Macron le pire fossoyeur de la France : le réquisitoire du Lt-Colonel Guillemain

Ce livre de 200 pages, confié aux éditions Riposte Laïque, sans bla-bla, parfaitement argumenté, sans concession, dénonce une idéologie aussi trompeuse que mortelle, mais aussi la supercherie de la mondialisation. L’officier supérieur d’aviation met en garde contre “la menace existentielle qui plane sur une France millénaire”, comme l’avait fait Philippe de Villiers voici quelques temps.

Ce pilote de chasse, qui “bombarde” Macron et l’Élysée, a le mérite de rechercher les racines du mal, dès le chapitre 1. Intitulé “Macron à l’Élysée, un coup d’État des juges et des médias”, ce premier chapitre analyse l’effondrement de François Hollande, les révélations téléguidées du “Canard Enchaîné”, la mise en examen de François Fillon et de sa femme Pénélope.

Jacques Guillemain décrypte une justice à deux vitesses. D’un côté, il y a le “massacre à la tronçonneuse” du candidat LR François Fillon. De l’autre, des juges qui classent à tour de bras les soupçons de financements irréguliers de la campagne d’Emmanuel Macron. Chiffres à l’appui, déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron en renfort.

Dans ce livre facile à lire et chiffré page après page, le pilote de chasse passe le “mur du son” lorsqu’il analyse l’outil industriel surbradé par Emmanuel Macron (chapitre 14) et les conséquences désastreuses pour la France, et le “tsunami migratoire” favorisé par un président de la République qui “accélère le Grand Remplacement” (chapitre 15), contrairement à ses engagements de campagne de 2017.

Jacques Guillemain a le mérite de rappeler aux lecteurs “qu’au moment de la crise des Gilets jaunes, ce sont 600 policiers et gendarmes qui protégeaient le Président tétanisé, terré dans son bunker élyséen.”

L’officier supérieur ne croit pas aux candidatures des généraux à la retraite. En l’absence d’une tête nouvelle à la présidentielle de 2022, dans le camp des patriotes, il recommande de voter Marine Le Pen. Mais, pour lui, point de salut sans une candidature d’Éric Zemmour, décrit par Jacques Guillemain comme l’homme providentiel.

“Verrons-nous un Zemmour se jeter dans l’arène pour nous préserver du naufrage ? Et redonner des couleurs à la France. Mais, le voudra-t-il ?” interroge “l’officier stratège” Jacques Guillemain, dans un discernement de dernière chance.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411
Journaliste et écrivain

https://lesobservateurs.ch/2021/04/29/macron-le-pire-fossoyeur-de-la-france-le-requisitoire-du-lt-colonel-jacques-guillemain/

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titre du 4eme livre

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Trappes : le maire fraudeur Ali Rabeh éjecté par les juges pour achat de voix

Scène ordinaire sur le marché de Trappes dans les Yvelines, site où on rencontre moins de français qu’à Marrakech !

 

L’élection du nouveau maire de Trappes désigné en 2020, Ali Rabeh (Génération.s) vient d’être annulée par le tribunal administratif.

Les “Trappistes” vont devoir retourner aux urnes. Pas les moines qui fabriquent de la bière dans les Abbayes. Mais les habitants de Trappes, dans les Yvelines, submergés par des migrations massives. Dans cette ville, où il semblerait qu’il y ait moins de français de souche qu’à Marrakech, le nouveau maire de Trappes élu en 2020, Ali Rabeh (Génération.s), n’avait pas déclaré tous ses comptes de campagne. Le tribunal administratif et républicain a donc annulé son élection obtenue “au rabais”.

Mardi dernier, Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a constaté les fraudes et a donc annulé  l’élection municipale de juin 2020 à Trappes, à la suite d’un recours déposé par la liste d’opposition “Engagement Trappes Citoyens”.

https://www.leparisien.fr/elections/municipales/resultats/2020-trappes-78190.php

Car l’ancien poulain de Benoît Hamon, Ali Rabeh, qui avait récolté 40 % des suffrages au second tour des élections municipales a commis des manquements importants aux règles du code électoral. Alors qu’il était qualifié pour le second tour, le candidat Ali Rabeh (Génération. s) a mené des actions auprès de personnes fragiles pendant le confinement, en utilisant l’association “Cœurs de Trappes qu’il présidait à l’époque”.

