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Victime de piqures d’abeilles, Arnaud Montebourg en plein délire pour la Ferromobile

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L’ancien ministre PS de l’Economie Arnaud Montebourg a une nouvelle idée à se faire financer :  le pseudo chantre en son temps du Made in France veut faire rouler les voitures aussi bien sur les routes que sur les rails des voies de chemin de fer désaffectées.

Ferromobile

Voici deux ans, Arnaud Montebourg se déguise, en l’absence de ruches et d’abeilles sur la photo, en apiculteur du « 3e type » comme dans le film « les abeilles tueuses » pour vendre, à prix d’or, le miel acheté à prix très bas aux apiculteurs français. Il faut que les clients de son entreprise de négoce « Bleu-Blanc-Ruche » soient persuadés qu’Arnaud Montebourg va récolter, lui-même, le miel au péril de sa vie. Ce qui justifie le prix très élevé du précieux nectar.

Pour vendre son miel « Bleu-Blanc-Ruche », Arnaud Montebourg, grand adepte du partage des richesses, presse les apiculteurs français comme des citrons. Sa manière à lui de les aider.

Quelque peu piqué depuis son aventure « Bleu-Blanc-Ruche » (1) où il voulait acheter les meilleurs miels aux apiculteurs producteurs pour les revendre quatre fois le prix de départ aux consommateurs, Arnaud Montebourg veut désormais mettre les voitures sur les rails. Et sa nouvelle société créée pour la « Ferromobile » à déjà engrangé 10 millions d’euros de subventions versées par « France Relance ». Après les millions de subventions obtenues, notamment auprès de la région Bourgogne-Franche-Comté, pour sa société d’apiculture et de commercialisation des miels français et des pâtes de noisettes fabriquées à l’étranger, l’ancien ministre de François Hollande récidive pour reconstituer ses tirelires à l’approche de Noël.

Ferromobile : Arnaud Montebourg a une nouvelle idée entre route et rails

Pour mémoire, les vrais apiculteurs n’ont jamais perçu un centime de subvention de la région Bourgogne-Franche-Comté, même durant les années de calamités miels. Et pour ces défenseurs et amoureux des abeilles, la pire calamité c’est Arnaud Montebourg qui rackette tous les financements disponibles pour se faire encore plus de blé.

Réincarnation 2.0 de Bernard Tapie, notamment pour sucer les aides, Arnaud Montebourg affirme, sur les chaînes de télévisions de Bouygues et du gouvernement se lancer dans une nouvelle entreprise. L’ancien ministre de l’Économie de François Hollande explique qu’il « mise désormais sur la « Ferromobile », un véhicule électrique pouvant rouler sur la route… comme sur une voie ferrée. L’objectif de ce projet de mobilité multimodale est de remettre en fonction les petites lignes ferroviaires abandonnées. » Ce véhicule polyvalent peut transporter des voyageurs « 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », promet Arnaud Montebourg, autoproclamé président de la Société d’ingénierie, de construction et d’exploitation de la Ferromobile (Sicef).

Avec le bagout d’une marchande de poisson ambulante, il claironne : « Il n’y a plus d’horaires: on n’attend plus l’autocar ou le train » lundi matin sur le plateau de BFM Business.

Dans le délire Montebourg, « la « Ferromobile » est un véhicule de série Peugeot – électrique – qui se conduit comme une voiture classique sur la route mais circule aussi de manière autonome sur les rails. Concrètement, le passager doit prendre les commandes sur la route, mais il lâche le volant lorsque l’on passe sur la voie ferrée… ».

A priori, Arnaud Montebourg n’invente pas l’eau chaude avec cette voiture électrique sur rail (dont la technologie s’inspire de la Micheline, un véhicule sur pneu qui circulait sur les rails dans les années 1930) « pilotée à distance » lorsqu’elle circule sur la voie ferrée, « de la même manière que les lignes de métro automatique », selon l’ex-ministre socialiste. Il déraille même lorsqu’il mise sur 10 millions de voitures en circulation sur les rails.

Micheline : née des amours d’une automobile et d’un avion ?

