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Proche de Macron, Jean-François Husson, le “Monsieur Immobilier” du Sénat

Ce modeste terrain agricole de quelques centaines de mètres carrés non constructible du sénateur “LR-Macron compatible” Jean-François Husson a trouvé un acquéreur à 60 000 euros après que le maire de Vaudigny Jérôme Klein l’ait fait passer en constructible par un coup de baguette magique ! “Les copains, les coquins” disait Le regretté Charles Pasqua. (Cliché Francis GRUZELLE)

Les étranges vœux 2023 du sénateur Jean-François Husson adressés aux maires de Meurthe-et-Moselle à la mi-septembre 2022, faisant l’objet d’un article ironique dans les colonnes du quotidien l’Est Républicain. (Cliché Francis GRUZELLE)

Emmanuel Macron a su se mettre dans la poche de nombreux sénateurs, à l’image du sénateur LR de Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson, invité dans l’avion présidentiel lors des déplacements officiels du président de la République. Pas belle la vie ? Et dans sa page officielle, le rapporteur de la commission des finances du Sénat Jean-François Husson vante les mérites d’Emmanuel Macron et tape sur la droite patriotique, majoritaire dans nos campagnes. 

Proche d’Emmanuel Macron,  le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson veille actuellement à s’assurer un complément de retraite, avec de “supers coups de fusils immobiliers”, en prévision d’une possible défaite aux élections sénatoriales de septembre 2023. Le 14 octobre, via l’agence immobilière Keller et une notaire de Saint-Nicolas-de-Port, il a réalisé une super opération immobilière en vendant le bâtiment du 5 rue de Lamelin Pré, situé dans le petit village de Vaudigny (moins de 80 habitants dans le Saintois), plus de 350 000 euros. Et il remet le couvert avec l’aide du maire local Jérôme Klein, contacté par nos soins via des mails, mais qui préfère garder le silence.

En visite officielle à Helsinki avec Emmanuel … – Jean-François …

Dans cette nouvelle affaire immobilière concernant le sénateur “LR-Macron compatible” Husson, nos différents mails précisaient au maire Jérôme Klein, par ailleurs président de la communauté de communes des pays du Saintois, “Des sources locales et départementales m’indiquent que vous avez fait passer en constructible le terrain Husson, actuellement verger agricole, situé face au 5 rue de Lamelin Pré et que vous seriez sur le point d’accorder un permis de construire sur cet espace vert abritant de nombreux fruitiers caractéristiques de l’image et du patrimoine lorrain. Pourquoi vouloir bétonner le cœur de Vaudigny, alors que les habitants apprécient le charme rural préservé de ce secteur ?

“Est-ce que vous me confirmez les informations qui circulent ?

“En sachant que les héritiers de Georges Husson, dont le sénateur Jean-François Husson dont vous êtes semble-t-il un proche, viennent de réaliser une super opération immobilière en vendant le bâtiment du 5 rue de Lamelin Pré plus de 350 000 euros, vous seriez sur le point, par le changement de statut du petit verger concerné et l’octroi du permis de construire, de favoriser une vente immobilière de 60 000 euros….”.

60 000 euros pour un petit lopin de terre agricole grâce à la baguette magique d’un maire, faisant passer cette petite terre agricole en terrain constructible, après que le sénateur Jean-François Husson lui ait amené dans sa commune, pour une visite guidée, le président du séant Gérard Larcher !

Pas de réponse du maire de Vaudigny lorsque nous lui demandons : “Est-ce que le sénateur Jean-François Husson est intervenu auprès de vous afin que ce terrain agricole devienne constructible ? Et pour vous inciter à délivrer rapidement un permis de construire ? Une réponse à ces quelques questions permettrait à la presse démocratique d’y voir plus clair, dans le cadre des enquêtes que nous menons sur toutes les activités et les déclarations de patrimoine du sénateur Jean-François Husson…..”.

