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Survie d’Israël : la méthode Liberman ?

Israël est de nouveau sorti vainqueur lors du récent conflit qui l’a opposé au Hamas. Depuis le 10 mai dernier, les groupes armés de Gaza ont lancé environ 3 000 roquettes vers Israël, soit sensiblement moins qu’en 2014, lors de l’opération israélienne Bordure protectrice, au cours de laquelle le mouvement islamiste avait tiré 4 500 roquettes et missiles en territoire israélien, ce qui semblerait indiquer un certain « essoufflement » des milices djihadistes opérant depuis Gaza.

D’autre part, les pertes essuyées par le Hamas sont importantes et le mouvement islamiste n’est certes pas prêt de se lancer dans de nouvelles opérations militaires contre l’Etat hébreu.

Est-ce à dire qu’Israël est assuré à l’avenir d’une victoire pérenne de son armée contre toute attaque des groupes djihadistes, que ce soit depuis la bande de Gaza ou depuis le nord-Liban ? Il faudrait être dans la foi absolu du destin eschatologique du peuple élu pour le croire. Les données géostratégiques à plus ou moins long terme sont sans doute d’un augure moins optimiste pour l’avenir d’Israël.

***

Izz al-din al-Qassem, la branche armée du Hamas dispose de plusieurs filières rôdées d’approvisionnement en armes : ces armes proviennent essentiellement d’Iran et de son allié le Hezbollah. Elles transitent entre autres par la frontière sud avec l’Égypte, en provenance de la Libye.

La chute du colonel Kadhafi en 2011, si elle a été un coup d’éclat pour un Sarkozy et son âme damnée BHL, n’a certes pas été une bonne opération pour l’Etat hébreu, puisqu’elle laisse désormais le champ libre aux trafics d’armes en provenance du Soudan. Le Hamas entretient en effet les meilleures relations avec le régime islamiste de Khartoum.

***

Lors de la prochaine confrontation armée entre le Hamas et Tsahal, l’Iran s’apprête à fournir au mouvement djihadiste ses missiles les plus sophistiqués, qui ont portée de plusieurs centaines de km, disposent d’une charge explosive de 200 à 300 kg et ont une précision de quelques mètres. C’est déjà ce que laissait entendre le journaliste Adnane Abou Amer dans un article pour le site Al-Monitor du 16 septembre 2020.

Le 15 mai dernier, le chef de la branche armée du Hamas a d’ailleurs annoncé que ses unités avaient testé une de ces roquettes iraniennes  – nom de code : Sejil – d’une portée de 250 km, en direction de l’aéroport d’Eilat, situé à plus de 200 km de la bande de Gaza. Pour l’instant le Dôme de Fer semble protéger les populations israéliennes de bombardements massifs. Mais pour combien de temps, face à des missiles de plus en plus performants ?

Par ailleurs, le Hamas se dote d’une flotte de drones, dont la technologie est également fournie par l’Iran. Une arme qui, elle, pourrait sans difficulté passer entre les mailles du Dôme de fer israélien.

Le mouvement islamique dispose également d’un stock de missiles anti-char russes de type Kornet, qui ont fait leurs preuves dans la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, occasionnant de lourdes pertes dans les unités blindés israéliennes. Ces missiles antichars n’ont été d’aucune utilité pour le Hamas lors du conflit récent, puisque Israël ne s’est pas aventuré dans une opération terrestre en zone gazaoui, laissant – habilement et efficacement – son aviation faire la totalité du travail de destruction des infrastructures du Hamas.

Selon le journaliste Adnane Abou Amer, le Hamas est en passe d’acquérir des missiles chinois terre-mer de type C-704 d’une portée de 35 km, ainsi que des systèmes radars de guidage.

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A plus ou moins long terme, la suprématie militaire « classique » d’Israël sur les mouvements djihadistes de Gaza et du nord-Liban semble relever de la gageure. Reste une arme qui pour l’instant est l’apanage de l’Etat hébreu vis-à-vis de ses voisins arabes et perses : l’arme nucléaire.

***

Le 13 janvier 2009, le Jerusalem Post reprenait la déclaration suivante d’Avigdor Liberman, faite à l’université Bar-IIan de Tel Aviv :

« Nous devons continuer à combattre le Hamas exactement comme les États-Unis ont combattu le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, l’occupation du pays n’a pas été nécessaire ».

En clair : l’Etat hébreu est fondé à utiliser l’armement nucléaire dont il dispose, dès lors que sa survie est en jeu.

Alors qu’il pouvait compter sur l’intransigeance de l’administration Trump face l’Iran, il n’est pas sûr que Biden ne soit pas tenté de reprendre en l’espèce la politique laxiste du gouvernement Obama, laissant l’Iran se doter « à bas bruit » de l’armement nucléaire.

Auquel cas, le Proche Orient risque de ressembler sous peu à un jeu de massacre. Et sans doute le monde avec lui…

Henri Dubost

« In girum imus nocte ecce et consumimur igni »

 

 




Libye : que va faire la France dans un conflit qui est d’abord l’affaire des Libyens et de la Ligue arabe ?

Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté le 17 mars par 10 voix pour et 5 abstentions l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, alors que Kadhafi annonçait une offensive sur Benghazi.

Il s’agirait d’empêcher Kadhafi d’utiliser son aviation, mais dans les faits, c’est une véritable déclaration de guerre, puisque le Conseil autorise “toutes les mesures nécessaires”…

La Chine et la Russie se sont abstenues, mais n’ont pas utilisé leur veto pour bloquer ce texte. Ces deux pays ont préféré jouer la prudence et semblent douter d’une réelle efficacité de cette résolution pour faire plier Kadhafi, sans une intervention terrestre.

Les Etats Unis ont approuvé cette résolution, mais ont bien l’intention de laisser la France et l’Angleterre, mettre en œuvre les décisions de l’ONU, comme s’ils ne voulaient pas répéter les erreurs commises en Irak, avec les dégâts collatéraux que l’on connait aujourd’hui dans cette région du monde.

Les pays arabes ont approuvé des frappes aériennes pour forcer à Kadhafi à stopper son agression militaire contre son peuple, mais ne voudraient pas s’impliquer au delà d’un soutien de principe, considérant que ce qui se passe en Libye reste l’affaire des libyens.

Après le vote de cette résolution, la Libye a annoncé un cessez-le-feu immédiat. Des combats semblent pourtant toujours se dérouler à Ajdabiya. La communauté internationale et les rebelles sont sceptiques.

Le pouvoir libyen a de son côté dénoncé la décision du Conseil par la voix du vice-ministre des affaires étrangères, Khaled Kaaim. “Cette résolution traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l’unité de la Libye et sa stabilité”, a déclaré M. Kaïm peu après le vote. Le responsable libyen a dénoncé un “complot” de la communauté internationale et “une volonté de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, de diviser le pays”. Selon lui, la résolution est un “appel aux Libyens à s’entretuer”.

Sarkozy implique au premier rang la France dans cette guerre, alors même qu’il est incapable de régler les problèmes qui se posent à notre pays dans les tous les domaines de la vie économique, sociale et financière.

