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La kafala fait partie de nos lois laïques et républicaines !

Parce qu’il faut bien connaître son adversaire: l’islam liberticide! Et surtout savoir que nos dirigeants ne sont pas des ignares, de simples incultes des lois de l’islam et de son système juridique. Croire cela c’est déjà leur donner des excuses et qui sait leur pardonner à l’avance leurs erreurs de jugements. C’est faire comme avant 1940 et oublier que les politiques de l’époque savaient tous que “Monsieur Hitler” était un homme dangereux pour la paix en Europe! Certes, ils ignoraient la “solution finale” mais ils pouvaient parfaitement la deviner dans les comportements des SA et de la SS par la suite! Ils avancent vers vous en bergers mais sous les habits ce sont des loups féroces disait Saint Mathieu. C’est une citation qui me revient toujours en mémoire sur ces sujets. Sans compter les innombrables témoignages des réfugiés juifs qui trouvent leurs corollaires aujourd’hui par les réfugiés chrétiens venus de toutes ces “terres d’islam” par ce que la bien-pensance appelle “l’épuration ethnique” sauf que les chrétiens sont là depuis bien plus longtemps que les musulmans sur ces terres! J’ai une pensée pour la Serbie et la honte européenne du Kosovo arraché à ce pays au nom de l’islam finalement.

Qu’est-ce que la Kafala? C’est un article un peu procédurier que je vous propose mais qui en dit long sur l’islamisation de nos pays et singulièrement de la France! Il s’agit de l’adoption d’enfants venus de ses “terres d’islam”! La kafala, loi religieuse, loi islamique venu tout droit de la charia fait partie de ces lois qui s’imposent dans notre législation en principe laïque et républicaine. Ces lois de nos dirigeants politiques, sont la preuve des  abandons de souveraineté au profit d’une religion au nom d’intérêts diplomatiques.

Qu’est-ce que la Kafala? C’est l’adoption ou plutôt la non adoption du point de vue du droit français d’un enfant né musulman

La kafala est une procédure d’adoption spécifique au droit musulman, qui interdit l’adoption plénière, et s’oppose en général à la procédure d’adoption au nom de la famille, considérée comme pilier de la société. Un enfant, en particulier naturel (né hors mariage, etc.), peut donc être recueilli par une famille adoptive, mais n’aura jamais les mêmes droits d’héritage qu’un enfant légitime: il s’agit d’une tutelle sans filiation, l’adopté gardant son patronyme d’origine. Cette particularité de l’interdiction de l’adoption dans l’islam est liée à la vie du prophète Mohammed.

Ce qui est étonnant c’est que la Kafala est reconnue par la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 alors même que c’est une loi religieuse, une loi coranique issue de la charia!

Quoi d’autre ?

La Kafala peut être définie comme l’institution par laquelle une personne ou une famille s’engage, à l’instar d’un parent pour son enfant, à prendre en charge la protection, l’éducation et l’entretien d’un enfant abandonné. La famille qui accueille un enfant dans le cadre d’une Kafala exerce sur celui-ci l’autorité parentale sans pourtant toutefois créer un lien de filiation, ni  un droit à la succession. Étant considérée comme une institution d’inspiration religieuse, elle trouve sa source première dans le Coran. 

La Kafala est contraire à nos lois qui garantissent l’égalité de traitement entre les enfants d’un couple! A ce stade, on peut se poser la question de l’adoption d’un enfant musulman par un couple homosexuel dans le cadre de la nouvelle loi : “le mariage pour tous”. Pour info, la Kafala est aujourd’hui réglementée, dans le droit marocain, par la loi n°15-01 du 13 juin 2002 relative à la prise en charge des enfants abandonnés.

Mais un peu d’histoire religieuse pour mieux comprendre ce qu’est cette loi inique du point de vue de notre droit républicain:

Les fondements de la Kafala!

