Exclusif : le flic Alexandre Langlois candidat à l’élection présidentielle !
Pour la première fois en France, les policiers et gendarmes seront représentés à l’élection présidentielle. Place à l’ordre et au rétablissement des valeurs !
Longtemps secrétaire général de VIGI – Ministère de l’Intérieur, Alexandre Langlois, le policier qui avait porté plainte contre Alexandre Benalla, pour usurpation de fonction, se porte candidat pour les élections présidentielles de 2022. Aujourd’hui, sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 est le prolongement de sa mission de gardien de la paix, dont la devise est « protéger et servir ». Et constitue un coup de tonnerre terrible pour la macronie et la place Beauvau.
Il officialise sa candidature ce mercredi 2 juin à 10h30, à l’hôtel Bedford, sis au 17, rue de l’Arcade, à 75008 Paris.
Né en novembre 1982, marié et père de deux enfants, Alexandre Langlois est un gardien de la paix et lanceur d’alerte français. Ainé d’une fratrie de quatre, il grandit à côté de Nantes d’où ses parents sont originaires.
En 1993 sa famille s’installe en région parisienne et Alexandre Langlois poursuit sa scolarité dans les Yvelines où il se passionne pour l’histoire, rencontre sa femme et se forge des amitiés fortes et durables. Licencié en droit et sciences politiques, Alexandre réussit le concours de la police nationale en 2005.
Il s’y engage afin de « protéger les plus faibles et permettre aux gens de vivre avec le plus de liberté possible, sans nuire à leurs voisins ». Affecté rapidement au renseignement territorial (ex RG), il est plongé au coeur des réalités sécuritaires et sociales du pays. Confronté aux dysfonctionnements de l’institution et révolté par des faits de corruption, il décide de rejoindre un syndicat. En février 2015 il devient secrétaire général de VIGI – Ministère de l’Intérieur.
Cet engagement lui permet de dénoncer les drames qui traversent la police, en particulier les suicides policiers, et la politique du chiffre qui dégrade la qualité et le sens de la mission… Sous son impulsion VIGI se porte partie civile dans de nombreuses affaires sensibles pour la police car, pour ce lecteur d’Aristote, la “cité” ne peut perdurer sans justice et sans recherche du bien.
Alexandre Langlois se porte d’ailleurs candidat aux législatives de 2017 afin de “refonder la politique de sûreté publique”. Tout en conservant ses missions de terrain dans les Yvelines, Alexandre Langlois et sa femme Suzanne décident en 2017 de s’installer dans le Morbihan, pour permettre à leurs enfants de grandir dans un environnement plus naturel et convivial.
Pour Suzanne Langlois c’est aussi une chance d’agrandir sa ferme équestre. Elle y développe la complicité entre enfant et animal dans un lieu d’éveil et de respect mutuel. Alexandre Langlois y trouve de son côté un terrain propice pour s’entrainer au trail.
Fin 2018, après avoir exposé les techniques disproportionnées de maintien de l’ordre pendant les manifestations des gilets jaunes, et s’être porté partie civile dans une procédure à l’encontre d’Alexandre Benalla (usurpation de fonction et de signe réservé à l’autorité publique), les prises de position d’Alexandre Langlois commencent à être connues du grand public.
Il subit alors deux conseils de discipline, en février 2019 puis janvier 2021, pour avoir dénoncé les suicides records et les harcèlements couverts par le directeur de la police. Il fédère derrière lui l’ensemble des syndicats de police qui, malgré leurs divergences profondes, refusent tous de prononcer une sanction contre lui.
La décision revient alors aux ministres de l’Intérieur successifs, et malgré d’excellents états de service, il est suspendu par M. Castaner en 2019 puis révoqué par M. Darmanin en 2021. La Justice suspend rapidement cette révocation car il existe « un doute sérieux quant à la légalité de la sanction (…) disproportionnée par rapport aux faits reprochés ».
Dès 2019 Alexandre Langlois publie son premier livre, L’ennemi de l’intérieur, où il relate avec précision les manquements de l’institution avec la volonté de « lancer une réflexion sur une vraie réforme de la police ».
En novembre 2020, en plein débat sur la loi de sécurité globale, considérant que « les missions de la police ont basculé sur un contrôle social au détriment du respect du code pénal », Alexandre Langlois annonce sa volonté de quitter la police nationale.
Dans sa demande de rupture conventionnelle il déclare : « Je quitte la police nationale pour les mêmes raisons que j’y suis entré : la défense des libertés individuelles et de l’intérêt général. »
Il fait partie des centaines de policiers démissionnaires en attente d’une réponse du ministère. En janvier 2021 il défend l’idée d’un IGPN Citoyen, organe de contrôle composé de citoyens et de professionnels inspiré du fonctionnement des cours d’assises et des bonnes pratiques de nos partenaires européens.
Aujourd’hui, sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 est le prolongement de sa mission de gardien de la paix, dont la devise est : « protéger et servir »
Alexandre Langlois entend refonder notre pays
Dans le projet étoffé et riche du candidat Langlois, on relève une volonté de refonder la France. “Pour se relever, nous devons nous appuyer sur les fondements de notre communauté nationale, portés par notre vision d’une France enracinée, courageuse et généreuse. Refonder notre pays sur les valeurs de loyauté, liberté, responsabilité, honnêteté, entraide et fraternité” insiste le candidat Langlois.
“Notre projet est radical, il est pour une France où chaque personne, chaque territoire, pourra reprendre en main sa vie, son travail et son avenir, dans le respect de tous”.
“Se relever signifie changer les hommes”
C’est un appel au renouveau de la France que lance Alexandre Langlois, en expliquant “Nous avons besoin aujourd’hui de représentants prêts à s’engager pour mettre leur talent et leur cœur au service du pays, prêt à prendre le pouvoir pour le transformer au service du bien commun, sans contrepartie sinon l’espoir d’ouvrir un horizon d’espérance aux prochaines générations.
“Des représentants qui souhaitent refonder les institutions pour donner le cadre d’une
société juste. Qui une fois ce cadre posé peuvent, sans angélisme, refaire confiance au “dèmos”, le peuple citoyen, au lieu de le craindre et de le contrôler. Qui vont même s’appuyer sur toute la diversité et la créativité de nos concitoyens pour trouver ensemble des solutions aux problèmes inédits auxquels nous faisons face chaque jour.
“Des représentants qui aiment l’esprit français, se reconnaissent dans l’histoire de la France et sa culture, et s’appuient sur tout ce qui nous lie à nos voisins et partenaires pour développer des coopérations puissantes et enrichissantes, plutôt que des rapports de soumission ou de dilution.
“Des représentants enfin qui, parce qu’ils aiment leur pays et leur compatriotes sauront anticiper les conflits éventuels dans cette période de réarmement massif du monde, et auront le courage de prendre les décisions qui s’imposent pour défendre les intérêts du pays le cas échéant.”
Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de presse 55411