Mais le mielleux Montebourg a une idée plus perverse, plus insidieuse. Car il se fout de l’écologie comme de sa première couche culotte. Il veut avant tout ramasser des millions en levée de fonds. L’argent, toujours l’agent. Et pas de la menue monnaie ! A la base, il a construit son projet en partenariat avec Systra, filiale commune de la SNCF et de la RATP, ainsi qu’avec Stellantis et Alstom. Pour sa nouvelle entreprise, il a déjà obtenu un financement de 10 millions d’euros de la part de France Relance, et cherche à lever 30 millions d’euros pour mettre en œuvre ses plans et ses premières lignes.

Pour rassurer les « gogos » ayant une fibre écologiste et prêt à délier leurs bourses, Montebourg annonce, sans étude préalable que « La première ligne sera ouverte aux voyageurs certainement en Occitanie, en tout cas dans le sud de la France en 2024, 2025 ». Ben voyons. Après le « Père Noël soviétique de Staline », voici le « Père Noël ferroviaire et socialiste de Montebourg ».

Hélas pour Arnaud Montebourg, les Français ne sont pas dupes. Après la série « Hélène et les garçons », après « le miel et les amandes d’Italie », après « viens chez moi, j’habite chez Aurélie », après la candidature à la primaire PS de l’élection présidentielle, le  « Buté » de Saône-et-Loire tente de se refaire une santé, une image, car il adore aussi les plateaux télé comme d’autres les huîtres et le foie gras en cette fin d’année.

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

(1) Avec son entreprise de vente sur internet (Montebourg est très fort sur la toile),  l’ancien ministre se transforme en illusionniste vis à vis de ses clients et consommateurs pour mieux les berner. Sur la plateforme de Montebourg, on constate des prix prohibitifs, pour de petits conditionnements en 125 grammes ou 250 grammes par rapport aux prix pratiqués au kilo par des apiculteurs traditionnels en zone de montagne.

https://www.bleu-blanc-ruche.fr/

ARNAUD MONTEBOURG FAIT SON BEURRE AVEC LES MEILLEURS MIELS DES APICULTEURS DE FRANCE

Mais il est obligé de se fournir en Italie, où il semble avoir de sérieuses attaches. Avec plusieurs apiculteurs de l’Ardèche, j’ai été contacté par l’assistante miel « Bleu Blanc Ruche » d’Arnaud Montebourg. Au nom de ce dernier, l’assistante de « Bleu Blanc Ruche » nous proposait d’acheter nos miels mon floraux (châtaignier, acacia, lavande, tilleul, sapin, etc.), récompensés par des médailles d’or aux concours nationaux ou régionaux du Sud-Est à 3,80 ou 4 euros le kilo. Et son site de vente par correspondance de Montebourg revend les pots de 250 grammes entre 7 et 12 euros, soit 48 euros le kilo pour les miels les plus chers, ou 35,99 euros les 750 grammes sous forme de 3 pots de 250 grammes.

Et cet homme prétend aider les apiculteurs ! Il est aussi nuisible que le frelon asiatique.

Si les matières premières de ses pâtes à tartiner sont importées de l’étranger, l’arnaqueur procède de même pour l’édition de ses livres. Après avoir fait le tour de France, en vantant la réussite de son entreprise « Bleu Blanc Ruche », qui vendrait exclusivement des produits français pour « aider les pauvres producteurs saignés à blanc par la grande distribution », il a dédicacé, villes après villes ses derniers livres intitulés « L’Engagement », et « Le retour de la France » (imprimé en Italie).

 

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Montebourg veut faire son beurre et son miel – Riposte …

Montebourg : viens chez moi, j’habite chez Taubira – Riposte Laique

https://ripostelaique.com/montebourg-viens-chez-moi-jhabite-chez-taubira.html




Les sénateurs « somment » le gouvernement de redresser l’agriculture France

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Une agriculture en déprise abandonnée par l’état et la quasi-totalité des hommes politiques.