Pourquoi ce refus de l’adoption en droit musulman. C’est encore venu de l’inénarrable Mahomet et de son sens pratique pour satisfaire ses pulsions sexuels. Zaynab était la femme du fils adoptif de Mohammed. Celui-ci trouvant sa brue désirable à souhait, s’est retrouvé en porte à faux par rapport à la législation de l’époque sur l’inceste et il a fallu donc une “révélation spéciale” -Sourate 33.37-38 -: Allah « n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants » pour abolir l’adoption dans l’islam.

Révélation divine bien sûr et s’appliquant à Mahomet à “l’insu de son plein gré“!

Révélation qu’Aïcha, sa dernière et très jeune épouse, celle qui fût violée à l’âge de neuf ans, a tout de même considéré comme particulièrement étonnante. Mais à cette époque, il valait mieux sans doute qu’elle se taise.

Mohammed renie Zayd son fils adoptif! Il le déshérite et ne peut plus porter le titre de “ibn Mohammed“. La mesure est généralisée dans l’islam: l’adoption est interdite  à tous les musulmans et remplacée par la Kafala islamique. Cette loi qui est entrée par la petite porte dans notre droit français. 

Pour l’anecdote  cela a des conséquences ridicules sur le plan des droits de l’homme et sur celui des femmes françaises nées musulmanes qui obéiraient aux lois islamiques sur notre territoire laïc et républicain !

Si les enfants adoptifs doivent être reniés et que les lois sur l’inceste ne s’appliquent plus que faire des enfants adoptifs devenus adultes qui sont encore au foyer? Mohammed recommande que les mères allaitent au sein les enfants adoptifs dans ce cas pour rétablir des règles leur interdisant les relations sexuelles:  la mère tétée devient “mère de lait”. L’allaitement étant un acte maternel qui empêcherait tout acte sexuel entre les deux.

La fatwa de la tétée  entre collègues de sexe opposés est promulguée en se basant sur ces recommandations. Nous imaginons même pas les conséquences dans nos entreprises françaises!  Une fatwa similaire donne le droit au mari de demander à sa femme de se laisser téter par ses amis durant le ramadan.

De fait, si un ami musulman vous demande de têter sa femme, n’allez pas croire que c’est parce qu’il vous aime bien ou qu’il envie de faire une partie à trois! C’est tout simplement parce qu’il obéit à cette fatwa et qu’au fond, il se méfie de vous. Quant à sa femme il peut la frapper… C’est aussi cela l’islam!

Débat en France: Les discussions furent âpres tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, entre partisans du respect absolu de la loi du pays de naissance, par souci de diplomatie essentiellement et les défenseurs du droit des enfants à bénéficier d’une famille.

Le Parlement néanmoins, a voté le texte prohibitif proposé par les services du ministère de la justice, lequel figure désormais à l’article 370-3 alinéa 2 du code civil : « L’adoption d’un mineur étranger ne peut être prononcée si la loi personnelle prohibe cette institution, sauf si ce mineur est né et réside habituellement en France. » On ne peut être plus clair. Ce texte impose aux juges français d’appliquer la loi du pays de naissance des enfants recueillis en kafala et leur interdit d’appliquer la loi française, contrairement aux règles énoncées par la loi du 6 février 2001 en matière d’adoption internationale. Merci à Lionel Jospin! Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy à partir de 2002, n’ont rien modifié!

Dans un premier temps, les juges du fond se sont montrés réticents à appliquer cette règle nouvelle, qui fige les enfants dans un statut imposé uniquement par leur lieu de naissance, jusqu’à ce que par deux arrêts du 10 octobre 2006, la Cour de cassation leur rappelle fort logiquement qu’en droit français, l’article 370-3 alinéa 2 du code civil interdit de prononcer l’adoption, même simple, d’un enfant né en Algérie ou au Maroc et recueilli dans son pays de naissance en kafala.

– Loi n° 2001-111 du 6 février 2001 relative à l’adoption internationale.

