16 au 20 juillet 1942 : la préfecture de police de Paris arrête 13 152 Juifs
En fouillant les archives, l’écrivain Robert Paxton a retrouvé des pièces accablantes pour la préfecture de police de Paris.
Des femmes, des enfants, entassés comme des bêtes dans le vélodrome d’hiver, sans eau, sans nourriture, avant d’être chargés dans des trains pour rejoindre les camps de concentration et les chambres à gaz !
Sans vergogne et sans honneur, la préfecture de police de Paris dressait, le 20 juillet 1942, un tableau de chasse des Juifs arrêtés, où figurent 4 115 enfants et 5 919 femmes.
Il y a 77 ans, 9 000 policiers et gendarmes français assistés de 300 à 400 militants du Parti populaire français de Jacques Doriot, ont déshonoré la France sur ordre de la préfecture de police de Paris. La première grande rafle des Israëlites a été entièrement menée par des policiers, gendarmes, miliciens français, sans le concours des militaires et gestapistes allemands, trop occupés sur le front de l’Est. Patriote, la rédaction de Riposte Laïque se devait de rappeler cette tragédie, conduite par des forces de l’ordre qui diront plus tard, comme pour les victimes Gilets jaunes, « on a obéi aux ordres »!
La rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée « rafle du Vél’d’Hiv » est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 20 juillet 1942, plus de 13 000 Juifs, dont près d’un tiers étaient des enfants, ont été arrêtés à Paris et en banlieue pour être déportés : moins d’une centaine reviendront », selon l’écrivain américain Robert Paxton, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la France sous Vichy.
Ces arrestations furent effectuées à la demande du Troisième Reich. Et les responsables de la préfecture de police de Paris ont fourni d’importants effectifs, avec un zèle inimaginable, alors qu’ils connaissaient l’existence des camps de concentration et des chambres à gaz.
Selon le site Wikipédia, « Dans le cadre de sa politique d’extermination des populations juives d’Europe, l’Allemagne organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens, l’« opération Vent printanier »… Sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l’occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la police nationale, les Juifs de nationalité française ont été exclus temporairement de cette rafle qui concerna essentiellement les Juifs, étrangers ou apatrides, réfugiés en France, dont plus de quatre mille enfants le plus souvent français, nés de parents étrangers… ».
Depuis les Gaulois, jamais des chefs français, des unités militaires, des forces de police ne s’étaient prêtés à une telle besogne en faveur d’un État étranger. En ce mois de juillet 1942, la formule « On obéit aux ordre » est devenue abjecte, décadente. La tragédie et l’imposture étaient atteintes, dans une France à genoux devant les nazis et les gestapistes.
Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411
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