Trudeau en rose pour la promo du film Barbie… À quand Macron ?

Cette photo de Justin Trudeau a fait le tour du monde, tout comme la nouvelle de son divorce. Que l’on ne se méprenne point, le jeune homme à ses côtés, au regard aussi vif que le sien… n’est pas son nouveau compagnon mais son fils.

Comme son copain Macron, Justin adore se déguiser. Après s’être vêtu à l’indienne en Inde et autres, il a adopté le rose de l’été, ainsi qu’il l’a écrit dans un message X : « On est dans l’équipe Barbie ». Il arbore donc une  tonalité Barbiland pour soutenir ce film, bénéficiant déjà de cent millions de dollars à cette fin, lequel vient de franchir la barre du milliard de dollars de recettes…

Cette ineptie pseudo féministe, qui n’est surtout pas un film pour enfants, remportant un succès considérable, Trudeau veut en être. Faute d’être au générique, le Premier ministre canadien… participe à la promo.

Il est une autre raison pour Trudeau de soutenir ce film, qui pourrait devenir aussi celle de Macron: il risque d’être interdit au Liban… Le ministre de la Culture en a demandé l’interdiction  estimant   que Barbie   « va à l’encontre des valeurs morales et religieuses au Liban »,  « Barbie » fait « la promotion de l’homosexualité et du changement de sexe, soutient le rejet de la tutelle du père, mine et tourne en ridicule le rôle de la mère et remet en question la nécessité du mariage et de la formation d’une famille »…. Le Koweit venant aussi de faire déclarations similaires…

Tout ce qui déplait profondément à Manu. Il pourrait donc imiter Justin et envoyer son ambassadeur LGBT à Beyrouth, personne n’en voulant, ça pourrait l’occuper.

Ambassadeur LGBT de Macron, Berthon interdit de séjour en Afrique

 

Comme Manu, Justin  aime à  se faire voir, quitte à être absolument ridicule. Si Foutriquet avale de la bibine au goulot pour tenter de plaire à “ceux qui ne sont rien”, il ne s’est pas encore affiché en rose Barbie.

 

 

Cependant, l’été n’est pas terminé… et les deux pourraient encore nous réserver d’autres étonnements vestimentaires. Il est une mode masculine encore peu répandue en France qui commence à sévir en Amérique du nord, c’est le chandail bedaine, équivalent masculin du crop top, tee shirt ou petit pull très court des demoiselles.

Manu adorant nous faire admirer son torse velu, il devrait cet été nous dévoiler son ventre et faisant mieux que Trudeau, avec chandail bedaine rose Barbie. C’est peut-être cela la grande surprise que Foutriquet doit nous révéler avant la fin de l’été… À moins que changeant de perruque, il se fasse désormais coiffer comme Ken.

 

Mitrophane Crapoussin

 




Survie d’Israël : la méthode Liberman ?

Israël est de nouveau sorti vainqueur lors du récent conflit qui l’a opposé au Hamas. Depuis le 10 mai dernier, les groupes armés de Gaza ont lancé environ 3 000 roquettes vers Israël, soit sensiblement moins qu’en 2014, lors de l’opération israélienne Bordure protectrice, au cours de laquelle le mouvement islamiste avait tiré 4 500 roquettes et missiles en territoire israélien, ce qui semblerait indiquer un certain « essoufflement » des milices djihadistes opérant depuis Gaza.

D’autre part, les pertes essuyées par le Hamas sont importantes et le mouvement islamiste n’est certes pas prêt de se lancer dans de nouvelles opérations militaires contre l’Etat hébreu.

Est-ce à dire qu’Israël est assuré à l’avenir d’une victoire pérenne de son armée contre toute attaque des groupes djihadistes, que ce soit depuis la bande de Gaza ou depuis le nord-Liban ? Il faudrait être dans la foi absolu du destin eschatologique du peuple élu pour le croire. Les données géostratégiques à plus ou moins long terme sont sans doute d’un augure moins optimiste pour l’avenir d’Israël.

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Izz al-din al-Qassem, la branche armée du Hamas dispose de plusieurs filières rôdées d’approvisionnement en armes : ces armes proviennent essentiellement d’Iran et de son allié le Hezbollah. Elles transitent entre autres par la frontière sud avec l’Égypte, en provenance de la Libye.