Si tout le monde s’accorde pour reconnaître que Kadhafi est un dictateur, cruel, sanguinaire, et mégalomane, il n’en demeure pas moins que tous les pays Occidentaux ont entretenu des relations commerciales avec la Libye, sans se préoccuper outre mesure que les droits de l’homme étaient en permanence bafoués par ce régime depuis 40 ans.

S’agirait-il de faire une guerre pour changer de régime politique en Libye. Le clown BHL aurait “gagné”… gagné comme en Iran Giscard en 1979…
C’est une sinistre farce, du point de vue de la Démocratie. Il n’y a pas de révolution en Libye, il y a soulèvement, révolte, de secteurs limités de la population, pour mettre quoi à la place ? Une assemblée constituante discutant la loi et assurant la liberté personnelle et les libertés collectives???

La raison essentielle de cette intervention militaire programmée par une coalition menée essentiellement par les Occidentaux ne serait pas, comme l’on veut nous le faire croire pour protéger exclusivement les populations civiles mais pour préserver des contrats commerciaux touchant à l’approvisionnement en or noir et en gaz des pays développés.

Il faut s’appeler Juppé, le comparse de Tarek OUBROU dans l’islamisation des écoles primaires de Bordeaux, pour faire semblant de le croire. Son discours au conseil de sécurité est un monument d’idiotie et, surtout, d’hypocrisie de camelot vendant un appareil qui ne marchera pas.
La France s’est engagée dans un conflit qui pourrait s’avérer coûteux et contre- productif sur le plan géopolitique dans une région déstabilisée suite à la révolte d’une partie du monde arabe qui a conduit à faire chuter Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte.

La France n’a pas l’intention d’intervenir au Yémen et au Bahreïn pour que cessent les répressions sanglantes menées par les régimes monarchiques de ces pays et dénoncer l’intervention militaire de l’Arabie Saoudite au Bahreïn pour mater la révolte des chiites.

Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a affirmé aujourd’hui qu’Al-Qaïda avait établi un émirat islamique à Derna, dirigé par un ancien détenu de Guantanamo, au cours d’une réunion avec les ambassadeurs des pays de l’Union européenne.

“Al-Qaïda a établi un émirat à Derna, dirigé par Abdelkarim Al-Hasadi, un ancien détenu (du centre de détention américain) de Guantanamo”, a déclaré Khaled Kaïm, affirmant qu’Al-Qaïda envisageait un scénario “à la taliban” en Libye.

Il a précisé qu’Abdelkarim Al-Hasadi avait un “adjoint” établi à Al-Baïda, “membre aussi d’Al-Qaïda et qui s’appelle Kheirallah Barâassi”. “Maintenant, ils disposent d’une radio FM et commencent à imposer la Burqa”, a-t-il affirmé, ajoutant que ces islamistes avaient “exécuté des personnes parce qu’elles refusaient de coopérer”.
Qui sont réellement les insurgés qui s’opposent au régime de Kadhafi et que veulent-ils ?

Abou Yahya al-Libi, un Libyen considéré comme l’un des principaux théoriciens d’Al-Qaïda, a appelé les Libyens à poursuivre leur révolte “sans hésitation et sans peur afin de plonger Kadhafi dans l’abysse de la souffrance”.
Abdelkarim Al-Hasadi affirme lui vouloir un système de gouvernance “libre et égalitaire”, voyant dans le régime des talibans afghans des “avantages et des désavantages”. Mais il reste cependant vague sur ses idéologies politiques.

Des islamistes se trouvent certainement impliqués dans la lutte que mènent les insurgés contre le régime de Kadhafi. Il faut se rappeler que dans les années 90, l’emprisonnement et la répression des islamistes a provoqué dans le pays une radicalisation de la mouvance et malgré la proclamation de la Charia en 1994, en 1995 le Groupe Islamique Combattant en Libye (GICL) et le mouvement islamique des martyrs se sont lancés dans la lutte armée contre le régime. Ils appellent à cette époque au Djihad en pensant Kadhafi affaibli. Une sévère répression est engagée contre les islamistes laquelle durera quatre ans.

Nous ne savons pas si aujourd’hui, s’ils ont renoncé à instaurer un Etat islamique tel que prôné dans les années 1990, mais il semble que la menace existe.
L’hypothèse d’une internationalisation du combat au nom de l’Islam ne peut également être exclue en cas de prolongement des combats ou d’un rétablissement – improbable en l’état – de Kadhafi.

L’AQMI ne s’y est pas trompée en assurant les manifestants libyens de son soutien total, leur promettant de « faire tout son possible pour aider » l’insurrection contre le colonel Kadhafi et essayant ainsi de saisir l’occasion pour renforcer son implantation locale. La marge de manœuvre est donc faible pour la « communauté internationale » mais elle existe. Les puissances européennes redouteraient le surgissement et la consolidation d’un « micro-Afghanistan ».

C’est dans ce contexte très incertain et complexe de ce que représente réellement les insurgés que la classe politique allant de la Droite et la Gauche salue « la victoire diplomatique » remportée par la France dans le vote de cette résolution de l’ONU qui n’est en faite qu’une déclaration de guerre ouverte à la Libye, avec tous les risques qui pourraient surgir après la chute de Kadhafi.

Sarkozy a décidé d’engager une opération militaire aux conséquences imprévisibles, sans avoir au préalable consulté le Parlement. Une fois de plus, le peuple français a été mis devant le fait accompli et va devoir supporter une guerre qu’il n’aurait peut être pas souhaité, si l’on lui avait demandé son avis.

Seule Marine LE PEN s’est montrée sceptique sur cette intervention à haut risque.
La présidente du FN, Marine Le Pen, a jugé vendredi que la décision d’une intervention militaire en Libye arrivait “trop tard”, soulignant que pour y participer la France devrait déjà retrouver son armée “éparpillée partout dans le monde, embourbée en Afghanistan”.
“J’étais partisan d’une zone d’exclusion aérienne mais tout de suite. C’est trop tard maintenant”, a déclaré Mme Le Pen sur France Info.

Selon elle, “aujourd’hui, les armes utilisées par M. Kadhafi sont des armes terrestres, ce ne sont plus des armes aériennes, donc cette zone d’exclusion aérienne ne servira plus à rien”.

Depuis la décision de l’ONU, il y a plusieurs sites qui posent la question aux internautes, et une majorité désapprouvent l’intervention.

Cette désapprobation est illustrée par un sondage de l’Ifop paru le 4 mars : http://www.ifop.com/media/poll/1427-1-study_file.pdf

63% des personnes n’étaient pas favorables à “une intervention militaire des Nations Unies en Libye”, et 69% n’étaient pas favorables à une participation de la France à un tel engagement. C’est intéressant de voir que les plus partisans de l’intervention sont les jeunes. (Les vieux se méfient toujours des guerres, c’était déjà le cas pour la première guerre du Golfe.) Il n’y a pas de différences entre la gauche et la droite. Les plus hostiles à une intervention sont les sympathisants Front de gauche (alors que Mélenchon a largement approuvé l’intervention ce matin sur RMC…)

Sur les sites d’info, il me semble qu’il y a une majorité de nos compatriotes qui se demandent ce qu’on va faire dans cette galère. Beaucoup font le parallèle avec l’Irak et l’Afghanistan.

