Pétition de francs-maçons pour sauver la loi de 1905 : j’ai signé, malgré tout…

Dans les tuyaux depuis plusieurs mois, le projet de réforme de la loi de 1905, voulu par Emmanuel Macron et porté par Christophe Castaner en sa qualité de “ministre des cultes”, sera prochainement débattu à l’Assemblée nationale. Si son contenu a été révélé par le Figaro, il convient de souligner l’enjeu fondamental dont il est question et d’oublier pour un temps les clivages de toute sorte pour s’opposer massivement à cette réforme qui aura pour principale conséquence de reconnaître officiellement l’islam et, par conséquent, d’ouvrir un peu plus la boîte de Pandore.

Aussi, il convient de souligner la publication d’une tribune soutenue par 113 personnalités et plusieurs associations s’opposant à la réforme de la loi de 1905 dans le magazine Marianne, appuyée par une pétition en ligne.

Parmi ces personnalités figurent nombre de “laïcards” bouffeurs de curé et autres avec lesquels Riposte Laïque a été ouvertement en conflit. Certains d’entre eux me cassent d’ailleurs régulièrement du sucre sur le dos, toujours sournoisement mais avec une constance qui frise l’obsession. Quant aux associations concernées, la plupart ne sont que des vitrines officielles de francs-maçons dont un grand nombre ont directement participé à ma mise à mort sociale et continuent encore à me chercher des poux dans la tête, sans doute déçus de constater que je respire encore…

Je ne dresserai pas ici la liste de ces personnes malveillantes, tout le monde pourra les reconnaître. Je dirai simplement ceci : l’urgence du combat que nous devons mener prime sur les considérations énoncées supra et c’est pourquoi j’ai décidé, après mûre réflexion, de signer et de relayer la pétition :

En effet, à l’heure où l’Assemblée nationale la moins représentative de l’Histoire de la Ve République (avec une majorité de députés LREM qui votent des deux mains, tels des automates, tout ce qu’Emmanuel Macron leur demande, sous peine de se voir exclus sur-le-champ de leur groupe) s’apprête à enterrer plus d’un siècle de compromis dont nous pouvions penser qu’ils étaient gravés dans le marbre, nous devons considérer ceci :

  • cette réforme est motivée du seul fait de l’islam, encore et toujours cette “religion de tolérance de paix et d’amour”, avec la prétention de lutter contre ses financements étrangers, alors même que les Frères musulmans sont parfaitement implantés dans notre pays et se frottent les mains à l’idée d’obtenir une reconnaissance supplémentaire à travers un label de qualité “cultuelle” reconnu par l’État (sic) ;
  • les nombreux élus qui contournent allègrement la loi de 1905 depuis des années pour financer des mosquées avec l’argent du contribuable, par clientélisme ou du fait d’un chantage électoral, seront confortés dans leurs pratiques au lieu de rendre des comptes ;
  • en faisant tomber la dernière digue qu’est la loi de 1905, les députés aux ordres d’un exécutif largement contesté aujourd’hui permettront à l’islam de conquérir un espace supplémentaire dont personne ne doit ignorer les conséquences, puisque ce sont les mêmes qui se produisent partout dans le monde dès lors qu’il est en position dominante.

C’est pourquoi j’ai pris sur moi et j’ai décidé de faire passer les intérêts supérieurs de la France avant tout le reste, sachant que le mérite de cette tribune et de cette pétition réside essentiellement dans le fait d’attirer l’attention de l’opinion sur ce sujet grave, et que face au péril islamiste il convient de communiquer le plus largement possible sur toutes les initiatives susceptibles de s’y opposer.

Pour conclure, il convient de dire que s’il existe une raison de plus pour défendre le Référendum d’initiative citoyenne (RIC) réclamé par les Gilets jaunes, en voilà une, et de taille…

Sébastien Jallamion




Laïcité : Réponse à Hubert Sage, qui, par haine du catholicisme, veut abandonner notre patrimoine historique

L’article d’Hubert Sage, intitulé “La nuisance de L’Eglise catholique contre le droit à mourir dans la dignité” mettant indirectement en cause Christine Tasin, nous proposons, afin de poursuivre un débat équilibré dans nos colonnes, de publier de nouveau cet article que notre collaboratrice avait rédigé, il y a quelques mois, dans le numéro 186 de Riposte Laïque, pour répondre à des arguments qu’Hubert Sage avait déjà utilisés.

 

Puisque Hubert Sage, le mélenchonien de service, me met directement en cause, ainsi que Résistance républicaine, dans son texte sur la loi de 1905, pratiquant accusations gratuites et amalgames douteux assortis d’œillères préoccupantes, une mise au point s’impose.

Si Résistance républicaine a mis dans ses statuts la lutte contre l’islamisation, c’est tout simplement que ce qui menace prioritairement la République, la France et la laïcité, c’est l’islam, mon bon monsieur.

En effet, j’ai beau, comme sœur Anne, scruter du haut de ma tour le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie, je ne vois nulle part de quoi faire un procès à l’Eglise catholique et encore moins l’occasion ou le prétexte de lui faire un procès d’intention.

Quel est le problème pour Hubert Sage? Quels sont les crimes contre la laïcité de l’Eglise catholique qui en feraient un danger tout aussi important que celui de l’islam ?

La montagne accouche d’une souris : le crime de l’Eglise catholique, c’est… l’entretien des églises, qui serait une attaque (LEGALE, il faut le souligner, et depuis plus d’un siècle) contre la laïcité !

Il oublie l’essentiel, nos églises font partie de notre patrimoine architectural, artistique et historique,  et il est du devoir des Français de l’entretenir, tout simplement. Et que l’on ne vienne pas me dire que seules les églises reconnues comme  ayant un intérêt culturel pourraient y avoir droit et que l’on pourrait, droit dans ses bottes, laisser tomber en ruines telle ou telle petite église romane , telle ou telle petite église avec ses statues du Christ ou de Marie faites par des Facteurs Cheval locaux … Au nom de quoi faudrait-il voir disparaître tout ce qui, partout, dans notre pays, une des premières destinations touristiques du monde, amène des cars entiers de touristes s’émerveillant pour ces églises de campagne  perdues au fin fond de nulle part, témoin des rêves, de la foi, de l’histoire, de l’art populaire ou officiel de nos ancêtres ? Je ne répéterai pas ici ce que j’ai déjà développé il y a un an(2) et vous y renvoie.

D’ailleurs, ces églises ne sont-elles pas, aussi, le témoignage de nos origines judeo-chrétiennes ? Pourquoi notre mémoire, le témoignage de notre histoire, de l’histoire de France, de valeurs qui ont abouti aux valeurs universalistes des Lumières devraient-ils disparaître pour complaire à des petits messieurs comme Hubert Sage, obnubilés par une idéologie qui leur fait oublier d’aimer, tout simplement, la France et les Français ?

La haine religieuse de ce militant de Parti de Gauche   lui fait oublier tout le reste. Or, la seule vraie question qui vaille est : “doit-on préserver le patrimoine historique et artistique de notre pays” ? Si oui, on doit continuer à financer les réfections et l’entretien de toutes nos églises comme on doit continuer d’acheter les toiles  de Picasso ou de Renoir pour les mettre dans nos musées et les transmettre à la postérité.

Quant au reste du discours, les imprécations haineuses et les  rapprochements qui se voudraient insultants, il ne mérite qu’un simple rappel. Hubert Sage fustige l’alliance ponctuelle de Résistance républicaine avec les Identitaires, ces “extrémistes” qui ne seraient pas laïques  (mais qui mettent toutes leurs forces dans le combat pour la laïcité, comme on l’a vu le 18 juin et le 18 décembre 2010, étonnant, non ? ). Comment se fait-il que ce même Hubert Sage ait soutenu (ce que je salue en passant) les Assises sur  l’islamisation co-organisées par les Identitaires ? Il n’accepte pas que Résistance républicaine ne se batte que sur le terrain de l’islamisation mais a applaudi des deux mains aux assises portant sur ce sujet…  Décidément, la cohérence ne semble guère de mise chez lui.

Ce qui explique, sans doute, son soutien sans faille à celui qui, en disant qu’en France, il n’y a pas de problème avec l’islam, trahit la France et à la laïcité, Mélenchon, celui qui défend les Quick halal, n’a jamais rien dit sur les prières musulmanes dans les rues de France, et ose dire que les musulmans risquent d’être les juifs du XXIe siècle. Ce qui explique, sans doute, aussi, la tentative du disciple mélenchonien Hubert Sage pour jeter l’opprobre, sans un seul argument, sur celle qui tient seule, actuellement,  le discours laïque et républicain que devrait tenir un Mélenchon, Marine le Pen ( sans préjuger, ici et maintenant, de son programme politique global, qui est une autre histoire).

Hubert Sage manque de psychologie, en plus ; croyant sans doute, en mettant mon nom à côté de celui de Marine le Pen dans son article faire un rapprochement subtilement “nauséabond”, plein de sous-entendus, qui me mettrait hors de moi, il a tout faux : Résistance républicaine est indépendante de tout parti, Résistance républicaine a des adhérents  qui n’ont jamais milité dans des partis et d’autres qui sont ou ont été encartés, de tous bords politiques, des gens issus du NPA, d’autres ayant une carte dans les partis républicains que sont le MRC ou DLR, ou encore au PC, au PS (peu, mais il y en a)  ou à Parti de Gauche  (mais si, mais si…), d’autres à l’UMP ou au FN  et tout ce beau monde fait bon ménage et lutte pour la défense de nos valeurs et celle de la laïcité, mettant leurs divergences idéologiques de côté.  Je n’ai quant à moi aucune carte de quelque parti que ce soit, et si je décidais utile d’en prendre une, je démissionnerais de la présidence de Résistance républicaine pour garantir l’indépendance de mon association, c’est le minimum de l’honnêteté. Alors, qu’un militant qui se dit laïque et républicain croie mettre l’opprobre sur moi en m’associant à Marine le Pen sur le chapitre de la laïcité non seulement me laisse de marbre, mais je suis ravie qu’il y ait au moins un responsable politique, en notre beau pays de France, qui soit conscient, comme nous le sommes à Résistance républicaine, du danger de l’islam et qui ne confonde pas un combat d’arrière-garde d’anticléricaux primaires avec ce qui sera l’enjeu principal des luttes politiques des années à venir. Et ce n’est pas parce que Mélenchon est aux abonnés absents sur le sujet que Marine Le Pen ou Résistance républicaine ont tort de poser les bonnes questions ! Bien sûr Hubert Sage a oublié que la réductio ad Hitlerum avait fait long feu : ce n’est pas parce que Marine le Pen dit qu’il fait beau que Résistance républicaine, stupidement, devrait dire qu’il pleut pour s’en démarquer. Un peu d’honnêteté et d’objectivité sied quand on veut se mêler de politique, monsieur Sage… et Mélenchon devrait s’en souvenir.

