des suffrages exprimés, les listes de la majorité présidentielle sont éliminées au premier tour. Dans le Pas-de-Calais, la liste d’Éric Dupond-Moretti obtient un score global de 8,7 %.

Eric Dupond-Moretti : découvrez son colossal patrimoine …

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/eric-dupond-moretti…

Dès son arrivée au bureau de vote de la ville de Cousolre Eric Dupond-Moretti est stressé. A tel point que ce ministre de Macron, qui se dit attaché à la démocratie, n’a même pas remarqué qu’il manquait une partie des bulletins de vote, ceux de son adversaire.

http://www.lavoixdunord.fr/1031199/article/2021-06-20/gros-couac-cousolre-les-bulletins-de-la-liste-portee-par-karima-delli-ont-tous

Le yéti devenu aveugle ?

Six piles au lieu de sept, Eric Dupond-Moretti ne s’est aperçu de rien ce matin ans le village de Cousolre en votant à 9 heures. Éric Dupond-Moretti n’a pas vu la bévue et a glissé sans mot dire son bulletin dans l’urne… Mais quand même, à 9 heures, qu’un ministre et candidat n’ait pas remarqué l’absence de son adversaire, ça interroge dans le bocage… Certains pensent que le Yéti a perdu la vue, même à courte distance. Sur la table du bureau de vote du gymnase, il manque pourtant bien tout le matériel de vote de la liste pour le Climat, pour l’Emploi, emmenée par Karima Delli. Une absence que des électeurs de cette sensibilité ont bien sûr remarquée, et ont fait remonter.

Du coup, Cousolre entre dans l’histoire, comme Azincourt, le Pont d’Arcole, la défaite de Sedan, et devient le coup de pied “au cul” à Dupond-Moretti !

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411




Hauts de France : 5 ministres pour réaliser moins de 10 % des voix

Bravo Macron, Castex et compagnie. Dans les Hauts de France, cinq ministres sur une liste gouvernementale qui réalise moins de 10% des voix, alors que deux électeurs sur trois se sont abstenus. Un pouvoir qui ne mobilise que 3% des électeurs devrait avoir la dignité de démissionner.

Le pouvoir macronien avait pourtant mis le paquet. Avec les effectifs de ministres déployés, on pouvait parler de mobilisation gouvernementale. Trois poids lourds du gouvernement, dont le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, avaient rejoint la liste LREM pour les régionales dans les Hauts-de-France, dès le 14 mai.

Les candidats entendaient troubler le duel annoncé entre le président sortant (ex-LR) Xavier Bertrand, également candidat à la présidentielle, et le candidat RN Sébastien Chenu.
Menée par le secrétaire d’État chargé des Retraites Laurent Pietraszewski, la liste avait déjà accueilli le 7 mai le Garde des Sceaux et ministre de la justice Éric Dupond-Moretti, qui avait revendiqué la tête de liste dans le Pas-de-Calais. La liste déposée en préfecture comptait encore deux autres membres du gouvernement: le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises Alain Griset en troisième position dans le Nord et la ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, dernière sur la liste du Pas-de-Calais.
Quant au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, il figurait en dernière position de la liste menée dans le Nord. Au total donc, la liste ayant recueilli moins de 3 % des inscrits et moins de 10 % des suffrages exprimés était tractée par cinq ministre. Du jamais vu dans l’histoire des élections régionales françaises.

En d’autres temps, les cinq ministres auraient eu la décence de présenter leur démission dès le soir du premier tour. Mais, ils sont sans vergogne !

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411