Ali Rabeh, qui conduisait la liste “La gauche unie pour que Trappes respire” a acheté les électeurs en leur distribuant des colis alimentaires.

Pour gagner coûte que coûte cette élection, Ali Rabeh a utilisé les mêmes méthodes que “le croissant rouge” dans les pays musulmans.

https://resistancerepublicaine.com/2021/02/08/trappes-une-ville-perdue-a-cause-de-lislam-et-de-limmigration/

 

Pendant les trois mois qui se sont écoulés entre le premier et le second tour, reporté à cause de l’épidémie de Covid-19, les membres de l’association présidée par  Ali Rabeh sont en effet restés mobilisés. Ils ont distribué des colis alimentaires ou encore des masques aux habitants dont ils sollicitaient les votes. Or, ces actions sont “passées à la Trappe” et n’ont pas été chiffrées et déclarées dans les comptes de campagne du candidat Ali Rabeh.

Ali Rabeh et les … 40 votants

La commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques avait déjà alerté les juges et les autorités en décembre 2020. Les sages de la commission estimaient “qu’Ali Rabeh, toujours en lice pour le second tour et toujours à la tête de Cœurs de Trappes, aurait dû se mettre en retrait de l’association avant le premier tour en adoptant une attitude plus réservée”.

http://www.prechi-precha.fr/eric-zemmour-trappes-cest-lhistoire-de-lente-inexorable-islamisation-dune-terre-francaise-cest-grand-remplacement/

Mais Ali Rabeh ne voulait passer à “la Trappe” et voulait cette mairie, même au “rabais”.

Comme on peut facilement l’imaginer, Ali Rabeh veut rester maire de Trappes six mois de plus, car ça rapporte en terme d’indemnités. il a donc immédiatement fait appel du jugement. En attendant la décision du Conseil d’Etat, qui sera rendue dans les six mois, Ali Rabeh reste maire de Trappes.

Les résultats des élections municipales de Trappes ont aussi montré que les électeurs confessionnels votent pour “ceux qui leur donnent à bouffer ou qui distribuent des masques”. Le programme électoral, l’idéologie, les arguments ne les intéressent pas. Ali Rabeh l’a bien compris, avant ses autres concurrents musulmans ou laïques, de gauche ou non inscrits.

Car le “vent du boulet” a été mis en oeuvre par Othman Nasrou, un correlegionnaire  d’Ali Rabeh, arrivé second le soir du 2 ème tour. Dans les médias locaux, le requérant a démenti les propos de son rival et a affirmé : “Ce n’est pas de l’acharnement de notre part puisque la commission des comptes de campagne avait rejeté les comptes d’Ali Rabeh.”

Othman Nasrou, qui est désormais premier vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, protégé de la LR Valérie Pecresse, chargé des relations internationales et des affaires européennes, n’a pas digéré les distributions de colis alimentaires de son concurrent et sa campagne “du couscous contre des voix”. Il rappelle “lors des distributions de colis alimentaires par Ali Rabeh et des actions caritatives de ce dernier, la photo d’Ali Rabeh circulait partout ! Le maire de Trappes a triché de manière massive et délibérée”.