Les Occidentaux vont s’ingérer une nouvelle fois dans un conflit qui aurait dû être l’affaire des Libyens et également celui-de la Ligue Arabe, mieux à même d’intervenir pour résoudre cette crise régionale.
La France a décidé d’organiser à Paris samedi 19 mars un sommet international sur la Libye, pour préparer une intervention militaire, en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton. Cette réunion a pour but d’y associer les pays arabes et africains.

Dans les informations que nous avons recueillies dans des articles spécialisés sur la stratégie militaire, les Occidentaux auraient l’intention de renverser Kadhafi en employant les grands moyens.
“Détruire, dans un premier temps, les défenses antiaériennes de la Libye afin de pouvoir envoyer les chasseurs dans un espace dégagé. Puis les pistes d’atterrissage, les postes de commandement et les radars. Autre cible potentielle, mais plus difficile à atteindre: les forces armées de Kadhafi, et notamment celles qui menacent de mater la rébellion à Benghazi.”
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/18/01003-20110318ARTFIG00718-libye-les-allies-mettent-au-point-leur-dispositif-militaire.php

“Traduit en termes militaires, le Conseil de sécurité donne le feu vert à la destruction de l’aviation libyenne (“faire en sorte que les aéronefs ne puissent être utilisés…”). Reste à bien comprendre ce que signifient “les mesures nécessaires pour protéger les populations et les zones civiles” ? Cet alinéa peut être lu comme l’autorisation de s’en prendre, par les airs, aux forces loyalistes (convois, artillerie, etc…)”
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-cadre-juridique-de-la-guerre-de-Libye_a172.html

“Plus complexes seraient des frappes visant à empêcher les forces fidèles à Kadhafi de prendre Benghazi. Ces missions “d’interdiction” consisteraient à détruire les moyens terrestres (convois de ravitaillement, 4×4, artillerie…) qui progressent le long de la côte en direction de l’Est. Il s’agit alors de frappes d’opportunité, sur ces objectifs mobiles – qui peuvent se cacher au milieu des civils”
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-Libye-a-portee-d-ailes-actualise_a174.html

La coalition Occidentale a lancé son offensive militaire sur la Libye samedi 19 mars 2011 à 17h15.

Les premières frappes de l’opération « Aube de l’odyssée » ont entrainé la mort de 64 personnes et 150 blessés, selon la télévision libyenne.
Plus de 110 missiles visant 20 sites stratégiques, dont certains à Tripoli ont été tirés depuis des avions et des navires de la coalition de cinq armées occidententales, pour contraindre le Colonel Kadhafi à mettre fin aux attaques contre les civils.
Dans la nuit Kadhafi a fait une déclaration à la télévision libyenne comparant cette agression coloniale à une croisade contre l’intégrité de son Pays. Il a menacé de transformer la Méditerranée et l’Afrique du Nord en véritable champ de bataille. « Il est désormais nécessaire d’ouvrir les dépôts et d’armer toutes les masses, avec tout type d’armes, pour défendre l’indépendance, l’unité et l’honneur de la Libye », a-t-il ajouté.

Parallèlement, la télévision d’Etat a déclaré que la Libye mettait fin à tous ses efforts pour bloquer les immigrants clandestins en route vers l’Europe.
Ces déclarations de Kadhafi sont destinées à galvaniser ses partisans et à obtenir le soutien de l’opinion publique arabe contre l’agression des 0ccidentaux envers un pays arabe. ” La presse tunisienne a déjà réagi, en dénonçant l’intervention militaire en cours en Libye.

Des réactions hostiles à cette intervention militaire se font déjà entendre.
La Chine et la Russie, qui s’étaient abstenues sans opposer leur veto lors du vote de la résolution 1973, ont regretté les actions militaires. Le comité de l’Union africaine (UA) sur la Libye appelle à “la cessation immédiate de toutes les hostilités
La Ligue arabe vient également de critiquer les bombardements de la coalition internationale, considérant que celle-ci s’écarte de la résolution votée par l’ONU.

Dans un communiqué diffusé dimanche 20 mars, la Russie a appelé la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis à cesser les raids aériens contre ce qu’elle a qualifié de cibles non militaires en Libye, soulignant que les attaques ont fait des victimes civiles. «Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Ceci prouve que cette initiative décidée par l’ONU n’est pas sans risque et qu’elle peut conduire à une aggravation de la tension dans les pays du Maghreb et du Moyen Orient.

Je terminerai par cette citation :

« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain » (Fénelon).

Fabrice LETAILLEUR

Voir son blog
http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/




Libye : que va faire la France dans un conflit qui est d'abord l'affaire des Libyens et de la Ligue arabe ?

Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté le 17 mars par 10 voix pour et 5 abstentions l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, alors que Kadhafi annonçait une offensive sur Benghazi.
Il s’agirait d’empêcher Kadhafi d’utiliser son aviation, mais dans les faits, c’est une véritable déclaration de guerre, puisque le Conseil autorise “toutes les mesures nécessaires”…
La Chine et la Russie se sont abstenues, mais n’ont pas utilisé leur veto pour bloquer ce texte. Ces deux pays ont préféré jouer la prudence et semblent douter d’une réelle efficacité de cette résolution pour faire plier Kadhafi, sans une intervention terrestre.
Les Etats Unis ont approuvé cette résolution, mais ont bien l’intention de laisser la France et l’Angleterre, mettre en œuvre les décisions de l’ONU, comme s’ils ne voulaient pas répéter les erreurs commises en Irak, avec les dégâts collatéraux que l’on connait aujourd’hui dans cette région du monde.
Les pays arabes ont approuvé des frappes aériennes pour forcer à Kadhafi à stopper son agression militaire contre son peuple, mais ne voudraient pas s’impliquer au delà d’un soutien de principe, considérant que ce qui se passe en Libye reste l’affaire des libyens.
Après le vote de cette résolution, la Libye a annoncé un cessez-le-feu immédiat. Des combats semblent pourtant toujours se dérouler à Ajdabiya. La communauté internationale et les rebelles sont sceptiques.
Le pouvoir libyen a de son côté dénoncé la décision du Conseil par la voix du vice-ministre des affaires étrangères, Khaled Kaaim. “Cette résolution traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l’unité de la Libye et sa stabilité”, a déclaré M. Kaïm peu après le vote. Le responsable libyen a dénoncé un “complot” de la communauté internationale et “une volonté de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, de diviser le pays”. Selon lui, la résolution est un “appel aux Libyens à s’entretuer”.
Sarkozy implique au premier rang la France dans cette guerre, alors même qu’il est incapable de régler les problèmes qui se posent à notre pays dans les tous les domaines de la vie économique, sociale et financière.
Si tout le monde s’accorde pour reconnaître que Kadhafi est un dictateur, cruel, sanguinaire, et mégalomane, il n’en demeure pas moins que tous les pays Occidentaux ont entretenu des relations commerciales avec la Libye, sans se préoccuper outre mesure que les droits de l’homme étaient en permanence bafoués par ce régime depuis 40 ans.
S’agirait-il de faire une guerre pour changer de régime politique en Libye. Le clown BHL aurait “gagné”… gagné comme en Iran Giscard en 1979…
C’est une sinistre farce, du point de vue de la Démocratie. Il n’y a pas de révolution en Libye, il y a soulèvement, révolte, de secteurs limités de la population, pour mettre quoi à la place ? Une assemblée constituante discutant la loi et assurant la liberté personnelle et les libertés collectives???
La raison essentielle de cette intervention militaire programmée par une coalition menée essentiellement par les Occidentaux ne serait pas, comme l’on veut nous le faire croire pour protéger exclusivement les populations civiles mais pour préserver des contrats commerciaux touchant à l’approvisionnement en or noir et en gaz des pays développés.
Il faut s’appeler Juppé, le comparse de Tarek OUBROU dans l’islamisation des écoles primaires de Bordeaux, pour faire semblant de le croire. Son discours au conseil de sécurité est un monument d’idiotie et, surtout, d’hypocrisie de camelot vendant un appareil qui ne marchera pas.
La France s’est engagée dans un conflit qui pourrait s’avérer coûteux et contre- productif sur le plan géopolitique dans une région déstabilisée suite à la révolte d’une partie du monde arabe qui a conduit à faire chuter Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Egypte.
La France n’a pas l’intention d’intervenir au Yémen et au Bahreïn pour que cessent les répressions sanglantes menées par les régimes monarchiques de ces pays et dénoncer l’intervention militaire de l’Arabie Saoudite au Bahreïn pour mater la révolte des chiites.
Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a affirmé aujourd’hui qu’Al-Qaïda avait établi un émirat islamique à Derna, dirigé par un ancien détenu de Guantanamo, au cours d’une réunion avec les ambassadeurs des pays de l’Union européenne.
“Al-Qaïda a établi un émirat à Derna, dirigé par Abdelkarim Al-Hasadi, un ancien détenu (du centre de détention américain) de Guantanamo”, a déclaré Khaled Kaïm, affirmant qu’Al-Qaïda envisageait un scénario “à la taliban” en Libye.
Il a précisé qu’Abdelkarim Al-Hasadi avait un “adjoint” établi à Al-Baïda, “membre aussi d’Al-Qaïda et qui s’appelle Kheirallah Barâassi”. “Maintenant, ils disposent d’une radio FM et commencent à imposer la Burqa”, a-t-il affirmé, ajoutant que ces islamistes avaient “exécuté des personnes parce qu’elles refusaient de coopérer”.
Qui sont réellement les insurgés qui s’opposent au régime de Kadhafi et que veulent-ils ?
Abou Yahya al-Libi, un Libyen considéré comme l’un des principaux théoriciens d’Al-Qaïda, a appelé les Libyens à poursuivre leur révolte “sans hésitation et sans peur afin de plonger Kadhafi dans l’abysse de la souffrance”.
Abdelkarim Al-Hasadi affirme lui vouloir un système de gouvernance “libre et égalitaire”, voyant dans le régime des talibans afghans des “avantages et des désavantages”. Mais il reste cependant vague sur ses idéologies politiques.
Des islamistes se trouvent certainement impliqués dans la lutte que mènent les insurgés contre le régime de Kadhafi. Il faut se rappeler que dans les années 90, l’emprisonnement et la répression des islamistes a provoqué dans le pays une radicalisation de la mouvance et malgré la proclamation de la Charia en 1994, en 1995 le Groupe Islamique Combattant en Libye (GICL) et le mouvement islamique des martyrs se sont lancés dans la lutte armée contre le régime. Ils appellent à cette époque au Djihad en pensant Kadhafi affaibli. Une sévère répression est engagée contre les islamistes laquelle durera quatre ans.
Nous ne savons pas si aujourd’hui, s’ils ont renoncé à instaurer un Etat islamique tel que prôné dans les années 1990, mais il semble que la menace existe.
L’hypothèse d’une internationalisation du combat au nom de l’Islam ne peut également être exclue en cas de prolongement des combats ou d’un rétablissement – improbable en l’état – de Kadhafi.
L’AQMI ne s’y est pas trompée en assurant les manifestants libyens de son soutien total, leur promettant de « faire tout son possible pour aider » l’insurrection contre le colonel Kadhafi et essayant ainsi de saisir l’occasion pour renforcer son implantation locale. La marge de manœuvre est donc faible pour la « communauté internationale » mais elle existe. Les puissances européennes redouteraient le surgissement et la consolidation d’un « micro-Afghanistan ».
