10 morts à Vaulx-en-Velin : le feu aurait été allumé par des squatteurs

Suite à un probable feu allumé par des squatteurs, 170 pompiers et 65 engins ont été mobilisés dans la nuit pour sauver les habitants d’un immeuble du Mas du Taureau.

Dix personnes sont mortes, dont cinq enfants, dans un important incendie à Vaulx-en-Velin, qui aurait été déclenché par un feu allumé par des squatters, dans les parties communes près de la cage d’escalier, selon les services d’enquête joints par téléphone. Dans cette commune de la métropole de Lyon (Rhône), gangrénée par les trafics de drogue, la misère et la précarité, la colère gronde ce vendredi 16 décembre. Le feu s’est déclaré aux environs de 3h du matin, de source proche de l’enquête. L’incendie a été maitrisé, assure la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Préfet a activé un centre opérationnel départemental et le plan “nombreuses victimes”.

Les pompiers du Rhône ont été alertés à 3h12 pour cet incendie qui venait de se déclarer dans un immeuble de sept étages à Vaulx-en-Velin dans la banlieue de Lyon. Cet immeuble est situé dans le secteur du Mas du Taureau, qui est le symbole des quartiers sous tension dans la banlieue de Lyon.

Ce matin, Hélène Geoffroy, maire socialiste de à Vaulx-en-Velin a été sérieusement prise à partie par les habitants des immeubles concernés, qui dénoncent l’insécurité et la précarité depuis de nombreuses années, sans être entendus.

Quelle est l’origine de l’incendie ?

Selon la version officielle de la préfecture, “l’origine du feu n’est pas encore connue. Plusieurs hypothèses sont en cours sans qu’aucune ne soit encore certaine.” Les enquêteurs privilégient la thèse criminelle, sans exclure un fait accidentel. Il pourrait être question d’un problème de chaudière ou d’un feu de poubelle qui se serait propagé, indique le Progrès. Les flammes sont parties du rez-de-chaussée pour se propager vers les étages, piégeant certains des habitants chez eux, tandis que les fumées envahissaient les parties communes3, selon les pompiers.

Les secours ont-ils mobilisé d’importants moyens ?

Les pompiers du Rhône ont envoyé 170 hommes sur place et 65 engins. Le feu a été maîtrisé en fin de nuit, a annoncé la préfecture du Rhône dans un communiqué de presse à 6h30. Le préfet du Rhône a activé un centre opérationnel départemental et le plan nombreuses victimes.

La récupération politique sur place

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein sont arrivés sur place ce matin, ainsi que Laurent Wauquiez, Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre d’une récupération politique, après leur inaction de plusieurs années, dans ce quartier gangréné par les trafics de drogue et la délinquance. Plusieurs habitants ont hurlé leur dégoût à l’égard de ces visiteurs gouvernementaux et de la maire socialiste.

Quel est le bilan humain ?

L’incendie a fait dix morts dont cinq enfants âgés de trois à quinze ans. Ce bilan est définitif, selon la préfecture du Rhône, contactée par téléphone ce 16 décembre à 11h 20. Quatre personnes sont en urgence absolue. Dix autres personnes sont plus légèrement blessées. Deux pompiers font partie des blessés légers.

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
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Lyon, sa banlieue, ses migrants, ses dealers, ses pyromanes, ses français victimes

Il y a 32 ans, le samedi 6 octobre 1990, le quartier du Mas du Taureau s’était embrasé pendant cinq jours, et avait été le théâtre de terribles émeutes, réprimées par plusieurs escadrons de CRS. L’histoire se répète….

 

L’entrée numéro 12 du Mas du Taureau où le feu aurait été allumé.

Courageux le Darmanin ! Pendant des années, le patriote et élu Lyonnais Michel Dulac a interpellé le ministre de l’intérieur, en lui demandant de venir sur place constater à Lyon et dans la banlieue l’insécurité, les trafics de drogue, les agressions, les français victimes. Darmanin n’est jamais venu affronter la terrible réalité de terrain et l’enfer vécu par les populations de la banlieue Lyonnaise.

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Après que ce drame prévisible soit survenu, le ministre Darmanin vient se positionner devant les caméras de télévision à côté d’Hélène Geoffoy, la mairesse socialiste de Vaulx-en-Velun. Car ce drame semble lié au trafic de drogue dans ce quartier sensible. Un commissaire de police Lyonnais, joint par téléphone et qui préfère garder l’anonymat, confie ce vendredi après-midi : “Au numéro 2 du Mas du Taureau, près du 12, lieu du drame, des trafiquants avaient été interpellés cette nuit même quelques heures avant l’incendie. Mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. Aucune piste n’est écartée”. Ce point de deal, situé près de l’immeuble du drame a toujours été connu de services de police. Vengeance d’un clan “stups” ayant subi des arrestations devant ces immeubles ?

