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La Pologne subit une invasion migratoire du fait de l’UE, l’OTAN et des USA

Pourquoi est-ce que j’ai cette sensation désagréable de ne pas être du bon côté de la frontière ? Celle des principes, celle de la liberté, celle de l’équilibre, du juste, du bon sens, de la vérité.

La Pologne subit en ce moment un assaut violent contre sa frontière par des clandestins venus d’Irak et d’ailleurs. D’où viennent-ils ? Comment sont-ils arrivés là ?

La Pologne se défend comme elle peut, et elle est lâchée par l’Union Européenne qui lui fait une guerre d’usure pour des affaires qui ne regardent pas Bruxelles. La gestion d’un pays, ses lois, sa constitution relèvent du peuple et du gouvernement élu par lui.

Les Anglais, qui ont quitté l’Union Européenne, s’incrustent à la frontière polonaise au nom d’une entraide entre pays alliés et en souvenir d’un passé. Belle image vendue à tous.

Invasion migratoire en Pologne

Qui sont les responsables de cet afflux de clandestins ?

Du côté de l’Union Européenne et de l’OTAN, cette organisation aux ordres des USA, il est affirmé que ce sont les Russes, parce qu’ils ne veulent pas admettre que la Bélarus est un pays souverain, sauf pour critiquer son régime politique qui n’est pas une démocratie libérale. Au fond, cela les arrange bien de mettre en cause directement Vladimir Poutine. (Source)

Du côté Russe, Monsieur Poutine et sa porte-parole des affaires étrangères rappellent que les clandestins ne viennent pas de nulle part, mais bien d’un pays que les Anglais et les Américains connaissent bien, puisqu’ils l’ont envahi pour y détruire parait-il, le monstre qu’était Saddam Hussein et ses « armes de destruction massive » qui se sont révélées inexistantes. Un mensonge d’état !

Il serait cruel de rappeler que les dirigeants qui ont fait cette guerre, ne sont plus au pouvoir et qu’ils dorment du sommeil le plus paisible qui soit, après avoir commis leurs monstruosités au nom du pétrole et sur le dos de milliers de morts irakiens, puis syriens par la suite, et y compris de leurs propres soldats morts aux combats, pour les chiffres d’affaires d’entreprises pétrolières.

Apporter la « démocratie » aux peuples musulmans comme ils l’affirmaient, relevait de l’absurdité culturelle la plus évidente.

Les peuples musulmans ont leur système de pensée basé sur le Coran, la Charia, où la démocratie à l’occidentale n’a pas cours, puisque tout dépend du Coran. La liberté individuelle n’existe pas en tant que telle. L’égalité des sexes non plus. Celle de vivre sa sexualité également. La liberté de choisir un régime qui ne soit pas issu de l’islam est impossible.

Ce fut l’explosion et la fuite des habitants qui, comme partout dans les conflits, cherchent à se protéger. Un musulman est comme un chrétien, un juif, un hindou, un bouddhiste, il aura toujours le réflexe de retarder le plus possible le moment de se retrouver face à son dieu. On dira ce que l’on voudra, mais il y aura toujours un doute… (Source)

Les Allemands en ont profité pour repeupler leurs villages et avoir de la main d’œuvre à bon marché. Les Turcs ont profité de cette aubaine pour exercer un chantage sur l’Union Européenne.

L’Italie fût submergée, et les pays de l’est, (Hongrie, Tchéquie, Slovénie, Pologne, etc.) ont décidé de préserver leurs territoires et leurs identités. Devenus libres depuis peu, ils ne souhaitaient pas se faire envahir, et surtout pas par des clandestins porteurs d’une idéologie qui les avait fait souffrir à travers l’Empire Ottoman pendant plusieurs siècles.

Eric Zemmour a raison de dire que ce flot de clandestins, le plus souvent masculins, ne pouvait pas être uniquement de pauvres innocents. Dans ce flot, il y avait forcément des ordures de terroristes. La France a connu l’exode et nous avons des photos de ce qu’est un exode sur les routes de France, de ces familles de France fuyant l’avancée des nazis. Elles n’avaient pas grand-chose à voir avec cette invasion migratoire.

Tout cela pour dire que la situation actuelle ne peut se résumer à la Pologne, à la Russie et que les racines du mal viennent de plus loin.

Ce sont les USA et les Anglais qui sont les responsables de cette invasion du fait de leurs actions militaires en Irak. A l’ONU, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis accusent Minsk d’orchestrer la crise migratoire (Source)

Ce sont les Français, le Président de l’époque Nicolas Sarkozy et ses âmes damnées, Alain Juppé et Bernard Henry Lévy, qui auront détruit la Lybie et ouvert la route des clandestins à travers la méditerranée, l’Italie, l’Union Européenne. Et la France en particulier qui, elle, bénéficie d’un statut plus favorable à travers ses généreuses allocations de solidarités.