L’agriculture française va très mal depuis 20 ans à cause des gouvernements successifs. Pour les sénateurs, l’agriculture continue de s’effondrer ! Et « la France est devenue une puissance agricole qui décline de plus en plus » pour les rapporteurs de la commission des affaires économiques réunie ce 28 septembre 2022 au palais du Luxembourg. À l’heure où le commerce international de produits agroalimentaires n’a jamais été aussi dynamique, la France est l’un des seuls grands pays agricoles dont les parts de marché reculent : elle est passée de deuxième à cinquième exportateur mondial en vingt ans. Son excédent commercial, en retrait, n’est plus tiré que par l’effet prix des exportations, surtout des vins et spiritueux, et non par les volumes. En parallèle, les importations alimentaires en France explosent : elles ont doublé depuis 2000 et représentent parfois plus de la moitié des denrées consommées en France dans certaines familles. La France, « grenier de l’Europe », est désormais déficitaire avec l’Union européenne en matière alimentaire depuis 2015. Hors vins, elle est même déficitaire avec le monde entier. Constat très accablant !

Parce qu’il refuse de prendre à bras le corps le sujet de la compétitivité de la Ferme France, l’État fait fausse route en matière agricole depuis une vingtaine d’années, selon un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat adopté ce mercredi 28 septembre 2022.

Pour les rapporteurs Laurent Duplomb (Les Républicains – Haute‑Loire), Serge Mérillou (Socialiste, Écologiste et Républicain – Dordogne) et Pierre Louault (Union Centriste – Indre‑et‑Loire), en suivant cette unique stratégie du « tout montée en gamme », le risque est réel de voir un affaissement du potentiel productif agricole français, au détriment de notre souveraineté alimentaire.

Surtout, à terme, cette dynamique conduira à réserver l’alimentation française à ceux qui peuvent se le permettre, condamnant les plus modestes à se nourrir de produits importés des quatre coins du monde. Ce phénomène est déjà visible aujourd’hui.

Ces deux risques, les sénateurs entendent les conjurer en proposant de rectifier le cap.

Les rapporteurs proposent de corriger le tir en mettant en œuvre un plan « Compétitivité de la Ferme France » à horizon 2028, détaillé dans le rapport autour de 5 axes et 24 recommandations précises.

Au regard du contexte actuel, marqué par la concomitance d’une crise du pouvoir d’achat et d’une hausse des charges historique des agriculteurs et des industries agroalimentaires, les sénateurs rappellent, de manière transpartisane, l’urgent impératif d’une politique de compétitivité en agriculture.

Mener une politique de maîtrise des charges des agriculteurs tout en dopant l’attractivité des produits français à l’extérieur : tels sont les remèdes prescrits contre les maux agricoles français. Parmi les propositions, une série de mesures fiscales, des dispositions en soutien de l’innovation dans le domaine environnemental, une révision de la politique d’accompagnement à l’exportation et un renforcement des protections contre la concurrence déloyale.

Ces propositions s’appuient sur un constat résultant d’une enquête de plusieurs mois ayant permis de recueillir l’avis de près de 200 experts et professionnels sur la stratégie promue par les pouvoirs publics : depuis plusieurs années, la politique agricole en France promeut uniquement la montée en gamme pour toutes les filières comme solution aux difficultés rencontrées sur les marchés internationaux.

En s’appuyant sur l’exemple de cinq denrées alimentaires parmi les plus consommées par les Français (pomme, tomate, blé, lait, poulet), le rapport dresse un constat sans appel des lacunes de notre politique agricole : sans prêter une attention suffisante aux charges des agriculteurs, sans améliorer la productivité de notre amont agricole par l’innovation et l’investissement, sans défendre suffisamment nos producteurs dans les accords de libre‑échange, la stratégie des pouvoirs publics pousse les agriculteurs dans une impasse.

Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme et craignent que sans changement de cap, la France agricole ne cesse de reculer, car ce qui est perdu aujourd’hui ne sera jamais récupéré. Les problèmes de compétitivité aboutissent depuis quelques années à une baisse très rapide des parts de marché à l’exportation alors que le marché mondial est en forte croissance, à un repli de la production agricole française dans de nombreuses filières et à une explosion des importations sur le marché « cœur de gamme ».

La synthèse du rapport est consultable ici, et le rapport ici.

