“Quand on agit pour le bien, on se relève toujours !” Tel fut le message répété par Éric Zemmour, au début de son intervention, dans la prestigieuse salle du Palais des Sports, en cette date anniversaire du 4 décembre 2022. Difficile pour les retardataires de trouver une place assise ! Une ambiance chaude, jeune et pleine d’espérance, où chacun a pu retrouver la ferveur du meeting de Villepinte qui, il y a un an, voyait la naissance du mouvement Reconquête, “un parti sorti de terre en quelques jours“.
Après plusieurs interventions très remarquées des ténors du jeune parti politique, Éric Zemmour arrive sur scène après un bain de foule sans incident. Il faut dire que l’organisation était vraiment professionnelle !
https://youtu.be/BLP-QRNdbrI
https://youtu.be/BLP-QRNdbrI
“J’ai subi des procès, des menaces de mort, une mise sous protection policière (…) et pourtant notre message est passé. Nous avons dit une vérité à la France qu’elle n’est pas prête à oublier !“.
Zemmour nous explique que pour lui, la politique n’est pas un jeu qui redémarre tous les cinq ans au rythme des élections : trois éléments sont indissociables : le combat pour les idées, l’action quotidienne et les élections.
Il rappelle qu’à Callac, c’est Reconquête qui a mis en lumière la honteuse volonté politique du gouvernement de répartir les “migrants” sur l’ensemble du territoire français, y compris dans les paisibles villes de campagne. De même, Reconquête a mis en place un réseau de “parents vigilants”, qui a libéré la parole et permis à de nombreux parents de témoigner de ce qui se passe à l’école et notamment de l’endoctrinement systémique.
https://www.bvoltaire.fr/contre-le-grand-endoctrinement-reconquete-veut-etre-le-porte-parole-des-parents-deleves/
C’est encore Reconquête qui peu à peu gagne la bataille des mots : les attaques au couteau qualifiées de « faits divers » par les médias du système, ne sont en réalité que des francocides, nous dit-il !
Reconquête était présent, place Samuel Paty à Paris, en réaction à l’abominable meurtre de Lola par une « OQTF » qui n’avait rien à faire chez nous. Reconquête était aussi présent à Toulon pour dénoncer l’accostage de l’Ocean Viking et l’arrivée de clandestins qui se sont ensuite rapidement volatilisés dans la nature.
Plus récemment, Reconquête a dénoncé l’initiative d’un professeur de classe préparatoire littéraire, qui n’avait rien trouvé de mieux que d’organiser avec sa classe la visite d’un camp de migrants à Calais, en partenariat avec une association partisane « l’Auberge des migrants ».
« À gauche, on ne sait pas ce qu’est la neutralité de l’enseignement et le problème, c’est que toute la hiérarchie a validé cette initiative, de la direction du lycée, à la Région en passant par l’Inspection académique (…) Reconquête se réserve le droit de saisir la justice pour atteinte à la neutralité de l’enseignement » nous explique le fondateur de Reconquête.
La réaction des médias de gauche ne s’est pas fait attendre et le journal subventionné « Le Monde » n’a pas tardé à transformer l’agrégée de Lettres en victime du harcèlement du très méchant Éric Zemmour !
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/12/05/de-la-sortie-pedagogique-a-la-campagne-de-haine-comment-une-enseignante-a-ete-harcelee-par-des-soutiens-d-eric-zemmour_6152947_3224.html
Et Zemmour de poursuivre : « Avec nous, les choses sont en train de changer. Cette gauche défend les squatters, défile avec les islamistes. Nous ne les laisserons pas nous donner des leçons de morale. Oui l’Éducation nationale est un bastion de la propagande islamo-gauchiste. Oui nos enfants la subissent »
Puis il s’adresse aux milliers de militants présents dans la salle : « Ne nous contentons pas de nous congratuler en disant qu’on est les meilleurs. Travaillons ! Détruisez en vous le fatalisme et continuez à mettre en place des relais partout. C’est ainsi que nous aurons la victoire aux prochaines élections ». Il prend les exemples de Viktor Orban et de Giorgia Meloni lesquels, partis de scores très faibles aux premières élections, se sont retrouvés propulsés aux sommets des États hongrois et italien.