Le 21 octobre 2019, le sénateur Jean-François Husson (à gauche derrière Gérard Larcher) a promené son invité de poids le Président du Sénat Gérard Larcher, de Flirey à Vaudigny

A l’approche des élections sénatoriales, certains sénateurs de Meurthe-et-Moselle intéressent particulièrement les journalistes, surtout lorsqu’ils adressent leurs vœux 2023 (et les invitations correspondantes pour la deuxième quinzaine de janvier 2023) aux maires à la mi-septembre 2022.

https://ripostelaique.com/le-senateur-husson-presente-ses-voeux-de-fin-dannee-en-septembre.html

https://ripostelaique.com/macron-pret-a-reformer-la-constitution-pour-briguer-un-nouveau-mandat.html

Dans le cas présent, les habitants du Saintois, dans le Sud de la Meurthe-et-Moselle s’interrogent. Pourquoi un modeste verger situé rue de Lamelin Pré à Vaudigny (succession Husson) se vend 60 000 euros après que la mairie l’ai fait passer en constructible ? Pour faire plaisir au sénateur Jean-François Husson ? Certes, le terrain concerné abrite un modeste abri en pierre de quatre mètres carrés, sous les trois rangées d’arbres fruitiers.

Aux élections sénatoriales, Jean-François Husson avait été élu de quatre petites voix.

https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/09/26/suspense-en-meurthe-et-moselle-jean-francois-husson-elu-de-quatre-voix

Jean-François Husson avait présenté une liste indépendante malgré l’opposition de Nadine Morano, qui s’était fâchée. Husson a toujours ratissé du côté des grands électeurs qui n’affichent pas d’étiquette politique et chez les centristes. Mais, en septembre 2023, sa proximité avec Emmanuel Macron risque de lui coûter cher et même son siège de sénateur. Et il ne pourra plus compter sur les voix des grands électeurs du conseil municipal de Nancy, passé à gauche avec l’élection du maire PS Mathieu Klein en mars 2020.

Une dernière question restée sans réponse : le président de la République Emmanuel Macron et le Président du Sénat Gérard Larcher sont-ils au courant des activités immobilières du sénateur Jean-François Husson du côté de Vaudigny, dans cette terre Lorraine chère à Maurice Barrès et loin de Paris ? A votre avis ?

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411




Thaïs d’Escufon persécutée par la Macronie et les juges

Un physique de viking, des arguments imparables, un constat qui glace le sang, des chiffres en millions de migrants accueillis à l’appui, Thaïs d’Escufon dérange les politiques.

Des migrants en train d’être recueillis dans la mer Méditerranée par SOS Méditerranée.

Une manifestation de militants de Génération identitaire avant que l’association ne soit dissoute par les politiques au pouvoir en France.

Depuis lundi, les articles de la presse locale et nationale s’enchaînent pour parler du procès des militants de Génération Identitaire contre SOS Méditerranée. Et avec eux, un flot ininterrompu de mensonges à l’encontre des 22 prévenus et des figures de proue du mouvement dissous,  Thaïs d’Escufon, 23 ans,  et Jérémie Piano, 28 ans, candidat RN aux élections législatives dans les Bouches-du-Rhône en 2015 et aux dernières législatives pour le mouvement d’Éric Zemmour Reconquête. Dix-neuf hommes et trois femmes sont donc jugés depuis lundi à Marseille. Le procès, prévu devant le tribunal correctionnel de Marseille du 10 au 19 octobre, porte sur l’occupation du siège marseillais de  l’association SOS Méditerranée (2) le 5 octobre 2018. Un procès très politique et orchestré par le pouvoir. Ce dernier veut tuer dans l’œuf la révolte d’une jeune élite française qui aime la France, et qui refuse que notre pays soit transformé en Liban d’ici 10 ans.

Cultivée, éduquée, ancienne porte-parole de génération identitaire la France, Thaïs d’Escufon (1)  dérange en France. Comme Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine, elle ose dénoncer le grand remplacement en cours. Elle s’attaque aussi au président Emmanuel Macron qui a signé le pacte migratoire de Marrakech. Pour la faire taire, il y a eu un acharnement médiatique et judiciaire contre la jeune Toulousaine, qui refuse que la France devienne africaine d’ici 20 ans.

Un physique de viking, des arguments imparables, un constat qui glace le sang, des chiffres en millions de migrants accueillis à l’appui, Thaïs d’Escufon dérange les politiques, les juges, les décideurs, Emmanuel Macron et tous les complices d’une immigration de masse.

L’ennui pour tous ses adversaires, c’est qu’elle est redoutablement intelligente et instruite, méritante aussi. Elle est née à Toulouse en 1999 au sein d’une famille catholique de la bourgeoisie française ayant dix enfants. Elle a grandi à Drémil-Lafage, à dix kilomètres de Toulouse, en Haute-Garonne. Elle a obtenu un baccalauréat littéraire au lycée Pierre-Paul-Riquet, à Saint-Orens-de-Gameville, puis décroche en 2016 une licence de langues étrangères à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès.