La France traverse une crise majeure en matière de souveraineté alimentaire, à l’heure où la guerre russo-ukrainienne rappelle toute l’importance géostratégique de l’arme agricole. La tendance à
la réduction du potentiel productif agricole est préoccupante. Renommer le ministère de l’Agriculture est une chose, corriger le tir en est une autre à l’heure de la paupérisation agricole de notre pays. Que dire des augmentations d’importations des tomates cerises marocaines multipliées par 233 depuis 1995 ? Au moment où un poulet sur deux consommé en France est importé ! Et où le cheptel de vaches laitières a diminué de 25 %.

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

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L’Europe défend Volodymyr Zelensky, mais tue les lavandières

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Pour la commission européenne, ces distilleries de lavande de Provence, qui reflètent un réel savoir faire, sont dangereuses, comme les bouilleurs de cru à une certaine époque.

Pour la commission européenne Volodymyr Zelensky est un brave type. Mais les lavandières des Hautes-Alpes, de la Drôme, du Vaucluse et d’autres régions françaises sont très dangereuses. Elles doivent être éradiquées. Car elles fabriqueraient des produits ultra dangereux ! Bigre. A lire les attendus de la commission européenne, les braves lavandières françaises prépareraient une épizootie, cent fois plus dangereuse que le Covid 19. Le tout dans des laboratoires artisanaux et clandestins, dissimulés dans les Hautes Alpes, où fonctionneraient des alambics (avec les professeurs du même nom, cf Tintin) d’un autre âge.

Dans ce contexte, la commission européenne a adopté une série de mesures, applicables d’ici la fin de l’année 2022, révisant les règlements existant, avec à la clé un accroissement substantiel du niveau d’exigences requis, entraînant des dépenses somptuaires supplémentaires très coûteuses pour les petites exploitations et les petites distilleries. Cela risque de remettre en cause 70 % de la production française.

Jusqu’à présent, les producteurs de lavande (1) se sont tant bien que mal conformés aux obligations issues de deux règlements européens, le premier dit « REACH » sur les substances chimiques, le second dit « CLP » sur l’étiquetage et la classification des produits dangereux. Mais la commission européenne reproche aux producteurs de lavande d’élaborer « des produits agricoles artisanaux non chimiques » et d’être « une filière de l’herboristerie non conforme ».

Le tout dans l’indifférence générale des responsables politiques, tous préoccupés par leur réélection et leur survie. Peu importe les millers d’emplois concernés, car, pour les actuels dirigeants de la France, Emmanuel Macron en tête, les producteurs de lavande sont des « soixante huitards attardés ».

Pourtant, il y a un réel savoir faire français, notamment sur les lavandes « vraies » qui poussent à partir de 1200 mètres. sur les versants ensoleillés des montagnes. La qualité des lavandes est réputée augmenter avec l’altitude. Des agriculteurs se sont aussi spécialisés en lavandin, une lavande hybride entre lavande vraie et lavande aspic qui est produite notamment à Sault.  Elle constitue la principale activité agricole de cette zone du Vaucluse. On la retrouve aussi en Drôme provençale où elle est très bien représentée et également dans le diois dans les villages comme Chamaloc (production la plus au Nord de lavande) où se trouve la distillerie des 4 vallées.

La lavande est également produite dans le sud du département des Hautes Alpes dans le Buëch dans des villages comme la Faurie qui possède également une distillerie et dans d’autres villages comme Ribiers et Orpierre. Les pratiques de culture des lavandes dans les Alpes-de-Haute-Provence ont été inscrites à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2018.

Des expériences ont été également menées en Quercy en 1936, où la culture de la lavande par la population s’est implantée et développée dans le Lot et le Tarn-et-Garonne. L’ouvrage Les petites industries d’un département agricole, rédigé par André Pueyo (éditions Forestié à Montauban) a repris en 1946 l’historique du développement de la lavande pour relancer l’économie départementale de l’après-guerre. Ainsi, des agriculteurs et des distillateurs ont produit la lavande du Quercy jusque dans les années 1970. Cette activité renaît progressivement depuis le milieu des années 2000, grâce au travail de producteurs locaux.