D’ailleurs, il devrait, comme Hubert Sage, cesser de vouloir nous donner des leçons sur la situation internationale, montrant là encore un
dogmatisme étroit. Au nom de quoi dire ses inquiétudes sur la récupération possible par les intégristes musulmans des révolutions populaires reviendrait-il à soutenir les dictateurs déchus ? Au nom de quoi ne pourrait-on pas lancer des cris d’inquiétude, au vu de ce qui s’est passé en 1979 en Iran ? Au nom de quoi ne pourrait-on pas dire que, hélas, il n’y a pas une seule démocratie dans les 57 pays dont l’islam est la religion d’Etat et qu’on a peur, très peur, que la révolte contre les dictateurs ne se transforme en main-mise des islamistes omniprésents, main-mise facilitée et par les difficultés économiques et sociales et l’endoctrinement coranique  ???

Pour conclure,  il est aberrant que des soi-disant républicaines mettent sur le même plan le financement de mosquées, (lieux d’endoctrinement salafiste pour nombre d’entre elles, d’ailleurs ) avec l’entretien de nos églises, prévu par la loi de 1905 et celles de 1907 et 1943. En effet, non seulement il serait absurde de transformer, comme d’aucuns ont le culot de le proposer, les églises en lieux publics, alors que tout dans leur ordonnancement, leur architecture, leur décoration… est fait pour le culte catholique et que c’est en cela qu’elles ont un sens ; d’ailleurs,  au nom de quoi priverait-on les catholiques de ce pays de leur lieu de culte où ils ne font aucun mal, qui ne les pousse pas à remettre en cause les lois républicaines sous prétexte que de nouveaux venus sur le territoire réclament une prise en charge des collectivités alors qu’il appartient à ces derniers, comme la loi de 1905 le prévoit, de financer par leurs propres moyens leurs lieux de culte ?

Et d’ailleurs, pour faire échec aux  “Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC)” instaurées  par la loi organique du 2 décembre 2009 dont parle Hubert Sage, il serait bon de cesser, une bonne fois pour toutes, de mettre sur le même plan, le plan religieux,  deux choses qui n’ont rien à voir,  le patrimoine français et des lieux où se pratique l’enseignement d’un système totalitaire en totale contradiction avec nos lois.

Bref, à trop vouloir tuer la religion chrétienne et ses églises, c’est une partie de notre identité que Hubert Sage et ceux qui pensent comme lui veulent dynamiter. Que doit-il nous rester?  Un champ de ruines sur lesquelles s’installeront des minarets triomphants, pour le plus grand plaisir de Mélenchon et à la grande confusion de Hubert Sage, reconnaissant, mais un peu tard, qu’il se sera trompé ???

Christine Tasin

http://resistancerepublicaine.info/

(1)   Seul Jean-Luc Mélenchon est crédible pour défendre la laïcité, face à Sarkozy, RL 186

(2) http://www.ripostelaique.com/Devedjian-a-mille-fois-raison-de.html




L'inquiétante multiplication des mosquées en France

 
Afin d’illustrer notre article qui démontre qu’il y a trop de mosquées en France, nous donnons ci-dessous une série d’exemples concrets qui prouvent que la France est actuellement envahie, à tous les échelons, par des mosquées de plus en plus nombreuses et de plus en plus grandes.
Rappelons en guise de préliminaire que, bien qu’il y ait déjà 2369 mosquées en France, le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a récemment déclaré : « il faut trois fois plus de mosquées en France ». (1)
Ce qui prouve que les dirigeants musulmans ont la volonté de couvrir notre pays de mosquées, afin de le transformer en un califat islamique.

Nantes

En quelques années, ce sont trois grandes mosquées qui ont été construites ou sont en voie d’achèvement dans cette ville dont le maire est, depuis 1989, Jean-Marc Ayrault (député PS, président du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l’Assemblée Nationale).
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 Nantes : la nouvelle mosquée de Bellevue, et son minaret de 20 mètres.

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 Nantes : la nouvelle mosquée de Nantes-Nord, ses deux minarets et sa coupole.

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 Nantes : la nouvelle mosquée de Malakoff, et son minaret de 17 mètres.

Notons au passage que la municipalité de Nantes a donné 200.000 euros pour financer le « centre culturel » de cette mosquée, c’est-à-dire pour financer illégalement l’islam. (2)
Comme si cela ne suffisait pas, on apprend qu’une quatrième grande mosquée va bientôt être construite à Nantes. (3)
A qui fera-t-on croire que Nantes a subitement besoin, non pas d’une, non pas de deux, non pas de trois, mais de quatre grandes mosquées ?

Toulouse

Trois grandes mosquées sont actuellement en construction ou en projet, dans cette ville dirigée par Pierre Cohen (député-maire PS) depuis le 17 mars 2008.
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 Toulouse : la nouvelle mosquée d’Empalot, et son minaret de 22 mètres.

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 Toulouse : la mosquée de Bellefontaine, en projet.

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 Toulouse : la mosquée du Mirail, en projet, sera dotée d’un minaret et d’une coupole.

Là encore, à qui fera-t-on croire que Toulouse a subitement besoin de trois grandes mosquées ?

Lille-Roubaix

La région située entre Lille et Roubaix est elle aussi particulièrement touchée : entre ces deux villes, dans un rayon de seulement 5 kilomètres, se trouvent au moins 5 méga-mosquées flambant neuves, en construction ou en projet – mosquée de Mons-en-Barœul, mosquée de Villeneuve-d’Ascq, mosquée de Hem, mosquée du quartier du Pile à Roubaix, et mosquée du quartier de l’Épeule à Roubaix.
Comment justifier la construction de 5 méga-mosquées dans une aussi petite zone ?

Avignon

Avignon, ville de 90.000 habitants, est d’ores et déjà investie par sept mosquées. Une huitième mosquée est en cours de construction. Mais les musulmans, par la bouche de Mohammed Moussaoui, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), réclament à présent une neuvième mosquée, qui plus est une “grande mosquée”. (4)

Aubervilliers

Ce ne sont pas moins de sept mosquées qui couvrent le territoire de cette banlieue parisienne, qui compte 70.000 habitants. (5)

Sochaux

Dans cette commune de 4200 habitants, qui compte déjà deux mosquées, l’une turque, l’autre bosniaque, le maire, Albert Matocq-Grabot (divers gauche), vient de vendre à une association musulmane un terrain pour qu’une troisième mosquée y soit construite. (6)

Petites villes et villages

A Hérouville-Saint-Clair (Calvados), petite ville de 22.000 habitants, une grande mosquée est en cours d’achèvement ; à Ensisheim (Haut-Rhin), village de 7000 habitants, une mosquée vient d’être construite ; à Decazeville (Aveyron), village de 6000 habitants, une mosquée est en cours de construction en surplomb de la ville. (7)
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 Hérouville-Saint-Clair : la nouvelle mosquée, et son minaret de 13 mètres.

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Ensisheim : la nouvelle mosquée.

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Decazeville : la mosquée en construction.

A Guéret (Creuse), petite ville de 15.000 habitants, une mosquée vient d’être inaugurée ; à Avallon (Yonne), petite cité médiévale de 7000 habitants, une mosquée est en construction sur un terrain bradé par la municipalité PS à 25 euros le mètre carré ; non loin de là, à Saint-Florentin (Yonne), village de 5000 habitants qui compte déjà une mosquée, une deuxième mosquée va bientôt être construite, à la plus grande satisfaction de son maire UMP, Yves Delot. (8)
Mosquee-de-Gueret-2

 Guéret : la nouvelle mosquée, et son minaret de 11 mètres.

A Saint-Jean-de-Braye (Loiret), petite ville de 19.000 habitants, une mosquée vient d’être achevée ; à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère), village de 5000 habitants, une mosquée est en construction ; à Saint-Maixant (Gironde), petit village de 1600 habitants, la construction d’une mosquée vient de débuter. (9)
Mosquee-de-Saint-Jean-de-Braye-2

Saint-Jean-de-Braye : la nouvelle mosquée.