– Civ. 1ère 10 octobre 2006, Bull. Civ. I n° 431, cassant, sur pourvois dans l’intérêt de la loi du Procureur Général de la Cour de cassation, deux arrêts de cours d’appel (Reims 2 décembre 2004 – enfant né au Maroc le 6 février 2003 et Toulouse 15 février 2005 – enfant né en Algérie le 28 juin 2002).

Ce qui nous éclaire sur les comportements de la droite et de la gauche vis à vis de l’islam durant ces 40 dernières années et singulièrement vis à vis du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Qatar, etc.

Il aurait pourtant suffit de pondre une loi réaffirmant la souveraineté de la France et l’égalité des droits entres les enfants! Le débat était clos et la justice passait tout simplement. Ce ne fût pas le cas. Les conséquences sont parfois ubuesques!

Quand des parents tentent par ailleurs de transformer une kafala en adoption, la justice les déboute. Car « l’adoption d’un mineur étranger ne peut être prononcée si sa loi personnelle prohibe cette institution”. L’enfant appartient donc à la loi de son pays d’origine même s’il n’y a pas mis les pieds depuis de longues années! Il reste d’origine et surtout il reste musulman! Beau pays que le notre tout de même!

On voit bien la dhimmitude des politiques français sur ce sujet!  Ce sont aussi des dirigeants politiques européens qui par leur bassesse infinie, autorisent les délires d’un prophète à interférer et influer sur des pays chrétiens pour la plupart et juridiquement  laïc pour le notre.

On voit bien en tirant sur un  fil législatif, comme celui de l’adoption, à quel niveau  de dhimmitude nos pays sont tombés! Il est temps que les français prennent conscience que l’islam n’est pas une simple croyance en un dieu et en des préceptes religieux mais surtout un système politique et juridique qui ne laisse aucune autre place.

La charia (système juridique) n’accepte aucun partage. Est-ce que nos sociétés à la culture avancée voudront retourner à l’obscurantisme et particulièrement à celui du monde des bédouins du 7 iéme siècle. A boire de la pisse de chameaux pour soigner les maux de têtes.  C’est tout le débat et le combat que les résistants à l’islamisation mènent.

Gérard Brazon (Puteaux-Libre)

Lire aussi : La Kafala et l’Espagne qui viole ses propres lois.

Ainsi que: Islamisation de la jurisprudence espagnol




Coup de chapeau au sénateur UMP Alain Milon qui propose une loi mettant fin au régime coranique de la kafala