C’est grâce au même Sarkozy, qui aura déplacé la frontière anglaise en France, et aura généré de fait, le prurit de Calais et la dévastation du Nord de la France par des hommes venus d’Iran et d’Afghanistan, comme si cela ne suffisait pas des Algériens, Tunisiens, Marocains, autres Ivoiriens et Sénégalais.

La Pologne actuelle vit une situation crée par l’Union Européenne qui veut imposer sa volonté « droits de l’hommiste », en niant la souveraineté des nations européennes et la volonté de peuples à gérer leurs vies comme ils l’entendent.

C’est l’UE qui cherche à imposer son système juridique et ses normes à la Pologne et à la Hongrie. Et c’est la France et l’Allemagne qui laissent faire, voire encouragent les pressions sur les Polonais et les Hongrois, entre autres.

 

Quand un Sarkozy nous dit que ce n’est que le début de l’invasion, cela nous rappelle son « métissage obligatoire » et nous rappelle aussi, ce fameux rapport de l’ONU paru à la fin des années 1990, qui affirmait que l’Europe devrait accueillir des dizaines de millions d’immigrés venus d’Afrique. Pour eux, l’identité n’existe pas. La culture non plus. Les hommes et les femmes sont interchangeables, modulables, bientôt monnayables et bientôt en pièces détachées.

Mais les peuples ne sont pas des matières premières. Ils se défendent. Je reviens à mon malaise de départ. Je suis Français, de culture française, aimant mon pays, et je suis dans le cas de beaucoup de Français qui se sentent plus proches de la Russie de Poutine que de la France de la Macronie et de ses sous-fifres socialistes, et Les Républicains.

Je me sens trahi en tant que Français par des hommes qui se disent représentants de la France. Cette France que je ne reconnais pas. Qui n’est pas cette France que j’aimais, celle de mon grand-père Théophile Réau, qui a fait 14/18 dans les tranchées, blessé par un éclat d’obus, prisonnier de guerre en 1916, décoré de la Croix de guerre pour acte de courage au front. Pays de tous ceux qui ont combattu pour que la France puisse être ce beau pays fier et courageux.

Que penserait Théophile de cette France bigarrée, de ce pays qui aura renoncé à se défendre et dont la langue française n’est plus parlée dans le métro, les transports en commun, sur les chantiers et les arrières boutiques et restaurants ?

Des millions de morts pour rien en 14/18. Des milliers de morts pour rien en 39/45 sur les plages du débarquement en Provence, dans la résistance ?

La Russie nous démontre chaque jour que ce n’est pas elle qui veut la guerre.  Il suffit de voir les manœuvres de l’OTAN à l’est, de voir ses troupes en Pologne, et les bateaux de guerre en Mer Noire pour le comprendre.

L’histoire récente nous prouve que depuis la naissance des USA, ce pays ne cesse de vouloir imposer son mode de vie et de s’accaparer les richesses des pays dans lesquels il a réussi à s’imposer.

L’histoire récente nous démontre que depuis son entrée en guerre volontairement tardive contre l’Allemagne en 1943, et que depuis le Japon, la Corée, le Vietnam, et jusqu’à l’Irak, la Syrie, en passant par l’Afghanistan, ce pays a toujours été en guerre et n’a jamais subi ce qu’il a fait subir aux autres peuples.

Je reste étonné que les états baltes, les Polonais ne comprennent pas qu’il y a plus à gagner dans un statu quo avec la Russie, qu’à jouer le rôle de pion des USA.

Oui, je suis mal à l’aise dans mon statut de Français et je regarde avec un certain tropisme la Russie de Vladimir Poutine, en regrettant que nous n’ayons pas eu un homme de cette trempe depuis De Gaulle, au lieu de ces nains politiques qui mangent dans la main des USA depuis quarante ans.

Gérard Brazon




Rejoindre le Groupe de Visegrad pour triompher

Voilà comment notre bon vieux Larousse définit le mot tique : “acarien hématophage qui se fixe par la tête dans la peau des animaux (chien, chat) et parfois de l’homme”. En arabe tique se dit et se prononce alqarad. C’est bizarre comme ce mot sonne presque comme le mot algarade, lui-même d’origine arabe d’ailleurs et qui signifie encore selon notre bon vieux Larousse “altercation vive et inattendue avec quelqu’un”. Toujours cette violence dans l’air…

On notera qu’on peut extraire les tiques de son chien à l’aide d’un petit appareil tout simple, généralement en plastique et qu’on appelle bien évidemment un tire-tique. Donc, rien de bien grave pour le meilleur compagnon de l’homme : il suffit tout simplement d’acheter un tire-tique comme on achète un brave tire-bouchon, et de s’en servir. Par contre, si après une longue balade en forêt, le chien est plein de tiques et que son maître ne l’en débarrasse pas… le chien peut mourir !