Ce ne sont là que quelques exemples de la multiplication effrénée des mosquées dans les petites villes et dans les villages français, multiplication qui ne pourrait avoir lieu sans la collaboration d’élus locaux, qui favorisent l’islamisation de notre pays jusque dans ses campagnes les plus reculées. (10)

La fin de la France

Grandes villes, villes de taille moyenne, petites villes, villages, petits villages, c’est à une véritable invasion du territoire français par les mosquées que l’on assiste. (11)
Si cela continue, il ne sera bientôt plus possible d’échapper, en quelque endroit de la France que l’on se trouve, à la vue d’une mosquée ou d’un minaret.
Et alors, comme l’a dit l’ancien ministre de la justice Pascal Clément, « le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France ». (12)
Maxime Lépante
1) Déclaration faite sur “Europe l” , le 9 décembre 2009 :
https://www.youtube.com/watch?v=qyyPIfuvo-o
2) http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-La-mosquee-
3) http://www.scribd.com/doc/50193613/mosquee?autodown=pdf
4) Voir la déclaration de Moussaoui :
Avignon, cité des papes, devient le paradis des mosquées !
On lira aussi avec profit l’article de notre collègue Maurice Vidal :
Une huitième mosquée à Avignon, en attendant la gigantesque neuvième…
5) A Aubervilliers, il y a une mosquée au 24, rue de la Nouvelle France ; une deuxième au 142, avenue Félix Faure ; une troisième au 11-17, rue Hémet ; une quatrième dans la rue Paul Bert ; une cinquième au 54, rue de la République ; une sixième au 1, avenue des Ponceaux ; sans oublier la salle de prière du foyer africain de la rue des Fillettes.
http://mosquee.free.fr/Adresses/Ile_de_France/93
6) On notera que ce maire, qui favorise la construction d’une troisième mosquée dans sa petite commune, envisage de faire détruire l’église de Sochaux pour la remplacer par un rond-point. Voilà un maire qui ne cache pas son parti pris pro-musulman, ni sa participation à l’entreprise d’islamisation massive de la France.
http://www.actionsita.com/article-sochaux-une-mosquee-
7) Avec sa future mosquée, l’islam régional franchit un cap à Hérouville-Saint-Clair
http://www.lamanchelibre.fr/Avec-sa-future-mosquee-
La mosquée d’Ensisheim
http://www.trouvetamosquee.fr/la-mosquee-d%E2%80%99ensisheim/
Decazeville : Enfin une vraie mosquée pour les musulmans
http://www.ladepeche.fr/article/2008/09/20/476632-Decazeville-
8) Une mosquée se bâtit à Guéret
http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/une_mosquee
Une mosquée dans la cité médiévale d’Avallon (Yonne)
http://www.islamisation.fr/archive/2010/12/22/une-mosquee-
Une nouvelle mosquée à Saint-Florentin
http://www.lyonne.fr/editions_locales/florentinois/une_nouvelle_mosquee
9) La mosquée de Saint-Jean-de-Braye terminée
http://www.tribune-orleans.fr/news/la-mosquee-de-saint-jean-de-braye-terminee
Mosquée de Saint-Martin-le-Vinoux (Isère) : les Identitaires renomment les rues de la ville
http://www.bloc-identitaire.com/actualite/2147/mosquee-saint-martin-vinoux-isere-identitaires-renomment-rues-ville
Gironde : Deux nouvelles mosquées à Saint-Maixant et La Réole
http://www.infos-bordeaux.fr/2014/actualites/gironde-deux-nouvelles-mosquees-a-saint-maixant-et-la-reole-5948
10) Lire, au sujet de cette trahison de la France par de trop nombreux élus, le remarquable dossier de l’Observatoire de l’islamisation :
Ces 80 maires qui aident l’islam
https://app.box.com/s/tempne3zf8qfpt9mbxcp
11) Voir notre vidéo :
Les mosquées envahissent la France !
12) Un député UMP: “Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France”
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/12/22/1853694_qui-a-dit-le-jour-ou-il-y-aura-autant-de-minarets-que-de-cathedrales-en-france-ca-ne-sera-plus-la-france.html
Rappelons aussi la déclaration de Robert Ménard, faite sur RTL, en janvier 2011 :
« Je n’ai pas envie qu’il y ait autant de mosquées que d’églises dans mon pays »
http://www.bloc-identitaire.com/document-audio/230/rtl-robert-menard-je-n-ai-pas-envie-qu-il-y-ait-autant-mosquees-que-eglises-dans-pays




Il y a trop de mosquées en France

 
Le 15 décembre 2010, l’auteur mettait en ligne sur YouTube une vidéo montrant 105 mosquées déjà construites, en construction, ou en projet, sur l’ensemble du territoire national. (1)
Le succès de cette vidéo, déjà visionnée par plus de 60.000 personnes, malgré sa censure par l’ensemble des grands médias, révèle à quel point les Français sont friands d’informations précises sur l’islamisation de la France, et particulièrement sur l’invasion de notre pays par les mosquées :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fA2YsjKlmAA[/youtube]
 
Alors que l’UMP organise à Paris, le 5 avril 2011, le débat sur la laïcité et l’islam voulu par Nicolas Sarkozy, on entend de plus en plus de dirigeants politiques de tous bords, de gauche, de  droite, du centre, ou écologistes, s’exclamer qu’il faudrait construire plus de mosquées en France.
L’article qui suit démontre que non seulement il n’y a pas besoin de construire de nouvelles mosquées, mais qu’il y a trop de mosquées en France.
 

1) Les mosquées ne sont pas pleines :

Il y a actuellement 2369 mosquées en France. (2)
Depuis un an et demi, les enquêteurs de Riposte Laïque ont révélé que des prières musulmanes illégales ont lieu, chaque vendredi, dans au moins 16 rues de notre pays. (3)
Selon nos informateurs bien placés dans les services de sécurité de l’État, c’est en tout dans 40 rues de notre pays que de telles prières musulmanes illégales ont lieu chaque vendredi.
Ainsi, alors qu’il y a 2369 mosquées en France, il n’y a de problèmes qu’en 40 endroits de notre territoire. Ce qui signifie qu’au moins 2329 mosquées sur les 2369 ne sont pas pleines, c’est-à-dire que 98% des mosquées qui existent en France à l’heure actuelle ne sont pas pleines !
Même “Le Parisien”, journal islamophile qui se réjouit chaque fois qu’une nouvelle mosquée est construite sur le territoire français, est obligé de reconnaître que « paradoxalement, tous les lieux de culte musulmans ne font pas salle comble ». (4)
Dans ce même article, le sociologue Franck Fregosi, chercheur au CNRS, estime, lui, que le problème des prières dans la rue ne concerne « qu’une vingtaine de mosquées ou salles de prière en France ».
A retenir : 98% au moins des mosquées en France ne sont pas pleines.

2) Des prières musulmanes dans une rue ne prouvent pas qu’une mosquée est pleine :

Lors de ses enquêtes, l’auteur a découvert et révélé que la majorité des milliers de musulmans qui prient chaque vendredi dans les rues de Barbès (18e arrondissement de Paris) n’habitent pas ce quartier, mais viennent au contraire des banlieues parisiennes, en voitures, en scooters, et pour la plupart en métro. (5)
Quand des prières musulmanes ont lieu dans une rue, elles ne constituent donc pas une preuve que la mosquée qui se trouve dans cette rue est pleine. Ces prières illégales sont en réalité une mise en scène organisée par les musulmans, dans le but de faire pression sur les pouvoirs publics, et particulièrement sur les élus locaux, afin d’obtenir des avantages illégaux, tels la construction d’une mosquée avec une aide publique illégale. (6)
Si la situation empire année après année, c‘est parce que les autorités ne font rien pour empêcher les musulmans de voler l’espace public chaque vendredi. Ainsi, à Barbès, Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Michel Gaudin, préfet de police de Paris, Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, et Nicolas Sarkozy, président de la République, se refusent à donner l’ordre à la police d’expulser les milliers de musulmans délinquants qui prient chaque vendredi depuis quinze ans sur la chaussée et les trottoirs des rues de ce quartier parisien.
Si les autorités se refusent à faire appliquer la loi, pourquoi les musulmans la respecteraient-ils ?
Et c’est ainsi que les musulmans s’enhardissent, multiplient leurs mises en scène et leurs chantages dans nos rues, accroissent sans cesse leurs exigences, parce qu’ils constatent qu’ils ont en face d’eux des pleutres, à tous les niveaux, local, régional et national.
A retenir : les prières musulmanes dans la rue sont une mise en scène qui vise à obtenir davantage de mosquées financées avec l’argent des Français.

3) Les prières musulmanes dans la rue ne sont pas liées à un manque de mosquées :

En 1985, il y avait 913 lieux de cultes musulmans en France.
Nombre-de-mosquees-en-France-par-departement-1985-2006
Et aujourd’hui, comme nous l’avons dit, il y a 2369 mosquées en France.
Ainsi, il y a 26 ans, il y avait 2,5 fois moins de mosquées en France qu’aujourd’hui, et pourtant il n’y avait pas de prières dans la rue.
Le fait que le nombre de prières musulmanes dans la rue a augmenté en même temps que le nombre de mosquées construites en France prouve que ces prières publiques ne sont pas une preuve du manque de mosquées, mais au contraire l’un des symptômes de l’islamisation de notre pays.
Plus des mosquées sont construites dans notre pays, plus les musulmans se sentent en position de force, et plus ils occupent un nombre élevé de rues de nos villes.
A retenir : plus le nombre de mosquées construites en France augmente, plus le nombre de prières musulmanes dans la rue augmente.