Il a fallu une proposition de loi pour que nous découvrions qu’existe, dans la législation française, grâce à la majorité socialiste de l’époque (en 2001, et il y a encore des naïfs pour prétendre ne pas comprendre pourquoi Jospin a été battu …) un texte affirmant carrément le primat de la “loi personnelle” de l’enfant (autrement dit la loi coranique) sur la loi française…
« L’adoption d’un mineur étranger ne peut être prononcée si la loi personnelle prohibe cette institution, sauf si ce mineur est né et réside habituellement en France. » (Loi n° 2001-111 du 6 février 2001 relative à l’adoption internationale). Comme le dit Alain Milon dans sa proposition de loi, “on ne peut être plus clair : ce texte impose aux juges français d’appliquer la loi du pays de naissance des enfants recueillis en kafala et leur interdit d’appliquer la loi française, contrairement aux règles énoncées par la loi du 6 février 2001 en matière”.
Ahurissant !
Qu’est-ce que la kafala ? C’est la façon, en Algérie et au Maroc, d’accueillir un enfant sans famille, pratique qui ne coupe pas l’enfant de sa famille d’origine comme l’adoption chez nous. C’est sans doute pour cette raison que deux gardes des sceaux du gouvernement Jospin, Elisabeth Guigou et Marilyse Lebranchu ont fait des pieds et des mains pour que les enfants marocains ou algériens accueillis en France sous système de kafala ne soient pas adoptables légalement par leur famille adoptive. La première a mis son veto (16 février 1999) à l’adoption des enfants kafala adoptés par des Français, de crainte que ces enfants ne soient coupés de leurs racines (autrement dit morte de peur à l’idée qu’un enfant né musulman pourrait être élevé en entendant “nos ancêtres les Gaulois”) et la seconde en permettant que figure au Code Civil l’extrait cité plus haut de la loi de 2001, pour les mêmes raisons.
Il ne faut pas creuser bien loin pour repérer, dans ce passé relativement récent, les racines du mal dont souffre la France actuellement et pour en vouloir, encore plus si c’était possible, aux socialistes qui ont détricoté l’amour et la fierté de notre pays à coups de lois auxquelles personne n’a vraiment prêté attention, englué dans l’atmosphère “acceptons toutes les cultures, elles se valent et en tout cas elles valent mieux que la française”.
Nous ne savons pas si la proposition de loi d’Alain Milon sera votée… En tout cas elle a le mérite de poser publiquement un problème de fond. Ecoutez Xavier Lemoine nous parler du régime de la kafala qui prévaudrait en Seine Saint Denis, encouragée par le Conseil Général et la CAF ! Et totalement illégalement, puisque, si la loi, jusqu’à présent interdisait l’adoption d’enfant sous le régime de kafala, cela ne concernait obligatoirement que les enfants nés à l’étranger, ce qui n’est sans doute pas le cas de ceux qu’évoque le maire de Montfermeil…
XavierDéfrancisation, qui n’a pas lu ou en tout cas pas compris le texte, n’importe pas la kafala en France mais fait cesser un scandale.
L’exposé des motifs de la proposition de loi, bien que complexe, est fort intéressant, et on y découvre qu’en France, des enfants, parce qu’ils sont nés ailleurs, de parents biologiques décédés ou qui les ont abandonnés, sont condamnés à ne pas pouvoir porter le nom de ceux qui les élèvent, à ne pas pouvoir en hériter, à avoir un statut hybride au nom du respect d’une culture/appartenance d’origine qui enfermerait chacun, dès sa naissance, dans un communautarisme dommageable ! On s’étonne ensuite que la Marseillaise soit sifflée…
Alors oui, coup de chapeau à Alain Milon, qui, contrairement à ce qu’a affirmé le site
Christine Tasin
Résistance républicaine




La Kalafa, filière migratoire et exemple d'application de la charia en France

Vous avez aimé les mariages blancs ou arrangés, vous allez adorer la kafala. C’est un exemple d’application de la loi islamique en France et c’est aussi une filière migratoire faisant venir, du pays d’origine, des enfants sans lien de filiation biologique ou légal avec le couple qui les fait venir, mais garantis musulmans.

La charia, ce n’est pas seulement les amputations et lapidations ; c’est l’ensemble du droit islamique, civil ou pénal. Dès lors qu’une règle issue du Coran a des effets juridiques en France, cela revient à ce que la charia s’applique sur notre sol. Dans ces aspects de droit civil, la charia n’atteint certes pas les mêmes niveaux de barbarie qu’au pénal. Elle est simplement inégalitaire et discriminatoire.

Ainsi en va-t-il de la kafala, règle islamique relative au recueil d’enfants, substitut à l’adoption défendu avec une belle énergie tant sur internet que dans les colonnes de Rue 89.   Les fins théologiens qui lisent ce site savent que l’obsédé sexuel de la Mecque avait adopté un enfant qu’il avait toujours considéré comme son fils jusqu’à ce qu’il lui prenne fantaisie de coucher avec l’épouse de ce fils, c’est à dire sa belle-fille. C’était donc un inceste, mais cela cessa vite de l’être, car, par la volonté de Dieu,  le vieux bouc libidineux était aussi législateur. Il décida que les liens familiaux ne pouvaient résulter que du sang. A partir de là, son fils n’était plus son fils, sa belle-fille n’était plus sa belle-fille, et son inceste n’était plus un inceste. Capito ? C’est subtil, le droit religieux…