Et bien, les citoyens de souche de la France et ceux des pays d’Europe sont depuis bien longtemps à l’image de ce maître insouciant, ou inconscient ou encore imbécile qui n’a pas procédé à l’éradication indispensable. Ce sont eux les vrais assassins de leurs pays comme le maître l’est de son chien, pas les tiques !!! Car la nature de la tique est de sucer le sang des vertébrés et si on “lui fout la paix” d’être vecteur de maladies dans le corps de ceux-ci. C’est la nature qui les a faites comme cela. On ne peut donc rien leur reprocher. Par contre, les citoyens de souches eux, sont les seuls coupables dans cette affaire. En effet, s’ils ne comprennent pas, s’ils ne voient pas ou plutôt, s’ils ne sont que trop peu à voir que la maladie ou sans doute même la mort guettent leurs pays respectifs, ils ne sont pas fondés à gémir en disant que la faute en revient… aux tiques !

Or aujourd’hui que ne voit-on pas ? Tous les gens chialent, tous les gens gueulent, tous les gens se plaignent, tous les gens deviennent de plus en plus insupportables, hargneux, irritables, irrespectueux, violents même les uns envers les autres. Ils ont un afflux de sang à la tête. Cela va dégénérer je vous le dis, ça va bientôt péter. Car franchement maintenant, personne ne croit plus à une issue possible ; ils se disent foutus. L’affaire a pris trop d’ampleur. Les lendemains vont être carrément apocalyptiques, ils en ont comme une sensation certaine.

Bon je sais, j’ai compris, après les deux articles que j’ai pondus, je vais encore me faire flinguer par tous ces commentateurs qui, cette fois j’en suis vraiment convaincu, ont une intelligence bien supérieure à la mienne. Qu’ils se réjouissent, j’en conviens. Alors cette heureuse réalité étant évacuée, j’ose dire que tous ces articles que nous tous les contributeurs de Riposte Laïque écrivons, cette campagne d’autocollants, c’est très bien, d’accord. Mais avouons-nous le, nous restons dans la phase de la pleurnicherie à laquelle je crois mais qui est cependant à mon humble avis, insuffisante.

Puisque tous que nous sommes, nous aimons profondément notre pays et la civilisation (mais pour combien de temps encore ?) qui le sous-tend, nous avons le devoir, tout en continuant donc nos épanchements épistolaires, de passer à une étape supérieure. Nous sommes des millions en Europe (oui, oui, je sais vous allez dire que je fais une fixation !) à penser la même chose. Mais, soyons lucides, nous sommes beaucoup trop dispersés en partis politiques, en associations diverses et autres chapelles. Or, à l’observation, l’Europe justement est profondément divisées en deux blocs. Et ça, c’est notre chance !!! La seule qu’il nous reste pour rebondir. A l’Est, ils n’ont pas été pourris par toutes ces idées de fausse charité chrétienne venues de gauche qui, à l’Ouest, ont perverti la grande majorité des esprits. La glaciation soviétique – étrange hasard mais aussi étrange paradoxe – les a préservés de la pathologie “western”. Eux, sont restés lucides bref, normaux !

Aussi, ont-ils la ferme volonté de ne pas être demain contaminés par ce Tchernobyl à l’envers dont les gaz asphyxiants viennent des cow-boys de la dégénérescence. C’est pourquoi ils ont formé le Groupe de Visegrad qui réunit donc la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie mais qui bénéficie également de la vigoureuse sympathie des autres pays de l’Est et qui surtout, par la puissance de leur conviction et malgré les 67 millions de citoyens qu’ils représentent, ont réussi à résister hardiment et fermement, aux diktats de l’Ouest.

Alors, je suis convaincu que Riposte Laïque doit lancer un appel fiévreux en direction de tous les partis politiques et de toutes les associations d’Europe qui partagent cette idée essentielle de défense de notre civilisation commune, à rejoindre le Groupe de Visegrad, de Tallinn à Lisbonne afin de l’aider dans ses convictions, en un mot, afin de créer une Convergence européenne de grande envergure qui demain à Strasbourg puis à Bruxelles, pourra mettre mieux en échec les politiques liberticides qui viennent de Paris et de Berlin.

Je le répète avec insistance : le Groupe de Visegrad est la seule chance qu’il nous reste. Montrons-lui qu’à l’Ouest aussi, il y a des gens non seulement qui restent normaux mais surtout qui luttent avec acharnement pour le rester.