Nos confrères de la rédaction du Progrès ont compilé, dans l’album ci-dessous, toutes les photos du drame et nous rendons hommage à leur travail d’investigation, assez exceptionnel dans la presse régionale, alors que les informations étaient données au compte goute par les autorités étatiques.

Le récit du drame en images

La piste criminelle semble se confirmer, après la première hypothèse d’un feu de poubelles allumé près de l’ascenseur par des squatteurs.

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La piste criminelle pourrait être validée par l’enquête pénale  ouverte par le parquet de Lyon ce vendredi matin pour déterminer les causes de l’incendie. « Pour l’heure, aucune piste n’est écartée, notamment la piste criminelle« , indiquent les services du parquet de Lyon. Les équipes de police judiciaire, les médecins de l’institut médico-légal et les experts section incendie de la police scientifique sont sur place pour tenter de trouver avec certitude les causes du feu.

« Il a fallu qu’il se passe quelque chose pour que la maire arrive »

Aujourd’hui, la colère gronde dans ce quartier. Les habitants du Mas du Taureau dénoncent l’inaction des élus face aux problèmes du quartier. « La maire Hélène Geoffoy est au courant de ce qu’il se passe depuis des années. Il y a des squats, nos parents, grands-parents, on les laisse vieillir là-bas. Ils se font menacer quand ils rentrent chez eux par les squatteurs, par les dealers. Il a fallu qu’il se passe quelque chose pour que la maire arrive », témoigne cette femme.

Nordine Gasmi, élu d’opposition, abonde : « À Vaulx-en-Velin, il y a des points de deal, on sait où ils sont. Là, c’était au rez-de-chaussée et comme par hasard, c’est partie du rez-de-chaussée. C’est quand même bizarre ! »

Un quartier déjà marqué par les feux sauvages et les émeutes voici 32 ans

Le quartier s’est déjà embrasée pendant cinq jours à partir du samedi 6 octobre 1990. Ce jour là à 15 heures, deux jeunes roulent à moto. Rue Maurice-Thorez, ils aperçoivent une voiture de police. Elle se déporte à gauche. Le conducteur « bloque les roues ». C’est l’accident. Le passager, Thomas Claudio, 20 ans, chute à terre. Sa tête heurte violemment le bitume. Le conducteur Le Vaudais meurt sur le coup. La nouvelle embrase le Mas du Taureau. Pour les jeunes, la police a percuté le deux-roues. Thomas Claudio, c’est le mort de trop… Qui déclenche de terribles émeutes.

Les couacs et erreurs du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin

Tout savoir sur la confusion de Gérald Darmanin

La presse régionale a fait ses “choux gras” d’un ministre mal à l’aise, connaissant peu le dossier, racontant un peu n’importe quoi devant les caméras de la horde de journalistes venus chercher du sensationnel et considérant Gérald Darmanin comme le Messie à 10 jours de Noël. Au 2, et pas au 12. Une confusion d’un chiffre dans l’adresse a conduit le ministre de l’Intérieur à laisser penser que des dealers avaient été interpellés dans l’immeuble incendié, quelques heures avant le drame. Ce qui n’était pas le cas.

Lorsqu’on a connu le professionnalisme du Charles Pasqua, grand ministre de l’intérieur, grand serviteur de l’Etat, on imaginait mal qu’un “ministre bouffon 2.0” puisse patauger dans la semoule en évoquant un dossier aussi sensible. Alors qu’il a été briefé par ses conseillers dans l’avion le conduisant à Lyon. Sous Charles de Gaulle, Georges Pompidou ou Valérie Giscard d’Estaing, un tel ministre aurait été dégagé dans les heures suivant ses bourdes médiatiques. Les temps changent, les médiocres demeurent.

 

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
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Annonay : Jamal Naji élu municipal le jour, trafiquant de stupéfiants la nuit

Municipales 2020 à Annonay : Jamal Naji au centre de la liste conduite par le leader LR Marc-Antoine Quenette très proches de Laurent Wauquiez.

Le leader LR Marc-Antoine Quenette a toujours été soutenu aux municipales par Laurent Wauquiez et Brice Hortefeux, ex-lieutenant de Sarkozy.

Dans ce conseil municipal d’Annonay, en Ardèche, où le maire PS de 2008 à 2018 et actuel ministre du travail Olivier Dussopt (1) se faisait offrir des tableaux de grands peintres par la Saur en contre partie de l’octroi de marché public, c’est maintenant l’opposition LR qui se trouve sous les feux médiatiques, avec l’affaire Jamal Naji. Placé sous contrôle judiciaire depuis samedi car soupçonné d’être une des têtes d’un trafic international de stupéfiants, comme le révèle, pour une fois, le quotidien Le Dauphiné Libéré, le commerçant Jamal Naji était censé faire gagner la mairie en 2020 au leader LR Marc-Antoine Quenette (très proches de Laurent Wauquiez qui lui avait obtenu par deux fois une investiture aux législatives de 2017 et de 2022 face à Olivier Dussopt).