Alors, en ce début juin 2022, pourquoi emmerder dans sa globalité la filière française de production de l’huile essentielle de lavande ? Pour le plaisir ? Ou pour liquider quelques milliers d’agriculteurs et de transformateurs dotés d’un véritable savoir faire ? Pourquoi imposer aux producteurs d’huiles essentielles la réalisation de tests sur chacun de leurs constituants ? Pourquoi créer des contraintes liées à un hypothétique perturbateur endocrinien ? Et vouloir imposer des pictogrammes dissuasifs sur les produits mis en vente ?

Ce qui pourrait conduire les industriels à privilégier à l’avenir des substances de synthèse faisant intervenir du pétrole, au détriment des huiles essentielles à base de lavande. Encore une filière qui risque de crever. Merci l’Europe !

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

 

(1) Les Lavandes (Lavandula) forment un genre de plantes de la famille des Lamiacées comme le thym et le romarin. C’est une plante, très parfumée, originaire des régions méditerranéennes. Ses petites fleurs violettes sont disposées en épi et prisées par les abeilles qui élaborent un « miel de lavande ».




Montebourg : viens chez moi, j’habite chez Taubira !

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L’imposteur du made in France, tout mielleux depuis 2018, qui a escroqué de nombreux apiculteurs en achetant leur miel « médaille d’or » à 3,80 ou 4 euros le kilo pour le revendre au détail 48 euros le kilo (les médias aux ordres vantaient sa production de miel et sa marque Bleu Blanc Ruche), s’est lancé dans la campagne présidentielle en septembre 2021. Avec sa grande gueule de « marchand forain », il affirmait ne vouloir, cette fois, participer à aucune primaire. En revanche, le 8 décembre 2021, le Arnaud Montebourg, candidat de la « Remontada de la France » s’est dit « être prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat commun », un appel sans suite. Tant les autres socialistes connaissent l’oiseau.

Selon nos confrères du Parisien, des « discussions » sont en cours en vue d’un possible ralliement d’Arnaud Montebourg à la probable future candidate Christiane Taubira. L’escroc du « Made in France » tenterait de négocier l’intégration des grandes lignes de son programme à celui de l’ancienne garde des Sceaux Guyanaise.

Au plus bas dans les sondages à trois mois de l’élection, coincé entre les multiples prétendants à gauche, Arnaud Montebourg pourrait tenter de rebondir en intégrant l’équipe de campagne de Christiane Taubira, si celle-ci va jusqu’au bout de sa candidature dans le cadre de la Primaire populaire. Les équipes de deux anciens ministres de François Hollande auraient entamé les discussions.

En clair : Montebourg a attiré des électeurs de gauche, mais aussi des souverainistes. Aujourd’hui, il leur dit « Viens chez moi, j’habite chez Taubira » pastichant le célèbre film. En somme, le même discours que celui tenu à ses clients et consommateurs pour mieux les berner. Sur la plateforme de Montebourg, on constate des prix prohibitifs, pour de petits conditionnements en 125 grammes ou 250 grammes par rapport aux prix pratiqués au kilo par des apiculteurs traditionnels en zone de montagne.

https://www.bleu-blanc-ruche.fr/

ARNAUD MONTEBOURG FAIT SON BEURRE AVEC LES MEILLEURS MIELS DES APICULTEURS DE FRANCE

Mais il est obligé de se fournir en Italie, où il semble avoir de sérieuses attaches. Avec plusieurs apiculteurs de l’Ardèche, j’ai été contacté par l’assistante miel « Bleu Blanc Ruche » d’Arnaud Montebourg. Au nom de ce dernier, l’assistante de « Bleu Blanc Ruche » nous proposait d’acheter nos miels monofloraux (châtaignier, acacia, lavande, tilleul, sapin, etc.), récompensés par des médailles d’or aux concours nationaux ou régionaux du Sud-Est à 3,80 ou 4 euros le kilo. Et son site de vente par correspondance de Montebourg revend les pots de 250 grammes entre 7 et 12 euros, soit 48 euros le kilo pour les miels les plus chers, ou 35,99 euros les 750 grammes sous forme de 3 pots de 250 grammes.

Et cet homme prétend aider les apiculteurs ! Il est aussi nuisible que le frelon asiatique.