4) Il y a trop de place dans les mosquées :

Actuellement, plus de 200 nouvelles mosquées sont en construction dans toute la France. Tous les territoires sont soumis à cette invasion des mosquées : grandes villes, banlieues, villes moyennes, petites villes, et même nombre de nos villages. Et plus les années passent, plus les mosquées construites en France sont grandes, hautes, larges, massives, surmontées de coupoles et de minarets de plus en plus agressifs.
Comme si cela ne suffisait pas, plus de 400 projets de nouvelles mosquées sont à l’étude, en ce moment même, à travers tout le pays. Des associations musulmanes font pression sur des élus locaux pour obtenir des financements illégaux, tels des baux emphytéotiques à un prix dérisoire ; des cabinets d’architectes produisent des plans et des maquettes de mosquées de plus en plus pharaoniques, prouvant que la volonté de conquête des organisations musulmanes est insatiable ; des dictatures musulmanes injectent des millions d’euros pour couvrir la France de mosquées.
Dans notre article suivant, vous pouvez voir des exemples concrets et frappants de cette multiplication croissante des mosquées en France :
L’inquiétante multiplication des mosquées en France
Pour accroître cette multiplication des mosquées dans notre pays, les responsables musulmans, encouragés par la couardise des élus actuels, ont élaboré une stratégie très simple : chaque micro-association musulmane exige la construction de sa mosquée à elle.
Le prétexte utilisé pour exiger cette construction est toujours le même : l’origine ethnique des membres de cette association. Ainsi les Turcs demandent à avoir leur mosquée, les Algériens insistent pour avoir une mosquée à eux, les Marocains font savoir qu’ils doivent absolument avoir une mosquée différente de celle des Turcs et des Algériens, et les Africains réclament une mosquée pour eux seuls. (7)
Et nos élus actuels, apeurés à l’idée de s’opposer aux organisations musulmanes, cèdent à leurs revendications, et autorisent des constructions multiples de mosquées, au lieu d’exiger que les musulmans prient tous au même endroit, quelle que soit leur origine ethnique, comme le font les catholiques, les protestants, les juifs et les bouddhistes. (8)
Et voilà comment nous nous retrouvons avec beaucoup plus de mosquées que nécessaire, des mosquées qui sont donc surdimensionnées et trop nombreuses.
A retenir : chaque communauté musulmane ayant obtenu le droit de construire sa mosquée à elle, il y a maintenant trop de mosquées en France.

5) Les Français sont opposés à la construction de mosquées :

Malgré la chape de plomb que les médias et politiques français tentent de maintenir sur les constructions massives de mosquées, les Français commencent à se rendre compte de l’islamisation galopante qui frappe notre pays, avec la complicité active d’élus qui trahissent la France.
Et, comme tout peuple qui aime son pays, et veut donc le préserver de toute dénaturation, les Français s’opposent de plus en plus fermement aux constructions de mosquées, ainsi que le révèle le sondage réalisé par l’IFOP en décembre 2010, intitulé « Regard croisé France/Allemagne sur l’islam ». (9)
Selon ce sondage, 39% des Français sont opposés à la construction de mosquées, contre 20% qui y sont favorables, ce qui signifie donc que 66% des Français qui se prononcent sont opposés à la construction de mosquées.
L’IFOP avait déjà réalisé, en décembre 2009, un sondage intitulé « Les Français et la construction des mosquées et des minarets en France », dont les résultats avaient été similaires : 41% des Français s’étaient déclarés opposés à la construction de mosquées, contre 19% qui s’y étaient déclarés favorables (donc 68% des Français qui s’étaient prononcés étaient opposés à la construction de mosquées). (10)
Sondage-IFOP-decembre-2009-mosquees
Notons que la situation est la même dans les autres pays européens où de tels sondages ont été réalisés : les Allemands et les Belges se déclarent eux aussi majoritairement opposés à toute construction de mosquées dans leurs pays. (11)
A retenir : près de 7 Français sur 10 sont opposés à toute construction de mosquée.

6) Il faut instaurer un moratoire sur la construction de mosquées :

Alors même que les Français déclarent, dans tous les sondages réalisés sur l’islam, leur opposition à la construction de mosquées, les maires et élus français, enfermés dans un aveuglement fou, se lancent dans une surenchère de construction de mosquées à travers tout le territoire national.
Comment s’étonner, dans ces conditions, qu’un fossé grandissant se creuse entre les Français et leurs dirigeants qui les trahissent ?
Il est grand temps pour nos dirigeants de se mettre à écouter le peuple français, et d’arrêter de favoriser l’islam et la construction de mosquées.
Car le propre d’une démocratie, c’est que les élus du peuple font ce que la majorité du peuple veut.
Les Français étant majoritairement opposés à la construction de mosquées, il faut instaurer d’urgence un moratoire sur la construction de mosquées, et demander enfin leur avis aux Français sur ce qu’il se passe sur leur terre, dans leur pays !
 
Maxime Lépante


1) http://www.youtube.com/watch?v=fA2YsjKlmAA
Voir aussi notre article présentant cette vidéo :
Les mosquées envahissent la France ! Les images qu’on vous cache
2) Depuis notre vidéo, 10 mosquées supplémentaires ont été inaugurées, et c’est en effet à présent 2369 et non 2359 mosquées qui quadrillent la France :
http://www.geocities.jp/fursacmontautre/annuaire.html#carte
3) Riposte Laïque a publié des articles documentés révélant que des prières publiques musulmanes ont lieu chaque vendredi dans quatre rues de Barbès (18e arrondissement de Paris), mais aussi dans les 11e et 20e arrondissements de Paris, à Puteaux (92), à Clichy (92), à Montreuil (93), aux Ulis (91), à Drancy (93), dans deux rues du centre de Marseille, dans deux quartiers de Toulouse, et dans le centre de Nice.
Voir notre dossier consacré à ce scandale :
http://ripostelaique.com/dossier-sur-les-prieres-musulmanes-illegales-dans-les-rues-rl185.html
Voir aussi toutes nos vidéos sur les prières musulmanes illégales dans les rues :
http://ripostelaique.com/toutes-nos-videos-sur-les-prieres-musulmanes-illegales-dans-les-rues-185.html
4) Article d’Anne-Cécile Juillet, paru dans le “Parisien” du samedi 19 février 2011, en page 3.
La consultation en ligne de cet article est payante :
http://www.leparisien.fr/abo-faitdujour/les-quatre-questions-cles-19-02-2011-1322417.php
5) La preuve que de nombreux musulmans qui prient dans les rues de Barbès n’habitent pas ce quartier
http://ripostelaique.com/la-preuve-que-de-nombreux.html
6) La loi de 1905 interdit, dans son article 2, « toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes », de la part de l’État, des départements et des communes :
http://fr.wikisource.org/wiki/Loi_du_9_d%C3%A9cembre_1905
7) Ainsi, à Sochaux, petite commune de 4200 habitants qui compte déjà deux mosquées, l’une turque et l’autre bosniaque, le maire, Albert Matocq-Grabot (divers gauche), vient de vendre à une association de musulmans arabes un terrain pour qu’une troisième mosquée y soit construite.
http://acidetonique.wordpress.com/2010/12/23/sochaux-indigestion-de-mosquees/
Autre exemple, à Avignon, dans le quartier de Monclar, « il y a deux mosquées, l’une pour la communauté turque et l’autre pour l’ensemble des musulmans non-Turcs », selon la déclaration de Mohammed Moussaoui, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), faite au quotidien “La Provence” en décembre 2008.
Moussaoui : “À Avignon, une grande mosquée serait utile”
8) Il n’existe en effet pas d’églises italiennes ou espagnoles en France, ni de synagogues polonaises ou tunisiennes.
9) Ce sondage peut être consulté et téléchargé ici :
http://www.ifop.com/media/poll/1365-1-study_file.pdf
La question de la construction de mosquées est abordée dans les pages 26 à 28.
10) Ce sondage peut être consulté et téléchargé ici :
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Sondage-minaret.pdf
11) Dans le sondage de l’IFOP de décembre 2010, 50% des Allemands se déclarent opposés à la construction de mosquées, contre 18% qui s’y déclarent favorables, ce qui signifie donc que 74% des Allemands qui se prononcent sont opposés à la construction de mosquées.
En Belgique, un sondage réalisé en décembre 2009 par iVOX avait révélé que 56,7% des Belges sont opposées à l’édification de mosquées en Belgique, et que 61% ne veulent pas qu’une mosquée soit édifiée dans leur quartier.
Six Belges sur dix souhaitent l’interdiction des minarets
 




Abolition du Concordat d’Alsace Moselle : une diversion de Mélenchon ?

Mélenchon propose-t-il d’abolir le Concordat d’Alsace Moselle simplement pour ne pas avoir à se prononcer sur le financement des mosquées avec l’argent public, ou est-ce un vrai combat qu’il veut mener ?