« Corruption » et « prise illégale d’intérêts » : …

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Annonay. Un élu ardéchois mis en examen pour trafic de …

Eternel perdant aux municipales, aux législatives, face à Olivier Dussopt, le leader LR Marc-Antoine Quenette voulait inverser la vapeur et gagner la mairie en mars 2020. Il avait donc placé plusieurs musulmans dans les onze premières places de sa liste, en martelant “un large éventail de compétences”, pour s’attirer le vote des milliers de musulmans d’Annonay. Le leader LR Marc-Antoine Quenette et ami de Laurent Wauquiez fut une fois encore battu aux municipales de 2020, mais il favorisa l’accès de conseillers municipaux peu fréquentables sous le buste de Marianne, dans le cadre de la proportionnelle et des sièges accordés aux listes minoritaires.

« Un large éventail de compétences – hebdo-ardeche.fr

https://www.hebdo-ardeche.fr/actualite-9351-un-large-eventail-de…

Fait encore plus incroyable : le leader LR Marc-Antoine Quenette a toujours mis en avant, à chaque élection, son titre d’énarque et sa fonction de magistrat financier. Pourquoi ce brillant magistrat, qui a accès au fichier CASSIOPEE, ne s’est-il pas renseigné sur le passé et les ennuis judiciaires de ses colistiers ? Parce qu’il était persuadé qu’il allait gagner la mairie d’Annonay avec le vote musulman ? Parce qu’il est persuadé d’avoir un flair infaillible ? Il est vrai que beaucoup d’électeurs annonéens lui prêtent un ego surdimensionné. C’est aussi pour cela qu’une majorité d’électeurs lui ont préféré un clone socialiste d’Olivier Dussopt, un dénommé Simon Plenet.

Au passage, le ministre du travail Olivier Dussopt, qui fait un “SAUR” aux retraites, doit se “fendre la gueule” car l’affaire Jamal Naji fait oublier ses propres frasques avec le distributeur d’eau duquel il a accepté des pots de vins et sa mise en examen par le parquet national financier. Quel retour de bâton pour le donneur de leçons LR Marc-Antoine Quenette !

Nous avons patienté plusieurs jours pour reprendre cette information. Pourquoi ? D’abord pour la vérifier auprès des services d’enquêtes. Ensuite pour obtenir la réaction des responsables politiques des Républicains, au niveau régional et au niveau national. Que nenni. Aucun de ces notables n’a eu le courage de nous rappeler pour communiquer sur les affaires Marc-Antoine Quenette et Jamal Naji. Courage, fuyons !

Le fonds de l’affaire est parfaitement résumé par le quotidien Le Dauphiné Libéré, dans son édition du 10 décembre 2022. Nos confrères écrivent : “Annonay (07) : L’élu ardéchois Jamal Naji mis en examen pour trafic de stupéfiants et blanchiment. “Une affaire tentaculaire” ; “un trafic qui s’étend au-delà de l’Ardèche””.

Ils ajoutent : “Le conseiller municipal annonéen Jamal Naji, placé sous contrôle judiciaire, nie en bloc sa participation présumée à un trafic de stupéfiants et à du blanchiment. Le temps de l’enquête, il a choisi de se mettre en retrait de la vie politique….. Un élu annonéen est aujourd’hui pris dans le tourbillon d’une affaire tentaculaire de trafic de stupéfiants qui remonte à plusieurs années et s’étend au-delà de l’Ardèche. À la suite de perquisitions réalisées à Annonay en début de semaine, une petite dizaine de personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.”

Certes, le choix de recrutement de LR s’est basé sur la couverture officielle affichée par Jamal Naji. Officiellement, c’était un honnête commerçant et restaurateur spécialisé dans la restauration de type rapide et le CROQ SANDWICH. Mais, il semblerait, au vu des mois d’enquêtes, que l’homme ait croqué ailleurs, dans un secteur certes illégal, mais beaucoup plus lucratif.

 

NAJI JAMAL (448503797) : Chiffre d’affaires, statuts, Kbis

https://www.pappers.fr/entreprise/naji-jamal-448503797

Etablissements de l’entreprise NAJI JAMAL Siège Fermé 448 503 797 00012 Adresse : RES ST CHARLES-BAT G2 DOM DE LA GARE 07100 ANNONAY Date de création : 10/02/2003

Qui disait que les élus et candidats aux élections devaient être blancs comme neige et avoir un casier judiciaire vierge ? On peut désormais rajouter  NAJI JAMAL au casier judiciaire de la République.