C’est dans ce contexte très incertain et complexe de ce que représente réellement les insurgés que la classe politique allant de la Droite et la Gauche salue « la victoire diplomatique » remportée par la France dans le vote de cette résolution de l’ONU qui n’est en faite qu’une déclaration de guerre ouverte à la Libye, avec tous les risques qui pourraient surgir après la chute de Kadhafi.
Sarkozy a décidé d’engager une opération militaire aux conséquences imprévisibles, sans avoir au préalable consulté le Parlement. Une fois de plus, le peuple français a été mis devant le fait accompli et va devoir supporter une guerre qu’il n’aurait peut être pas souhaité, si l’on lui avait demandé son avis.
Seule Marine LE PEN s’est montrée sceptique sur cette intervention à haut risque.
La présidente du FN, Marine Le Pen, a jugé vendredi que la décision d’une intervention militaire en Libye arrivait “trop tard”, soulignant que pour y participer la France devrait déjà retrouver son armée “éparpillée partout dans le monde, embourbée en Afghanistan”.
“J’étais partisan d’une zone d’exclusion aérienne mais tout de suite. C’est trop tard maintenant”, a déclaré Mme Le Pen sur France Info.
Selon elle, “aujourd’hui, les armes utilisées par M. Kadhafi sont des armes terrestres, ce ne sont plus des armes aériennes, donc cette zone d’exclusion aérienne ne servira plus à rien”.
Depuis la décision de l’ONU, il y a plusieurs sites qui posent la question aux internautes, et une majorité désapprouvent l’intervention.
Cette désapprobation est illustrée par un sondage de l’Ifop paru le 4 mars : http://www.ifop.com/media/poll/1427-1-study_file.pdf
63% des personnes n’étaient pas favorables à “une intervention militaire des Nations Unies en Libye”, et 69% n’étaient pas favorables à une participation de la France à un tel engagement. C’est intéressant de voir que les plus partisans de l’intervention sont les jeunes. (Les vieux se méfient toujours des guerres, c’était déjà le cas pour la première guerre du Golfe.) Il n’y a pas de différences entre la gauche et la droite. Les plus hostiles à une intervention sont les sympathisants Front de gauche (alors que Mélenchon a largement approuvé l’intervention ce matin sur RMC…)
Sur les sites d’info, il me semble qu’il y a une majorité de nos compatriotes qui se demandent ce qu’on va faire dans cette galère. Beaucoup font le parallèle avec l’Irak et l’Afghanistan.
Les Occidentaux vont s’ingérer une nouvelle fois dans un conflit qui aurait dû être l’affaire des Libyens et également celui-de la Ligue Arabe, mieux à même d’intervenir pour résoudre cette crise régionale.
La France a décidé d’organiser à Paris samedi 19 mars un sommet international sur la Libye, pour préparer une intervention militaire, en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton. Cette réunion a pour but d’y associer les pays arabes et africains.
Dans les informations que nous avons recueillies dans des articles spécialisés sur la stratégie militaire, les Occidentaux auraient l’intention de renverser Kadhafi en employant les grands moyens.
“Détruire, dans un premier temps, les défenses antiaériennes de la Libye afin de pouvoir envoyer les chasseurs dans un espace dégagé. Puis les pistes d’atterrissage, les postes de commandement et les radars. Autre cible potentielle, mais plus difficile à atteindre: les forces armées de Kadhafi, et notamment celles qui menacent de mater la rébellion à Benghazi.”
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/18/01003-20110318ARTFIG00718-libye-les-allies-mettent-au-point-leur-dispositif-militaire.php
“Traduit en termes militaires, le Conseil de sécurité donne le feu vert à la destruction de l’aviation libyenne (“faire en sorte que les aéronefs ne puissent être utilisés…”). Reste à bien comprendre ce que signifient “les mesures nécessaires pour protéger les populations et les zones civiles” ? Cet alinéa peut être lu comme l’autorisation de s’en prendre, par les airs, aux forces loyalistes (convois, artillerie, etc…)”
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-cadre-juridique-de-la-guerre-de-Libye_a172.html
“Plus complexes seraient des frappes visant à empêcher les forces fidèles à Kadhafi de prendre Benghazi. Ces missions “d’interdiction” consisteraient à détruire les moyens terrestres (convois de ravitaillement, 4×4, artillerie…) qui progressent le long de la côte en direction de l’Est. Il s’agit alors de frappes d’opportunité, sur ces objectifs mobiles – qui peuvent se cacher au milieu des civils”
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-Libye-a-portee-d-ailes-actualise_a174.html
La coalition Occidentale a lancé son offensive militaire sur la Libye samedi 19 mars 2011 à 17h15.
Les premières frappes de l’opération « Aube de l’odyssée » ont entrainé la mort de 64 personnes et 150 blessés, selon la télévision libyenne.
Plus de 110 missiles visant 20 sites stratégiques, dont certains à Tripoli ont été tirés depuis des avions et des navires de la coalition de cinq armées occidententales, pour contraindre le Colonel Kadhafi à mettre fin aux attaques contre les civils.
Dans la nuit Kadhafi a fait une déclaration à la télévision libyenne comparant cette agression coloniale à une croisade contre l’intégrité de son Pays. Il a menacé de transformer la Méditerranée et l’Afrique du Nord en véritable champ de bataille. « Il est désormais nécessaire d’ouvrir les dépôts et d’armer toutes les masses, avec tout type d’armes, pour défendre l’indépendance, l’unité et l’honneur de la Libye », a-t-il ajouté.
Parallèlement, la télévision d’Etat a déclaré que la Libye mettait fin à tous ses efforts pour bloquer les immigrants clandestins en route vers l’Europe.
Ces déclarations de Kadhafi sont destinées à galvaniser ses partisans et à obtenir le soutien de l’opinion publique arabe contre l’agression des 0ccidentaux envers un pays arabe. ” La presse tunisienne a déjà réagi, en dénonçant l’intervention militaire en cours en Libye.
Des réactions hostiles à cette intervention militaire se font déjà entendre.
La Chine et la Russie, qui s’étaient abstenues sans opposer leur veto lors du vote de la résolution 1973, ont regretté les actions militaires. Le comité de l’Union africaine (UA) sur la Libye appelle à “la cessation immédiate de toutes les hostilités
La Ligue arabe vient également de critiquer les bombardements de la coalition internationale, considérant que celle-ci s’écarte de la résolution votée par l’ONU.
Dans un communiqué diffusé dimanche 20 mars, la Russie a appelé la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis à cesser les raids aériens contre ce qu’elle a qualifié de cibles non militaires en Libye, soulignant que les attaques ont fait des victimes civiles. «Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Ceci prouve que cette initiative décidée par l’ONU n’est pas sans risque et qu’elle peut conduire à une aggravation de la tension dans les pays du Maghreb et du Moyen Orient.
Je terminerai par cette citation :
« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain » (Fénelon).
Fabrice LETAILLEUR
Voir son blog
http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/




