Carnaval des Gueux à Montpellier : fiasco du Préfet face aux gauchistes

 

On allait voir ce que l’on allait voir… bombement de torse, gonflement de biceps, effets de menton, la Préfecture de l’Hérault venait de se transformer en Poste de Commandement. A la suite de Saurel, mis en cause par les commerçants du centre-ville pour son laxisme, monsieur le préfet Pouëssel prenait un arrêté interdisant les rassemblements de plus de 3 personnes dans la zone de l’Écusson et déployait les forces de police à la limite de la haute et de la basse ville – comme quoi les choses ont peu évolué depuis le Moyen-âge puisqu’une porte de la ville se trouvait à l’époque rue de la Saunerie -. Moyennant quoi, les « dégueus » retrouvaient leur quartier de prédilection et se donnaient rendez-vous, en dehors du périmètre de sécurité de Monsieur Pouëssel, ce mardi gras, au Peyrou.

Forcément ce qui devait se passer se passa et les Montpelliérains médusés ont pu assister « en live » à une émeute urbaine dans une zone délimitée par l’Arc de Triomphe, Saint Denis, Rondelet, Place Salengro et le Plan Cabane. En fait Pierre Pouëssel, préfet de l’Hérault, né à Cherbourg à 1.000 kms du Clapas et grand stratège, a déshabillé Pierre pour habiller Paul en sécurisant les quartiers bourgeois totalement désertés ce jour-là à partir de 20 heures au détriment des quartiers populaires…

Malgré un déploiement impressionnant de forces de police CRS, Gendarmes mobiles, Bac, Police municipale, 2 canons à eau… 130 (oui, vous avez bien lu cent-trente) « dégueux » encadrés par une quinzaine de « No borders » encagoulés ont pu mener une guérilla urbaine pendant 4 ou 5 heures : voitures incendiées, mobilier urbain saccagé, incendies de conteneurs, mise à sac de chantiers, tags sur façades, vitrines brisées, journalistes TV dépouillés et policiers blessés, dont un grièvement à la tête, attaqué lâchement et par surprise… il faut rajouter que les nuisibles n’étaient pas venus les mains nues : barres de fer, cocktails Molotov, tessons de bouteilles, mortiers à feux d’artifice, bombes de peintures, pieds de biche… et même marteaux !

Au final la préfecture annonçait 5 interpellations – ce sont en général des lampistes fortement alcoolisés et titubants -, ce qui semble un mauvais rapport qualité-prix quand on met ce chiffre en regard des personnels de police déployés (plusieurs centaines). A signaler plusieurs bagarres avec les habitants excédés qui voulaient protéger, qui leur véhicule, qui leur petit commerce, qui leur tranquillité. Nous vous conseillons vivement la vidéo (jubilatoire) de Lengadoc-info qui a filmé une bagarre, place Salengro où les no-border se sont fait proprement rosser par des riverains qu’ils ont traités, en décampant, de « sales harkis ».

A la tête d’une délégation de la Ligue du Midi, Richard Roudier se déplaçait, durant une partie de la soirée, entre les rues de la Loge, rue Saint Guilhem et Grand-rue Jean Moulin où de nombreux commerçants s’étaient vu remettre la semaine précédente des tracts de la Ligue dénonçant le laxisme des pouvoirs publics.

Il semblerait que la députée « insoumise » de Montpellier, Muriel Ressiguier, tout en critiquant l’interdiction du carnaval, se soit, quelque peu, mise en retrait devant l’escalade des exactions commises par ses petits copains d’extrême gauche, alors qu’elle avait manifesté ces derniers mois, à deux reprises devant le Palais de Justice de Montpellier, puis devant le Commissariat de police pour défendre les no-borders Georges, Jules et Gaby auteurs de violences et menaces contre des policiers. Peut-être Muriel, comme elle l’a déjà fait pour la Ligue du Midi, va-t-elle demander au ministre de l’Intérieur la dissolution des groupes no-borders au titre de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure, qui reprend la loi de 1936 sur les milices et bandes armées… Ne rêvons pas, ceci en raison de la porosité idéologique qui règne à l’intérieur de la gauche depuis les gauchistes jusqu’aux sociaux-démocrates en passant par les trotskistes, les communistes, les socialistes, les radicaux et qui influence jusqu’à la majorité départementale du Conseil Général sans parler des bobos libéraux-libertaires et d’une partie de la fausse droite.

Signalons enfin le traitement apporté, à ce qui est tout de même une émeute, par le quotidien que personne ne lit plus : « (les manifestants) ont joué au chat et à la souris »/« aucun blessé à déplorer » (les flics apprécieront)/« un cortège coloré »/« fêtards désorientés », « une fanfare les a rejoint pour les faire danser »/« le groupe a arrêté un fêtard sacrément énervé qui voulait monter sur un tramways » (sic) -Midi-Libre dans son édition du 14/02/18-… visiblement les journalistes n’ont pas assisté au même événement que le reste de la population…

Nous disons simplement au préfet, au maire, à la députée :

« tout le monde a pu constater que, contrairement à ce que vous voulez nous faire accroire via les médias, nous n’avions pas affaire à d’inoffensif fêtards, mais à des malfaisants organisés qui tombent sous le coup de la loi en tant que « bande armée » ; ces gens-là ne respectent rien et surtout pas vos arrêtés ni la loi qui stipule que toute manifestation doit être déclarée et les contrevenant poursuivis, vous les connaissez, vous savez où sont leurs repaires, leurs entrepôts, leurs squats et leurs bases de repli. C’est de votre responsabilité…

Agissez ou laissez la place ! »

https://www.facebook.com/lengadocinfo/videos/2077232982302053/

Vidéo Lengadoc Info

Richard Roudier