Depuis, en application de cette législation si opportune et en imitation de ce beau modèle, il n’y a pas d’adoption dans les pays musulmans, mais seulement des recueils d’enfants appelés kafala.   Et figurez-vous que la France donne des effets juridiques à la kafala, à condition seulement que le recueil soit effectif et la présence de l’enfant continue. C’est ce qui résulte d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 avril 2010, première chambre civile, numéro de pourvoi: 08-21312 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000022108663&fastReqId=857920958&fastPos=14

Dans cet arrêt, la Cour fait application de l’article L 21-12 du Code civil, relatif à l’acquisition de la nationalité par déclaration, dans une version antérieure, mais la version actuelle n’est pas moins large dans l’octroi de la nationalité. Il prévoit de larges possibilités d’accès à la nationalité non seulement pour les enfants étrangers adoptés, mais aussi pour les enfants simplement recueillis et remplissant certaines conditions de présence :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B0B905D6DE7F4757CDEC5BA6DE8477ED.tpdjo16v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165458&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20080925

La kafala produit donc des effets en France à condition que le recueil soit effectif.   Mais cela n’empêche pas de continuer à revendiquer. Puisque la France ne dit jamais non, pourquoi se priver de demander toujours plus après avoir déjà eu plus que sa part ?   Le blog du droit des étrangers explique comment tirer le maximum de la kafala :

http://avocats.fr/space/droitdesetrangers/content/la-kafala–ou-kafalah-ou-kefala-_DAF9EE0D-D90E-4DF6-A393-BDD2382275F2

Outre la nationalité française à terme, il est possible d’obtenir quelques prestations familiales. La jurisprudence n’est pas entièrement fixée. La Cour de Cassation (deuxième chambre civile, arrêt du 11 juin 2009) a refusé le versement de la prestation d’accueil du jeune enfant :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000020746068&fastReqId=857920958&fastPos=15&oldAction=rechJuriJudi

Cependant, pour d’autres prestations, les litiges ne sont pas remontés jusqu’à la juridiction suprème, et certaines Cours d’appel acceptent le versement de certaines allocations (par exemple : Cour d’appel de Limoges, ct0173 audience publique du lundi 24 novembre 2008 N° de RG: 08/00786 ) :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000019978269&fastReqId=857920958&fastPos=2

Il est aussi possible d’obtenir des visas. En réalité, la kafala, comme le mariage arrangé, est aussi une filière migratoire, comme Rue 89 nous l’explique sans s’en choquer (article en lien plus loin) :   “Une fois la kafala contractée, commence la bataille du visa pour que l’enfant puisse venir en France. Face à lui, un ministère de l’Immigration intraitable qui soupçonne d’abord un détournement des lois, notamment celles régissant le regroupement familial, voire un trafic d’enfants. ”   L’objectif de tout cet activisme est d’obtenir que la kafala soit mise sur le même plan qu’une adoption légale quand il s’agit de produire des effets positifs pour le couple recueillant.

Mais il y a quand même une légère différence entre la kafala et l’adoption simple, à laquelle elle pourrait autrement ressembler. En tant qu’elle appartient au droit coranique, la kafala affiche sans complexe son caractère discriminatoire. Rue 89 continue de ne pas se choquer pour si peu, et nous explique benoîtement :   ” En Algérie, la condition pour recueillir un enfant est qu’une des personnes du couple soit de nationalité algérienne. Au Maroc, « il faut prouver qu’on est musulman », raconte Malika. « Vous devez réciter des versets du Coran. »

La plupart du temps, ces « parents » sont donc originaires du pays de l’enfant recueilli. Ils voient là le moyen d’adopter un enfant de leur culture, mais croient aussi parfois éviter les complications de l’adoption.”

Belle franchise ! Encore un exemple de discrimination “positive” !