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411

LIRE AUSSI 

 Municipales à Trappes : un nouveau maire et déjà des frictions

https://resistancerepublicaine.com/2018/05/10/trappes-schiappa-fuit-un-cafe-tenu-par-des-musulmans/




Paris : un vice-président du TGI mis en examen pour proxénétisme

C’est une prostituée d’origine gabonaise qui a révélé cette affaire de proxénétisme impliquant un magistrat à la Brigade de répression du proxénétisme à Paris

L’affaire aurait pu se dérouler à Genève, ville où l’absence d’honnêteté de plusieurs magistrats a été révélée, il y a un peu plus de deux ans, par Sophie Roselli, l’enquêtrice en chef du quotidien “La Tribune de Genève”. Cette journaliste d’investigation a dénoncé pas mal de corruption dans la ville au bord du Léman, dans cette Suisse où les banques lavent plus blanc que blanc. Genève est désormais rattrapée par Paris et les grandes villes françaises.

L’affaire du vice-président du tribunal de grande instance de Paris constitue un épisode de plus dans les dérives des magistrats en France. Selon des informations confirmées par une source judiciaire contactée par téléphone, mais qui souhaite conserver l’anonymat, un vice-président du tribunal de grande instance de Paris est soupçonné d’avoir bénéficié, sur le sol français, des revenus d’une prostituée d’origine gabonaise. Âgé de 58 ans, ce vice-président de la 2e chambre a été mis en examen mercredi 6 janvier 2020 à l’issue de sa garde à vue, puis remis en liberté. Il est néanmoins placé sous contrôle judiciaire. Il n’a pas été suspendu de ses fonctions.

J’ai beaucoup enquêté et écrit sur la prostitution, publiant encore un livre sur le sujet fin novembre.

https://ripostelaique.com/octopus-accuse-macron-il-a-livre-40-000-etudiantes-a-la-prostitution.html

C’est la première fois que je croise médiatiquement un “magistrat proxénète”, un “Prosper”, qui plus est, dans le principal tribunal de France. Évolution inéluctable de cette justice confiée par Emmanuel Macron à Éric Dupond-Moretti.

Contrairement aux premières informations diffusées par le parquet de Nanterre, juridiction où l’affaire a été dépaysée pour éviter les conflits d’intérêts au TGI de Paris, l’affaire repose sur une dénonciation.

https://www.notretemps.com/retraite/un-magistrat-parisien-mis-en-examen-pour-afp-202101,i235012

Une jeune prostituée, qui aura 23 ans en mars prochain, avec laquelle le magistrat était en couple, s’est présentée à la police pour dénoncer le comportement de son ex-compagnon. Elle avait déposé plainte le 13 janvier 2020 auprès de la Brigade de répression du proxénétisme à Paris (*1). Puis la procédure a été transférée au TGI de Nanterre pour éviter tout risque de collision avec les enquêteurs et les magistrats en charge du dossier. Cela a pris beaucoup de temps, près d’une année.

L’enquête et le transfert auraient sans doute été plus rapides pour un “mac ordinaire”, un de ceux qui prolifèrent dans les grandes villes. Bien que certains semblent protégés par les services de police.

Ce qui permet aujourd’hui à Me Combles de Nayves, l’avocat du magistrat parisien mis en examen, d’expliquer que, depuis un an, “son client n’est plus avec la jeune prostituée…”

Me Combles de Nayves ajoute : “Mon client est tombé amoureux de cette femme en 2017. Elle est venue habiter chez lui, ils ont eu un enfant ensemble. Il a tout fait pour qu’elle arrête de se prostituer… Le juge a ainsi vendu des biens immobiliers pour financer l’achat d’une maison pour sa compagne dans son pays d’origine, le Gabon. Il lui a versé plus de deux-cent-mille euros durant leur période de vie commune.”

Me Combles de Nayves, l’avocat du magistrat parisien, tente d’expliquer le comportement de son client en le décrivant comme “un magistrat du siège humaniste, passé par plusieurs grandes juridictions de la région parisienne…”. Et le dit très soucieux des droits de l’homme (peut-être moins des droits de la femme) – et notamment des étrangers – et peu friand de la détention provisoire systématique.

Mais aujourd’hui, ce vice-président de la 2e chambre du tribunal de grande instance de Paris va devoir répondre de ses actes devant ses pairs pour des soupçons infamants et aux antipodes des valeurs professionnelles indispensables pour exercer dans la magistrature.

