Les «non-Kanaks» futurs esclaves de Kanaky ?

Même si un intellectuel mainstream comme Roger Boulay réduisait dans son exposition “Kannibals et Vahinés” en 2000, au centre culturel Tjibaou, à Nouméa, le cannibalisme canaque (dois-je écrire le “kannibalisme kanak”?) à un mythe, à une vision occidentale du Noir, tout en précisant «le fait que le cannibalisme ait existé ou non en Nouvelle-Calédonie n’est pas le sujet de l’exposition», même si Jean Guiart (anthropologue et ethnologue français proche des indépendantistes) prétendait que les Kanaks avaient inventé cette légende pour faire peur aux “Blancs”, écrire que les Mélanésiens ont été cannibales – comme une grande partie des populations dans la préhistoire et même dans l’histoire – n’est pas faire preuve de racisme. C’est refuser le négationnisme actuel qui veut transformer les peuples mélanésiens du Pacifique sud en bons sauvages peuplant des îles paradisiaques.

Des guerres avaient lieu entre tribus pour faire des prisonniers et les dévorer. Je me souviens d’un reportage de RFO où un vieux “Kanak” montrait l’endroit où il avait vu les siens mettre à mort des hommes d’une autre tribu pour les manger.

Aujourd’hui, les “Kanaks” indépendantistes ont trouvé une nouvelle formule pour “se nourrir”. Ce ne sont plus des tribus garde-manger qui maintiendront cette fâcheuse tendance de goûter à l’Autre, mais les “communautés” garde-manger qui, après l’indépendance, se chargeront de l’avenir de Kanaky.

Le terme “kanak”, autrefois orthographié “canaque” vient de l’hawaïen kanaka signifiant “homme“, “être humain” ou “homme libre”.

Les “Kanaks” indépendantistes clament maintenant leur volonté de réduire ceux qu’ils appellent les “non-Kanaks” (comprendre les non-hommes, les non-êtres humains, les non-hommes libres) à l’esclavage soit physique (les compétences de l’ingénieur, du médecin, du pilote d’avion…) soit financiers (impôts, taxes).

Cette volonté esclavagiste est d’ailleurs déjà inscrite dans l’Accord de Nouméa, garanti par l’Etat Français, dans lequel on peut lire que les populations “non-kanakes” sont appelées, en, cas d’indépendance de l’archipel, à… «contribuer» à son développement.

Cette absurdité aux conséquences prévisibles et dramatiques en termes de droits politiques futurs et de libertés publiques, vient d’un postulat idéologique faux selon lequel les « Kanaks», seraient les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie, et qu’ils tireraient de cela un fumeux droit dit “du premier occupant”. Par ce “droit”, ils auraient la possession des terres tandis que les “non-Kanaks” auraient “le droit” d’apporter les compétences que les “premiers occupants” n’auraient. Si l’on revoyait l’occupation des terres du monde à l’aune de ce droit, on devrait assister à un transvasement de populations sans précédent et à des épurations ethniques planétaires.

Ce discours empoisonne la vie calédonienne et la démocratie locale depuis des dizaines d’années. Il fausse la vie institutionnelle, alourdit, entrave, paralyse la vie des entreprises comme la vie associative.

D’abord, rien ne prouve que les “Kanaks” sont les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie. Ils sont certainement les plus anciens parmi les présents actuels. Mais on sait qu’il y avait avant eux un peuplement dit “lapita” (du nom du site archéologique de Nouvelle-Calédonie où on a trouvé pour la première fois la trace de leur existence). Les « Lapita » constituaient un peuplement de navigateurs qui rayonnaient des îles Bismarck, au nord-est de la Nouvelle-Guinée, jusqu’aux Samoa et à Wallis et Futuna.

Le territoire calédonien est également constellé de pétroglyphes dont on ne connait pas l’origine. Une seule chose est sûre, ils n’ont pas été tracés par les prétendus “premiers occupants”.

Ensuite, nommer “non-Kanaks” tous ceux qui n’ont pas le “bonheur”, pas l’“honneur” d’être nés kanaks, n’est-ce pas du racisme ? Cela ne revient-il pas à les considérer comme les négatifs des Kanaks qui, seuls, leur donneraient une légitimité existentielle et, partant, politique? On n’est pas loin de l’herrenvolk, “la race maîtresse” chère à Hitler.