Il décline les axes de travail qui doivent conduire à la victoire :
Premier axe : un discours qui parle à toute la droite. Sur ce sujet, l’union des droites est un moyen, un chemin et non un but en soi : 70 % des électeurs de Marine le Pen la souhaite et 54 % des militants Républicains. À Toulon, nous dit-il, « toute cette droite aurait dû être côte à côte. Jordan Bardella, Bruno Retailleau auraient dû être là. Ce fut une occasion manquée, et il ne faudrait pas qu’il y en ait trop ».
Deuxième axe : continuer la bagarre culturelle, avec toute la liberté nécessaire.
Troisième axe : continuer le déploiement de Reconquête sur tout le territoire et ne rien laisser passer. Et surtout, être toujours à la pointe de la réflexion.
Puis il revient sur l’explosion de la violence que la France subit depuis des années. « Si Collomb et Cazeneuve l’ont compris, c’est que tout le monde peut comprendre ». Il rappelle les explications répétées à souhait par la gauche : la pauvreté, les discriminations dont les auteurs de faits violents seraient « victimes », ce qui revient à rendre responsable la société ( !) et enfin la folie, car les agresseurs sont systématiquement présentés comme des « déséquilibrés ».
Selon lui, ce déferlement de violence s’appuie sur quatre moteurs :
Le premier est l’hétérogénéité ethnique de la société. Citant les travaux de sociologues américains, Zemmour explique que les sociétés multi-ethniques deviennent rapidement des sociétés multi-conflictuelles. « Certes, nous dit-il, il existe une criminalité endogène, il y a des salauds dans toute société, mais c’est la distance entre l’agresseur et l’agressé qui facilite le passage à l’acte ». Plus on est différent culturellement, plus le passage à l’acte est facilité.
Le second moteur est démographique : la jeunesse de la population, l’excès de jeunes mâles regorgeant de testostérone… Des études montrent que plus le pourcentage de jeunes dans une société est élevé, plus la violence est grande. Il cite le cas de la France de la Révolution, le Rwanda, le Kosovo, l’Algérie actuelle, le Liban et certains pays d’Amérique latine.
Le troisième facteur est l’attitude revancharde de ceux que nous accueillons, souvent issus d’anciennes colonies. Il ne faut jamais oublier les paroles de « l’hymne » algérien : « ô France, arrive le jour où tu dois rendre des comptes ».
Enfin le quatrième facteur ; l’affrontement millénaire entre le monde chrétien et le monde musulman, même si des périodes d’accalmies ont pu être observées, du fait de l’affaiblissement de l’une ou l’autre des deux puissances.
Et il constate que dans la France d’aujourd’hui, les quatre facteurs sont réunis pour que la violence explose de toutes parts, alors que l’on continue à ouvrir nous frontières. « Est-ce raisonnable d’accueillir, chaque année, l’équivalent d’une ville comme Bordeaux ? »
Celui qui nous sert encore de président n’est pas épargné : « Macron veut que la France rejoigne le Tiers-monde (…) Monsieur Macron, vous ne pouvez pas dire que l’immigration est une tradition millénaire ! ».
Ironisant sur les coupures d’électricité annoncées par le « Mozart de l’économie », Éric Zemmour rappelle que ceux qui nous gouvernent financent le Grand Remplacement, en oubliant… le grand déclassement que ce soit à l’école, à l’hôpital ou à l’armée.
Puis il termine sur un message d’espoir, sous un tonnerre d’applaudissements : « La reconquête ne fait que commencer. Le 5 décembre 2021, nous en avons fait le serment à Villepinte. Nous avons réuni 130 000 adhérents cette année ! Adhérer, ce n’est pas seulement distribuer des tracts et regarder les trains passer ! Vive Reconquête, vive la France ! »
Hector Poupon