Avec JLM on a toujours des surprises…. On a toujours des entourloupettes ! Il est malin le bougre ! Plutôt que d’oser affirmer : “Il faut respecter la loi de 1905 et ne pas financer les mosquées, ni aucun autre lieu de culte d’ailleurs, avec l’argent public”, il vient de décider de construire une usine à gaz !
Il a toujours été dans cette démarche Jean-Luc, bouffeur de curés  de bouddhistes, les pauvres ! Il clame haut et fort, il sait parler fort Jean-Luc : « Sarkozy ? Rappelez vous Latran »… Mais, il oublie de signaler le discours de  Ryad sur l’islam devant les princes polygames de la charia, pétrole oblige…. Bizarre !
Oui Sarkozy n’est plus un président laïque nous le savons tous… Lui veut nous ramener à l’église, à la synagogue, à la mosquée, au temple, à l’église des témoins de Jéhovah, dans l’église de scientologie de son ami Tom Cruise, des adventistes du 7ème jour, des Pentecôtistes, et j’en passe, il faut revenir aux vraies valeurs celles qui donnent un sens à la vie, les vraies valeurs, religieuses, supérieures, bien supérieures aux autres (sic)…. Tout pour le retour au religieux. Nous calmer, voilà ce qu’il veut  face à la crise économique contre laquelle il ne peut rien, car, en plus, il a choisi définitivement le parti des nantis. Il est aujourd’hui l’image d’un homme acculé qui aura été le fossoyeur de la laïcité :  « vous voyez Messieurs,  je n’en peux plus vous ne pourriez pas vous occuper d’eux et leur parler du paradis afin qu’ils ne contestent pas trop les inégalités sociales! »  Discours qui ravit tous ceux dont  l’endoctrinement à la foi et à la prière est le business ou l’idéologie politico- religieuse.
Alors certes, les croyants ont le droit de croire en Dieu et la  liberté de conscience est une valeur fondamentale de notre constitution. On peut dans notre pays prier le dieu de son choix, il n’y aurait même rien à redire à l’animisme à la pratique du vaudou, du chamanisme, de la sorcellerie, de la magie, de la  religion zoroastrienne, mais la laïcité doit justement nous permettre de ne pas mettre tout cela sur la place publique, de ne pas sur-dimensionner la foi, ce que font aujourd’hui les partis politiques dans leur grande majorité. Nous ne devons pas  décider, par exemple, que les monothéismes sont mieux et supérieurs à tout autre croyance ou pratique religieuse. La croyance en Dieu n’est pas une obligation devant se traduire par un service public financé par l’Etat, et les non- croyants n’ont pas à payer pour la croyance des autres, que les croyants se débrouillent !
Nous devons organiser et financer, dans notre République, une solidarité sociale, qui s’adresse à tous les citoyens français quelle que soit leur religion, un système de retraite auquel chaque travailleur  contribuera, mais nous ne sommes pas soumis à une obligation de solidarité financière dans le domaine du  religieux, sauf à admettre que notre République n’est plus laïque. Or avec le financement des mosquées par le contournement de la loi de 1905 qui se prépare, tant à l’UMP qu’au PS, c’est ce qu’on va nous obliger à faire.
C’est sans doute pour s’opposer à ce financement, sans vraiment l’avouer,  que  Mélenchon nous annonce maintenant qu’ il veut s’attaquer au Concordat d’Alsace Moselle. Ce Concordat a été institué après le retour de l’Alsace Lorraine dans le giron de la France, on a continué d’appliquer le modèle allemand (où les gens payent un impôt pour financer le culte de leur choix). Il ne faut pas confondre ce Concordat là, avec le Concordat de Bonaparte qui a contraint  l’Eglise à se soumettre aux lois françaises de l’époque, en allant chercher le Pape pour le garder bien au chaud à Fontainebleau entouré de grenadiers, en imposant au rabbinat, comme  condition impérative de la citoyenneté française, la mise en conformité de la “halakha” avec les Lois de la République française et non l’adaptation de ces dernières aux croyances et rites religieux, ce que souhaite faire l’islam aujourd’hui, (l’offensive burqa  un des exemples  typique de dérive inadmissible!)

Les évêques prêtant le serment civil exigé par le Concordat

La démarche au lieu d’être frontale et affirmative : « on ne finance pas de lieu de culte », est détournée. Cela lui permet de laisser penser  : «  Finalement, pourquoi ne financerait-on pas les lieux de culte musulman puisqu’en Alsace Moselle on les finance bien et on paye même les pasteurs  les prêtres  et les rabbins?». C’est exactement ce que veulent les imams. L’exemple de l’Alsace Moselle est  exactement ce qu’ils veulent imposer partout, et sans doute vont-ils y réussir. D’abord faire reconnaître le financement de l’islam, des lieux de cultes et des imams, puis promouvoir la formation des imams à Strasbourg financée par les impôts. Cette première étape franchie, il n’y aura plus qu’à étendre le système à toute la France à la plus  grande  joie  de toutes les autres confessions auxquelles l’islam redonne un petit coup de jeunesse et d’enthousiasme. On mettrait ainsi le doigt dans un terrible engrenage, car pourquoi ensuite refuser aux Témoins de Jéhovah  aux adventistes et tutti quanti… la construction d’un temple et le financement de leurs pasteurs? En se réveillant,aujourd’hui seulement, alors que le député François Gros Didier a déposé, depuis juin 2006, un projet de loi pour étendre à l’islam les droits concordataires dans cette région, Mélenchon ne va-t-il pas aboutir à l’accélération des choses dans un sens opposé à ses idées ? Veut-il vraiment entreprendre ce combat ou est-ce une fanfaronnade dont il est coutumier ? N’est-ce pas, au fond,  qu’une dérobade facile sur le sujet ? Face à la volonté de Sarkozy de ramener dans des délais brefs, la France du XXIème siècle dans une ère de bigoterie dépassée,   l’urgence eût été de réaffirmer : «  le financement des mosquées avec l’argent public c’est non !». De même qu’un vrai débat sur la laïcité devrait aussi remettre en question  le financement des établissements confessionnels. Le délabrement de l’école publique ne mériterait-il pas ce petit coup de pouce et un engagement des vrais laïques sur le sujet?
Donc si Jean-Luc   était prêt, en qualité de candidat du Parti de gauche, à mettre cette question de la laïcité au coeur de son projet pour la présidentielle avec force, afin qu’on en finisse avec les financements détournés  des cultes en Alsace Moselle ou partout ailleurs, il redeviendrait un vrai défenseur de la laïcité, et là chapeau!
Chantal Crabère
 




Si les musulmans veulent complètement s'intégrer, pourquoi ne feraient-ils pas comme les juifs en 1807 ?

Le 3 mars 2011 , l’UMP , par la voix de Jean-François Copé annonce la tenue d’un débat sur la laïcité et sur la place de l’islam en France.Ce débat devrait débuter le 4 avril 2011.
Toute la subtilité réside dans l’énoncé du thème : relier la laïcité et l’islam .Il est vrai que c’est l’islam qui pose un problème et non pas la laïcité. La laïcité permet aux pratiquants et aux non pratiquants de vivre ensemble. L’islam n’est pas une religion comme les autres , il veut régir la vie spirituelle et temporelle de ses adeptes de leur naissance jusqu’à leur mort. L’islam en fait est un système politique qui place la loi religieuse au dessus de la loi républicaine. Accorder une place particulière à cette religion c’est tomber dans un piège et c’est surtout remettre en cause la loi de 1905.
Il est vrai que depuis quelques années, l’islam envahit l’espace public. Selon un sondage du Monde du 4 Janvier 2011, 42 % des français se sentent menacés par l’islam.
Des prières illégales se déroulent dans les rues de nombreuses villes. Je rappelle à chaque lecteur que Riposte Laïque dénonce cette occupation de l’espace public depuis plus d’un an , et qu’il aura fallu que ce thème soit repris par Marine Le Pen pour que les médias officiels et les politiques s’y intéressent et les condamnent mais mollement .
Le seul argument avancé fut le manque de mosquées et non pas les troubles à l’ordre public. Donc pour l’instant les musulmans peuvent continuer à prier dans la rue puisqu’aucune autorité officielle n’ira les empêcher de le faire.
Les seules réactions à cet état de fait insupportable furent les déclarations officielles de Benoist Apparu, Secrétaire d’État au Logement, qui envisage de construire des mosquées sur les deniers publics en réformant la Loi de 1905.Manuel Valls a abondé dans ce sens : si les musulmans prient dans la rue c’est qu’ils n’ont pas de lieux de prières adéquats. Donc nous allons demander à l’ensemble des citoyens français de financer la religion musulmane au nom de la tolérance et de la justice. L’État français dont les finances sont au plus mal selon les économistes va trouver des moyens pour une minorité de pratiquants. On ne finance que très peu de logements sociaux ,on doit supprimer des fonctionnaires qui coutent si cher, on va sacrifier les services publics pour offrir à quelques uns des lieux décents de culte !!! Depuis quand l’intérêt des religieux passent avant l’ensemble des citoyens !!!
Les politiques se mêlent de religion et dans quel but? Le but est simple, il faut s’allier les votes des musulmans, le clientélisme politicien est un moteur important pour nos élus. Ils seraient prêts à vendre leur âme au diable pour garder leurs postes. Ils font le jeu de certains musulmans qui ne demandent qu’à afficher de plus en plus visiblement leur religion et ses préceptes.
Nous avons tous remarqué l’apparition de plus en plus nombreuses de femmes voilées dans l’espace public. Ce voile est un symbole religieux et marque bien le refus de l’appartenance au reste de la société civile française. Tout comme la burqa, l’abaya ou autre, ces signes ostentatoires sont un véritable défi au vivre ensemble. Tout récemment des lycéennes voilées et vêtues de robes longues unies se sont clairement manifestées dans leur lycée. (Saint -Ouen , mars 2011). Elles retiraient certes leurs voiles pour rentrer dans l’enceinte du lycée , conformément à la loi de 2004 , mais gardaient leurs robes traditionnelles disaient -elles. Avez- vous vu les tenues dont il s’agit? Elles se rapprochent des soutanes noires des prêtes , mais au dire de ces jeunes filles ce ne sont pas des vêtements religieux.
Remarquons que ces jeunes filles ont reçu le soutien de deux organisations musulmanes: le collectif pro-palestinien Cheikh Yassine et le collectif contre l’islamophobie. Toutes les occasions sont bonnes pour provoquer la République et sa réactivité si lente.
Tout récemment Claude Guéant s’est attiré les foudres de la classe politique en rappelant puisque les personnels des services publics ne doivent pas arborer de signe religieux ostentatoire, les usagers devraient en faire de même.
Cela semblerait logique mais évidemment les bonnes âmes pensantes s’offusquent et crient haro sur le Ministre de l’Intérieur et des Cultes.
Toute personne qui ose s’élever contre ce genre de manifestation pourtant bien visible que ce soit les prières dans les rues , les tenues à caractère religieux est taxée d’islamophobie voire de racisme.On leur jette à la figure un argument choc, mais totalement éculé: “Vous faites le lit du Front National” .
Le Parti Socialiste et le Conseil Français du Culte Musulman dénoncent le débat sur la place de l’islam en France , mais ne refusent pas un débat sur la laïcité.
La première secrétaire nationale du PS est une fervente supportrice des islamistes . A Lille , dès 2003 , elle a accepté l’instauration d’horaires séparés pour les femmes. La ville de Lille reçoit régulièrement Tariq Ramadan dans le cadre des rencontres annuelles des musulmans du nord.
Elle vient de signer une pétition où son nom côtoie celui de Tariq Ramadan , encore lui. Mais elle vient de faire volte face en retirant sa signature sous la pression médiatique.
Le CFCM parle de stigmatisation des musulmans , stigmatisation le vocable à la mode. Le CFCM veut bien un toilettage de la Loi de 1905 à condition que celui-ci aille dans son sens.
En 2005, Nicolas Sarkozy , alors Ministre de l’Intérieur et des cultes a commandé un rapport à Jean-Pierre Machelon pour envisager les réformes éventuelles à la Loi de 1905. Ce rapport rendu en 2006 proposait quelques aménagements:
– Faire sauter l’interdiction constitutionnelle et légale pour autoriser le financement des mosquées.
– Obliger les Maires à financer les mosquées par des mesures contraignantes.
En fait il faudrait modifier la loi de 1905 au bénéfice de l’islam.
Dès 2008 , Dalil Boubakeur proposait un moratoire sur la Loi de 1905, là aussi ce serait en faveur des musulmans.
En 2011 , on ressort ce débat “laïcité et place de l’islam” qui ne veut qu’aboutir à une seule chose : la remise en cause de la Loi de 1905 qui garantit la séparation des Églises et de l’État.
Malgré les promesses de ne pas toucher à cette loi , Coppé voudrait nous amener à accepter un toilettage de la dite loi.Ce nettoyage permettrait en fait de financer la construction de mosquées avec l’argent public.
Je vous fais remarquer que toutes les réactions sont focalisées sur la place de l’islam et en aucun cas sur la laïcité , tactiquement il est très habile de ne mettre en avant que la deuxième partie du problème pour mieux faire accepter la première. L’UMP pourrait retirer le thème de la place de l’islam et concentrer ses efforts sur la remise en cause de la laïcité et mettre en action les mesures suggérées par le rapport Machelon.
Pour moi, parler d’un islam de France est un leurre. On ne peut pas avoir un islam de France tout comme il n’existe pas un catholicisme de France , un protestantisme de France ou un bouddhisme de France. L’islam comme toutes les religions doit rester dans la sphère privée .
Si les musulmans veulent s’intégrer complétement dans la société française pourquoi ne pas leur proposer un pacte comme celui qu’avait initié Napoléon I. En 1807, du 9 février au 9 mars 1807 , 71 notables juifs (dont deux tiers de rabbins) répondirent aux 12 questions posées par l’Empereur sur leur volonté de s’intégrer dans la société française : « Le divorce est-il permis par la loi juive ? Une juive peut-elle se marier avec un chrétien et une chrétienne avec un juif ? Les juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l’obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre toutes les dispositions du code civil ?… »  Ce pacte a été établi et est toujours en vigueur et personne ne songe à le remettre en cause.
Posons quelques questions sur l’égalité homme femme , l’homosexualité , l’apostasie , les mariages inter -religieux etc…  aux représentants de la communauté musulmane . Si leurs réponses vont à l’encontre de la législation française cela voudrait dire que l’islam n’est pas soluble dans notre République. Dans ce cas-là se poserait la pratique de ce culte en France.
Marie-José LETAILLEUR