Cinq jours après le dépôt de sa plainte, le 18 janvier 2020, la jeune femme, qui faisait à nouveau “commerce de ses charmes” serait entrée sans y être invitée chez son ex. La rencontre aurait tourné “vinaigre”, selon des informations communiquées par le parquet de Nanterre.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-magistrat-parisien-mis-en-examen-pour-proxenetisme-20210107

Cette nouvelle affaire impliquant un magistrat de haut rang survient après une série d’affaires troublantes :

https://ripostelaique.com/le-premier-juge-de-france-mis-en-examen-pour-4-agressions-sexuelles.html

https://ripostelaique.com/magistrat-a-privas-le-jour-escroc-internet-la-nuit.html

ttps://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/08/22/01016-20080822ARTFIG00261-un-magistrat-de-montpellier-en-prison-pour-corruption-.php

https://www.ladepeche.fr/2020/06/12/dijon-un-magistrat-mis-en-examen-pour-avoir-propose-des-rapports-sexuels-avec-sa-fille-12-ans-a-des-inconnus-sur-internet,8929709.php

https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-haut-magistrat-detenait-plus-de-5-000-images-pedophiles-19-06-2006-2007087953.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Magistrat_condamn%C3%A9_p%C3%A9nalement_ou_sanctionn%C3%A9_disciplinairement

https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/poitiers-un-juge-suspendu-et-condamne-pour-des-violences-conjugales

Vu le grand nombre de cas de magistrats qui dérapent et qui franchissent la “border line”, il serait temps d’imposer une réforme du système et un suivi psychiatrique de tous les magistrats. Car tous ces juges peuvent, du jour au lendemain, vous priver de liberté. Il serait donc judicieux de leur imposer une expertise psychiatrique chaque année, ou deux fois par an, pour vérifier qu’il n’y a pas de “fusible grillé”.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

(*1) La Brigade de répression du proxénétisme (BRP) est un service spécialisé de la police judiciaire. Son rôle est de lutter contre le proxénétisme et surveiller la prostitution. Elle est également engagée contre l’ensemble des délits d’ordre sexuel, comme les viols et l’exhibitionnisme par exemple.

Les débuts de la Brigade de répression du proxénétisme datent de 1747 avec la création de la première police des mœurs, appelée bureau de la discipline des mœurs. C’est un lieutenant général de police, Nicolas René Berryer, qui en est à l’origine.

 

 




La Kalafa, filière migratoire et exemple d’application de la charia en France

Vous avez aimé les mariages blancs ou arrangés, vous allez adorer la kafala. C’est un exemple d’application de la loi islamique en France et c’est aussi une filière migratoire faisant venir, du pays d’origine, des enfants sans lien de filiation biologique ou légal avec le couple qui les fait venir, mais garantis musulmans.

La charia, ce n’est pas seulement les amputations et lapidations ; c’est l’ensemble du droit islamique, civil ou pénal. Dès lors qu’une règle issue du Coran a des effets juridiques en France, cela revient à ce que la charia s’applique sur notre sol. Dans ces aspects de droit civil, la charia n’atteint certes pas les mêmes niveaux de barbarie qu’au pénal. Elle est simplement inégalitaire et discriminatoire.

Ainsi en va-t-il de la kafala, règle islamique relative au recueil d’enfants, substitut à l’adoption défendu avec une belle énergie tant sur internet que dans les colonnes de Rue 89.   Les fins théologiens qui lisent ce site savent que l’obsédé sexuel de la Mecque avait adopté un enfant qu’il avait toujours considéré comme son fils jusqu’à ce qu’il lui prenne fantaisie de coucher avec l’épouse de ce fils, c’est à dire sa belle-fille. C’était donc un inceste, mais cela cessa vite de l’être, car, par la volonté de Dieu,  le vieux bouc libidineux était aussi législateur. Il décida que les liens familiaux ne pouvaient résulter que du sang. A partir de là, son fils n’était plus son fils, sa belle-fille n’était plus sa belle-fille, et son inceste n’était plus un inceste. Capito ? C’est subtil, le droit religieux…