La chute du colonel Kadhafi en 2011, si elle a été un coup d’éclat pour un Sarkozy et son âme damnée BHL, n’a certes pas été une bonne opération pour l’Etat hébreu, puisqu’elle laisse désormais le champ libre aux trafics d’armes en provenance du Soudan. Le Hamas entretient en effet les meilleures relations avec le régime islamiste de Khartoum.

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Lors de la prochaine confrontation armée entre le Hamas et Tsahal, l’Iran s’apprête à fournir au mouvement djihadiste ses missiles les plus sophistiqués, qui ont portée de plusieurs centaines de km, disposent d’une charge explosive de 200 à 300 kg et ont une précision de quelques mètres. C’est déjà ce que laissait entendre le journaliste Adnane Abou Amer dans un article pour le site Al-Monitor du 16 septembre 2020.

Le 15 mai dernier, le chef de la branche armée du Hamas a d’ailleurs annoncé que ses unités avaient testé une de ces roquettes iraniennes  – nom de code : Sejil – d’une portée de 250 km, en direction de l’aéroport d’Eilat, situé à plus de 200 km de la bande de Gaza. Pour l’instant le Dôme de Fer semble protéger les populations israéliennes de bombardements massifs. Mais pour combien de temps, face à des missiles de plus en plus performants ?

Par ailleurs, le Hamas se dote d’une flotte de drones, dont la technologie est également fournie par l’Iran. Une arme qui, elle, pourrait sans difficulté passer entre les mailles du Dôme de fer israélien.

Le mouvement islamique dispose également d’un stock de missiles anti-char russes de type Kornet, qui ont fait leurs preuves dans la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, occasionnant de lourdes pertes dans les unités blindés israéliennes. Ces missiles antichars n’ont été d’aucune utilité pour le Hamas lors du conflit récent, puisque Israël ne s’est pas aventuré dans une opération terrestre en zone gazaoui, laissant – habilement et efficacement – son aviation faire la totalité du travail de destruction des infrastructures du Hamas.

Selon le journaliste Adnane Abou Amer, le Hamas est en passe d’acquérir des missiles chinois terre-mer de type C-704 d’une portée de 35 km, ainsi que des systèmes radars de guidage.

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A plus ou moins long terme, la suprématie militaire « classique » d’Israël sur les mouvements djihadistes de Gaza et du nord-Liban semble relever de la gageure. Reste une arme qui pour l’instant est l’apanage de l’Etat hébreu vis-à-vis de ses voisins arabes et perses : l’arme nucléaire.

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Le 13 janvier 2009, le Jerusalem Post reprenait la déclaration suivante d’Avigdor Liberman, faite à l’université Bar-IIan de Tel Aviv :

« Nous devons continuer à combattre le Hamas exactement comme les États-Unis ont combattu le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, l’occupation du pays n’a pas été nécessaire ».

En clair : l’Etat hébreu est fondé à utiliser l’armement nucléaire dont il dispose, dès lors que sa survie est en jeu.

Alors qu’il pouvait compter sur l’intransigeance de l’administration Trump face l’Iran, il n’est pas sûr que Biden ne soit pas tenté de reprendre en l’espèce la politique laxiste du gouvernement Obama, laissant l’Iran se doter « à bas bruit » de l’armement nucléaire.

Auquel cas, le Proche Orient risque de ressembler sous peu à un jeu de massacre. Et sans doute le monde avec lui…

Henri Dubost

« In girum imus nocte ecce et consumimur igni »

 

 




Péril turc : lâchés par Bruxelles, les Grecs se tournent vers Israël

On savait que les autorités de Gaza, tous religieux, n’avaient pas en eux de charité chrétienne, ni même d’empathie pour les victimes, qu’elles soient musulmanes, par la formation d’enfants à devenir des futurs « martyrs », et le peu de chrétiens qui reste.

Ces autorités religieuses, qui adorent Mahomet l’esclavagiste et pédophile prophète, ont décidé de s’en prendre aux enfants des familles israéliennes en leur envoyant des ballons piégés avec des livres et des jouets pour les attirer. De plus,  Ismail Haniyeh, le chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a rejeté un plan économique d’un montant de 15 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros) en échange d’un démantèlement de la branche armée du groupe terroriste, a rapporté lundi le Jerusalem Post.