Considérée comme une influenceuse dans le combat contre l’invasion migratoire, les pouvoirs publics français n’ont eu de cesse de la faire taire. Des consignes ont été données par le pouvoir aux médias généraliste subventionnés par l’état via les aides annuelles à la presse. Subitement, et sans raison, les réseaux sociaux l’ont banni. Ils n’ont pas encore osé lui retirer sa carte bancaire !

Comme cela ne suffisait pas, Thaïs d’Escufon a subi un harcèlement judiciaires, les services de la sécurité intérieure traçant ses moindres déclarations au lieu de s’intéresser aux islamistes intégristes qui préparent des assassinat ou des attentats sur le sol français. Car Thaïs d’Escufon doit disparaitre socialement.

Même des juridictions correctionnelles de villes pratiquement inconnues l’ont assigné. L’avant dernière comparution en date remonte à un peu plus d’un an devant la juridiction de Saint-Gaudens ( en Haute-Garonne, pour tous los lecteurs qui ne connaitraient pas cette localité de l’arrière-pays). Le 9 septembre 2021, la jeune femme  a été condamnée à deux mois de prison avec sursis « pour injures publiques », après la publication d’une vidéo anti-migrants.

Mais, Thaïs d’Escufon ne se décourage pas. Elle explique : “le contexte actuel de répression politique de la Macronie à l’encontre des patriotes n’est pas la preuve de la force du pouvoir en place mais au contraire de sa faiblesse. Ils savent que nous progressons chaque jour un peu plus : les victoires populistes comme en Italie et en Suède en sont une preuve. La durabilité du gouvernement Orban, aussi. Et chez nous, un candidat à la présidentielle a pu défendre lors des dernières élections, de façon explicite, une politique de re migration soutenue par la majorité des Français juste avant que le RN ne constitue un groupe historique à l’Assemblée. Bref, les choses changent. Et dans le bon sens. Alors bien sûr, comme tous les Français attachés à leur pays, je suis impatiente que tout se règle au plus vite : mais nous devons faire preuve de patience et ne rien lâcher. Et surtout pas les militants qui, comme les 22 de Marseille, luttent en première ligne….”.

Par contre les poursuites judiciaires vont moins vite lorsque Thaïs d’Escufon se fait agresser sexuellement par un migrant à son domicile. En effet, Thaïs d’Escufon a déposé plainte pour agression sexuelle et séquestration le 21 décembre dernier. Un homme s’est introduit chez elle alors qu’elle rentrait d’une séance de sport et avait ses écouteurs dans les oreilles. Selon Thaïs d’Escufon “l’homme se serait présenté à elle comme un migrant d’origine tunisienne”.



Le sénateur Husson présente ses voeux de fin d’année en septembre!

Refusant de compter pour des prunes depuis les élections présidentielles, le sénateur LR Jean-François Husson affiche sa proximité avec Emmanuel Macron lors des voyages officiels et avec les fabricants de glaces et de sorbets, pour mieux assurer l’avenir des lorrains. Certains maires le qualifient de “marchand de farces et attrapes”. A-t-il encore une utilité comme sénateur de Meurthe-et-Moselle ?

Voici quelques années le sénateur LR Jean-François Husson avait jeté l’éponge aux élections départementales, alors qu’il était sortant, afin de ne pas subir une cuisante défaite liée à l’usure….

Incroyable, mais vrai. Déstabilisé par notre récent article du 12 septembre 2022 révélant sa proximité et ses déplacements réguliers avec Emmanuel Macron et son improbable réélection, le sénateur LR de Meurthe et Moselle Jean-François Husson a réagi dès le 18 septembre, en convoquant tous les maires du département de Meurthe-et-Moselle pour ses cérémonies de vœux 2023 qui se dérouleront en deux phases : le 14 janvier à Richardménil et le 21 janvier à Haucourt-Moulaine. Ce qui a provoqué l’hilarité de nombreux maires et des journalistes du quotidien l’Est Républicain qui titrent “Vœu mieux anticipé” pour le vieux sénateur. A moins que Jean-François Husson n’ait confondu le mois de septembre 2022 avec janvier 2023…. Ou bien, il s’ennuie.