Une association, l’APAERK, se charge spécifiquement de faire avancer les revendications islamiques, et de faire aligner le statut de la kafala sur celui de l’adoption :

http://www.apaerk.org/qui.php

Enfin, Rue 89 orchestre les gémissements :

http://www.rue89.com/2011/02/17/la-kafala-une-forme-dadoption-que-la-france-ne-reconnait-pas-189198

Dans un article intitulé La Kafala, une forme d’adoption qui passe mal en France, l’article cherche à nous tirer des larmes sur le sort de ces petits nenfants-nenfants à qui la France finit toujours par donner ce qu’elle ne doit pas, mais ne le donne pas assez vite, assez largement, et sans y ajouter assez d’enthousiasme.

L’un d’eux nous expose sa “blessure identitaire” :   « Je suis le seul étranger de ma famille. Je lutte pour me faire naturaliser. Moi je suis citoyen algérien, alors que j’ai jamais vécu plus de trois mois en Algérie depuis mes 2 ans. C’est chiant, on a l’impression de devoir gagner son identité, d’avoir à la mériter.” Devoir mériter d’être français pour le devenir…. un vrai scandale ! C’est inhumain ! Que fait la police de la pensée ? Au secours, SOS-Racisme, le MRAP, la LDH !

Catherine Ségurane




La Kalafa, filière migratoire et exemple d’application de la charia en France

Vous avez aimé les mariages blancs ou arrangés, vous allez adorer la kafala. C’est un exemple d’application de la loi islamique en France et c’est aussi une filière migratoire faisant venir, du pays d’origine, des enfants sans lien de filiation biologique ou légal avec le couple qui les fait venir, mais garantis musulmans.

La charia, ce n’est pas seulement les amputations et lapidations ; c’est l’ensemble du droit islamique, civil ou pénal. Dès lors qu’une règle issue du Coran a des effets juridiques en France, cela revient à ce que la charia s’applique sur notre sol. Dans ces aspects de droit civil, la charia n’atteint certes pas les mêmes niveaux de barbarie qu’au pénal. Elle est simplement inégalitaire et discriminatoire.

Ainsi en va-t-il de la kafala, règle islamique relative au recueil d’enfants, substitut à l’adoption défendu avec une belle énergie tant sur internet que dans les colonnes de Rue 89.   Les fins théologiens qui lisent ce site savent que l’obsédé sexuel de la Mecque avait adopté un enfant qu’il avait toujours considéré comme son fils jusqu’à ce qu’il lui prenne fantaisie de coucher avec l’épouse de ce fils, c’est à dire sa belle-fille. C’était donc un inceste, mais cela cessa vite de l’être, car, par la volonté de Dieu,  le vieux bouc libidineux était aussi législateur. Il décida que les liens familiaux ne pouvaient résulter que du sang. A partir de là, son fils n’était plus son fils, sa belle-fille n’était plus sa belle-fille, et son inceste n’était plus un inceste. Capito ? C’est subtil, le droit religieux…

Depuis, en application de cette législation si opportune et en imitation de ce beau modèle, il n’y a pas d’adoption dans les pays musulmans, mais seulement des recueils d’enfants appelés kafala.   Et figurez-vous que la France donne des effets juridiques à la kafala, à condition seulement que le recueil soit effectif et la présence de l’enfant continue. C’est ce qui résulte d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 avril 2010, première chambre civile, numéro de pourvoi: 08-21312 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000022108663&fastReqId=857920958&fastPos=14

Dans cet arrêt, la Cour fait application de l’article L 21-12 du Code civil, relatif à l’acquisition de la nationalité par déclaration, dans une version antérieure, mais la version actuelle n’est pas moins large dans l’octroi de la nationalité. Il prévoit de larges possibilités d’accès à la nationalité non seulement pour les enfants étrangers adoptés, mais aussi pour les enfants simplement recueillis et remplissant certaines conditions de présence :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B0B905D6DE7F4757CDEC5BA6DE8477ED.tpdjo16v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165458&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20080925