 

Francis GRUZELLE

Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411

(1) La résidence ardéchoise d’Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, a été perquisitionnée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), a-t-on appris mercredi 19 août 2020, via une dépêche de l’Afp. Car Olivier Dussopt, ami d’Emmanuel Macron, fait partie de ces ministres et politiques corrompus, déviants, dénoncés dans plusieurs livres et dans une foule de liens internet..

https://www.ladepeche.fr/2020/08/19/corruption-et-prise-illegale-dinterets-le-domicile-du-ministre-olivier-dussopt-perquisitionne-9026335.php

Pourtant, il est toujours en poste. Il a même été promu ministre du travail par Emmanuel Macron. En effet, celui qui était encore secrétaire d’État à la Fonction publique, avant d’être promu dans le gouvernement Castex, avait alors expliqué n’avoir pas déclaré deux lithographies du peintre Gérard Garouste (très coté sur le marché : la moindre de ses œuvres est vendue 2 000 euros) à la déontologue de l’Assemblée nationale – comme c’est requis pour tout cadeau de plus de 150 euros – car il « ignorait la valeur » des deux tableaux. Le PNF n’était pas joignable dans l’immédiat pour confirmer ce développement de l’enquête.

L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), a aussi perquisitionné, mercredi 19 août 2020, les locaux d’entreprises du Nord Ardèche, dont la Saur, 3e entreprise française spécialisée dans la fourniture d’eau et dans le traitement des eaux usagées, soupçonnées d’avoir versé des pots de vin contre l’attribution de faveurs, au ministre Olivier Dussopt, comme l’a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information de Mediapart et une dépêche de l’Afp.

 

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Témoignage : 20 ans de lutte contre le crack à Stalingrad

Pour le deuxième mercredi consécutif, des riverains se sont mobilisés à l’entrée des jardins d’Éole pour exprimer leur colère face à la décision de Gérald Darmanin et d’Anne Hidalgo d’aménager un « espace » dans les jardins d’Éole, pour les toxicomanes de Stalingrad. À vrai dire, les consommateurs de crack avaient déjà élu domicile en journée dans ce parc, en attendant de retrouver la place Stalingrad, le soir, après la fermeture des jardins. Ils pourront désormais rester sur place jusqu’à une heure du matin. Exit le couvre-feu ! L’appropriation des jardins publics par des clandestins sans-papiers et des toxicomanes finit par exaspérer les riverains qui se sentent exclus d’un espace que leurs impôts ont contribué à financer.

https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/du-metro-jardins-consommateurs-crack-hantent-nord-est-paris-comme-zombies_31958470.html

Pour faire un bref historique, ces jardins sont nés d’un projet de transformer une friche industrielle ferroviaire de 4,2 hectares en un parc contemporain. Avec un budget de 13 millions d’euros, la maîtrise d’œuvre fut confiée à deux architectes, Michel Corajoud et Georges Descombes, basés à Genève. Ils avaient exprimé le souci « d’ouvrir les jardins sur le quartier ». Quinze ans après, on peut dire que le pari est gagné !

 

Déjà à l’époque, le tissu urbain environnant était défavorablement connu pour son habitat insalubre, son insécurité et une toxicomanie endémique.  Le parc fut inauguré en mai 2007 par Bertrand Delanoë. Et il faut dire que le projet ne manquait pas d’originalité : une grande prairie, une aire de jeux, un quai en bois, une buvette, des pelouses, une passerelle et une crèche …

https://www.letemps.ch/culture/naissance-dun-jardin-contemporain-printemps-parisien

Danielle Obono, députée de La France Insoumise du XVIIIe arrondissement, s’est fait huer à la manifestation, après avoir pris la parole pour oser réclamer davantage de salles de shoot !

La réquisition des jardins d’Éole est à l’image de ce qui se passe dans les autres espaces verts du Nord-Est de Paris. Le long de la ligne 2 du métro, tous les squares ont connu la même évolution, malgré les sommes englouties pour en faire des lieux agréables.

Aucun riverain n’aura idée d’y promener ses enfants : le square Louise de Marillac, base de repli des vendeurs à la sauvette du métro La Chapelle, le square Alain Bashung pris d’assaut par les « mineurs non accompagnés » marocains, les squares Jessaint, Léon, Saint Bernard-Saïd Bouziri  sont autant de lieux d’agression au cutter et de vols de portables…

En octobre prochain, les riverains fêteront le vingtième anniversaire de la première manifestation contre la toxicomanie dans le XVIIIe Est de Paris. Cela fait vingt ans que des associations de toutes obédiences se sont mobilisées sans jamais obtenir des pouvoirs publics des réponses à la hauteur de la gravité de la situation.

Ceux-ci ont d’abord tout misé sur une politique dite de réduction des risques, consistant à lutter contre la progression du Sida et des hépatites, par la distribution gratuite de préservatifs et de seringues stériles. Puis la première salle de shoot (officiellement “salle de consommation à moindre risque”), vit le jour en 2013 sous l’impulsion de Jean-Marc Ayrault, dans un local prêté par la SNCF, rue Amboise Paré, non loin de l’hôpital Lariboisière et de la Gare du Nord.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salle_de_consommation_%C3%A0_moindre_risque

Mais, suite à une plainte de l’association « Parents contre la drogue », le Conseil d’État a jugé l’ouverture de ce centre non conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants.