Sarkozy, les musulmans de l'UMP et la Libye…

Des images d’apocalypse, en boucle, montrent la côte Japonaise dévastée par un tsunami au nom prédestiné. Le Nord-ouest du pays secoué par des répliques aux fortes secousses sismiques dresse un bilan tragique qui annonce des fuites nucléaires gravissimes au milieu d’un millier de morts et de disparus. Une situation survenue au Japon, état moderne et démocratique qui devrait éveiller les consciences de nos hommes politiques et rappeler que nous sommes tous mortels. Les inciter – à l’occasion des élections cantonales – à tabler sur plus d’humilité dans leurs décisions à venir devrait /les/nous/ ramener à la réalité de la petitesse humaine devant la colère des forces de la nature.
Des forces d’oppositions contre nature
Hier en Serbie puis au Kosovo et selon le même schéma politique, aujourd’hui en Libye, en Tunisie, en Algérie, au Yémen, au Darfour, en Côte d’Ivoire…, partout des forces d’oppositions contre nature, arborent la couleur verte rassurante de la nature, si elle n’était pas aussi celle du réveil des islamistes. Un islamisme conquérant, prosélyte et dominateur. Une couleur apaisante à l’image de la nature mais en trompe l’œil, car le vert de l’islam est associé dans notre inconscient collectif à celui de l’espérance, de la nature. Même couleur partisane pour le nouveau Parti des Indigènes de la République, pour Les Verts, du Vert d’Europe-Écologie de Dany le rouge. Tous sont comparables à l’image d’une pastèque bien mûre : verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur, et noirs… ses pépins.
Le vert est dans le fruit
Les pépins noirs ont germés en concomitance et en connivence avec le « printemps arabe ». L’Union Européenne, la politique étrangère de la France, sa diplomatie et ses ambassadeurs du quai d’Orsay, ont servi de creuset à cette germination, à ce bouillonnement interne. Une fois arrivée à maturité, la pastèque est-elle prête à exploser surtout lorsque le Président Sarkozy en odeur de sainteté avec les instances de l’U.E complices de l’O.C.I, déclare que : « Kadhafi n’est plus un interlocuteur valide et qu’il doit donc partir » ? En tant que français, respectueux des états, j’y vois un autre tsunami, mais politique celui là.
Toute dictature en confisquant la liberté, abuse le vieil homme indigné
Les opposants au régime de Kadhafi, crient « Allah Ouakbar ». Ils se réclament donc de l’islam radical. Au cours des manifestations de rues à Ben Jawad, ils exigent même du dictateur libyen, qu’il leur rende la LIBERTÉ. Toute dictature en confisquant la liberté, abuse le vieil homme indigné. Ce dernier, brandi alors la charte des Droits de l’Homme à la française, (écrite par ailleurs avec le sang des têtes coupées des révolutionnaires), sans jamais pouvoir nous expliquer comment peut-on, paradoxalement, à la fois, réclamer la Liberté et s’apparenter à l’islam qui signifie soumission ? Cette logique nous dépasse et pourtant…
Le soutien français à l’opposition, aux forces islamistes en Libye a entrainé la suspension des relations entre la Libye et la France; auxquelles s’ajoutent les sanctions contre la Libye par Barack Hussein Obama puis par la Ligue arabe favorable à une zone d’exclusion aérienne en Libye ; pour faire naître quelques discordes dans l’U.E par crainte des risques d’escalades à propos de frappes ciblées, ou chirurgicales, proposées par la France de Sarkozy et la GB.
Tout ce bazar istambulesque, démontre l’énormité de la confusion que notre diplomatie cherche à entretenir dans les esprits candides, au nom de la liberté, (laquelle ?) et des Droits de l’Homme. Cela nous rappelle le combat des antiracistes, qui tirent verbalement, (pour l’instant), sur les laïcistes et les républicains : parce que ces vrais antiracistes font de l’ombre à leur esbroufe.
Les candidats de la majorité tiennent des meetings pour les élections Cantonales.
L’UMP, a perdu de façon magistrale les élections régionales, mais entre en campagne électorale pour l’élection locale d’un Conseiller général aux Cantonales. Appréciez la rime… Pour essayer de se refaire une nouvelle santé aux dites Cantonales, les candidats de la majorité tiennent alors des meetings. Ils rencontrent les électeurs d’associations locales pour faire passer leur programme et espérer, en retour, obtenir leurs suffrages pour : face au rose majoritaire des régions françaises, tenter de repeindre les départements en bleu.
La politique du donnant-donnant semble vouée à un échec patent
Bon nombre d’associations locales, affichent une appartenance d’obédience musulmane pratiquante, assez peu discrète, et avant de réclamer de nouvelles mosquées, ils invitent les candidats aux cantonales pour un sempiternel chantage politique. Un chantage répété à tous les candidats de la gauche également. Nos voix contre la promesse de satisfaire nos demandes. Du donnant-donnant en bonne et due forme. Ceci expliquerait alors pourquoi, le président Sarkozy, serviteur de l’U.E, en osmose avec le saint patron de l’Europe, s’est permis, au nom des Droit de l’Homme, considérés comme universels sur terre, de défier les lois internationales sur le Droit d’ingérence. Pour l’UMP, la machine à perdre les présidentielles, en 2012, est activée. La politique du donnant-donnant, vouée à un échec patent est devenue donnant-perdant. Devinez qui fait monter Marine dans les sondages ?…
Le monde change, et nos adversaires aussi
Notre président appelle donc à intervenir en Libye, contre l’horrible dictateur libyen, qui fait monter le prix du baril de brut et entrave la liberté de son peuple. Mais, le monde change, et nos adversaires aussi. Le quai d’Orsay quant à lui, n’a pas changé. Droit dans ses bottes, il nous rejoue le film d’horreur sur les affres de la dictature dans tous les états arabes, avec un zoom sur la Libye en particulier. Dictature que l’on a feint politiquement d’ignorer des décennies durant, par pure hypocrisie… Les dictatures : iranienne, syrienne via le Hezbollah et, palestinienne via le Hamas ne semble pas encore dans le collimateur, mais pour les français, la stratégie de l’U.E en collusion avec l’OCI est éventée.
Empêcher Gaza de devenir un port iranien
Au Proche – Orient également, c’est la logique de cette politique complice et absurde qui doit nous interpeller. Deux poids, deux mesures. On suggère d’une part des frappes ciblées chirurgicales, contre le régime de Kadhafi, mais récemment, l’U.E a lancé une fatwa pour interdire de se défendre à un petit pays (par sa superficie), né en 1948 à l’ONU. Un pays entouré d’états arabes qui ne jurent que de le rayer de la carte. Or, les média du monde complices des terroristes s’indignent, lorsque ce petit pays défend sa population, ses institutions, son existence. L’Armée de Tsahal de l’État d’Israël, durant l’opération plomb durci en janvier 2008, a, usé de frappes chirurgicales légitimes, pour éviter les dégâts collatéraux sur les populations civiles. Cette population civile s’est révélée avoir été l’otage des terroristes islamiques du Hamas pour servir de boucliers humains lorsque les valeureux combattants se cachaient derrière eux et leurs enfants, dans les hôpitaux, les écoles ou les mosquées. Tous les habitants de Gaza, avaient reçu personnellement des SMS sur leur portable, des alertes sur papier en arabe, pour les prévenir d’une riposte militaire imminente. Quelle armée au monde a déjà fait cela ?
Une opération déclenchée seulement après 8 années de bombardements incessants de Kassam sur la ville de Sederot, semant terreur à tous ses habitants. Une autre opération de riposte avait aussi mise ce petit pays, injustement sur le banc des accusés, lorsqu’il empêcha la flottille des terroristes turques du (HHI), Heil Hitler Islamique de pénétrer dans ses eaux territoriales pour empêcher Gaza de devenir un port iranien. L’Iran qui a juré d’exterminer ce pays par l’arme nucléaire.
Or, la sémantique journalistique est souvent contradictoire et partisane. Un terroriste du Hamas ou du Hezbollah, est appelé un résistant, un combattant. Un opposant à Kadhafi n’est plus un résistant mais devient l’insurgé, d’une milice armée. Or ce sont les Frères musulmans qui sont partout. Méfiez-vous de la contre façon des révisionnistes et autres falsificateurs de l’histoire !
Patrick Granville




Sarkozy, les musulmans de l’UMP et la Libye…

Des images d’apocalypse, en boucle, montrent la côte Japonaise dévastée par un tsunami au nom prédestiné. Le Nord-ouest du pays secoué par des répliques aux fortes secousses sismiques dresse un bilan tragique qui annonce des fuites nucléaires gravissimes au milieu d’un millier de morts et de disparus. Une situation survenue au Japon, état moderne et démocratique qui devrait éveiller les consciences de nos hommes politiques et rappeler que nous sommes tous mortels. Les inciter – à l’occasion des élections cantonales – à tabler sur plus d’humilité dans leurs décisions à venir devrait /les/nous/ ramener à la réalité de la petitesse humaine devant la colère des forces de la nature.

Des forces d’oppositions contre nature

Hier en Serbie puis au Kosovo et selon le même schéma politique, aujourd’hui en Libye, en Tunisie, en Algérie, au Yémen, au Darfour, en Côte d’Ivoire…, partout des forces d’oppositions contre nature, arborent la couleur verte rassurante de la nature, si elle n’était pas aussi celle du réveil des islamistes. Un islamisme conquérant, prosélyte et dominateur. Une couleur apaisante à l’image de la nature mais en trompe l’œil, car le vert de l’islam est associé dans notre inconscient collectif à celui de l’espérance, de la nature. Même couleur partisane pour le nouveau Parti des Indigènes de la République, pour Les Verts, du Vert d’Europe-Écologie de Dany le rouge. Tous sont comparables à l’image d’une pastèque bien mûre : verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur, et noirs… ses pépins.