Depuis, en application de cette législation si opportune et en imitation de ce beau modèle, il n’y a pas d’adoption dans les pays musulmans, mais seulement des recueils d’enfants appelés kafala.   Et figurez-vous que la France donne des effets juridiques à la kafala, à condition seulement que le recueil soit effectif et la présence de l’enfant continue. C’est ce qui résulte d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 avril 2010, première chambre civile, numéro de pourvoi: 08-21312 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000022108663&fastReqId=857920958&fastPos=14

Dans cet arrêt, la Cour fait application de l’article L 21-12 du Code civil, relatif à l’acquisition de la nationalité par déclaration, dans une version antérieure, mais la version actuelle n’est pas moins large dans l’octroi de la nationalité. Il prévoit de larges possibilités d’accès à la nationalité non seulement pour les enfants étrangers adoptés, mais aussi pour les enfants simplement recueillis et remplissant certaines conditions de présence :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B0B905D6DE7F4757CDEC5BA6DE8477ED.tpdjo16v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165458&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20080925

La kafala produit donc des effets en France à condition que le recueil soit effectif.   Mais cela n’empêche pas de continuer à revendiquer. Puisque la France ne dit jamais non, pourquoi se priver de demander toujours plus après avoir déjà eu plus que sa part ?   Le blog du droit des étrangers explique comment tirer le maximum de la kafala :

http://avocats.fr/space/droitdesetrangers/content/la-kafala–ou-kafalah-ou-kefala-_DAF9EE0D-D90E-4DF6-A393-BDD2382275F2

Outre la nationalité française à terme, il est possible d’obtenir quelques prestations familiales. La jurisprudence n’est pas entièrement fixée. La Cour de Cassation (deuxième chambre civile, arrêt du 11 juin 2009) a refusé le versement de la prestation d’accueil du jeune enfant :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000020746068&fastReqId=857920958&fastPos=15&oldAction=rechJuriJudi

Cependant, pour d’autres prestations, les litiges ne sont pas remontés jusqu’à la juridiction suprème, et certaines Cours d’appel acceptent le versement de certaines allocations (par exemple : Cour d’appel de Limoges, ct0173 audience publique du lundi 24 novembre 2008 N° de RG: 08/00786 ) :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000019978269&fastReqId=857920958&fastPos=2

Il est aussi possible d’obtenir des visas. En réalité, la kafala, comme le mariage arrangé, est aussi une filière migratoire, comme Rue 89 nous l’explique sans s’en choquer (article en lien plus loin) :   “Une fois la kafala contractée, commence la bataille du visa pour que l’enfant puisse venir en France. Face à lui, un ministère de l’Immigration intraitable qui soupçonne d’abord un détournement des lois, notamment celles régissant le regroupement familial, voire un trafic d’enfants. ”   L’objectif de tout cet activisme est d’obtenir que la kafala soit mise sur le même plan qu’une adoption légale quand il s’agit de produire des effets positifs pour le couple recueillant.

Mais il y a quand même une légère différence entre la kafala et l’adoption simple, à laquelle elle pourrait autrement ressembler. En tant qu’elle appartient au droit coranique, la kafala affiche sans complexe son caractère discriminatoire. Rue 89 continue de ne pas se choquer pour si peu, et nous explique benoîtement :   ” En Algérie, la condition pour recueillir un enfant est qu’une des personnes du couple soit de nationalité algérienne. Au Maroc, « il faut prouver qu’on est musulman », raconte Malika. « Vous devez réciter des versets du Coran. »

La plupart du temps, ces « parents » sont donc originaires du pays de l’enfant recueilli. Ils voient là le moyen d’adopter un enfant de leur culture, mais croient aussi parfois éviter les complications de l’adoption.”

Belle franchise ! Encore un exemple de discrimination “positive” !