On sent bien le courage de ces religieux qui dirigent d’une poigne de fer Gaza et n’ont pas comme priorités le bonheur des Gazaouis. Ceux-ci vivent dans un enfer politique où les libertés sont supprimées “au nom de la cause palestinienne“.

C’est sûr que ces dirigeants n’en souffrent pas trop, eux qui sont bien à l’abri, et sous la protection des hôpitaux si nécessaire, en cas de conflits directs.

En Israël, rien de neuf ? C’est ce qui semble être une réalité pour les médias de France. Nous vivons dans un pays sous anesthésie où toutes les chaînes de télévisions et les radios sont occupées à diffuser la peur d’un virus diabolisé.

Israël, la Russie, l’Europe, l’Asie, le reste du monde n’intéressent pas nos médias. Ce qui compte en France, c’est le port du masque, nouvelle panacée nous disent les pouvoirs publics après nous avoir dit que cela ne servait à rien.

L’économie s’effondre en France et notre Président s’évertue à poursuivre son œuvre de destruction de notre pays pour en faire une simple province de l’Union européenne, et envoie un islamo-collabo en Algérie pour mieux détruire l’image de la France lors de la guerre d’Algérie.

Mais le monde poursuit sa route et les nations continuent de vivre. Ce n’est pas parce que les Français l’ignorent que cela ne se fait pas.

Demandez à un patriote, un gauchiste, un indigéniste, à un islamo-collabo s’il a des informations sur la Grèce en quasi-conflit avec la Turquie ? Il ne le sera que s’il porte son regard au-delà de France 2, TF1, France3, et autres BFM TV. Un patriote, je pense, le fait probablement. J’en doute pour le reste du panel obsédé par son nombril.

Ces gens-là se fichent que des entreprises grecques et israéliennes aient signé un accord de coopération pour la construction de navires de guerre pour faire face aux besoins d’Athènes en cas de futurs conflits à l’est de la Méditerranée. On peut facilement deviner avec qui. Qui en parle sur nos chaînes d’infos ?

On notera par ailleurs que le ministère de la Défense national grec a conclu un accord avec le ministère israélien de la Défense pour louer de deux drones Heron.  D’après les médias grecs, les engins seront utilisés pour élargir la collecte d’informations des services de renseignement, mais aussi pour renforcer les capacités de dissuasion du pays face à la Turquie, qui, elle, a déployé des drones au-dessus de la région d’Évros et de la mer Égée bordant les deux pays. Pas un mot en France sur ce conflit qui s’annonce entre des alliés de l’Otan.

Chaque jour sur nos radios, nos télévisions, c’est le même discours sur le retour du virus meurtrier et ce malgré les alertes de beaucoup de scientifiques qui expliquent qu’il n’y a pas péril en la demeure. Ce n’est pas la peste noire. Ce n’est pas le choléra. Même les masques ne seraient pas très utiles compte tenu de l’air ambiant et des nanoparticules que nos masques n’arrêtent pas, dans un sens comme dans l’autre.

La question est : à qui profite cette peur diffusée à fortes doses ? À qui profite cette anesthésie de tout un peuple ? Quel est le but ?

Le Moyen-Orient est au centre d’un futur conflit qui met face à face deux civilisations ! En France, nous avons décidé de nous coucher devant l’Islam. J’en veux pour preuve la déclaration d’un ministre de l’Intérieur qui met en avant son deuxième prénom, Moussa. Pour quelle raison ? Faire une allégeance ou par bêtise ? Les deux probablement ?

Que disent nos politiciens face à la déclaration du Hezbollah, ce cancer qui vit au dépend des Libanais, qui affirme avoir la capacité de frapper “des cibles très précises” n’importe où en Israël. Je fais le même constat qu’avec Gaza. Ces gens sont incapables de proposer quoi que ce soit pour les peuples qu’ils dominent, hormis la mort à court et long terme. Aucun projet économique, politique pour favoriser les habitants et les sortir de la misère dans laquelle ils sont pour la plupart.

Si on compare les avancées économiques, politiques et technologiques d’un pays comme Israël, pourtant infesté par les juifs orthodoxes avec le Liban, lui-même infesté par l’islamisme, tout comme Gaza, aucun n’atteint le niveau de performance d’Israël avec pourtant, l’état de guerre permanent ! Pourtant, Israël n’est pas, loin de là, une étoile au firmament social et politique.