Si les matières premières de ses pâtes à tartiner sont importées de l’étranger, l’arnaqueur procède de même pour l’édition de ses livres. Après avoir fait le tour de France, en vantant la réussite de son entreprise « Bleu Blanc Ruche », qui vendrait exclusivement des produits français pour « aider les pauvres producteurs saignés à blanc par la grande distribution », il dédicace, villes après villes ses derniers livres intitulés « L’Engagement », et « Le retour de la France » (imprimé en Italie).

Cherchez l’erreur !

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

 

Pour vendre son miel « Bleu Blanc Ruche », Arnaud Montebourg, grand adepte du partage des richesses, presse les apiculteurs français comme des citrons. Sa manière à lui de les aider.

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Arnaud Montebourg se déguise, en l’absence de ruches et d’abeilles sur la photo, en apiculteur du « 3e type » comme dans le film « les abeilles tueuses » pour vendre, à prix d’or, le miel acheté à prix très bas aux apiculteurs français. Il faut que les clients de son entreprise de négoce soient persuadés qu’Arnaud Montebourg va récolter, lui même, le miel au péril de sa vie. Ce qui justifie le prix très élevé du précieux nectar.

 




Présidentielle : Montebourg veut faire son beurre et son miel

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Ami des rois arabes les plus intégristes lorsqu’il était ministre de François Hollande, Arnaud Montebourg a essayé de profiter de la naïveté de nombreux apiculteurs français et du grand public pour fourguer des miels d’importation sous le label « Bleu, banc, rouge ». (lire les liens au bas de cet article).

C’est officiel depuis ce 4 septembre après-midi. Spécialiste de l’entourloupe des miels « bleu, blanc ruche » achetés à l’étranger et revendus très chers comme ‘miels de France », découvreur d’Alexandre Benalla, qui fut son chauffeur et garde du corps lorsqu’il était ministre de Hollande, Arnaud Montebourg est officiellement candidat à l’élection présidentielle, malgré l’embouteillage qui se profile à gauche. Depuis sa ville natale de Clamecy dans la Nièvre, l’ancien ministre du Redressement productif a confirmé ses intentions ce samedi 4 septembre.

Le seul point où nous pourrions être d’accord avec Arnaud Montebourg, c’est lorsqu’il déclare ce 4 septembre : « Je suis venu pour éviter à la France la douleur d’un deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron… ».

Arnaud Montebourg a aussi expliqué : “J’ai décidé de présenter aux Françaises et aux Français ma candidature à la présidence de la République… Je me présente comme un candidat libre et sans parti politique… ». Et sans foi, ni loi. Avide de faire son beurre et son miel sur le dos des français et de la République !

Son annonce intervient alors que Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo et Fabien Roussel sont déjà positionnés à gauche, en attendant le candidat qui sera issu de la primaire écologiste.

Lors de sa conférence de presse, il a proposé aux Français une « remontada » industrielle, démocratique et écologique entre 2022 et 2027. Comme pour les miels « Bleu, Blanc, Ruche » ? Ou a-t-il l’intention de découvrir de nouveaux talents dans le genre Alexandre Banalla ?

Montebourg déjà candidat aux primaires des présidentielles en 2012 et 2017

C’est le retour d’un aventurier « faisandé », qui n’apporte rien aux débats et aux français ! Il avait déjà été candidat aux primaires en 2012 et 2017. Et sa candidature n’est pas une surprise.

Même s’il avait confié en juin ne pas pouvoir être candidat faute de ressources « personnelles et financières ».  Son entourage avait prévenu depuis plusieurs semaines que sa déclaration de candidature aurait lieu ce 4 septembre.

« Aujourd’hui, je ne sais pas pour qui voter. C’est pour cela que je me présente », avait confié l’entrepreneur contesté et « tout mielleux » au Journal du centre le 31 août.

Si chaque français, qui « ne sait pas pour qui voter » se présente, il risque d’y avoir de sacrés embouteillages devant l’Elysée.

 

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

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Pour vendre son miel « Bleu Blanc Ruche », Arnaud Montebourg, grand adepte du partage des richesses, presse les apiculteurs français comme des citrons. Sa manière à lui de les aider.

