Fabien Engelmann a raison : assez de la politisation de l’humanitaire !
Il y a des associations qui interpellent et posent des interrogations. Celles qui se nomment Secours populaire, Secours catholique, Médecins Sans Frontières, ceux du Monde et autre Croix-Rouge.
Toutes ces associations font la manche en permanence et nous expliquent que nous sommes dans un pays riche et que nous devons être solidaires ! Pour autant, si la France est riche, c’est avec plus de 2 000 milliards de dette et une jeunesse à peine née, qui doit de l’argent à la finance, aux banques, à l’Europe.
La France est riche de ces vieux qui crèvent de faim et viennent faire leurs courses dans les poubelles des supermarchés de Paris ou de province pour récupérer les restes de tomates, de poireaux, de patates, dans les cageots abandonnés par les marchands, et tenter de faire une soupe le soir, si toutefois ils ont encore de quoi faire bouillir la cocotte-minute.
La France est riche de ses agriculteurs qui se suicident par désespoir, ruinés, désespérés et sachant qu’ils auront été abandonnés, malgré les promesses des politiques qui ne valent que pour ceux qui les écoutent. Ils sont dignes ces paysans, ces hommes de la nature, de la terre, et ils ne font pas la queue comme nos « richesses de la France » pleunichardes, devant les acteurs bureaucratiques de la subvention.
La France est riche de ces familles qui n’ont plus d’eau chaude pour se laver, plus de toilettes pour se soulager. Riche de ces familles qui se gavent de chips, de riz, de pâtes, parce qu’elles n’ont plus les moyens d’acheter de la viande, ou du poisson, et qu’elles regardent affolées tous ces millions d’euros distribués à des joueurs de foot, ces appartements donnés à des clandestins, avec chauffage, Wi-Fi et smartphone, ces millions de subventions à des associations caritatives, dont ils ne connaissent même pas les adresses.
La France est riche ? Mais où est cette richesse ? Pas dans les pensions des retraités qui vont voir leur CSG augmentée, eux qui soutiennent le plus souvent leurs enfants sans boulot, ou sans logement.
Le plus agaçant, ce sont ces campagnes publicitaires très coûteuses pour culpabiliser des Français qui ne voient pas le bout du tunnel. Les Français sont généreux, dit-on. Ils donnent plus par habitant que dans la plupart des pays européens. La France est le pays qui reverse plus en solidarité, par PIB, que tous les pays du monde. Pour autant, nos SDF agonisent, nos anciens ne trouvent pas de place en maison médicalisée, la plupart restent chez eux par choix, mais trop souvent par nécessité et ils s’enferment chez eux en attendant de disparaître à jamais des radars de la Sécurité sociale. Eux qui auront travaillé toute leur vie, dans l’espoir de vivre une vieillesse heureuse ou à défaut, tranquille.
Les Secours sont infestés par la gauche le plus souvent. Des moralistes et des donneurs de leçons. On peut le constater avec la mairie d’Hayange où le maire Front national, Fabien Engelmann, est victime d’une véritable cabale gauchiste. Il se défend de refuser le Secours populaire mais souligne les attaques ciblées uniquement sur sa mairie, et sur lui-même : « Des affaires scandaleuses se passent dans des mairies de gauche, de droite ou du centre et pourtant on n’en lit que deux ou trois lignes dans le journal local. »
Ces attaques des associations sont politiciennes ! Nous les retrouvons dans toutes ces associations qui, au nom du peuple, celui de la misère, du fait de la faim et de la guerre, s’estiment investies d’une mission qui ne souffre aucune remarque, aucun commentaire.
Qu’importe si cette misère vient de dirigeants politiques qui assassinent leurs peuples.
Qu’importe si des pays refusent de recevoir, de donner, comme l’Arabie saoudite et le Qatar, principaux financiers du terrorisme comme nous avons pu le constater en Birmanie.
Médecins Sans Frontières ose réclamer des fonds aux donateurs et oublie, au passage, d’adresser des réclamations aux pays financiers du terrorisme. Tout comme Médecins du Monde, qui ne souhaite pas s’engager non plus sur ces responsables et dirigeants arabes. Pas plus d’ailleurs sur les responsables européens, comme la France et Sarkozy en particulier, qui auront été de grands pourvoyeurs de misère et de guerres.
Que penser de ces associations qui ont organisé l’invasion migratoire entre la Libye et l’Europe ?
La France est riche ! Elle peut payer ! Mais la France, ce sont des contribuables saignés à blanc, qui commencent à travailler pour eux seulement à la fin du mois de juillet.
Mais cela ne suffit pas encore à ces requins de Bercy, il faut y mettre des associations qui viennent chaque jour sur votre dos, vous rappeler que vous devez donner pour toute la misère du monde. Ils viennent en compagnie d’artistes qui font le tour du monde, placent leur argent dans des paradis fiscaux et viennent nous placer le couplet humaniste, juste avant de reprendre l’avion vers Los Angeles.
Je refuse de donner à des secours, qu’ils soient populaires ou catholiques, pour emmener nos « Zi Va » des cités faire un tour au bord de la mer, naviguer, ou faire du ski, entre deux rodéos. J’ai attendu 16 ans pour voir la mer la première fois, 40 ans pour chausser des skis. A mes frais, et sans que jamais je n’aie estimé que la société était coupable. C’était un autre temps, où nous étions responsables de nous-mêmes. Où le travail, le respect des autres, celui des anciens, des biens, étaient considérés comme un devoir et non comme une obligation bourgeoise impossible à imposer à une jeunesse.
Si les fameux secours avaient eu au moins cette résultante, c’est-à-dire une amélioration palpable du respect de soi et des autres, cela se saurait depuis qu’elles agissent dans les cités, au profit des « défavorisés » bien nantis, en général, en allocations et aides sociales diverses.
Je refuse d’écouter les sirènes de l’humanitaire envers l’étranger, envers la terre d’ailleurs, tant qu’au moins ces associations ne mettent pas dans la balance les noms de ceux qui sont les responsables, ceux qui financent les guerres. Tant qu’elles n’agissent pas à travers des actions publicitaires ayant pour but de dénoncer les vrais responsables. Ce n’est pas à la générosité française d’essuyer les bavures des politiques, les égoïsmes des multinationales et les actions de dirigeants étrangers qui avilissent leurs peuples.
Ces associations doivent revisiter leurs actions, revoir leur politique dite humaniste, alors même qu’elle est essentiellement gauchiste. Qu’elles cessent de’émettre des opinions politiques engagées, comme en ce moment à Hayange.
Gérard Brazon (Libre expression)
http://www.bvoltaire.fr/beaucoup-de-medias-viennent-mairies-fn-on-va-zoo/