Or, n’en déplaise aux indépendantistes, ces “non-kanaks” d’origines vietnamienne, européenne, océanienne, antillaise, kabyle, japonaise, indonésienne, etc., sont d’abord des citoyens libres, qui doivent avoir et qui doivent conserver autant de droits et d’avenir que les “Kanaks”.

Enfin, la question du métissage est désormais une réalité globale calédonienne qui transcende le débat “Kanaks / non-Kanaks”, différenciation née de la langue de bois avec laquelle les politicards, les journaleux et nombre d’intellectuels tiers-mondistes et autres chercheurs ont analysé les événements des années 80.

Rappelons ici que ces événements ont secoué l’archipel pendant une dizaine d’années, et qu’ils sont la colonne vertébrale (le «poteau central» », aime-t-on dire en “Kanaky”!) de l’Accord de Nouméa. Accord qui a (provisoirement ?) conclu les affrontements entre les indépendantistes kanaks et les loyalistes.

Les “Kanaks” indépendantistes se considèrent comme les vrais propriétaires des terres et voient les métis comme des résidus de la colonisation qui n’auront pas plus le droit à la parole que les “non-Kanaks”.

Rappelons aussi que les “non-kanaks”, c’est-à-dire les “non-hommes” sont aussi des citoyens français qui votent, travaillent et paient leurs impôts. Ils représentent 65% de la population néo-calédonienne et aspirent à vivre en paix.

La séparation entre “Kanaks” et “non-Kanaks” est donc d’essence purement idéologique. Elle a pour finalité de convaincre, année après année, génération après génération que les “non-Kanaks” ne sont pas chez eux en Nouvelle-Calédonie, qu’ils devaient baisser la tête et faire acte de soumission.

Cette distinction pose les bases d’un apartheid particulièrement dur si, d’aventure, la Calédonie devait devenir indépendante[1].

Ce racisme politique, culturel et social est celui qui se veut fondateur de “Kanaky”.

Aux “non-Kanaks” à refuser d’être les “communautés garde-manger” de l’indépendance kanake (kanaille?) socialiste.

A l’Etat français de redire, et de faire concrètement respecter, l’exigence du respect de la démocratie et des droits de l’Homme sur son territoire.

Marcus Graven

[1] Les bases institutionnelles et juridiques de cet apartheid sont déjà en place dans l’Accord de Nouméa : restrictions du droit de vote qui frappe essentiellement les “non_kanaks” (25 000 personnes sont actuellement interdites de vote pour le référendum).

Et la Constitution rédigée par l’Union Calédonienne (principal parti indépendantiste « kanak »), est un concentré de mesures qui visent toutes à marginaliser les populations “non-kanaks”.

Lire: https://ripostelaique.com/dictature-oceanienne-bienvenue-en-kanaky-2018.html

 




Nouvelle-Calédonie : l’islam au secours des indépendantistes kanaks

La Nouvelle-Calédonie va vivre une année 2018 de tous les dangers.

Indépendance ou pas ?

Mais que ce soit dans une Kanaky (que je combats) ou dans le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, une nouvelle donnée est apparue, celle de la pénétration musulmane.

L’idéologie de la nation Islam semble vouloir s’installer sur notre terre du bout du monde.

Le Vanuatu, archipel proche et politiquement peu recommandable (nettoyage de l’opposition au moment de l’indépendance, exécution du fils de Jimmy Stevens, emprisonnement de ce dernier quasiment jusqu’à sa mort, intervention des troupes papoues sous la férule australienne tabassant les récalcitrants, paradis fiscal…) est depuis des années travaillé en profondeur par le cancer islamiste.

Maintenant c’est au tour de la Nouvelle-Calédonie. On voit des barbus en qamis et des femmes bâchées dans les rues de Nouméa.

Jusque-là, la communauté musulmane se retrouvait dans deux mosquées, l’une nouméenne Vallée des Colons, 13 Rue Mérano, surtout fréquentée par les musulmans d’origine indonésienne,

l’autre à Bourail, sur la côte Ouest, plus arabe.

