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GPA : le Covid-19 empêche la livraison des commandes de bébés

Des médias nous font part d’un défaut de livraison supplémentaire autre que les masques et les tests !

Celle des mômes issus de la GPA. Les services de livraisons sont perturbés. Des candidats ont mis une pièce dans l’utérus commandé dans des usines en Ukraine, en Inde, en Australie etc., et ils se retrouvent à attendre, au-delà des 9 mois, les produits achetés, la concrétisation de leurs achats.

Le Parisien dans un article nous fait un article émotionnel et ne pose pas du tout la légalité française de ces achats et livraisons. Une Normande en plein confinement lance un appel à l’aide parce que sa commande n’est pas arrivée ! Amazone n’y est pour rien, pas plus que Chronopost ! La livraison de son GPA en Ukraine est sous réserve. 

Madame Sophie Labaune-Parkinson et son époux auraient dû, nous dit le Parisien, être en Ukraine pour la réception, mais n’ayant plus la possibilité de partir, les voilà coincés !

En France, la GPA est interdite et pourtant, ce couple a passé une commande sans que personne ne s’alarme de ce refus d’appliquer la loi qui interdit clairement la GPA. Il est vrai que depuis peu, les GPA réalisées à l’étranger sont reconnues par la justice. (Source)

On sait aussi que des animateurs homosexuels ont fait les unes des journaux en recevant chez eux le produit de GPA sans que personne ne s’émeuve en France, bien au contraire. C’est la France d’aujourd’hui ! Un pays dit de lois, de droits, mais pas de devoirs, qui autorise de fait ce qu’il interdit à travers les Assemblées nationales. (Source)

Le Parisien nous donne des détails étonnants : Sophie vit “ses premières montées de lait” près de Pont-Audemer, dans l’Eure, à plus de 2 000 kilomètres de son futur bébé. Pas un mot sur la montée de lait de la femme qui a loué son ventre dans ses usines GPA ! Pour le Parisien, ce n’est pas porteur ! Il faut apitoyer les lecteurs, vendre du papier ! Qu’importe que des femmes soient mises enceintes pour satisfaire les demandes de nos bobos et autres « progressistes », tous par ailleurs adeptes des « droits de l’homme », des libertés, et bien entendu, de l’égalité des sexes et des droits de la femme. (Source)

Nous vivons une époque formidable ! Le Parisien poursuit : cette Française établie en temps normal en Australie pourra-t-elle seulement voir son bébé dès ses premiers jours de vie ? Là on est prié de verser une larme.

C’est politique, analyse madame Sophie Labaune-Parkinson qui sait bien que la France n’autorise pas la GPA. Ce dont elle se moque clairement. Elle dit avoir fait appel à une avocate, au défenseur des droits, qui semblent eux aussi se moquer des droits et des devoirs de chacun.  Elle s’inquiète pour les autres parents, qui n’ont toujours pas de réponse également. Des bébés sont nés, vont naître, seuls, sans leurs parents. Sauf qu’ils ont une mère, celle qui va leur donner la vie, qui a les seins gonflés, celle qui a porté son bébé dans son ventre, celle qui a loué son utérus pour de l’argent !

Le bébé devrait alors être pris en charge par la maternité qui l’a vu naître, pour une période indéterminée et sous un statut d’apatride. À qui la faute?

Le journaliste nous invite à verser une deuxième larme car l’enfant ne recevrait pas l’affection de ses parents. « Le risque est réel, on le connaît. Un enfant qui n’est pas choyé à la naissance, juste nourri et changé, peut développer de gros troubles émotionnels (…). C’est inhumain. »

Le grand mot est lâché ! C’est inhumain ! Peut-on rappeler que ce qui est inhumain, c’est justement la GPA, c’est d’acheter un enfant, de louer le ventre d’une femme vivant dans la misère, qui sacrifie son ventre, ses muscles ventraux, sa maternité et le ressenti de celle-ci pour vivre mieux demain espère-t-elle, de vendre leurs bébés à de riches bourgeois qui osent nous parler d’humanité, de détresse, de douleurs, mais qui cherchent surtout à satisfaire leurs désirs d’acheteurs !  

J’ai envie, je veux, j’achète et je me trouve des excuses et qu’importent les conséquences à court, à moyen et long terme !