Une association, l’APAERK, se charge spécifiquement de faire avancer les revendications islamiques, et de faire aligner le statut de la kafala sur celui de l’adoption :

http://www.apaerk.org/qui.php

Enfin, Rue 89 orchestre les gémissements :

http://www.rue89.com/2011/02/17/la-kafala-une-forme-dadoption-que-la-france-ne-reconnait-pas-189198

Dans un article intitulé La Kafala, une forme d’adoption qui passe mal en France, l’article cherche à nous tirer des larmes sur le sort de ces petits nenfants-nenfants à qui la France finit toujours par donner ce qu’elle ne doit pas, mais ne le donne pas assez vite, assez largement, et sans y ajouter assez d’enthousiasme.

L’un d’eux nous expose sa “blessure identitaire” :   « Je suis le seul étranger de ma famille. Je lutte pour me faire naturaliser. Moi je suis citoyen algérien, alors que j’ai jamais vécu plus de trois mois en Algérie depuis mes 2 ans. C’est chiant, on a l’impression de devoir gagner son identité, d’avoir à la mériter.” Devoir mériter d’être français pour le devenir…. un vrai scandale ! C’est inhumain ! Que fait la police de la pensée ? Au secours, SOS-Racisme, le MRAP, la LDH !

Catherine Ségurane




La Kalafa, filière migratoire et exemple d'application de la charia en France

Vous avez aimé les mariages blancs ou arrangés, vous allez adorer la kafala. C’est un exemple d’application de la loi islamique en France et c’est aussi une filière migratoire faisant venir, du pays d’origine, des enfants sans lien de filiation biologique ou légal avec le couple qui les fait venir, mais garantis musulmans.

La charia, ce n’est pas seulement les amputations et lapidations ; c’est l’ensemble du droit islamique, civil ou pénal. Dès lors qu’une règle issue du Coran a des effets juridiques en France, cela revient à ce que la charia s’applique sur notre sol. Dans ces aspects de droit civil, la charia n’atteint certes pas les mêmes niveaux de barbarie qu’au pénal. Elle est simplement inégalitaire et discriminatoire.

Ainsi en va-t-il de la kafala, règle islamique relative au recueil d’enfants, substitut à l’adoption défendu avec une belle énergie tant sur internet que dans les colonnes de Rue 89.   Les fins théologiens qui lisent ce site savent que l’obsédé sexuel de la Mecque avait adopté un enfant qu’il avait toujours considéré comme son fils jusqu’à ce qu’il lui prenne fantaisie de coucher avec l’épouse de ce fils, c’est à dire sa belle-fille. C’était donc un inceste, mais cela cessa vite de l’être, car, par la volonté de Dieu,  le vieux bouc libidineux était aussi législateur. Il décida que les liens familiaux ne pouvaient résulter que du sang. A partir de là, son fils n’était plus son fils, sa belle-fille n’était plus sa belle-fille, et son inceste n’était plus un inceste. Capito ? C’est subtil, le droit religieux…

Depuis, en application de cette législation si opportune et en imitation de ce beau modèle, il n’y a pas d’adoption dans les pays musulmans, mais seulement des recueils d’enfants appelés kafala.   Et figurez-vous que la France donne des effets juridiques à la kafala, à condition seulement que le recueil soit effectif et la présence de l’enfant continue. C’est ce qui résulte d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 avril 2010, première chambre civile, numéro de pourvoi: 08-21312 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000022108663&fastReqId=857920958&fastPos=14

Dans cet arrêt, la Cour fait application de l’article L 21-12 du Code civil, relatif à l’acquisition de la nationalité par déclaration, dans une version antérieure, mais la version actuelle n’est pas moins large dans l’octroi de la nationalité. Il prévoit de larges possibilités d’accès à la nationalité non seulement pour les enfants étrangers adoptés, mais aussi pour les enfants simplement recueillis et remplissant certaines conditions de présence :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B0B905D6DE7F4757CDEC5BA6DE8477ED.tpdjo16v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165458&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20080925