  

L’Indonésie – 255 millions d’habitants, dont 87 % de musulmans – comme une partie de l’Asie du Sud-Est commence à turbuler sous la pression des “Allahou Akbar”. La Birmanie et la Thaïlande réagissent sainement à la poussée, notamment en envoyant les Rohingyas se faire voir au Bangladesh. L’armée philippine a repoussé péniblement les djihadistes, – parmi eux plusieurs dizaines d’étrangers –, bien armés, bien entraînés, directement inspirés de l’EI, qui s’étaient emparés d’une partie de la ville de Marawi, sur l’Île de Mindanao. Singapour est inquiète.

En Indonésie, l’islam devient de plus en plus intolérant. Les métastases de l’islamisme et à sa dérive naturelle et violente qu’est le djihadisme, s’y multiplient. Le fondamentalisme qui nourrit les égorgeurs et autres coupeurs de têtes du djihad y progresse continuellement.

Et la Nouvelle-Calédonie est dans sa proche banlieue.

Mais le réel danger ne provient pas encore de Jakarta. A l’aéroport de Nouméa-La Tontouta, la Police de l’Air et des Frontières voit débarquer les propagandistes de la “vraie” foi : des “Françaises” et “Français” (ils ont le passeport adéquat) y arrivent en tenue islamique.

Un tract est distribué dans les boîtes aux lettres des cités acquises à Kanaky et sur la Place des Cocotiers.

  

Ecrit en bon français, édité par la “JAMA’AT MUSULMANE AHMADIYYA” en Australie, –Sydney: “Masjid Baitul Huda, 45 Hollinsworth Road, Marsden Park, NSW 2765, ph.+61292674521”; Brisbane: “Masjid Baitul Masroor, 1 Neville Road, Stockleignh, QLD 4280, ph.+617554886200”, au dessus d’un drapeau “Kanaky” (le drapeau français a évidemment disparu, la France étant haïe par les islamistes) il porte la mention «Au nom d’Allah, le Gracieux, le Miséricordieux / Amour pour tous, Haine pour personne».

Il s’agirait pour l’instant, d’une secte musulmane qui regrouperait quelques millions de fidèles dans 120 pays. Au Pakistan et en Arabie Saoudite, ses partisans seraient considérés comme non-musulmans. 

Mais n’est-ce pas là et, comme d’habitude, une tête de pont des musulmans propagateurs de la foi liberticide salafiste, de l’entrisme islamique avec son habituel ton pacifiste ? Avec l’islam, la réalité n’est jamais dans les mots dits ou imprimés. Pour approcher un peu le réel, il faut peut-être lire «Au nom d’Allah, le Guerrier, le Conquérant / Haine pour tous, Amour pour personne» (sauf aux soumis – rappelons une fois encore qu’islam signifie “soumission”).

Ne s’agit-il pas sous des termes doucereux (c’est-à-dire sournois – la taqya (l’art de mentir pour promouvoir Allah) n’est pas une invention des résistants occidentaux) – de propager l’islam le plus dur, celui qui assassine les homosexuels, qui lapide les femmes, qui met en esclavage les chrétiens, qui étouffe toutes les libertés ?

Que cela arrive l’année d’un référendum déjà délicat pour la Calédonie et ses habitants, est-ce le hasard ?

A part si l’on est naïf ou islamo-collabo, difficile de le penser.

En ciblant les Kanaks indépendantistes et certainement la communauté indonésienne, sans oublier les traîne-savates en dreadlocks métropolitains qui hantent maintenant le paysage – notamment les bidonvilles qui ont proliféré autour de la capitale de l’archipel, les “amoureux” d’Allah entendent bien compliquer encore la situation.

Trois questions se posent :

1°) l’Etat français “laïc” laissera-t-il encore une fois passer ces déstabilisateurs au prétexte du droit à la “liberté de circuler” ?

2°) Qu’en pense le gouvernement calédonien qui semble, pour l’heure, plus préoccupé de détourner les retraites complémentaires des Calédoniens ?

3°) Qu’en disent les leaders indépendantistes ?

Nouvelle-Calédonie ? Kanaky française ? Kanaky ?… ou Kanaky islamiste ?

Marcus Graven