Philippe de Villiers est parti en Arménie avec Zemmour
Revoilà Philippe de Villiers… Il avait disparu depuis la fin de la promo de son excellent et très alarmiste dernier bouquin sur le Covid et les mesures liberticides, au printemps dernier. Il paraît qu’il regretterait de ne pas être allé soutenir son copain Zemmour à Villepinte. De mauvais esprits pourraient penser que le vicomte attendait surtout de vérifier le succès de l’opération pour s’engager… C’est un remarquable homme d’affaires fort avisé.
Donc, avec pléthore de journalistes, ils se sont tous deux envolés pour Erevan où, le candidat de Reconquête devrait séjourner jusqu’à mardi. À Roissy, le Vendéen a serré très fort Sarah Knafo dans ses bras, la tutoyant, prouvant ainsi qu’il la connaît fort bien…
Il s’agit du premier déplacement à l’étranger du candidat Z, un voyage long et chargé de symboles. Si l’équipe de campagne n’a pas encore dévoilé le programme complet, ce déplacement est l’occasion pour Éric Zemmour « de réaffirmer son soutien au peuple arménien, victime d’une guerre terrible », faisant référence au conflit opposant ce pays à l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie : “une vieille terre chrétienne, (…) un des berceaux de notre civilisation. L’Europe a été fondée par le christianisme. Sans christianisme, il n’y a pas d’Europe et il n’y a pas de France”, “L’Arménie est en danger. Elle a déjà été une terre martyr du temps de l’Empire ottoman et de massacres comme le génocide arménien. De nouveau, ce pays est harcelé, et par son voisin l’Azerbaïdjan, et surtout par la Turquie derrière. On est là au cœur de la guerre de civilisation”.
Il va également parler du rôle de la France dans cette zone, notamment des relations avec le président turc Erdogan qu’il cible souvent dans ses discours. L’Arménie est également l’un des symboles de la chrétienté en Orient, thème cher à Philippe de Villiers.
L’Arménie a aussi une longue histoire avec la France. L’hexagone compte une importante communauté arménienne, entre 400 000 et 600 000 personnes, qui voteraient traditionnellement à droite.
À charge de revanche, Zemmour, tel le Macron débutant, fera-t-il ultérieurement une petite virée médiatisée au Puy du Fou ?
Mitrophane Crapoussin