Même la France aurait des leçons à tirer de son système politique si ce n’est électoral.

Pourquoi cette haine contre un pays si petit et qui ne présente pas de dangers particuliers pour le reste du monde ? La question mérite vraiment d’être posée !

L’islam est, lui, véritablement le danger absolu, tout comme des pays comme la Turquie islamiste et le Qatar. Mais en France, le Qatar domine nos gouvernements. Le Qatar met à genoux des hommes comme Sarkozy, Hollande, Macron et autres dirigeants de France. L’avenir nous dira peut-être pourquoi cet avilissement de la France devant cet État à la religion archaïque et violente.

Les Grecs ont bien compris, face à la Turquie qui a la volonté de spolier la Grèce de ses droits sur le pétrole et le gaz en Méditerranée, qu’ils devaient passer outre la volonté de l’Union européenne de bouder Israël et de financer, à nos frais de contributeurs, l’autorité palestinienne (celle-ci finance des terroristes).

Athènes est plus loin de Bruxelles que d’Ankara. Les Grecs se souviennent encore des souffrances qu’ils ont subies du fait de la Turquie qui occupait son pays autrefois, des exodes et des massacres commis par les Turcs.

C’est pourquoi la Grèce se tourne vers un partenaire bien plus fiable que l’UE en renforçant un partenariat militaire entre Israël et elle-même. Pour la Grèce, c’est une priorité absolue, a déclaré Konstantinos Floros, chef d’état-major grec.

On peut dire la même chose pour la Hongrie. Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Péter Szijjártó, s’est rendu en Israël le 20 juillet pour signer un accord concernant la recherche spatiale. La Hongrie et Israël ont des liens étroits et le pays est considéré comme un “ami très proche” d’Israël.

Quid de la France ? Nous préférons soutenir des perdants, des arriérés religieux, des fomenteurs d’attentats, un islam qui nous hait et veut nous mettre à genoux. Pouvons-nous imaginer La France à genoux devant les représentants d’un islam rétrograde qui valide par ses livres, la misogynie, la haine des athées, des chrétiens et des juifs ? Un islam qui hait la démocratie parce qu’il considère que les peuples n’ont pas à décider par eux-mêmes, mais à se soumettre à leur dieu sanguinaire.

On voit l’exemple concret des peuples qui vivent au Moyen-Orient. Pour ma part, je préférais vivre en Israël qu’au Liban ou à Gaza.

Gérard Brazon




A travers son expérience libanaise, Brigitte Gabriel explique ce qui attend les Français

Brigitte Gabriel est vraiment une femme exceptionnelle, et une oratrice hors pair. Pendant 12 minutes, elle raconte à un public nombreux (cela fait rêver), et enthousiaste, son expérience du Liban, pays chrétien où elle est née et a grandi. Elle parle de leur tolérance, de leur ouverture à l’autre, de la société multiculturelle qui y existait…

Jusqu’à ce que les musulmans, minoritaires, mais s’estimant suffisamment forts pour multiplier les agressions et procéder à l’encerclement de l’enclave chrétienne, décident qu’ils devaient tuer tous les infidèles, et transformer cette région en terre d’islam.

Brigitte explique la trahison des chrétiens d’extrême gauche, qui furent par ailleurs traités en infidèles et en idiots utiles. Elle explique que sans Israël, qui vint à leur secours, et forma les combattants chrétiens, ils auraient tous été exterminés. Elle démontre l’alliance des Palestiniens avec les agresseurs musulmans, pour exterminer les chrétiens, et se félicite de l’entrée d’Israël à Beyrouth, et de la déroute infligée à la clique d’Arafat.

Son discours est d’une clarté absolue, et elle ne tourne pas autour du pot. Comment ne pas faire le parallèle entre la narration de Brigitte Gabriel, sur le Liban des années 1975 et la situation française, 40 ans plus tard ?

Et Brigitte dit, là encore les choses sans tourner autour du pot. Plus nos ennemis annoncent clairement la couleur, plus l’Occident met la tête dans le sable, et plus nos dirigeants cherchent à noyer le poisson.

Par le plus grand des hasards, je tombe, ce jour, sur les nouvelles aventures de la future musulmane Manon Müller en Palestine.

