Le traitre et le néant, un livre qui confirme l’intégrité du Gal de Villiers

Journaliste et écrivain
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Dans le même temps, Éric Zemmour a levé “le voile” sur ses intentions pour la présidentielle. Une lettre a été envoyée par Eric à de nombreux maires pour tenter de récolter des parrainages.
À sept mois de la prochaine élection présidentielle, l’éventail des potentiels candidats commence à se restreindre. Après la défection de Laurent Wauquiez à droite, dont les idées fondamentales sont proches de celles d’Eric Zemmour, et dans l’attente d’une primaire écologiste qui fait déjà parler d’elle, c’est au tour d’Éric Zemmour d’abattre ses cartes. Eric Zemmour a en effet adressé un courrier à certains maires afin de récolter les 400 signatures d’élus qui lui manquent encore et qui lui permettront de concourir à l’élection présidentielle 2022.
La droite institutionnelle française a donc trouvé son candidat naturel. C’est Eric Zemmour. Ils l’ont longtemps cherché, ils ne l’avaient jamais trouvé : voilà des années que, sans succès nationaux, Les Républicains espéraient un miracle, en recherchant leur « candidat naturel ». Beaucoup avaient misé sur Laurent Wauquiez, qui vient de jeter l’éponge, le bébé et l’eau du bain.
Alors, pour tous ces jeunes “LR” déçus, choqués par l’immigration de masse que subit la France, le candidat qui s’impose comme une évidence auprès des militants et des électeurs en incarnant un programme susceptible de séduire à nouveau une majorité de Français, est bien Eric Zemmour. Et ils le font savoir haut et fort.
“Alors que Laurent Wauquiez annonce qu’il n’est pas candidat à l’élection présidentielle, nous sommes plus de 100 jeunes militants et sympathisants Les Républicains à souhaiter que le parti soutienne Éric Zemmour. À nos yeux de jeunes adhérents et sympathisants du parti, les têtes d’affiche de l’appareil font pâle figure à côté de l’intellectuel et écrivain Éric Zemmour, dont le courage, la pensée, le positionnement et le talent sont les plus à même de faire triompher nos idées” écrivent ces jeunes des Républicains dans l’hebdomadaire Le Point.
Ils ajoutent : “Pour nous qui déplorons depuis longtemps le long déclin de notre famille politique, l’espoir renaît enfin. Il y a des années que la droite française navigue à vue, faute d’avoir su faire émerger de ses rangs un dirigeant capable d’enclencher une dynamique intellectuelle, susceptible de répondre aux angoisse et aux attentes des français. C’est un navire sans capitaine, à l’équipage déboussolé. Un paradoxe alors que les crises successives rencontrées ces dernières années par la France nous ont donné raison sur quasiment tous les points : crise identitaire, désindustrialisation, péril islamiste, affaiblissement du niveau scolaire, etc
“Sur tous ces sujets, les militants (N.D.L.R. du mouvement Les Républicains), de nombreux élus locaux des Républicains, et les intellectuels qui gravitent autour de notre mouvement ont su dénoncer les périls qui menacent le Pays et proposer des solutions pour sortir de ces périlleux récifs” ajoute ce collectif de jeunes LR.
“En bref, les Français n’ont probablement jamais été aussi à droite. Mais où est la droite ?
Nous ne pouvons plus attendre. En quelques années, Les Républicains ont perdu les trois quarts de leurs adhérents. Malgré quelques victoires d’élus locaux, le parti ne parvient pas à créer une synergie nationale. Et l’avenir est sombre : dans tous les sondages qui s’accumulent à l’approche de la prochaine élection présidentielle, le parti fait figure de repoussoir chez les jeunes et les actifs, se muant progressivement en « parti de boomers », circonscrit à une portion congrue de l’électorat, fidèle mais âgée.
“En face, Éric Zemmour rassemble chaque semaine plus de militants. Il s’agit de 1 800 jeunes enthousiastes, plein d’espoir, ayant envie de se battre pour lui et de gagner pour la France. Nombreux sont ceux qui viennent de LR, de l’UNI ou d’ailleurs et qui ont été déçus par la pauvreté des perspectives de leur parti.”
Lancé au lendemain du renoncement de Laurent Wauquiez à l’élection présidentielle de 2022 et à la veille de la déclaration de candidature d’Eric Zemmour à la même élection présidentielle de 2022, cet appel des jeunes LR constitue le début d’un mouvement fédérateur, comme “l’appel de Cochin” (1) de Jacques Chirac le 6 décembre 1978.
Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
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(1) Selon Wikipedia, l’appel de Cochin est un texte communiqué, le 6 décembre 1978, par Jacques Chirac, alors maire de Paris, président du Rassemblement pour la République, et ancien Premier ministre.
Cet appel est signé de Jacques Chirac, mais on en attribue habituellement la paternité réelle aux deux plus proches conseillers de celui-ci à l’époque, Pierre Juillet et Marie-France Garaud.
Sa publication entrait dans le cadre de la « précampagne » du RPR pour les élections européennes de juin 1979, premières élections au suffrage universel du Parlement européen, jusque-là désigné par les Parlements nationaux des pays membres de la Communauté économique européenne.
Ce texte dénonçait notamment la politique « antinationale » de l’Europe fédérale d’un « parti de l’étranger », soit, dans l’esprit du signataire, l’Union pour la démocratie française, parti de centre-droit créé le 1er février 1978 à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République.
Ce nom d’« appel de Cochin » a été donné à ce communiqué aussitôt après sa publication, en raison des circonstances dans lesquelles il a été élaboré. Jacques Chirac avait en effet été victime, le 26 novembre précédent, d’un accident de la route en Corrèze, département dont il était député de la 3e circonscription et président du Conseil général, et avait aussitôt été transporté à Paris, à l’hôpital Cochin, pour y recevoir les soins nécessités par ses blessures.
Plusieurs auteurs y voient une référence claire à l’appel du 18 juin, lié à l’héritage gaulliste du parti, Giscard d’Estaing étant ainsi allusivement comparé au maréchal Pétain et sa politique au régime de Vichy.
Philippe Lamy estime que Georges Albertini « n’est pas étranger » à l’appel.