Il faudra attendre deux ans pour qu’une nouvelle loi dite «  de modernisation de notre système de santé » consacre la légalité des salles de shoot sur l’ensemble du territoire français. Passée en force le 17 décembre 2015, avec seulement 50 voix POUR et 25 voix CONTRE pour 570 députés, elle permit la réouverture de la salle de shoot de la rue Amboise Paré. Du pain bénit pour les dealers qui bénéficient d’un marché garanti, d’autant plus que la circulaire Guigou-Vaillant du 15 juin 1999 prohibe toute présence policière à moins de 300 mètres d’un centre de soins ou d’accueil de toxicomanes.

La politique de réduction des risques fut, dès l’origine, contestée par le Collectif anti-crack de Stalingrad, comme l’attestent les documents suivants :

http://www.entretemps.asso.fr/Stalingrad/

http://www.entretemps.asso.fr/Stalingrad/Collectif.html

Des témoignages recueillis auprès de toxicomanes par la « Tournée des pères » entre 2002 et 2003, révèlent que la plupart des toxicomanes souhaitaient être soignés. Mais faute de mettre en place des dispositifs de traitements, de prises en charge psychiatriques, de centres de désintoxication, ce sont des structures d’accueil sur un mode socio-humanitaire qui ont vu le jour. À Fernand Vidal, il fut un temps où l’on a estimé que le crack était un problème social et non psychiatrique. Démission des psychiatres ? Quant aux produits de substitution comme le Subutex, le remède fut pire que le mal : apparition de nouveaux processus d’addiction, développement d’un marché parallèle de Subutex, trafics d’ordonnances, complicité de certains médecins, le tout aux frais de la Sécurité sociale.

La MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) se révèle impuissante à régler les problèmes : hausse de la délinquance, du harcèlement de rue, des crimes commis sur la voie publique, liée au crack.

Le rôle des associations dites de lutte contre la toxicomanie n’est guère plus concluant : l’accueil se limite à dispenser des premiers soins (c’est mieux que rien !) et à apporter un peu de réconfort aux toxicomanes qui ne tardent pas à s’enfermer dans la dépendance psychologique. Leurs militants, pour la plupart de culture gauchiste, sont plutôt favorables à la légalisation des drogues et se montrent peu coopératifs avec les forces de l’ordre. Pire, sur la question des salles de shoot, c’est le  « Not in my backyard » qui prédomine. En clair : on n’est pas contre les salles de shoot, du moment que c’est loin de chez nous ! La bourgeoisie bobo bien-pensante a tout dit !

 

Il n’en demeure pas moins qu’elles ont eu le mérite de tenter d’alerter les médias sur le triste quotidien des riverains.

   

En 2012, Manuel Valls crée les ZSP, zones de sécurité prioritaires. D’abord au nombre de 15, elles passent à 64 dès l’année suivante. L’idée n’était pas nouvelle car depuis 1996, des ZUS, zones urbaines sensibles, avaient été créées en liaison avec la politique de la ville, bientôt suivies par des ZRU, ou zones de redynamisation urbaine. L’inventivité sémantique bat son plein ! C’est le début d’une politique de zonage dont on voit peu à peu les enjeux : circonscrire les problèmes dans des quartiers spécifiques par l’octroi d’avantages sociaux, et éviter la contagion géographique.

https://sig.ville.gouv.fr/page/199/l-ancienne-geographie-zus-et-cucs

Mais sur le long terme, cette politique se révèle être un échec total. Les abcès de fixation de la toxicomanie ne se limitent plus à quelques foyers du Nord-Est de Paris. Et certains gauchistes comme Mounir Mahjoubi, député LRM ou Ian Brossat, adjoint au maire de Paris pour le logement, semblent même s’en réjouir et  caressent le vœu de faire partager le fléau au plus grand nombre, en proposant d’installer une nouvelle salle de shoot… aux Invalides !

Enfin, la dimension ethnique de la toxicomanie est souvent occultée par les acteurs de la lutte contre la toxicomanie. Elle est pourtant bien réelle. Il suffit de remonter au début des années 80, lorsque les drogues dures ont fait leur apparition au tristement célèbre îlot Chalon, à proximité de la gare de Lyon, à l’instar de ce qui se passait déjà dans les grandes villes américaines.

Voir le lien ci-dessous : « l’îlot Chalon, ghetto parisien de la drogue au début des années 80 » :

https://www.pistes.fr/swaps/68_05.htm

Des Sénégalais mourides ont commencé par de petits trafics avec du haschich marocain. Puis rapidement des drogues dures (héroïne, cocaïne) ont nourri un commerce nettement plus lucratif, profitant d’une « main-d’œuvre » immigrée entassée dans ce quartier insalubre, où la pègre faisait la loi. C’est alors que la rénovation du quartier, qui a commencé le 14 février 1984 par un nettoyage policier musclé, provoque un déplacement des trafics vers les quartiers Nord-Est de la capitale, où des lieux de consommation privés existaient déjà, dans des squats des XVIIIe et XIXe arrondissements.

