Un quartier d’Annonay maltraité et l’Ardèche bascule à droite

Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411
Compagnon de route du Parti communiste français, il s’en démarqua sur différents sujets.
Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire. Apprécié d’un large public, Jean Ferrat est considéré, à l’instar de Léo Ferré, Georges Brassens et Jacques Brel, comme l’un des grands de la chanson française.
En 1972, Jean Ferrat rompt avec la maison de disques Barclay et se fait plus rare. Il est fatigué par 10 années de scène.
En 1974, Christine Sèvres et lui décident d’aller vivre en Ardèche, près de Vals-les-Bains, à Antraigues-sur-Volane, dont il connaît le maire communiste, le peintre Jean SaussacN 22. Il y a acheté, en 1964, une ferme, perdue au milieu de 20 hectares, où ils vivent entourés de leurs chiens, chats et de leur ânesse appelée « Justice sociale ». Il sera un temps conseiller municipal et maire-adjoint de la commune. La fille de Christine, Véronique Estel, désormais majeure, les suit.
Jean et Christine, couple libre, s’éloignent mais continuent de partager la propriété d’Antraigues. Jean vit en couple avec Colette Laffont, professeur d’éducation physique et sportive rencontrée en 1971, tout en continuant de s’occuper de Christine, gravement malade43 (il attendra janvier 1992 pour épouser Colette, à Ivry-sur-Seine).
En 1975, il publie, sous le label Temey, un nouvel album : La femme est l’avenir de l’homme. Son chant se veut toujours plus engagé et Ferrat fustige les guerres coloniales, dans Un air de liberté, attaquant nommément un article de Jean d’Ormesson, éditorialiste et directeur au Figaro, et suscite encore ainsi la polémique. Dans la chanson Un jeune, un an après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la Présidence de la République, Ferrat se moque de la création du mouvement des jeunes Républicains indépendants, proche du parti politique présidentiel. Il est encore une fois en phase avec son temps, rappelant, dans La femme est l’avenir de l’homme la proximité entre deux des plus importantes batailles revendicatives du xxe siècle comme du précédent : la lutte sociale et la lutte féministe en plein essor. Un nouvel album nommé Les Instants volés clôt la décennie.
Polygram rachète à Barclay son catalogue à la fin des années 1970. Désireux alors de ne pas dépendre de la major, Jean Ferrat réenregistre la quasi-intégralité de ses titres, avec l’aide de l’arrangeur et chef d’orchestre Alain Goraguer, puis sort sous son propre label, Temey, avec l’éditeur Gérard Meys, une nouvelle édition de 11 volumes en 1980. La même année, paraît l’album Ferrat 80, dont le titre phare Le Bilan ne passe pas inaperçu. Jean Ferrat y dénonce les purges staliniennes. Avec son engagement social et politique jamais démenti, celui-ci exprime le recul de plus en plus grand qu’il prend vis-à-vis de ce socialisme qu’il qualifie de caricature : « Ce socialisme n’était qu’une caricature, dans ma bouche à jamais la soif de vérité ». Dans une émission qu’il lui consacre, Michel Drucker demande à Jean Ferrat s’« il ne craint pas qu’on l’accuse de tourner sa veste ». Sans ambages, le poète déclare : « Il ne faut pas compter sur moi pour faire de l’anticommunisme ».
(2) Maire PS du Teil, Olivier Pévérelli, né le 4 mars 1960, chargé d’affaires à la Caisse d’Epargne, Président d’Ardèche Habitat, Président de l’Association des Maires de l’Ardèche (AMF07) – élu le 1er décembre 2020, vice président PS du département de l’Ardèche, suppléant du député PS Hervé Saulignac, préside Ardèche Habitat, l’organisme de gestion locative et sociale du département de l’Ardèche. Le 11 novembre 2019, la commune dont il est maire a été victime d’un séisme de magnitude 5,4, dont l’épicentre est localisé en Ardèche, et ressenti à 11 h 52. Ce séisme s’est produit sur une faille sismique non répertoriée. Ressenti de Lyon à Montpellier, c’est le tremblement de terre le plus puissant survenu dans la région depuis cinquante ans et en France depuis celui de Saint-Dié dans les Vosges en 2003. Quatre personnes sont blessées (dont une gravement, tombée de son échafaudage à Montélimar) sans provoquer de dégâts majeurs bien qu’une centaine de maisons soit affectée au Teil15,16. Les principaux quartiers touchés étant ceux de La Rouvière et de Mélas avec son église, classée aux monuments historiques français depuis 1875.
(3) Olivier Dussopt, né le 16 août 1978 à Annonay (Ardèche), est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste jusqu’en 2017, député de la deuxième circonscription de l’Ardèche, élu le 17 juin 2007, il est le benjamin de l’Assemblée nationale pendant la XIIIe législature. Réélu en juin 2012, il est membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.
Alors qu’il s’inscrivait jusqu’alors dans l’opposition au gouvernement Édouard Philippe, il est nommé secrétaire d’État en novembre 2017 dans ce même gouvernement. Il devient trois ans plus tard ministre délégué chargé des comptes publics dans le gouvernement Jean Castex. Avec d’autres anciens socialistes, il fonde en 2020 le parti Territoires de progrès qui vise à rassembler l’aile gauche de la majorité.
Selon Wukipedia , le 20 mai 2020, le journal Mediapart révèle qu’en janvier 2017, Olivier Dussopt s’est fait offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local de la Saur, quelques jours après avoir annoncé, en tant que maire, un partenariat industriel avec la même Saur pour l’installation d’une micro-turbine hydroélectrique sur la commune d’Annonay — le contrat, négocié à partir de 2016, est signé en juin 2017. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros.
Olivier Dusspot ne les a pas déclarées alors que c’est obligatoire pour « les dons, avantages […] d’une valeur qu’ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l’Assemblée nationale. Après avoir déclaré que c’était un cadeau d’« un ami », ce qui est par la suite démenti par l’intéressé, Olivier Dussopt reconnaît finalement que c’était bien un « cadeau de l’entreprise » et déclare qu’il va le restituer. Il indique également qu’il saisit la déontologue de l’Assemblée nationale afin qu’elle « vérifie la conformité de [son] choix initial ». Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés (trafic d’influence) confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu’elle « était la mieux-disante ». Il est depuis visé par une enquête du parquet national financier confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), ouverte pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts », et perquisitionné par la police à son domicile d’Annonay le 18 août 2020.