Si les musulmans veulent complètement s’intégrer, pourquoi ne feraient-ils pas comme les juifs en 1807 ?

Le 3 mars 2011 , l’UMP , par la voix de Jean-François Copé annonce la tenue d’un débat sur la laïcité et sur la place de l’islam en France.Ce débat devrait débuter le 4 avril 2011.

Toute la subtilité réside dans l’énoncé du thème : relier la laïcité et l’islam .Il est vrai que c’est l’islam qui pose un problème et non pas la laïcité. La laïcité permet aux pratiquants et aux non pratiquants de vivre ensemble. L’islam n’est pas une religion comme les autres , il veut régir la vie spirituelle et temporelle de ses adeptes de leur naissance jusqu’à leur mort. L’islam en fait est un système politique qui place la loi religieuse au dessus de la loi républicaine. Accorder une place particulière à cette religion c’est tomber dans un piège et c’est surtout remettre en cause la loi de 1905.

Il est vrai que depuis quelques années, l’islam envahit l’espace public. Selon un sondage du Monde du 4 Janvier 2011, 42 % des français se sentent menacés par l’islam.
Des prières illégales se déroulent dans les rues de nombreuses villes. Je rappelle à chaque lecteur que Riposte Laïque dénonce cette occupation de l’espace public depuis plus d’un an , et qu’il aura fallu que ce thème soit repris par Marine Le Pen pour que les médias officiels et les politiques s’y intéressent et les condamnent mais mollement .

Le seul argument avancé fut le manque de mosquées et non pas les troubles à l’ordre public. Donc pour l’instant les musulmans peuvent continuer à prier dans la rue puisqu’aucune autorité officielle n’ira les empêcher de le faire.

Les seules réactions à cet état de fait insupportable furent les déclarations officielles de Benoist Apparu, Secrétaire d’État au Logement, qui envisage de construire des mosquées sur les deniers publics en réformant la Loi de 1905.Manuel Valls a abondé dans ce sens : si les musulmans prient dans la rue c’est qu’ils n’ont pas de lieux de prières adéquats. Donc nous allons demander à l’ensemble des citoyens français de financer la religion musulmane au nom de la tolérance et de la justice. L’État français dont les finances sont au plus mal selon les économistes va trouver des moyens pour une minorité de pratiquants. On ne finance que très peu de logements sociaux ,on doit supprimer des fonctionnaires qui coutent si cher, on va sacrifier les services publics pour offrir à quelques uns des lieux décents de culte !!! Depuis quand l’intérêt des religieux passent avant l’ensemble des citoyens !!!

Les politiques se mêlent de religion et dans quel but? Le but est simple, il faut s’allier les votes des musulmans, le clientélisme politicien est un moteur important pour nos élus. Ils seraient prêts à vendre leur âme au diable pour garder leurs postes. Ils font le jeu de certains musulmans qui ne demandent qu’à afficher de plus en plus visiblement leur religion et ses préceptes.

Nous avons tous remarqué l’apparition de plus en plus nombreuses de femmes voilées dans l’espace public. Ce voile est un symbole religieux et marque bien le refus de l’appartenance au reste de la société civile française. Tout comme la burqa, l’abaya ou autre, ces signes ostentatoires sont un véritable défi au vivre ensemble. Tout récemment des lycéennes voilées et vêtues de robes longues unies se sont clairement manifestées dans leur lycée. (Saint -Ouen , mars 2011). Elles retiraient certes leurs voiles pour rentrer dans l’enceinte du lycée , conformément à la loi de 2004 , mais gardaient leurs robes traditionnelles disaient -elles. Avez- vous vu les tenues dont il s’agit? Elles se rapprochent des soutanes noires des prêtes , mais au dire de ces jeunes filles ce ne sont pas des vêtements religieux.

Remarquons que ces jeunes filles ont reçu le soutien de deux organisations musulmanes: le collectif pro-palestinien Cheikh Yassine et le collectif contre l’islamophobie. Toutes les occasions sont bonnes pour provoquer la République et sa réactivité si lente.

Tout récemment Claude Guéant s’est attiré les foudres de la classe politique en rappelant puisque les personnels des services publics ne doivent pas arborer de signe religieux ostentatoire, les usagers devraient en faire de même.
Cela semblerait logique mais évidemment les bonnes âmes pensantes s’offusquent et crient haro sur le Ministre de l’Intérieur et des Cultes.

Toute personne qui ose s’élever contre ce genre de manifestation pourtant bien visible que ce soit les prières dans les rues , les tenues à caractère religieux est taxée d’islamophobie voire de racisme.On leur jette à la figure un argument choc, mais totalement éculé: “Vous faites le lit du Front National” .

Le Parti Socialiste et le Conseil Français du Culte Musulman dénoncent le débat sur la place de l’islam en France , mais ne refusent pas un débat sur la laïcité.
La première secrétaire nationale du PS est une fervente supportrice des islamistes . A Lille , dès 2003 , elle a accepté l’instauration d’horaires séparés pour les femmes. La ville de Lille reçoit régulièrement Tariq Ramadan dans le cadre des rencontres annuelles des musulmans du nord.

Elle vient de signer une pétition où son nom côtoie celui de Tariq Ramadan , encore lui. Mais elle vient de faire volte face en retirant sa signature sous la pression médiatique.
Le CFCM parle de stigmatisation des musulmans , stigmatisation le vocable à la mode. Le CFCM veut bien un toilettage de la Loi de 1905 à condition que celui-ci aille dans son sens.

En 2005, Nicolas Sarkozy , alors Ministre de l’Intérieur et des cultes a commandé un rapport à Jean-Pierre Machelon pour envisager les réformes éventuelles à la Loi de 1905. Ce rapport rendu en 2006 proposait quelques aménagements:
– Faire sauter l’interdiction constitutionnelle et légale pour autoriser le financement des mosquées.
– Obliger les Maires à financer les mosquées par des mesures contraignantes.
En fait il faudrait modifier la loi de 1905 au bénéfice de l’islam.
Dès 2008 , Dalil Boubakeur proposait un moratoire sur la Loi de 1905, là aussi ce serait en faveur des musulmans.

En 2011 , on ressort ce débat “laïcité et place de l’islam” qui ne veut qu’aboutir à une seule chose : la remise en cause de la Loi de 1905 qui garantit la séparation des Églises et de l’État.
Malgré les promesses de ne pas toucher à cette loi , Coppé voudrait nous amener à accepter un toilettage de la dite loi.Ce nettoyage permettrait en fait de financer la construction de mosquées avec l’argent public.

Je vous fais remarquer que toutes les réactions sont focalisées sur la place de l’islam et en aucun cas sur la laïcité , tactiquement il est très habile de ne mettre en avant que la deuxième partie du problème pour mieux faire accepter la première. L’UMP pourrait retirer le thème de la place de l’islam et concentrer ses efforts sur la remise en cause de la laïcité et mettre en action les mesures suggérées par le rapport Machelon.