Dès 1985, il était facile de se procurer de l’héroïne auprès de dealers ghanéens, aux alentours des rue Ordener ou Stephenson. L’arrivée des clandestins de Calais puis des « migrants » ne pouvait qu’accroître l’ampleur du phénomène, transformant le triangle d’or de la drogue (gare de Saint-Denis, Porte de Clignancourt, Barbès, Stalingrad et Porte d’Aubervilliers) en une vaste de zone de non-droit. Et après l’épisode de la “colline du crack”, la place de Stalingrad est à nouveau au cœur de la polytoxicomanie et des narcotrafics.

On ne s’étonnera pas non plus de la récupération des trafics par les islamistes, comme l’atteste déjà en 1994 l’Observatoire géopolitique des drogues.

http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-1994.html

Prochain rendez-vous mercredi 2 juin 2021 à 18 h devant le 62 rue d’Aubervilliers pour protester contre la réquisition par l’État et la ville de Paris des jardins d’Éole, devenus un sanctuaire pour les toxicomanes et les dealers.

Hector Poupon




Les dix “gros bonnets” de la drogue en France : tous CPF… Quelle “Chance” !

Dans un article du 28 mars dernier, L’Obs nous dévoile le prestigieux palmarès des dix plus gros narcotrafiquants “français”.

Tous CPF – Chances Pour la France – “de Souche”.

En voici la liste, avec leur CV abrégé.

Moufide Bouchibi

Condamné pour trafic de drogue en septembre 2015 par le tribunal de Bordeaux à 20 ans de prison, le ressortissant “français” Moufide Bouchibi a été interpellé à Dubaï (Émirats-Arabes-Unis, EAU) ce 21 mars 2021 après six ans de cavale. Ex-associé puis rival de Sophiane Hambli – l’ancien trafiquant numéro 1 devenu le principal informateur de l’office des stups –, Bouchibi a dû quitter le Maroc, son pays natal, après une série de règlements de comptes en 2013. En contact direct avec les producteurs, Bouchibi est considéré comme le principal exportateur de résine de cannabis en France (il enverrait 50 tonnes par mois selon les estimations des policiers). La France vient de demander son extradition aux EAU.

Reda Abakrim

Surnommé le Baron de la drogue dans le milieu, Reda Abakrim, condamné par contumace en juin 2020 à vingt ans de prison pour l’enlèvement et le meurtre  d’un autre caïd de la drogue, Brahim Hajaji, dans la cité de La Coudraie à Poissy, Abakrim a été interpellé le 22 décembre 2020 à Casablanca (Maroc). Il est également surnommé Turbo, confie un informateur des stups « parce qu’il est capable de faire sortir une tonne de résine de cannabis du Maroc par jour ». Un exemple d’intégration réussie. Lors de son procès en 2020, Abakrim a été défendu par Me Eric Dupond-Moretti, l’avocat des pauvres et des déshérités.

Nordine D.

Photo bienvenue : Nordine, si tu nous lis…

D’après L’Obs : « Jamais condamné pour trafic de stupéfiants, il ne ferait actuellement l’objet d’aucune mise en examen. Selon des sources policières, il aurait récupéré une partie de la clientèle de Djamel Talhi, dit « James Dean », un ancien associé de Sophiane Hambli, devenu le numéro 2 du trafic derrière Moufide Bouchibi (voir supra) avant d’être arrêté en 2014 [et de devenir le principal informateur de l’office des stups]. Selon le dossier judiciaire, une partie de la marchandise retrouvée lors de la fameuse saisie des Douanes effectuée boulevard Exelmans, Paris 16e, en octobre 2015, lui appartiendrait. »

Ben de Trappes

Photo bienvenue : Ben, si tu nous lis…

Ben est originaire de la paisible ville de Trappes dans les Yvelines. Ben a été arrêté en France en 2018 dans une simple affaire d’usurpation d’identité. Arrêté et mis en examen en novembre dernier à Versailles pour trafic de stupéfiant, Ben réussit à prendre la fuite. Selon des sources généralement bien informées, Ben gérerait dorénavant ses affaires depuis le Maroc.

Bouchaïb El Kacimi

Photo bienvenue : Bouchaïb, si tu nous lis…

Selon L’Obs : “En 2014, ce Franco-Marocain a été considéré comme le responsable d’un vaste réseau d’importation de résine de cannabis et condamné à vingt ans de prison. Son équipe avait organisé pas moins de 45 “go-fast” depuis l’Espagne en quatorze mois pour importer 50 tonnes de cannabis.”

Plusieurs membres présumés de l’organisation “Furax” (surnom de El Kacimi) ont comparu en octobre 2014 devant les assises spéciales de Paris. “Pour vous, c’était un peu comme un trafic d’alcool ou de cigarettes ?”, l’a interrogé l’avocat général, Philibert Demory, durant le procès. “Tout à fait”, a répondu El Kacimi qui a affirmé aspirer dorénavant à “une vie posée, sans souci”. En fuite depuis 2019, El Kacimi gérerait ses juteuses affaires depuis le Maroc.