Le vert est dans le fruit
Les pépins noirs ont germés en concomitance et en connivence avec le « printemps arabe ». L’Union Européenne, la politique étrangère de la France, sa diplomatie et ses ambassadeurs du quai d’Orsay, ont servi de creuset à cette germination, à ce bouillonnement interne. Une fois arrivée à maturité, la pastèque est-elle prête à exploser surtout lorsque le Président Sarkozy en odeur de sainteté avec les instances de l’U.E complices de l’O.C.I, déclare que : « Kadhafi n’est plus un interlocuteur valide et qu’il doit donc partir » ? En tant que français, respectueux des états, j’y vois un autre tsunami, mais politique celui là.

Toute dictature en confisquant la liberté, abuse le vieil homme indigné
Les opposants au régime de Kadhafi, crient « Allah Ouakbar ». Ils se réclament donc de l’islam radical. Au cours des manifestations de rues à Ben Jawad, ils exigent même du dictateur libyen, qu’il leur rende la LIBERTÉ. Toute dictature en confisquant la liberté, abuse le vieil homme indigné. Ce dernier, brandi alors la charte des Droits de l’Homme à la française, (écrite par ailleurs avec le sang des têtes coupées des révolutionnaires), sans jamais pouvoir nous expliquer comment peut-on, paradoxalement, à la fois, réclamer la Liberté et s’apparenter à l’islam qui signifie soumission ? Cette logique nous dépasse et pourtant…

Le soutien français à l’opposition, aux forces islamistes en Libye a entrainé la suspension des relations entre la Libye et la France; auxquelles s’ajoutent les sanctions contre la Libye par Barack Hussein Obama puis par la Ligue arabe favorable à une zone d’exclusion aérienne en Libye ; pour faire naître quelques discordes dans l’U.E par crainte des risques d’escalades à propos de frappes ciblées, ou chirurgicales, proposées par la France de Sarkozy et la GB.

Tout ce bazar istambulesque, démontre l’énormité de la confusion que notre diplomatie cherche à entretenir dans les esprits candides, au nom de la liberté, (laquelle ?) et des Droits de l’Homme. Cela nous rappelle le combat des antiracistes, qui tirent verbalement, (pour l’instant), sur les laïcistes et les républicains : parce que ces vrais antiracistes font de l’ombre à leur esbroufe.

Les candidats de la majorité tiennent des meetings pour les élections Cantonales.
L’UMP, a perdu de façon magistrale les élections régionales, mais entre en campagne électorale pour l’élection locale d’un Conseiller général aux Cantonales. Appréciez la rime… Pour essayer de se refaire une nouvelle santé aux dites Cantonales, les candidats de la majorité tiennent alors des meetings. Ils rencontrent les électeurs d’associations locales pour faire passer leur programme et espérer, en retour, obtenir leurs suffrages pour : face au rose majoritaire des régions françaises, tenter de repeindre les départements en bleu.

La politique du donnant-donnant semble vouée à un échec patent

Bon nombre d’associations locales, affichent une appartenance d’obédience musulmane pratiquante, assez peu discrète, et avant de réclamer de nouvelles mosquées, ils invitent les candidats aux cantonales pour un sempiternel chantage politique. Un chantage répété à tous les candidats de la gauche également. Nos voix contre la promesse de satisfaire nos demandes. Du donnant-donnant en bonne et due forme. Ceci expliquerait alors pourquoi, le président Sarkozy, serviteur de l’U.E, en osmose avec le saint patron de l’Europe, s’est permis, au nom des Droit de l’Homme, considérés comme universels sur terre, de défier les lois internationales sur le Droit d’ingérence. Pour l’UMP, la machine à perdre les présidentielles, en 2012, est activée. La politique du donnant-donnant, vouée à un échec patent est devenue donnant-perdant. Devinez qui fait monter Marine dans les sondages ?…

Le monde change, et nos adversaires aussi

Notre président appelle donc à intervenir en Libye, contre l’horrible dictateur libyen, qui fait monter le prix du baril de brut et entrave la liberté de son peuple. Mais, le monde change, et nos adversaires aussi. Le quai d’Orsay quant à lui, n’a pas changé. Droit dans ses bottes, il nous rejoue le film d’horreur sur les affres de la dictature dans tous les états arabes, avec un zoom sur la Libye en particulier. Dictature que l’on a feint politiquement d’ignorer des décennies durant, par pure hypocrisie… Les dictatures : iranienne, syrienne via le Hezbollah et, palestinienne via le Hamas ne semble pas encore dans le collimateur, mais pour les français, la stratégie de l’U.E en collusion avec l’OCI est éventée.

Empêcher Gaza de devenir un port iranien

Au Proche – Orient également, c’est la logique de cette politique complice et absurde qui doit nous interpeller. Deux poids, deux mesures. On suggère d’une part des frappes ciblées chirurgicales, contre le régime de Kadhafi, mais récemment, l’U.E a lancé une fatwa pour interdire de se défendre à un petit pays (par sa superficie), né en 1948 à l’ONU. Un pays entouré d’états arabes qui ne jurent que de le rayer de la carte. Or, les média du monde complices des terroristes s’indignent, lorsque ce petit pays défend sa population, ses institutions, son existence. L’Armée de Tsahal de l’État d’Israël, durant l’opération plomb durci en janvier 2008, a, usé de frappes chirurgicales légitimes, pour éviter les dégâts collatéraux sur les populations civiles. Cette population civile s’est révélée avoir été l’otage des terroristes islamiques du Hamas pour servir de boucliers humains lorsque les valeureux combattants se cachaient derrière eux et leurs enfants, dans les hôpitaux, les écoles ou les mosquées. Tous les habitants de Gaza, avaient reçu personnellement des SMS sur leur portable, des alertes sur papier en arabe, pour les prévenir d’une riposte militaire imminente. Quelle armée au monde a déjà fait cela ?

Une opération déclenchée seulement après 8 années de bombardements incessants de Kassam sur la ville de Sederot, semant terreur à tous ses habitants. Une autre opération de riposte avait aussi mise ce petit pays, injustement sur le banc des accusés, lorsqu’il empêcha la flottille des terroristes turques du (HHI), Heil Hitler Islamique de pénétrer dans ses eaux territoriales pour empêcher Gaza de devenir un port iranien. L’Iran qui a juré d’exterminer ce pays par l’arme nucléaire.

Or, la sémantique journalistique est souvent contradictoire et partisane. Un terroriste du Hamas ou du Hezbollah, est appelé un résistant, un combattant. Un opposant à Kadhafi n’est plus un résistant mais devient l’insurgé, d’une milice armée. Or ce sont les Frères musulmans qui sont partout. Méfiez-vous de la contre façon des révisionnistes et autres falsificateurs de l’histoire !

Patrick Granville




Lybie : le choléra vert à la place de la peste noire ?