La kafala produit donc des effets en France à condition que le recueil soit effectif.   Mais cela n’empêche pas de continuer à revendiquer. Puisque la France ne dit jamais non, pourquoi se priver de demander toujours plus après avoir déjà eu plus que sa part ?   Le blog du droit des étrangers explique comment tirer le maximum de la kafala :

http://avocats.fr/space/droitdesetrangers/content/la-kafala–ou-kafalah-ou-kefala-_DAF9EE0D-D90E-4DF6-A393-BDD2382275F2

Outre la nationalité française à terme, il est possible d’obtenir quelques prestations familiales. La jurisprudence n’est pas entièrement fixée. La Cour de Cassation (deuxième chambre civile, arrêt du 11 juin 2009) a refusé le versement de la prestation d’accueil du jeune enfant :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000020746068&fastReqId=857920958&fastPos=15&oldAction=rechJuriJudi

Cependant, pour d’autres prestations, les litiges ne sont pas remontés jusqu’à la juridiction suprème, et certaines Cours d’appel acceptent le versement de certaines allocations (par exemple : Cour d’appel de Limoges, ct0173 audience publique du lundi 24 novembre 2008 N° de RG: 08/00786 ) :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000019978269&fastReqId=857920958&fastPos=2

Il est aussi possible d’obtenir des visas. En réalité, la kafala, comme le mariage arrangé, est aussi une filière migratoire, comme Rue 89 nous l’explique sans s’en choquer (article en lien plus loin) :   “Une fois la kafala contractée, commence la bataille du visa pour que l’enfant puisse venir en France. Face à lui, un ministère de l’Immigration intraitable qui soupçonne d’abord un détournement des lois, notamment celles régissant le regroupement familial, voire un trafic d’enfants. ”   L’objectif de tout cet activisme est d’obtenir que la kafala soit mise sur le même plan qu’une adoption légale quand il s’agit de produire des effets positifs pour le couple recueillant.

Mais il y a quand même une légère différence entre la kafala et l’adoption simple, à laquelle elle pourrait autrement ressembler. En tant qu’elle appartient au droit coranique, la kafala affiche sans complexe son caractère discriminatoire. Rue 89 continue de ne pas se choquer pour si peu, et nous explique benoîtement :   ” En Algérie, la condition pour recueillir un enfant est qu’une des personnes du couple soit de nationalité algérienne. Au Maroc, « il faut prouver qu’on est musulman », raconte Malika. « Vous devez réciter des versets du Coran. »

La plupart du temps, ces « parents » sont donc originaires du pays de l’enfant recueilli. Ils voient là le moyen d’adopter un enfant de leur culture, mais croient aussi parfois éviter les complications de l’adoption.”

Belle franchise ! Encore un exemple de discrimination “positive” !

Une association, l’APAERK, se charge spécifiquement de faire avancer les revendications islamiques, et de faire aligner le statut de la kafala sur celui de l’adoption :

http://www.apaerk.org/qui.php

Enfin, Rue 89 orchestre les gémissements :

http://www.rue89.com/2011/02/17/la-kafala-une-forme-dadoption-que-la-france-ne-reconnait-pas-189198

Dans un article intitulé La Kafala, une forme d’adoption qui passe mal en France, l’article cherche à nous tirer des larmes sur le sort de ces petits nenfants-nenfants à qui la France finit toujours par donner ce qu’elle ne doit pas, mais ne le donne pas assez vite, assez largement, et sans y ajouter assez d’enthousiasme.

L’un d’eux nous expose sa “blessure identitaire” :   « Je suis le seul étranger de ma famille. Je lutte pour me faire naturaliser. Moi je suis citoyen algérien, alors que j’ai jamais vécu plus de trois mois en Algérie depuis mes 2 ans. C’est chiant, on a l’impression de devoir gagner son identité, d’avoir à la mériter.” Devoir mériter d’être français pour le devenir…. un vrai scandale ! C’est inhumain ! Que fait la police de la pensée ? Au secours, SOS-Racisme, le MRAP, la LDH !

Catherine Ségurane