Macron prêt à réformer la Constitution, pour briguer un nouveau mandat

Un maire de Meurthe et Moselle, totalisant plus de 50 ans de mandat, se tapait le cul par terre de rire, au pied de Marianne, en expliquant : “Du jamais vu de mémoire de maire. Aucun sénateur en cinquante ans ne nous a fait ce coup-là…. Il a tellement peur d’être battu qu’il nous convoque plus de quatre mois avant l’évènement. Peut-être pour se rassurer lui-même ou pour répondre à un article de presse le donnant battu en raison de sa proximité avec Emmanuel Macron alors qu’il avait été élu au plus fort reste sous l’étiquette LR, avec quatre petites voix d’avance sur ses concurrents”. Un maire proche de l’ex futur sénateur confie sous le manteau que Husson a aussi invité Emmanuel Macron à ses deux séances de vœux en janvier 2023. Par admiration ou opportunisme ?

“Quatre mois avant l’évènement, c’est un beau train de sénateur” soulignent les journalistes de l’Est Républicain. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Jean-François Husson anticipe ou il gagatte ?

Certes, le sénateur “girouette” Les Républicains-LREM Jean-François Husson se sait affaibli. Année après année, il se targuait d’une solide assise dans le Saintois (cette partie Sud de la Meurthe-et-Moselle), où il avait conservé la maison familiale dans la petite commune de Vaudigny (canton d’Haroué). Mais Jean-François Husson vient de vendre, au prix de 350 000 euros, via une notaire de Saint-Nicolas-de-Port, ce bien familial qui confirmait son assises territoriale, dans une zone où les maires grands électeurs ont tendance à voter pour l’enfant du pays. “Cette vente semble confirmer son prochain retrait de la vie politique” nous confiait un maire du Saintois voici un mois. Espérons aussi que le produit de la vente figurera dans une déclaration de patrimoine réactualisée auprès de la Préfecture de Nancy.

Certains maires de la Meurthe-et-Moselle, ayant voté pour le LR Jean-François Husson en septembre 2017, ont été surpris d’assister à sa proximité avec Emmanuel Macron, puisqu’il a accompagné ce dernier lors de nombreux voyages officiels.

En visite officielle à Helsinki avec Emmanuel … – Jean-François …

Dans sa page officielle, le rapporteur de la commission des finances du Sénat le LR Jean-François Husson vante les mérites d’Emmanuel Macron et tape sur la droite patriotique, majoritaire dans nos campagnes. Jean-François Husson écrit notamment : « Combattre les nationalismes et/ou les populismes et faire grandir ce besoin d’une Europe forte et qui protège : une envie partagée, unanimement saluée à Helsinki. J’ai été fier et heureux de voir la France attendue et influente dans ce projet avec mes collègues députés Cécile Untermaier et Alex Holroyd, députés . ».

Que ne ferait pas un sénateur sur le déclin pour tenter de conserver son mandat et tous les avantages découlant des colossales indemnités et des lambris de la République ?

Aux élections sénatoriales, Jean-François Husson avait été élu de quatre petites voix.

https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/09/26/suspense-en-meurthe-et-moselle-jean-francois-husson-elu-de-quatre-voix

Jean-François Husson avait présenté une liste indépendante malgré l’opposition de Nadine Morano, qui s’était fâchée. Husson a toujours ratissé du côté des grands électeurs qui n’affichent pas d’étiquette politique et chez les centristes. Mais, en septembre 2023, sa proximité avec Emmanuel Macron risque de lui coûter cher et même son siège de sénateur. Et il ne pourra plus compter sur les voix des grands électeurs du conseil municipal de Nancy, passé à gauche avec l’élection du maire PS Mathieu Klein en mars 2020.

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411




Macron prêt à réformer la Constitution, pour briguer un nouveau mandat

Emmanuel Macron a su se mettre dans la poche de nombreux sénateurs, à l’image du sénateur UMP de Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson

Comme tous les despotes, Emmanuel Macron a la ferme intention de rester au pouvoir. Il brigue un troisième mandat. Selon un conseiller de l’Elysée, joint par téléphone ce lundi 12 septembre 2022, mais qui souhaite conserver l’anonymat (pour conserver son poste) une équipe travaille actuellement pour modifier la constitution et supprimer les dispositions limitant la fonction à deux mandats. Une évidence s’impose : cette modification constitutionnelle n’est pas envisagée pour les seuls successeurs d’Emmanuel Macron. Mais bien pour l’actuel locataire de l’Elysée, chauffé, blanchi, nourri gratuitement. Et charité bien ordonnée commence par soi-même.