Pour moi, parler d’un islam de France est un leurre. On ne peut pas avoir un islam de France tout comme il n’existe pas un catholicisme de France , un protestantisme de France ou un bouddhisme de France. L’islam comme toutes les religions doit rester dans la sphère privée .

Si les musulmans veulent s’intégrer complétement dans la société française pourquoi ne pas leur proposer un pacte comme celui qu’avait initié Napoléon I. En 1807, du 9 février au 9 mars 1807 , 71 notables juifs (dont deux tiers de rabbins) répondirent aux 12 questions posées par l’Empereur sur leur volonté de s’intégrer dans la société française : « Le divorce est-il permis par la loi juive ? Une juive peut-elle se marier avec un chrétien et une chrétienne avec un juif ? Les juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l’obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre toutes les dispositions du code civil ?… »  Ce pacte a été établi et est toujours en vigueur et personne ne songe à le remettre en cause.

Posons quelques questions sur l’égalité homme femme , l’homosexualité , l’apostasie , les mariages inter -religieux etc…  aux représentants de la communauté musulmane . Si leurs réponses vont à l’encontre de la législation française cela voudrait dire que l’islam n’est pas soluble dans notre République. Dans ce cas-là se poserait la pratique de ce culte en France.

Marie-José LETAILLEUR




Benoît XVI, Sarkozy,Tariq Ramadan et la laïcité dite “ouverte”

Le Pape Benoît XVI vient d’intervenir dans le débat en cours sur la laïcité par l’intermédiaire d’une vidéo dans laquelle il s’exprime en français à l’adresse de personnes participant à une manifestion dite “Parvis des gentils”, qui se tenait ces derniers jours à Paris. C’est donc bien la laïcité à la française qu’il vise lorsqu’il décrit ainsi la laïcité telle qu’il voudrait qu’elle soit :

” Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité, d’une laïcité ouverte qui permet à chacun et à chacune de vivre ce qu’il croit, en conformité avec sa conscience. S’il s’agit de bâtir un monde de liberté, d’égalité et de fraternité, croyants et non-croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions, et ils doivent être frères entre eux.”

Que de pièges en peu de mots !

Déjà, le rapprochement des expressions “juste laïcité” et “laïcité ouverte” revient à insinuer qu’une laïcité sans qualificatif ne serait pas juste. Les termes de “laïcité ouverte” ne sont pas innocents. Ce sont ceux utilisés par Sarkozy dans son discours de Latran, et aussi dans son discours de Riyad ; nous rappellerons que notre hyper-président ne s’est pas contenté de comparer l’instituteur au curé en valorisant le second au détriment du premier ; il a aussi jugé bon de faire l’éloge des religions au coeur de l’islam le plus intégriste, en Arabie saoudite.

La “laïcité ouverte” est aussi une notion chère à Tariq Ramadan, qui la définit comme un “espace qui permet la coexistence des religions”. La laïcité mérite donc des éloges à proportion de sa capacité à s’effacer.

D’où cette question : qu’est-ce qui manquerait à la vraie laïcité, celle que la loi de 1905 organise avec précision, pour que nos religieux et leurs relais politiques soient satisfaits ? Que faudrait-il lui ajouter ou lui enlever pour que la laïcité puisse être louée par l’adjonction des qualificatifs “ouverte” ou “positive” ?

Y a-t-il quelque chose que la loi de 1905 refuse aux religions, alors même qu’elle accorde la liberté de conscience et la liberté de culte , dans le respect de l’ordre public ?

Que revendique Benoît XVI quand il  dit : “croyants et non-croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions.” ?

On voit déjà qu’un certain pouvoir politique est demandé sournoisement ; au moins un pouvoir de chaque religion sur sa communauté, c’est à dire un pouvoir hiérarchique des autorités religieuses sur leurs fidèles. C’est légitimer toutes les surveillances communautaristes. C’est contraire aux libertés de l’individu, qui doit pouvoir prendre toute la distance qu’il veut par rapport à sa religion d’origine, voire la quitter.

On se demande aussi ce qu’il manque à la laïcité tout court (celle qui n’est pas qualifiée d’ouverte ou de positive) pour que le Pape soit satisfait des conditions dans lesquelles un croyant peut vivre sa vie personnelle en fidélité à ses convictions.

La laïcité offre une liberté complète dans le respect de l’ordre public. C’est à dire qu’elle marque aussi la limite au delà de laquelle la liberté religieuse cesse parce que les formes qu’elle pourrait prendre potentiellement ne sont pas compatibles avec ce qu’un pouvoir républicain et démocratique permet. La liberté religieuse ne permet pas d’organiser des sacrifices humains ; elle ne devrait pas permettre de cacher des femmes sous des voiles ou d’importuner des personnes supposées musulmanes au vu de leur faciès ou de leur nom pour s’assurer qu’elles suivent le jeûne du Ramadan. Elle ne devrait pas non plus permettre, au nom d’une pratique religieuse, d’envahir l’espace des autres. Ce n’est pas pas parce qu’un musulman veut faire sa prière à heures fixes que ses collègues kouffars doivent faire son travail à sa place.

La laïcité offre, c’est important,  des droits égaux aux croyants et aux non-croyants. Certes, Benoît XVI ne conteste pas ce point formellement, mais, lorsque la laïcité se transforme trop en un espace ouvert où les communautarismes religieux se déploient à l’aise, c’est bien le non-croyant (ou celui qui ne veut pas pratiquer tel rite précis) qui voit fondre son espace de liberté. On citera les nombreuses situations qui conduisent un consommateur ordinaire à manger de la viande sacrificielle sans le savoir.

La “laïcité ouverte” telle que Benoît XVI, Ramadan et Sarkozy essaient de nous la vendre, c’est la pluri-théocratie.

Léonidas

RÉFÉRENCES :

Benoît XVI célèbre la liberté, l’égalité et la fraternité ; par Jean-Marie Guénois ; Le Figaro des 26 et 27 mars 2011, page 11.

Sarkozy provoque les laïcs

Tariq Ramadan s’exprime sur la laïcité

Lapidation : Tariq Ramadan appelle à un moratoire

 




Benoît XVI, Sarkozy,Tariq Ramadan et la laïcité dite "ouverte"

Le Pape Benoît XVI vient d’intervenir dans le débat en cours sur la laïcité par l’intermédiaire d’une vidéo dans laquelle il s’exprime en français à l’adresse de personnes participant à une manifestion dite “Parvis des gentils”, qui se tenait ces derniers jours à Paris. C’est donc bien la laïcité à la française qu’il vise lorsqu’il décrit ainsi la laïcité telle qu’il voudrait qu’elle soit :
” Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité, d’une laïcité ouverte qui permet à chacun et à chacune de vivre ce qu’il croit, en conformité avec sa conscience. S’il s’agit de bâtir un monde de liberté, d’égalité et de fraternité, croyants et non-croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions, et ils doivent être frères entre eux.”
Que de pièges en peu de mots !
Déjà, le rapprochement des expressions “juste laïcité” et “laïcité ouverte” revient à insinuer qu’une laïcité sans qualificatif ne serait pas juste. Les termes de “laïcité ouverte” ne sont pas innocents. Ce sont ceux utilisés par Sarkozy dans son discours de Latran, et aussi dans son discours de Riyad ; nous rappellerons que notre hyper-président ne s’est pas contenté de comparer l’instituteur au curé en valorisant le second au détriment du premier ; il a aussi jugé bon de faire l’éloge des religions au coeur de l’islam le plus intégriste, en Arabie saoudite.
La “laïcité ouverte” est aussi une notion chère à Tariq Ramadan, qui la définit comme un “espace qui permet la coexistence des religions”. La laïcité mérite donc des éloges à proportion de sa capacité à s’effacer.
D’où cette question : qu’est-ce qui manquerait à la vraie laïcité, celle que la loi de 1905 organise avec précision, pour que nos religieux et leurs relais politiques soient satisfaits ? Que faudrait-il lui ajouter ou lui enlever pour que la laïcité puisse être louée par l’adjonction des qualificatifs “ouverte” ou “positive” ?
Y a-t-il quelque chose que la loi de 1905 refuse aux religions, alors même qu’elle accorde la liberté de conscience et la liberté de culte , dans le respect de l’ordre public ?
Que revendique Benoît XVI quand il  dit : “croyants et non-croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions.” ?
On voit déjà qu’un certain pouvoir politique est demandé sournoisement ; au moins un pouvoir de chaque religion sur sa communauté, c’est à dire un pouvoir hiérarchique des autorités religieuses sur leurs fidèles. C’est légitimer toutes les surveillances communautaristes. C’est contraire aux libertés de l’individu, qui doit pouvoir prendre toute la distance qu’il veut par rapport à sa religion d’origine, voire la quitter.
On se demande aussi ce qu’il manque à la laïcité tout court (celle qui n’est pas qualifiée d’ouverte ou de positive) pour que le Pape soit satisfait des conditions dans lesquelles un croyant peut vivre sa vie personnelle en fidélité à ses convictions.
La laïcité offre une liberté complète dans le respect de l’ordre public. C’est à dire qu’elle marque aussi la limite au delà de laquelle la liberté religieuse cesse parce que les formes qu’elle pourrait prendre potentiellement ne sont pas compatibles avec ce qu’un pouvoir républicain et démocratique permet. La liberté religieuse ne permet pas d’organiser des sacrifices humains ; elle ne devrait pas permettre de cacher des femmes sous des voiles ou d’importuner des personnes supposées musulmanes au vu de leur faciès ou de leur nom pour s’assurer qu’elles suivent le jeûne du Ramadan. Elle ne devrait pas non plus permettre, au nom d’une pratique religieuse, d’envahir l’espace des autres. Ce n’est pas pas parce qu’un musulman veut faire sa prière à heures fixes que ses collègues kouffars doivent faire son travail à sa place.
La laïcité offre, c’est important,  des droits égaux aux croyants et aux non-croyants. Certes, Benoît XVI ne conteste pas ce point formellement, mais, lorsque la laïcité se transforme trop en un espace ouvert où les communautarismes religieux se déploient à l’aise, c’est bien le non-croyant (ou celui qui ne veut pas pratiquer tel rite précis) qui voit fondre son espace de liberté. On citera les nombreuses situations qui conduisent un consommateur ordinaire à manger de la viande sacrificielle sans le savoir.
La “laïcité ouverte” telle que Benoît XVI, Ramadan et Sarkozy essaient de nous la vendre, c’est la pluri-théocratie.
Léonidas
RÉFÉRENCES :
Benoît XVI célèbre la liberté, l’égalité et la fraternité ; par Jean-Marie Guénois ; Le Figaro des 26 et 27 mars 2011, page 11.
Sarkozy provoque les laïcs
Tariq Ramadan s’exprime sur la laïcité
Lapidation : Tariq Ramadan appelle à un moratoire
 