Je rappelle la première partie…

A l’écoute du témoignage de Brigitte Gabriel, et des élucubrations de Manon Müller, je me dis qu’il y a vraiment deux types de femmes, en Occident : les guerrières et les soumises.

Quelques autres vidéos de Brigitte : son appel bouleversant à voter Trump, il y va de notre survie…

https://www.youtube.com/watch?v=7iZGKuWikf8

Et son inoubliable remise en place d’une musulmane voilée, à qui elle explique que les musulmans modérés n’ont aucune importance. La traduction est de Pascal Hilout.

Martin Moisan




17 avril 1946, le dernier soldat français quittait la Syrie

Le 17 avril 1946, le dernier soldat de la mandature française quittait la Syrie après 25 ans de présence depuis la chute de l’Empire ottoman en 1920, un mandat attribué par la Société des Nations qui venait de naître. C’est en 1941 que les Forces françaises libres avaient accordé son indépendance à la Syrie après de laborieuses négociations (1). La date du 17 avril a été retenue comme journée nationale de l’Indépendance de la Syrie.

Le mandat français dura un quart de siècle au cours duquel la France dû faire face en 1924 à la création de la Confrérie des Frères musulmans par Hassan-al-Banna grand père de Tarik Ramadan, à la fermentation du futur parti Bass avec grèves et émeutes et à la coalition de la Syrie avec le gouvernement de Vichy, les Allemands et les Turcs. On le comprend, le contentieux entre la Syrie et la France est de taille.

Que nous réserve cette année le 71ème anniversaire de la proclamation d’indépendance de la Syrie ? L’année dernière, le 17 avril  a été marqué par le bombardement d’Alep par Al Assad et la prise de nouvelles positions stratégiques par l’Etat islamique et Al Nosra.  L’Etat français va-t-il faire officiellement amende honorable et battre sa coulpe en notre nom ? Nos candidats à l’élection présidentielle vont-ils se fendre d’actes de repentance ? L’Etat Islamique va-t-il faire péter ses munitions de fabrication française, que mijote-t-il de concert avec  Al Nosra pour la Syrie mais aussi en France ? Assad nous réserve-t-il une éclatante surprise avec l’appui de Poutine , de la Chine (3), de l’Inde et/ou des Iraniens avec le Hezbollah chiite qui se partagent déjà le gâteau de la reconstruction de la Syrie et de sa position stratégique (6) ? La Turquie lancera-t-elle une grande offensive contre les Kurdes des deux côtés de sa frontière (2)? L’Etat français va-t-il faire une importante livraison d’armes aux rebelles et à Daech par l’intermédiaire du Qatar,de l’Arabie saoudite et de la Turquie ?  L’Union européenne lèvera-t-elle l’embargo sur la nourriture et l’aide médicale médicale malgré l’opposition de la France  (4) ? Nombreux sont les Syriens qui nourrissent une forte rancune contre la France en sus de l’Etat islamique et autres djihadistes, sans oublier non plus que le 17 avril tombe le lundi de Pâques, une journée de nombre d’opportunités pour les terroristes.

Mardi  dernier, un colloque (4) organisé par les députés qui suivent le drame syrien depuis 6 ans, s’est tenu au centre culturel russe , Jean-Marc Ayrault (5), ministre des Affaires étrangères, ayant banni l’accueil du ministre des affaires étrangères de Bachar Al Assad à l’Assemblé nationale. Il avait affirmé peu de temps auparavant qu’il fallait maintenir le dialogue avec la Syrie. Sans doute pensait-il plus aux insurgés et aux djihadistes qu’au gouvernement en place. Rappelons qu’Ayrault et ses comparses s’appuient sur le présumé usage par Assad d’armes chimiques (5) alors qu’aucune commission internationale ne l’a prouvé. Sur place les humanitaires attestent de morts et de blessés mais pas de l’identité des responsables. Etat islamique, Al Nosra, militaires dissidents, autres rebelles, Turquie ou autres puissances étrangères ?

Les députés organisateurs de ce colloque, des journalistes et les représentants d’associations caritatives présents  ne partagent pas du tout l’opinion de notre gouvernement, même quand, comme Gérard Pabst, ils sont dans le même parti. Ils compatissent avant tout au sort du peuple syrien et redoutent que la chute d’Assad ne conduise au même chaos que celui qui a muté en cloaque l’Irak et la Libye après la neutralisation de Saddam Hussein et Kadhafi.