Kévin Douré

Kévin nous vient quant à lui de la Martinique. D’où peut-être son surnom particulièrement politiquement incorrect de “El negro” dans le milieu. Mais soyons indulgents : ces gens-là n’ont pas nécessairement les codes.

Selon L’Obs : “Lors d’un premier séjour en prison, il noue des relations avec des « Vénez », surnom donné en Martinique aux Vénézuéliens installés sur l’île, représentants des plus gros narcos sud-américains. Au faîte de sa gloire, on estime qu’il expédiait une tonne de cocaïne par mois.”

Arrêté en octobre 2013 avec des complices suite à une enquête de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), il travaillait avec des intermédiaires vénézuéliens — ces derniers se procurant la drogue en Colombie — pour l’importer vers l’Europe. Son réseau utilisait le «rip off» (placer la marchandise dans un conteneur avant son chargement sur un navire), avec des complicités parmi les dockers en Martinique, à Sainte-Lucie, au Havre et à Dunkerque.

En juin 2018, il est condamné à 22 années d’emprisonnement. Fait tout à fait surprenant : Kévin Douré est actuellement sous les verrous. Sa malencontreuse couleur de peau ne lui a sans doute pas permis de bénéficier des mêmes complicités d’évasion que les susnommés. Ce n’est qu’une hypothèse, naturellement. Son incarcération ne l’empêche apparemment pas de continuer à gérer ses lucratives activités via son réseau.

Rachid El M.

Rachid nous vient de Strasbourg. C’est un proche de Moufide Bouchibi (voir supra) depuis de longues années, il serait l’un des principaux fournisseurs de cannabis de l’Est de la France. Il disposerait de contacts privilégiés chez les producteurs marocains. Condamné à une peine de sept ans de prison en 2017, il est actuellement en fuite…

Nasserdine et Abdelrani T.

Photos manquantes : Nasserine et Abdelrami, si vous nous lisez…

Deux trafiquants en un. Surnommés “les jumeaux” dans le milieu, les deux frères, condamnés par le passé pour des affaires de vols, approvisionne(raie)nt la région de Marseille (d’où ils sont originaires) en résine de cannabis. Ils ne font actuellement pas l’objet de mandats de recherche et seraient, selon certaines sources, installés dans la région de Malaga, dans le sud de l’Espagne d’où ils gèrent leur petit commerce, apparemment sans être autrement inquiétés par les autorités françaises ou espagnoles. Comme chez les Dalton, il semble qu’il y ait un frère dominant. C’est manifestement Nasserdine.

Younès L.

Photo manquante : Younès, si tu nous lis…

Commentaires de L’Obs : “Appartenant à une famille bien connue de la PJ nantaise, ce Franco-Marocain né à Meknès est considéré comme le principal pourvoyeur en résine de cannabis du Grand Ouest. Connu pour des faits de vol commis dès l’âge de 15 ans, il n’a jamais été condamné pour trafic de stupéfiants à ce jour”. Il serait actuellement au Maroc.

Ali et Messaoud Bouchareb

Alors qu’il était activement recherché dans le cadre de l’affaire “Air Cocaïne”, le “Stéphanois” Ali Bouchareb a été interpellé en mai 2016 près de Barcelone. Le procès d’Ali Bouchareb s’est ouvert en février 2019. La vie des deux frères Bouchareb est un roman palpitant : nous vous la laissons découvrir dans cet article de Lyon Capitale.

Henri Dubost (en liberté surveillée pour port aléatoire de muselière)

 

 

 




Enquête : Maître Mohamed Djema, le roi des relaxes et libérations

L’avocat Maître Mohamed Djema est surnommé le “roi du non-lieu” par de nombreux truands issus de l’immigration. Le 6 janvier 2021, il est parvenu à faire sortir de prison, pour vice de forme, un présumé trafiquant de drogue de 25 ans, arrêté avec 24 kilos de résine de cannabis le 17 décembre 2020. 

Défendu par l’avocat Maître Mohamed Djema Bryan Mialoundama n’a passé que 18 jours à Fleury Mérogis

Pourquoi autant de présumés truands musulmans ou chrétiens sortent rapidement de prison ou sont acquittés en région parisienne ? Parce qu’ils sont défendus par l’avocat Maître Mohamed Djema, dont le cabinet est situé à Fontainebleau.

Maître Mohamed Djema nous fait penser à un des protagonistes du célèbre film d’Alexandre Arcady “le grand pardon”. Certes pas de Raymond Bettoun ou de Roland Zemmour dans l’entourage de Maître Mohamed Djema.

Maître Mohamed Djema fait sortir de prison un présumé trafiquant de drogue

Sa dernière grande victoire juridique ? Il a obtenu la libération d’un présumé trafiquant de cannabis interpellé avec 24 kilos de résine le 14 décembre 2020, à Montereau-Fault-Yonne.