Nous sommes toujours dans cette inversion des valeurs orwelliennes. La guerre c’est la paix, la prison c’est la liberté, et donc faire des mômes sans abîmer le ventre plat de nos bourgeoises. Offrir et livrer des enfants tout faits, à des homosexuels qui oseront parler de leurs enfants comme d’un bien qui leur appartiendrait !

Nous vivons une décadence phénoménale ou des « élites friquées », hors-sol, trouvent normal d’étaler leurs désirs, leurs envies, leurs plaisirs de consommer sans aucune réflexion sur hier et demain, et sur notre condition humaine.

Gérard Brazon




PMA-GPA : la fausse égalité contre les lois de la nature

Mariage pour tous, PMA et GPA pour les nuls

Chacun se souvient des marées humaines qui défilaient dans Paris et d’autres grandes villes du temps du pitoyable François Hollande, pour défendre l’idée qu’une société équilibrée était basée sur le mariage fondateur d’une famille avec des enfants ! L’idée toute simple en quelque sorte, et admise par tous, que l’enfant est le centre, l’alpha et l’oméga, et qu’il était issu d’un père et d’une mère ! D’un homme et d’une femme, d’un spermatozoïde et d’un ovule ! Ça, c’était avant…

Avant que, dans des esprits égalitaires quelque peu malades, a germé l’idée que la nature ne devait pas régir l’être humain ! Qu’il était un dieu à lui tout seul et qu’il pouvait tordre le cou à Dame Nature, voire passer outre et lui marcher dessus.

L’égalité absolue entretient avec le despotisme des liaisons secrètes (Châteaubriant)

Le refus du naturel fait partie de cette volonté de négation totale de la nature, du droit naturel d’avoir des enfants conçus d’une manière naturelle. Jusqu’à ces dernières années, nul ne pouvait contrarier les lois naturelles de la conception d’un enfant !  Cela faisait de l’enfant attendu une richesse dans la famille et une joie pour tous !

Certes, ce ne fut pas le cas pour tous puisqu’il y eut des décès de prématurés, des morts en bas âge, et pour certains, des filles au lieu de garçons ! Tout cela était secondaire, sauf pour des cultures attardées comme celle du monde arabe préislamique, où l’on pouvait enterrer vivantes les petites filles. Celle des Arabo-musulmans qui considèrent encore aujourd’hui la petite fille comme objet sexuel avant toute chose, un produit à marier, un honneur à préserver, que l’on peut frapper si elle désobéissante !

Culture aussi en Europe et en Chine où les petites filles n’étaient pas respectées à l’égal des garçons. En Europe chrétienne, des prélats finissaient par admettre au Concile de Nicée qu’elles avaient, elles aussi, une âme comme les garçons, mais attention, pas à la naissance, pas tout de suite… 40 jours étaient nécessaires pour que l’âme se fraie un chemin dans toute cette diablerie !

Notre société est imprégnée d’idéaux socialistes totalitaires !

Certains, dans un stupéfiant retour en arrière, ont décidé de s’absoudre, par l’intermédiaire de la science, de la servitude obligée envers Dame Nature !

D’autres, et parfois les mêmes, érigent Dame Nature en déesse absolue quand il s’agit de réduire la consommation de carburant, refusent les conséquences du modernisme en voulant une société décroissante où chacun pourrait trouver de quoi vivre sur son lopin de terre, faire du troc et s’échanger des biens issus de Dame Nature, tout en continuant bien sûr, à toucher le RSA, les aides sociales, etc.

Les plus radicaux souhaitent, aberration suprême, la fin de l’humanité pour sauver la planète en refusant la procréation et en souhaitant stériliser tous les humains !

L’enfant roi, nous disent les marchands du temple !

L’enfant au centre des intérêts ! L’enfant marchandise, l’objet de désir, le jouet que l’on veut, pour satisfaire des hommes et des femmes qui refusent la règle de base, la règle naturelle qui est de se féconder ! Ils réclament  la liberté d’être libres de ne pas avoir de relations sexuelles avec l’autre, avec le sexe interdit, le sexe que l’on refuse parce qu’il dégoûte !

Pour les hétéros et les bisexuels, cela ne pose aucun problème ! Le sexe, ils l’aiment sous toutes ses formes : féminin et masculin ! Ils se marient et fondent des familles.

Pour les homos, c’est une bataille pour l’égalité contre nature ! Ils ont donc, au nom de l’égalité, voulu le MARIAGE ! Mot symbolique !