Syria Cartoon

Le Chaos syrien, dec. 2015 : Coalition contre l’Etat islamique en Syrie. Tous le monde tire sur tout le monde à l’exception de l’armée syrienne qui se tire une balle dans la tête.

Le géopoliticologue Alexandre del Valle a dit, comme de nombreuses personnalités avant lui à travers les âges, que la crise syrienne était des plus complexes. On se rappellera ce vieux dicton syrien : Lors de la création du monde, l’Intelligence dit : « Je vais en Syrie ». L’esprit de Discorde ajouta : « J’y vais avec toi ». et ce constat de Joseph Kessel  en 1927, après les soulèvements nationalistes de 1925-26  Il apparaît que tous les systèmes y sont vains, car nul pays n’est plus complexe, plus difficile, plus révolté par nature que la Syrie.

Les relations franco-syriennes reposent sur un malentendu évoqué en 1939, par  Pierre Viénot, député, ancien ministre, L’origine du mandat français en Syrie a été la révolte des populations arabes contre la Turquie pendant la guerre. L’origine du mandat français au Liban remonte beaucoup plus loin. C’est la protection par la France des minorités chrétiennes du Levant, qui s’était exercée avec plus d’efficacité que partout ailleurs vis-à-vis des Maronites de la montagne libanaise. Au Liban, le mandat français était sollicité. Notre langue y est une langue populaire. De plus, en ce qui concerne notre action en Méditerranée, le Liban est pour nous une base importante et solide. Plus loin, Viénot explique que pour assurer la sécurité du Liban, il fallait contrôler la Syrie et que la France ne se souciait pas plus de cette dernière que d’une possession parmi d’autres.

Pourquoi la France soutient-elle et finance-t-elle les terroristes ?

Si la France a pu avoir de bonnes relations avec les communautés chrétiennes de Syrie, du fait de leur francophonie,  celles-ci l’ont complètement désavouée lorsqu’elle s’est engagée contre Bachar-Al-Assad alors que ce président alaouite les protégeait. Aujourd’hui, certains chrétiens demandent protection au Hezbollah chiite et surtout pas à la France. Les Syriens dans leur ensemble n’ont jamais pardonné à la France d’avoir bombardé Damas en 1925, 1926 et le 29 mai 1945 (ordre du général de Gaulle) pour mâter le parti Baas qui réclamait l’indépendance, les Frères musulmans et les représentants du régime de Vichy protégés par les Turcs et les Syriens alliés des nazis.

https://youtu.be/d-X_c_xoiYU

Le témoignage de cette religieuse francophone illustre la complexité de la société syrienne que le dictateur Al Assad parvenait à contenir. Le Hezbollah a réaffirmé son soutien à Bachar-al-Assad après les récentes frappes américaines.(8)

Il est dommageable pour tous que l’histoire de la Syrie depuis 527 et les relations compliquées que nous avons entretenues avec ce pays n’aient rien enseigné aux responsables occidentaux, ce qui fait le lit des pays asiatiques et de la Russie qui sont en train de tirer les marrons économiques du feu. Si nos dirigeants avaient compris que le plus grand danger qui guette notre civilisation est le djihad, ils auraient fait alliance avec Bachar-al-Assad contre l’Etat islamique et ses mercenaires mais, à en croire la plupart des candidats à l’élection présidentielle, nos meilleurs amis seraient les musulmans, ce qui vaut bien quelques accommodements raisonnables avec leurs menaces et leurs exigences exponentielles. Et tant pis pour le peuple syrien qui ne demande qu’à vivre tranquille.

La France de Hollande a prétexté le sauvetage des réfugiés syriens  chrétiens qui ont la sympathie du pays (7) pour ouvrir ses portes aux migrants musulmans d’Asie et d’Afrique qui constituent la majeure partie des arrivants. La plupart des Syriens sont restés pour défendre leur pays ou fuir pas trop loin, au Liban, en Turquie ou en Jordanie en espérant y revenir bientôt. Si l’Etat français avait réellement voulu aider le peuple syrien, il aurait soutenu Bachar-al-Assad et apporté une aide humanitaire aux réfugiés aux frontières de leur pays et ne serait pas allé sur place les encourager à émigrer au-delà de la Méditerranée.