L’affaire de Montereau-Fault-Yonne constituait une “super victoire” pour la brigade des stups”, dirigée par une sorte de “commissaire Neyret”, vacciné au “pur jus de poulet”, à la mi décembre dernier. En effet, ‌le vaste coup de filet dans le milieu de la drogue, le 14 décembre dernier, à Montereau-Fault-Yonne, avait fait grand bruit. Dix-sept personnes avaient été arrêtées, dont une à Amsterdam (Pays-Bas). Plusieurs interpellations avaient eu lieu à Montereau-Fault-Yonne et dans le secteur de Provins.

Mais, dès le début des gardes à vue, Maître Mohamed Djema, costume impeccable, code de procédure pénal à la main, débarquait dans les locaux des stups, et l’avocat déplorait le barrage fait, entre lui et son client, par les policiers des stups. Mal en a pris aux “as des stups”.

Le 6 janvier 2021, Maître Mohamed Djema obtenait la libération du présumé trafiquant de cannabis, remis en liberté pour vice de procédure. Autant dire que les “flics” avaient les boules après que l’un des principaux protagonistes, ait été remis en liberté sur décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

Maître Mohamed Djema obtient la libération de Bryan Mialoundama après 18 jours à Fleury Mérogis

Le jeudi 21 novembre 2020, un acteur du film “Hors Normes”, Bryan Mialoundama a été placé en détention provisoire. Il serait soupçonné d’avoir participé à une “violente rixe”.

https://actu.fr/ile-de-france/montereau-fault-yonne_77305/seine-marne-bryan-mialoundama-hors-normes-je-ne-suis-pas-mauvais-garcon_30461716.html

Le 9 décembre 2020, il a retrouvé la liberté après 18 jours de détention à Fleury-Mérogis, grâce à l’efficace intervention de Maître Mohamed Djema . Mais Bryan Mialoundama, l’acteur du film « Hors Normes » estime “avoir été victime d’une injustice”. Ben voyons !

Après avoir été libéré de la prison de Fleury Mérogis après dix-huit jours de détention, l’acteur qui campe le personnage de Dylan, dans le film « Hors Normes »  déclare :”les pires jours de sa vie”.

Un commissaire de police : “Mohamed Djema débarque, la farce commence”

On pourrait multiplier les exemples des très nombreuses libérations obtenues par Maître Mohamed Djema, décrit par un juge des libertés, joint par téléphone, mais qui souhaite conserver l’anonymat, “comme un très grand professionnel du droit, qui parvient à faire libérer des détenus au palmarès impressionnant et qui risque de vider les prisons en toute légalité”.

Le son de cloches est un peu différent du côté de la police. Joint par téléphone, un commissaire chevronné passe aux aveux : “On arrête, après des mois de planque et de filature, un gros trafiquant de stups ou une très grosse pointure du banditisme. Le gardé à vue demande Maître Mohamed Djema, dont il semble connaître les coordonnées par coeur. Mohamed Djema débarque dans nos locaux, la farce commence. Peu de temps après, quelquefois l’histoire de quelques jours, le trafiquant ou le truand est relâché”.

Loin de nous l’idée de dénigrer Maître Mohamed Djema, décrit par les enquêteurs comme un brillant pénaliste. D’ailleurs, s’il y avait, de la confidence même d’un flic, “200 Maîtres Mohamed Djema en France, les prisons seraient vides”.

Non, le problème vient de l’Etat et de nos gouvernants, avec des parlementaires et des technocrates qui ont ajouté des milliers d’articles ou de disposition au code pénal et au code de procédure pénale, sans parler de la jurisprudence. Et qui ont donc rendu inefficace le travail juridique de milliers de policiers ou de gendarmes. Les deux codes et la jurisprudence sont devenus une jungle, d’où surgissent des avocats pénalistes comme Maître Mohamed Djema.

Heureusement qu’Emmanuel Macron ne connaissait pas Maître Mohamed Djema lorsqu’il a remanié le gouvernement. Il aurait été capable de le nommer ministre de la justice, en lieu et place de Nicole Belloubet sans recourir au yéti Eric Dupond Moretti.

Quoique, la fonction de Garde des Sceaux aurait, dans ce dernier cas, gagné en prestance. Car il n’y a pas photo entre le look délabré d’Eric Dupond Moretti et celui plus présentable du jeune et terrible pénaliste Maître Mohamed Djema.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

Lire aussi ces articles qui constituent un complément d’information :
https://ripostelaique.com/des-juges-francais-infeodes-a-certaines-religions.html

https://ripostelaique.com/avec-dupond-moretti-la-justice-favorable-aux-musulmans-trois-preuves.html

https://ripostelaique.com/paris-un-vice-president-du-tgi-mis-en-examen-pour-proxenetisme.html

https://ripostelaique.com/le-premier-juge-de-france-mis-en-examen-pour-4-agressions-sexuelles.html

https://ripostelaique.com/magistrat-a-privas-le-jour-escroc-internet-la-nuit.html