Le mariage, de tous temps, a été la base de la famille ! Devant le prêtre à l’église, en mairie devant le maire ! Pour eux, hors de question d’avoir autre chose que le mariage !

Le Pacs ? Que nenni ! L’union offrant les mêmes droits civiques, sociétaux, et les mêmes droits à l’héritage ? Que nenni ! Le mariage, un point c’est tout ! Au nom de l’égalité de traitement entre tous ! Égalité absolue entre les hétéros et les homos !  

La société lambda n’a pas vu le piège dans le mot anodin de mariage ! En droit, et grâce au mot égalité, il ouvrait le droit à la PMA (procréation médicalement assistée) et à la GPA (grossesse pour autrui) !

Dans une partie d’échec, il faut avoir deux, voire trois coups d’avance sur son adversaire ! Les adeptes du « mariage » avaient en face d’eux des joueurs de dames ! Ils ne jouaient pas sur le même plateau, dans la même cour, la même chambre, le même lit !

Le roi de la République, François Hollande, entouré d’une horde de mignons et de gentils bobos, a trouvé normal de laisser des millions de personnes, qui n’étaient pas dupes, manifester dans les rues, les boulevards, les avenues !

Du mariage nous sommes passés naturellement à la PMA ! Avec toutes les explications possibles et excuses en passant par la culpabilisation et le mot égalité comme clef de voûte !

Toutes les femmes, seules ou en couples, peuvent donc, au même titre que les femmes hétéros et mariées à un homme, avoir un enfant par la procréation médicale assistée aux frais des contribuables ! Ce n’est plus une aide mais un droit inaliénable ! Pourtant, seules 36 % des femmes peuvent avoir des gamètes ! Il y a pénurie de sperme ! Comme – et c’est bien naturel, bien normal –  les enfants issus de ces gamètes souhaitent et exigent désormais de connaître les origines du père, si ce n’est pour connaître la moitié d’eux-mêmes, ou découvrir leur arbre généalogique, bien des hommes hésiteront à donner leur sperme par crainte de voir débouler devant chez eux des enfants inconnus ! Il reste que naturellement, des hommes vendront leur sperme contre monnaie sonnante et trébuchante !

L’esprit d’égalité extrême conduit au despotisme d’un seul ! (Montesquieu)

Demain, ce sera la GPA ! Des ventres de femmes seront mis à disposition de nos homos en mal de mômes ! Des ventres de femmes affamées, désespérées trouveront dans cette « location », des moyens de subsistance !  Des femmes esclaves de la Libye et d’ailleurs, des femmes de l’Inde, d’Asie, d’Afrique, d’Amériques du Sud !

Des ovules et des gamètes choisis en fonction des donneurs ! Blancs, Noirs, Asiatiques, blonds, bruns, yeux bleus, verts, ou marron ! Un choix marchand obtenu à prix d’or, et donc sélectif par définition !  La mort de la filiation, celle du père, au nom de l’égalité ? De qui se moque-t-on ?

Enfant de divorcé, j’ai connu mon père géniteur à trente-six ans ! Cette rencontre me permit de comprendre qui j’étais, et pourquoi j’aimais tant lire et découvrir des livres, pourquoi j’aimais l’histoire, l’écriture, etc. Toutes ces choses qui ne faisaient pas partie de l’environnement de ma mère ! J’ai rencontré un homme instruit, très cultivé, ayant une femme à ses côtés du même niveau ! L’un de mes frères ne s’en est jamais remis !  Mais moi, j’ai découvert à trente-six ans que je n’étais pas un extraterrestre dans ma famille !

Alors donc, l’enfant d’hier, attendu de manière naturelle, de façon aléatoire, à travers une union décrétée ringarde, celle d’un homme et d’une femme qui auront choisi de vivre ensemble, de fonder une famille parce qu’amoureux et décidant d’unir leur destin, fera l’objet d’une étude humoristique, cynique, dégradante sûrement, dans des collèges, des facs, par les futurs sociologues LGBT+, homos, genrés, indéfinis de demain !

À moins que parmi ceux-ci, il y ait encore des femmes et des hommes qui se diront, en silence, sous peine d’être mis à l’index, au nom de la liberté et de l’égalité bien sûr, qu’avant, ce n’était pas si mal que ça de connaître son père et d’avoir des liens avec lui !

Gérard Brazon (Libre expression)