Le 17 avril, nous verrons ce qui se passera en Syrie et en France sur le terrain de la guerre et si nos 11 candidats à l’élection présidentielle auront une pensée positive pour le peuple syrien malgré leur indigestion d’œufs de Pâques et de l’agneau de libération pour les juifs et de résurrection du Christ pour les chrétiens.

Alice Braitberg

Pour en savoir plus 

(1) Histoire de la Syrie de 527 à 2013 https://laconnectrice.wordpress.com/2013/09/03/france-syrie-et-liban-chronologie-dun-desastre-527-3-septembre-2013/

(2) Erdogan qui a soutenu Daech s’est allié à la France, aux US  et à la Grande-Bretagne contre Bachar Al Assad avant de rejoindre l’Arabie saoudite et le Qatar

La Turquie a donc insisté pour qu’Assad fasse des réformes. Face au refus de Damas, Ankara a pris le parti des opposants, en accord à l’époque avec les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Quand le parlement britannique, puis les États-Unis ont refusé l’intervention en Syrie en 2013, la Turquie et la France se sont retrouvées seules sur la ligne dure anti-Assad. Puis la France a lâché aussi, et Erdogan s’est retrouvé dans l’axe sunnite, aux côtés de l’Arabie saoudite et du Qatar, enfermé dans un positionnement confessionnel. http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/29/01003-20150729ARTFIG00305-entre-assad-daech-et-les-kurdes-l-impossible-equation-d-erdogan.php

(3) L’armée chinoise en Syrie. 16 milliards d’investissement dans l’exploitation du pétrole et accords de reconstruction des infrastructures de communication.  http://www.strategic-culture.org/news/2016/09/22/china-joins-russia-in-syria-shaping-new-anti-terrorist-alliance.html

(4) Vidéo des intervenants au colloque Syrie du 11/04/2017. Précis et court.  http://www.bvoltaire.fr/colloque-syrie-rendre-a-conflit-terrible-toute-complexite/

(5) http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/un-vice-ministre-syrien-en-colloque-a-paris-et-thierry-mariani-repondent-a-l-indignation-de-jean-marc-ayrault_2142164.html

(6) Importance stratégique de la Syrie pour les oléoducs et gazoducs https://laconnectrice.wordpress.com/2016/03/12/syrie-nos-dirigeants-nont-rien-appris-de-son-histoire/

(7) Les Français favorables à l’accueil des chrétiens de Syrie en 2014

la vice- présidente de l’ Association d’aide aux minorités d’Orient ( AEMO ) préfère voir le problème d’un point de vue économique . “La France n’a accueilli que 1850 chrétiens d’Orient depuis le début des conflits. Rien à voir avec les dizaines de milliers de migrants qui transitent. La France n’a pas la possibilité de tous les intégrer”, souligne Elisabeth Gobry. Selon la militante, les migrants “ne sont pas tous éduqués et viennent souvent pour des raisons économiques ” là où les chrétiens d’Orient “ont des diplômes et ont vu leurs biens spoliés par les terroristes”. ” Calais , c’est quand même autre chose que Notre-Dame de Chaldée”, s’emporte-t-elle, évoquant ainsi les risques d’une montée de la délinquance. Les seuls chiffres sur ce sujet proviennent des syndicats de police et n’ont jamais été confirmés par les autorités.  http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-sort-des-migrants-emeut-il-moins-que-celui-des-chretiens-d-orient_1712284.html

(8) Les sacrifices auxquels se soumet le Hezbollah en Syrie pourraient finalement lui rapporter gros. L’espèce d’équilibre de la terreur en train de s’installer avec Israël est une assurance contre toute intervention militaire future de l’Etat hébreux et pérennise la présence du “parti de Dieu” au Liban. Il convient de mettre tout cela en relation avec la brusque décision de l’Arabie saoudite de couper son aide financière militaire à Beyrouth et des pétromonarchies fondamentalistes du Golfe d’appeler sans rire leurs ressortissants à quitter le pays, arguant de la “mainmise du Hezbollah sur l’Etat libanais”. http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/02/quand-le-hezbollah-profite-de-l-intervention-russe.html