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Arnaud Montebourg se déguise, en l’absence de ruches et d’abeilles sur la photo, en apiculteur du « 3e type » comme dans le film « les abeilles tueuses » pour vendre, à prix d’or, le miel acheté à prix très bas aux apiculteurs français. Il faut que les clients de son entreprise de négoce soient persuadés qu’Arnaud Montebourg va récolter, lui même, le miel au péril de sa vie. Ce qui justifie le prix très élevé du précieux nectar.

Un apiculteur normal, professionnel, français, ayant du métier et une bonne connaissance des abeilles, à la différence de l’acteur et exploiteur du dessus.

Ancien ministre PS de l’économie de François Hollande, le socialo Arnaud Montebourg se rêve en président de la République en 2022. Il fait le tour de France, en vantant la réussite de son entreprise « Bleu Blanc Ruche », qui vendrait exclusivement des produits français pour « aider les pauvres producteurs saignés à blanc par la grande distribution » et pour dédicacer, villes après villes ses derniers livres  intitulés « L’Engagement », et « Le retour de la France » (sorti le 12 octobre dernier et imprimé en Italie). Malgré le confinement, l’ancien ministre socialiste fait des séances de dédicaces de son dernier livre à tour de bras.

https://www.liberation.fr/politiques/2021/01/13/arnaud-montebourg-chantre-du-made-in-france-se-fournit-en-italie_1815625

https://www.ladepeche.fr/2021/01/11/la-pate-a-tartiner-bleu-blanc-ruche-darnaud-montebourg-contient-elle-des-noisettes-italiennes-produites-avec-des-neonicotinoides-9305055.php

https://www.rtl.fr/actu/politique/montebourg-chantre-du-made-in-france-fait-imprimer-son-livre-en-italie-7785536714

Lors de la précédente élection présidentielle, tous les livres des différents candidats, comme Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nathalie Kossciuko-Morizet ont été imprimés en France.

Mais le plus grand foutage de gueule d’Arnaud Montebourg demeure l’entreprise qu’il a créée.

https://www.ouest-france.fr/politique/arnaud-montebourg/arnaud-montebourg-lance-la-marque-de-miel-bleu-blanc-ruche-5916348

En août 2018, Arnaud Montebourg lançait sa société de conditionnement et de vente de miel sous le label « Bleu Blanc Ruche ». Il expliquait alors au quotidien Ouest France : « On lance une marque qui s’appelle « Bleu Blanc Ruche », qui va acheter du miel à des apiculteurs français à un prix supérieur au marché, en contrepartie de quoi ceux-ci s’engagent à eux-mêmes repeupler, c’est-à-dire à augmenter leur cheptel », pour produire plus pour Arnaud Montebourg.

Mais, sur la plateforme de Montebourg, on constate des prix prohibitifs, pour de petits conditionnements en 125 grammes ou 250 grammes

https://www.bleu-blanc-ruche.fr/

par rapport aux prix pratiqués au kilo par des apiculteurs traditionnels en zone de montagne

http://lesmielsbio07.onlc.fr/

ARNAUD MONTEBOURG FAIT SON BEURRE AVEC LES MEILLEURS MIELS DES APICULTEURS DE FRANCE 
 
Mais il est obligé de se fournir en Italie, où il semble avoir de sérieuses attaches. Avec plusieurs apiculteurs de l’Ardèche, j’ai été contacté par l’assistante « miel Bleu Blanc Ruche » d’Arnaud Montebourg.
Au nom de ce dernier, l’assistante de « Bleu Blanc Ruche » nous proposait d’acheter nos miels monofloraux (châtaignier, acacia, lavande, tilleul, sapin, etc.), récompensés par des médailles d’or aux concours nationaux ou régionaux du Sud-Est à 3,80 ou 4 euros le kilo.
Et son site de vente par correspondance de Montebourg revend les pots de 250 grammes entre 7 et 12 euros, soit 48 euros le kilo pour les miels les plus chers, ou 35,99 euros les 750 grammes sous forme de 3 pots de 250 grammes. Et cet homme prétend aider les apiculteurs !
Cherchez l’erreur !
Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411