La kafala produit donc des effets en France à condition que le recueil soit effectif.   Mais cela n’empêche pas de continuer à revendiquer. Puisque la France ne dit jamais non, pourquoi se priver de demander toujours plus après avoir déjà eu plus que sa part ?   Le blog du droit des étrangers explique comment tirer le maximum de la kafala :

http://avocats.fr/space/droitdesetrangers/content/la-kafala–ou-kafalah-ou-kefala-_DAF9EE0D-D90E-4DF6-A393-BDD2382275F2

Outre la nationalité française à terme, il est possible d’obtenir quelques prestations familiales. La jurisprudence n’est pas entièrement fixée. La Cour de Cassation (deuxième chambre civile, arrêt du 11 juin 2009) a refusé le versement de la prestation d’accueil du jeune enfant :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000020746068&fastReqId=857920958&fastPos=15&oldAction=rechJuriJudi

Cependant, pour d’autres prestations, les litiges ne sont pas remontés jusqu’à la juridiction suprème, et certaines Cours d’appel acceptent le versement de certaines allocations (par exemple : Cour d’appel de Limoges, ct0173 audience publique du lundi 24 novembre 2008 N° de RG: 08/00786 ) :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000019978269&fastReqId=857920958&fastPos=2

Il est aussi possible d’obtenir des visas. En réalité, la kafala, comme le mariage arrangé, est aussi une filière migratoire, comme Rue 89 nous l’explique sans s’en choquer (article en lien plus loin) :   “Une fois la kafala contractée, commence la bataille du visa pour que l’enfant puisse venir en France. Face à lui, un ministère de l’Immigration intraitable qui soupçonne d’abord un détournement des lois, notamment celles régissant le regroupement familial, voire un trafic d’enfants. ”   L’objectif de tout cet activisme est d’obtenir que la kafala soit mise sur le même plan qu’une adoption légale quand il s’agit de produire des effets positifs pour le couple recueillant.

Mais il y a quand même une légère différence entre la kafala et l’adoption simple, à laquelle elle pourrait autrement ressembler. En tant qu’elle appartient au droit coranique, la kafala affiche sans complexe son caractère discriminatoire. Rue 89 continue de ne pas se choquer pour si peu, et nous explique benoîtement :   ” En Algérie, la condition pour recueillir un enfant est qu’une des personnes du couple soit de nationalité algérienne. Au Maroc, « il faut prouver qu’on est musulman », raconte Malika. « Vous devez réciter des versets du Coran. »

La plupart du temps, ces « parents » sont donc originaires du pays de l’enfant recueilli. Ils voient là le moyen d’adopter un enfant de leur culture, mais croient aussi parfois éviter les complications de l’adoption.”

Belle franchise ! Encore un exemple de discrimination “positive” !

Une association, l’APAERK, se charge spécifiquement de faire avancer les revendications islamiques, et de faire aligner le statut de la kafala sur celui de l’adoption :

http://www.apaerk.org/qui.php

Enfin, Rue 89 orchestre les gémissements :

http://www.rue89.com/2011/02/17/la-kafala-une-forme-dadoption-que-la-france-ne-reconnait-pas-189198

Dans un article intitulé La Kafala, une forme d’adoption qui passe mal en France, l’article cherche à nous tirer des larmes sur le sort de ces petits nenfants-nenfants à qui la France finit toujours par donner ce qu’elle ne doit pas, mais ne le donne pas assez vite, assez largement, et sans y ajouter assez d’enthousiasme.

L’un d’eux nous expose sa “blessure identitaire” :   « Je suis le seul étranger de ma famille. Je lutte pour me faire naturaliser. Moi je suis citoyen algérien, alors que j’ai jamais vécu plus de trois mois en Algérie depuis mes 2 ans. C’est chiant, on a l’impression de devoir gagner son identité, d’avoir à la mériter.” Devoir mériter d’être français pour le devenir…. un vrai scandale ! C’est inhumain ! Que fait la police de la pensée ? Au secours, SOS-Racisme, le MRAP, la LDH !

Catherine Ségurane