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Pour son dernier show, Tapie n’avait pas besoin d’une cathédrale !

Qu’il y ait eu foule au stade Vélodrome et sur le Vieux port se comprend. Que l’évêque de Marseille ait accompagné un tel cirque dans sa cathédrale est inadmissible !

Il ne me revient pas de rappeler à Monseigneur Aveline ce qu’est une messe et une messe d’obsèques… sa liturgie, ses traditions, sa solennité, son recueillement.

Nul n’est tenu de faire précéder une inhumation par une messe, retransmise en direct par La Provence et LCI.

À la tribune, Borloo, Muselier, Payan, Samia Ghali… il me semblait qu’il s’agissait d’un office religieux, pas d’un meeting lors duquel les discours et hagiographies succèdent les uns aux autres, sous des applaudissements nourris.

C’était hallucinant d’indignité.

Il est fort à parier que tout ce spectacle ait été organisé par la famille de Bernard Tapie… en cathos touristes : ceux qui vont à l’église pour leur baptême, communion, mariage et obsèques… laquelle avait oublié l’essentiel. Un essentiel dont, peut-être, elle ignorait tout.
Ils croyaient lui rendre hommage… par un rituel, plus ou moins folklorique…

Une messe burlesque étant peut-être devenue du dernier chic, un marqueur social.

Depuis les obsèques de Johnny Hallyday à la Madeleine, tout a basculé. Les prêtres et officiants tolèrent tout, n’importe quoi, en un indécent mélange des genres.

Ces simagrées impies sont un outrage aux catholiques !

Et clou du spectacle : la sortie de la cathédrale sur « We are the champions », cantique cathodique du groupe Queen, connu pour sa piété et sa pratique des valeurs de l’Église…

Daphné Rigobert

Liturgie des funérailles

https://liturgie.catholique.fr/celebrer-en-toutes-occasions-sacramentaux/les-funerailles/la-celebration-des-obseques/296423-priere-defunts-foi-esperance/

https://www.youtube.com/watch?v=OIDact5CQB0




En défendant Ramadan, la sénatrice Ghali montre qu’elle est bien musulmane

De quel droit une sénatrice de la République française met en doute l’impartialité de notre justice, surtout en cette occasion bien précise, car il y a bien d’autres occasions où elle aurait pu le faire ?

Apparemment, et d’après ses déclarations, Mme Samia Ghali, sénatrice socialiste du 13, est avant tout musulmane avant d’être française ?

Elle met en doute l’équité de la procédure concernant le coupable Tariq Ramadan : « La présomption d’innocence doit tout de même exister, même pour un musulman ! »

Mais, Mme Ghali, dans ce cas précis, il n’y a pas de présomption d’innocence puisque votre « protégé » a été incarcéré parce qu’il était coupable et que cela ne faisait aucun doute pour personne… sauf pour vous et quelques-uns des amis qui lui restent encore fidèles, mais ils sont de moins en moins nombreux.

Vous vous demandez si on juge Tariq Ramadan, l’homme qui a violé, ou Tariq Ramadan, le musulman ?

Mais les deux, Mme la sénatrice, l’homme qui a violé puisqu’il est musulman. Dont acte !

D’après vous ce n’est pas le musulman que l’on doit juger, ce n’est pas l’islam que l’on doit juger, vous estimez que la justice doit s’exprimer sur l’homme et rien que sur l’homme et vous prévenez : « Faites attention à ne pas tomber dans un travers qui n’est pas le bon ».

Je ne pense pas que vous parliez « du travers de Tariq Ramadan, qui ne serait pas le bon », ça on le savait, et si on ne le savait pas on le sait dorénavant !

Qu’est-ce qui, dans le déroulement de cette procédure, vous autorise à penser que ce n’est pas l’homme qui est jugé, mais le musulman ?

Tariq est bien l’homme qui a violé deux jeunes femmes, pour l’instant, et il était musulman avant, pendant et après les viols.

Est-ce la faute à la justice si sa religion est la même que la vôtre ?

Est-ce la faute à la justice si tous les terroristes qu’elle juge sont de la même religion que la vôtre ?

Ces deux femmes qui l’accusent, preuves à l’appui, ont été violées et Ramadan écroué pour « viol sur personne vulnérable ».

Ces deux femmes, Mme la sénatrice, ont été, et sont toujours menacées de mort par les « amis » du violeur, tout comme il avait essayé lui-même d’exercer de fortes pressions et des menaces pour qu’elles se taisent.

L’une d’elle a, presque, pensé au suicide.

Tarik Ramadan bénéficie, paraît-il, d’un certain éclat intellectuel, auprès de la population musulmane. Est-ce cet « éclat intellectuel » qui vous aveugle, Mme Ghali ?

Pourtant, les musulmans vous les connaissez mieux que personne ! N’est-ce pas dans vos quartiers qu’œuvrent les familles Tir et Remadnia, de religion musulmane, et qui se livrent une vendetta sanglante depuis des mois pour s’approprier le monopole de la drogue ? Eux ne violent pas (du moins nous l’ignorons), eux ils tuent, ils exécutent, ils éliminent : quatre homicides déjà à leur palmarès depuis le début de l’année.

Cette quatrième victime, un homme d’une trentaine d’années, est le dixième ressortissant musulman algérien exécuté depuis fin 2017.

La précédente victime algérienne avait été abattue et brûlée le 24 janvier dernier.

Depuis, le samedi 3 février, deux nouveaux corps ont été découverts dans une voiture incendiée, à 30 kms de Marseille.

En 2017, 13 règlements de compte ont suivi l’assassinat de Medhi Remadnia, transpercé par 50 balles de Kalachnikov.

Ces deux familles, les Remadnia et les Tir, soutenus par la famille Berrebouh, sont originaires de la région de Kenchela, en Algérie et tous les morts de ces deux familles sont enterrés dans le même cimetière, à Menzel, entre Kenchela, le fief des Tir, et Kais, celui des Remadnia.

Et après eux d’autres « familles » traverseront la Méditerranée pour assurer la relève.

Voilà un sujet qui devrait davantage retenir votre « colère », Mme Ghali, plutôt que le sort de votre « héros », violeur mais musulman.

Faites comme tous ses autres amis, Mme la sénatrice, tous ceux qui l’encensaient, le protégeaient, l’entouraient, l’encourageaient, l’UOIF, le Parti des Indigènes de la République, le CFCM, les Plenel, Fourest, Bourdin et tant de parlementaires de LREM et de la France Insoumise, Ignorez-le dorénavant, Mme la sénatrice, comme ils préfèrent l’ignorer aujourd’hui !

Ah ! Comme Marseille était plus tranquille, dans les années ou j’œuvrais au « Méridional », qui était celle des Carbone, Spirito, des frères Guérini, Renucci, c’était la « Belle époque » marseillaise.

Tout change, Marseille change, la France change, le monde change ! Et pas en mieux !

Manuel Gomez