Les travaux portant sur le nouveau texte constitutionnel seraient bien avancés selon notre interlocuteur. Mais certains points posent problème aux “Macron boys”. Comment faire avaliser ce texte. L’Elysée a bien pensé à un référendum populaire à la De Gaulle, selon le processus initié pour transformer les élections présidentielles de 1965. De fidèles collaborateurs d’Emmanuel Macron craignent un rejet populaire, tant le mécontentement est grand. D’autant plus que le texte en gestation propose de revenir à des mandats de sept ans. Est-ce que le peuple français est suffisamment stupide pour avaliser, via un chèque en blanc, 17 années de règne de Macron ?

Plusieurs rédacteurs du projet sont plutôt favorables à l’adoption du texte via un congrès (Assemblée nationale plus Sénat) parlementaire réuni à Versailles. A ceux qui objectent la difficulté de réunir une majorité des trois cinquièmes, les “Macron boys” rétorquent que le Sénat est en plein délabrement, et qu’une majorité de sénateurs tiennent à leurs gamelles et sont prêts à tous les compromis pour les années postérieures à leurs mandats. En sachant que la moitié du Sénat va être renouvelé en septembre 2023, les rédacteurs du texte ont de bons espoirs de convaincre les parlementaires les plus mollassons.

Côté délabrement du Sénat, la situation est confirmée par le vieillissement et l’inactivité de nombreux sénateurs dans la plupart des départements. Prenons le cas du département de la Meurthe-et-Moselle qui compte quatre sénateurs, tous élus à la proportionnelle, via un scrutin de liste. Si les deux sénateurs de gauche effectuent de rares interventions, les deux sénateurs de droite, l’UMP Philippe Nachbar et l’UMP Jean-François Husson (dont le papa était le suppléant du Général Marcel Bigeard de 1978 à 1988) sont en roue libre. Il y a aussi la fatigue lié à l’âge pour ces deux sortants, notamment près de 73 ans pour le Nancéen Philippe Nachbar (qui a perdu son canton de Nancy Nord aux élections départementales) et qui semble sur une spirale de déclin. Dans ces cas-là, c’est bien connu, tout décline.

Précédemment élu au plus fort reste, le sénateur UMP Jean-François Husson se targuait d’une solide assise dans le Saintois (cette partie Sud de la Meurthe-et-Moselle), où il avait conservé la maison familiale dans la petite commune de Vaudigny (canton d’Haroué). Mais Jean-François Husson vient de vendre, au prix de 350 000 euros, via une notaire de Saint-Nicolas-de-Port, ce bien familial qui confirmait son assises territorial, dans une zone où les maires grands électeurs ont tendance à voter pour l’enfant du pays. Cette vente semble confirmer son prochain retrait de la vie politique. Espérons aussi que le produit de la vente figurera dans une déclaration de patrimoine réactualisée auprès de la Préfecture de Nancy.

Certains maires de la Meurthe-et-Moselle, ayant voté pour l’UMP Jean-François Husson en septembre 2017, ont été surpris d’assister à sa proximité avec Emmanuel Macron, puisqu’il a accompagné ce dernier lors de nombreux voyages officiels.

En visite officielle à Helsinki avec Emmanuel … – Jean-François …

Dans sa page officielle, le rapporteur de la commission des finances du Sénat vante les mérites d’Emmanuel Macron et tape sur la droite patriotique, majoritaire dans nos campagnes. Jean-François Husson écrit notamment : “Combattre les nationalismes et/ou les populismes et faire grandir ce besoin d’une Europe forte et qui protège : une envie partagée, unanimement saluée à Helsinki. J’ai été fier et heureux de voir la France attendue et influente dans ce projet avec mes collègues députés Cécile Untermaier et Alex Holroyd, députés .”.

Peux-t-on faire confiance à ce gendre d’élu “girouette” qui, en passant, a été incapable d’obtenir une modeste subvention pour la remise en état des cloches de l’église de Vitrey ? La nouvelle maire de cette commune se targuait pourtant du soutien inconditionnel “de son petit sénateur Husson”. Ben voyons.

Le principal acte de gloire de ce sénateur admirateur d’Emmanuel Macron remonte à février 2015, lorsqu’il a été élu à la présidence de la commission d’enquête sur le coût économique et financier de la pollution de l’air, sujet vital pour l’avenir du Sud de la Meurthe-et-Moselle, région épargnée par les pollutions. Bravo l’artiste !

Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411