Ce que disait le dangereux islamophobe Laurent Fabius, en 2003…

Rassurez-vous, Riposte Laïque n’est pas devenu fabiusien. Mais j’ai retrouvé, en faisant quelques recherches, le discours que Laurent Fabius prononça au congrès de Dijon du Parti socialiste de 2003. Il était principalement axé sur la défense de la laïcité, et sur la nécessité de se montrer ferme devant l’offensive islamiste. Huit ans plus tard, le-dit Laurent Fabius signait la pétition de Respect-Mag, relayée par Le Nouvel Observateur, demandant à l’UMP d’annuler le débat prévu, le 5 avril, sur l’islam…
Lucette Jeanpierre
Le discours de Laurent Fabius
Les principaux extraits :
Les valeurs qui sont notre drapeau, nous les partageons tous :
– la justice sociale, bien sûr, qui implique plus de démocratie sociale ;
– l’école, et pas n’importe quelle école, l’école de l’égalité des chances, l’école deformation toute la vie ;
– le développement durable, à condistion que ne soit pas un mot vide sens, mais quelquechose de profond tel que nous l’ont proposé nos amis écologistes ;
– et puis la solidarité européenne, et puis une autre conception du monde face à l’hyperpuissance et à l’hyper myopie du marché.
Et l’ajouterai, car c’est un point que je veux traiter, la laïcité, parce que face aux intégrismes de toutes sortes, et aujourd’hui encore, ils ont frappé au Maroc de façon dramatique, face aux intégrismes de toutes sortes dont la France n’est pas exempte, il faut que nous sachionsréaffirmer que la valeur fondatrice unitaire, c’est la valeur de laïcité.
Or, à cet égard les signes d’inquiétude sont nombreux.
Je veux en citer quelques uns :
L’autre jour j’ai rencontré une institutrice de maternelle, qui me disait, et c’est à peine croyable, que des enfants de sa classe avaient refusé de faire la ronde parce qu’un des parents avaient dit qu’il ne fallait pas que les filles et les petits garçons se touchent la main.
Je connais comme vous des enseignants qui, au moment de faire cours sur l’affaire Dreyfus, sur l’égalité des droits, sur la situation au Moyen- Orient, voient quelqu’un se lever dans leur classe, porté par un fanatisme qui ne vient pas de lui-même, et qui les menace, et qui leur interdit defaire ce cours, ce qui les conduit parfois à se censurer eux-mêmes.
Dans un autre ordre d’idée, j’ai vu comme vous ce ministre de l’Intérieur tenir des paroles pertinentes sur la laïcité, mais le faire benoîtement devant une salle ( on n’a pas assezremarqué ce détail) où il y avait deux entrées séparées : l’une pour les femmes, l’autre pourles hommes, et où chacun siégeait physiquement séparé dans la même enceinte.
Et puis, comme vous, je vois ce débat à propos de la future commission européenne où certains proposent, sans que cela semble choquer, sauf nous et heureusement quelques autres, que l’on définisse l’Europe par sa filiation religieuse.
Et en très haut lieu, que répond-on à tout cela ? “Il faut faire preuve de sagesse, il ne faut rien brusquer, il faut voir les problèmes au cas par cas.” Nous, socialistes, nous disons que la République ne se défend pas au cas par cas.
Il est temps, mes camarades, il est temps de redire un certain nombre de choses de choses simples.
D’abord la République, qui n’est pas un lieu, un régime où chacun vient pour mettre en avant sa confession, mais qui est un lieu et un régime où les citoyens sont à égalité de droit et de devoir, et parmi ces droits et ces devoirs, il y a la laïcité.
Ensuite, la laïcité qui n’est pas une opinion parmi d’autres, mais, Bertrand l’a fort bien dit, ce qui permet à toutes les opinions de coexister et non de se combattre, avec cette grande loi surlaquelle intervint jaurès en 1905, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat . Oui, l’Etat c’est la société des hommes et des femmes entre eux. Oui, l’Eglise, c’est la société des femmes et des hommes qui le veulent avec Dieu, et il n’est pas question de mettre en cause, si peu que ce soit, la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Puis l’école, qui n’est pas un lieu parmi d’autres, mais un lieu où l’on forme les petits citoyens. Et ce trépied, République, école, c’est un trépied auquel nous tenons.
Il est donc temps de préciser et de dire notamment deux règles :
La première, c’est que, dans la République française, chacun est libre de pratiquer son culte et sa foi.La République ne reconnaît aucun culte, mais elle ne méconnaît aucun culte. Et il est exact et honnête de dire que certains cultes, certains je pense en particulier aux musulmans, ne peuvent pas aujourd’hui pratiquer dans des conditions dignes. Il faudra donc, ce sera notre honneur de socialistes, que, dans le strict respect de la loi de 1905, nous trouvions les modalités pratiquespour qu’ils puissent exercer leur culte dans des conditions dignes.
Mais de la même façon, et symétriquement, le temps est venu, je crois, de clarifier notre position sur le port des insignes religieux.
Il y a plus de dix ans, dans un autre contexte, et en toute bonne foi, nous avons cru pouvoir confier au Conseil d’Etat le soin de décider de cette question. Le Conseil d’Etat, malgré la qualité de ses membres, n’avait pas cette fonction là. On est arrivé à une sorte de casuistique finalement peu tenable où l’on met en première ligne les enseignants et les chefs d’établissement, qui doivent, malgré qu’ils aient au premier rang leur appréciation subjective, je dis qu’il faut changer cela, et qu’il est temps que les politiques, c’est à dire nous mêmes prennent leurs responsablilités.
Je prends ce matin les miennes. Je crois qu’autant il est fondamental que, dans la sphèreprivée, chacun puisse exprimer sa foi, autant, il est fondamental que, dans la sphère publique, et, d’abord à l’école publique, il ne puisse plus être exhibé d’insigne religieux, ni voile,ni kippa, ni croix. Bref, qu’après les consultations nécessaires, une loi vienne préciserce point : la foi dans le domaine de l’espace privé doit avoir libre exercice, mais la foi ne remplace pas la loi.
On me dira : cela soulèvera des difficultés. Peut-être. Moins de difficultés que si on laissait se développer les germes de l’intégrisme que l’on observe ici ou là avec les conséquences de tous ordres que cela aurait, y compris mes camarades au plan politique car le développement de l’intégrisme d’un côté aurait comme conséquence inéluctable le développement de l’extrême droite de l’autre.
On me dira : vous risquez , par cette position, au fond, de nuire au droit des femmes et des jeunes filles que vous prétendez défendre. Je ne le crois pas. Le voile, quoi qu’en dise,est une atteinte portée à l’égalité entre les femmes et les hommes. Et si on laisse porter cette atteinte là, alors les libertés des femmes seront emportées.
On me dira enfin : encore une fois c’est la spécifité de la France. Moi j’accepte, et même je revendique, cette spécificité si c’est la spécifité de la liberté. Nous connaissons toutes et tous, en particulier des femmes, des militantes qui, dans d’autres pays, ont été exilées, lapidées, assassinées, parce qu’elles ont défendu la liberté, pour elles quand elles ne le voulaient pas, une attitude autre que le voile. Nous n’avons pas le droit d’abandonner ce combat là.
Mes camarades, derrière ce débat, il y en a un autre qui est la question suivante : oui ou non, voulons-nous que la République, notre mère, intègre toutes ses filles et tous se fils, quelle que soit leur religion, quelle que soit leur origine sociale, quelle que soit leur couleur de peau ? Le voulons-nous et croyons-nous que la France en est capable ? Certains disent non. Et pour augmenter leur emprise sur les communautés , ils développent précisement le rôle de ces communautés. Pour nous la République ne peut pas reconnaître une autre communauté que la communauté nationale.
Mais pour réaliser une vraie intégration, il ne suffit pas de prononcer des interdits, il faut aller beaucoup plus loin, il faut faire en sorte que cessent les discriminations nombreuses qui continuent à s’exercer sur à l’égard de beaucoup d’autres sur le logement, l’emploi et la culture, et s’agissant en particulier de nos amis, de nos frères issus de l’immigration, il faut, et je regrette que sur ce point la gauche ait été devancée par la droite, qu’il y en ait davantage au gouvernement du pays, qu’il y en ait dans les grandes écoles, dans les grandes entreprises, et à la télévison, bref partout où l’on détient une parcelle de pouvoir, parce que c’est ainsi que nous ferons reculer l’intégrisme et que nous montrerons que nous avons une haute idée de l’égalité, quelle soit l’origine, quelle que soit la couleur de la peau, et quelle soit, au fond, la religion dont on se réclame.
Le pacte laïque, il est là. Et plus la société française sera diverse et plus le principe émancipateur de la laïcité devra être respecté.
(…)
PS. Voilà l’homme qui, 8 ans après, refuse de voter la loi sur la burqa, et demande l’annulation du débat sur l’islam…