Dimanche 6 mars 2011 sur France 2, un chapitre du JT de 20 heures était réservé à l’insurrection en Libye. Laurent Delahousse, commentait des images de la région de Tripoli à feu et à sang, sorte de prélude visionnaire à ce qui nous attend en Europe. Le chaos larvé dans les rangs des opposants étouffait le mot guerre civile par peur de prononcer son nom. Tirs de mitraillettes en direct avec en prime time : attaques, replis, contre-attaques, bombardements et DCA. Dans les villes de Ras Lanouf et Djaouira les combats et la confusion faisaient rage. Les forces loyales à Kadhafi avaient préparé à Ben Djama, une contre offensive, un guet-apens contre les insurgés (selon les termes de TF1) ou contre la milice armée (selon France 2). Plus loin on pouvait voir, des manifestations pacifiques, réprimées dans l’oeuf, à l’Est de Tripoli, en Libye.
Alain Juppé, en voyage en Égypte, au Caire pour soutenir sans courir aucun risque, les dits insurgés, parlera de folie criminelle du régime libyen. Mais semble oublier un peu vite les fastes de la République, déployées à l’Élysée envers la smala de Kadhafi : sa tente, son cénacle, son harem, ses chameaux, ainsi que la poignée de mains « historique et docile » de Nicolas Sarkozy sur le perron Élyséen. Mais, le prix du pétrole flambe toujours, alors à quoi bon tous ces « Salam-a-leik » !….
Ceux qui, hier étaient traités d’hypocrites par les esprits lucides, qualifient aujourd’hui Mouammar Kadhafi de : despote, de provocateur, de mégalomane, de phénix immortel, d’extravagant, et de dément drogué, mais pourquoi oublient-ils si vite, qu’avant l’insurrection en Libye, il était le président de… la Commission des Droits de l’homme à…. l’ONU. Ceci explique alors pourquoi votre fille est restée muette !…
Courageux aussi ces correspondants de guerre, qui au péril de leur vie, pour nous rapporter le scoop du siècle bravent le danger, comme ce Jean-Marie LEMAIRE caméraman à France 2, qui aurait ramassé une balle perdue. (Blessé légèrement, où ?…). La chaîne France 2 nous le montre allongée sur une civière, commentant, dans la confusion des esprits, son dur labeur. Mais France 2, voulant montrer l’image de la dévotion auréolée du courage de son correspondant de guerre, va-nous montrer fortuitement ce qu’elle tend justement à nous cacher. Sur un autre brancard voisin, un barbu enturbanné, réellement blessé, portait le keffieh rouge du Djihad islamique à damier blanc. Cette image, qu’il est aisé d’identifier avec d’autres images, prises sur le théâtre des opérations en Libye, permet bien de comprendre ce qu’on cherche à nous cacher : l’identité des combattants. Les cris d’« Allah Ouakbar » ou les doigts en signes en V de la (prochaine) victoire (contre l’Europe) des dits insurgés et qui ont besoin de l’argent du pétrole libyen pour poursuivre leur Djihad contre l’Europe. Or ces rushs ne pouvaient pas être coupés au montage. Kadhafi est sans aucun doute mégalomane, mais la présence d’Al Qaïda à la conquête de Tripoli est on ne peut plus exacte.
Nos média nous cachent la vérité sur ce point. Sur un autre reportage de Soir3, au début de l’insurrection en Libye, on pouvait également voir et entendre le récit d’un riche commerçant libyen qui, arrêté à un barrage militaire à la frontière Libo-tunisienne, n’avait obtenu son sésame, son laissez-passer qu’en faisant sa prière devant le soldat. Ce dernier déserteur de l’armée de libyenne avait rejoint la dite milice armée. L’image suivante un barbu enturbanné, au keffieh rouge à damier blanc est venu accueillir, ce bon musulman, pour l’emmener quelque part en Tunisie.
Or, le décodage de ces images, de ces reportages, de ces preuves enregistrées, en disent long sur la confusion que l’on veut bien nous asséner, tel un catéchisme pour idiots utiles.
A l’heure où :
1- Le fils de Kadhafi affirme que la Libye est le dernier rempart contre le terrorisme d’Al Qaïda qui menace l’Occident. Avant d’ajouter qu’en absence de soutien de l’Europe, la Libye deviendra, dans la méditerranée, une Somalie bis. Les bateaux seront pillés par les pirates des mers et des millions d’immigrants vont semer la terreur en Europe. Un homme averti en vaut deux.
2- Dans l’avion ministériel : Alain Juppé, de retour du Caire, prétendra au contraire que le régime autoritaire en place en Libye et qui constituerait ce soi-disant rempart contre l’extrémisme, serait un piège de la politique libyenne. Qui doit-on croire ?
3- Le président Sarkozy, pris dans la tourmente des rumeurs, et dans la nasse des témoignages mensongers, au nom des Droits de l’Homme se dédouanera des règles de la diplomatie de non ingérence envers une puissance étrangère en demandant le départ de Kadhafi, non sans avoir encouragé auparavant celui de Ben Ali.
4- Le Hamas profitera alors des événements en Égypte et de ses liens avec les Frères Musulmans pour faciliter la contrebande d’armes dans la bande de Gaza ; et inviter le cheik Yousouf Al Qardawi, à Gaza. Cette l’autorité religieuse qui après trente ans d’exil au Qatar – pour un prêche à la gloire des assassins de Sadate – a été accueilli au Caire aux cris de « par millions marchons sur Jérusalem ». l’amour de Qardawi pour le Führer empoisonne des millions de jeunes esprits : « Je tuerai les ennemis d’Allah, les Juifs. »
5- Des islamo-gauchistes occupent nos universités françaises en toute impunité pour décréter une « semaine de l’apartheid israélien ».
6- Le quotidien koweïtien « Al Seyassah » annonce qu’un millier de combattants d’élite du Hezbollah ont été dépêchés en Syrie pour défendre le régime chancelant de Bachar Al-Assad. Quelques 4.000 autres combattants se tiennent prêts à intervenir, au cas où les manifestations dans les grandes villes syriennes prendraient de l’ampleur. La démocratie est sous contrôle. Dormez bien braves gens épris de démocratie !… Le théâtre des opérations en Libye, est comparable à un prisme d’analyse spectrale d’où nous viendrait la lumière. Un prisme lumineux qui accroît notre lisibilité sur les menaces d’un totalitarisme islamique, imminent, conquérant et dominateur. La complicité idéologique sur ces évènements ou la duplicité angélique de nos médias et de certains élus politiques, apparaît brutalement au grand jour.
Si Kadhafi est honni de nos média comme la peste noire, devinez quels seront les nouveaux otages, pris entre le marteau de Kadhafi et l’enclume de la milice armée, de ce choléra vert, aux couleurs du terrorisme de l’islam, dont l’intention est de déferler sur l’Europe, par une immigration massive ? L’outrecuidance de la politique arabe de la France aurait minimisé les véritables chiffres du sondage masquant ainsi le véritable score de Marine LePen, annoncé, il y a peu, à 28 % au premier tour en 2012.
Patrick Granville