Philippe ARNON




Viktor Orban, c’est tout le contraire de Macron-Merkel

Tandis que Yann Moix intellectuel autoproclamé, islamo-gauchiste voit des nazis partout, dans les moindres séquences, y compris j’imagine, dans ses propres poubelles, il y a heureusement Victor Orban.

https://youtu.be/ycq0hXP63rE

Il y a des femmes et des hommes qui eux ont bien connu la dictature soviétique aussi dure, aussi forte que celle des nazis. Ils refusent cette dictature qui s’annonce à travers Bruxelles.

Laurent Wauquiez nous dit le plus grand mal de la dictature macroniste, de ses médias aux ordres, de cette justice qui obéit à l’idéologie immigrationiste, et qui condamne celui qui se défend, et soutient l’agresseur.

Aussitôt les chiens de garde se mettent aux gardes à vous, et comme des islamistes zélés, lapident celui qui dit la vérité, à savoir que la CGT s’en est mis plein les poches, que le MEDEF se fiche des salariés, que Ali Juppé met la ville de Bordeaux sur la paille, et que Sarkozy surveillait ces ministres ! Il en était capable le bougre, lui qui a trahi le référendum de 2005 !

Que dit Viktor Orban qui déplaît tant aux pays de l’Ouest : « aussi absurde que cela puisse paraître, le danger que nous affrontons vient de l’Ouest, de politiciens à Bruxelles, Berlin et Paris ». Nous savons que son discours est la vérité ! Nous savons que nous avons affaire à l’Ouest, à un suicide de nos identités avec la complicité de ceux qui nous gouvernent ! L’ouest de l’Europe, est devenu selon lui, une « zone immigrée, un monde à la population mixte qui prend une direction différente de la nôtre ».

Comment ne pas regarder à l’Est. Comment ne pas être émus par ces pays qui refusent le diktat de Bruxelles, et surtout, comment ne pas voir avec effarement notre pays couler comme le Titanic ! Des pays comme la Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque restent ferment, la Croatie se laisse convaincre, l’Autriche a pris une direction patriotique et en Bavière, la CSU (Union chrétienne-sociale) a créé une résistance, dit-il sous les applaudissements. Et nous, et nous,  avons-nous envie de répondre ! Et là, c’est le grand vide, si ce n’est le grand bide face aux tergiversations de cette Droite nationale qui parle d’Union, sans la faire !

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a souhaité la constitution d’une grande alliance des pays contre l’immigration. Certes, il l’a fait dans le cadre des élections législatives qui auront lieu le 8 avril, mais il n’est pas interdit de rêver ! Il n’est pas impossible que nos partis nationaux s’unissent et réussissent à faire une liste commune pour les Européennes. Et pourquoi pas, avec le Front National, mais pas seulement !

Nous avons les moyens de faire une grande Union. Nous avons le SIEL, le PDF, le PCD, le FN, les Patriotes, etc. ! Nous avons des femmes et des hommes pour ce faire, et nul besoin d’autre chose que la foi et l’espérance de faire de cette Union, une force qui dépassera, et de loin les partis traditionnels ! Vous m’objecterez que cette Union devra se faire sur la continuité, sur la longueur, sur les 6 ans de mandat. Nous serons à Bruxelles et le travail de cette Union n’a qu’un seul but, faire de l’Assemblée un pivot central, transformer cette chambre d’enregistrement de directives, en lieu de combat politique, afin de faire reculer Bruxelles et sa dictature !

Le reste viendra lorsque ces femmes et ces hommes nationalistes, patriotes et de bonne volonté proposeront une Europe des Nations à la place de cette Europe qui dilapide notre argent en le distribuant aux clandestins pour suivre la feuille de route de l’ONU.

Nous refusons d’accueillir n’importe quoi, n’importe qui sans contrôle. Nous revendiquons le droit de refuser celui, ou celle qui s’installe dans notre salle à manger, nous traite de raciste, ouvre le frigidaire, nous engueule parce qu’il y a du cochon, de la bière, du vin, et aimerait se taper notre femme, ou notre fille !

Oui bien sûr, je grossis le trait, l’image, mais combien de drames aurions-nous évité, combien de Coblence, de morts, de viols nous coûte cette immigration de pseudo ingénieurs, docteurs, informaticiens qui se retrouvent quand ils le veulent bien, dans des centres d’apprentissage !

Vive l’Union des patriotes ! Suivons l’exemple de Victor Orban et faisons table rase de cette Union Européenne du grand capital contre les peuples !

Gérard Brazon (Libre Expression)




Macron a le choix entre ruiner la France ou rejoindre Visegrad

Il est communément admis que le déficit budgétaire de l’Etat français serait de 2 300 milliards d’€, représenterait 99 % du PIB du pays et induirait une dette par habitant de 30 000 € à 35 000 €.

Chaque nouveau-né doit déjà 35 000 € avant même le premier biberon, on pourrait espérer naître sans fardeau mais les aînés ont déjà obéré l’avenir du lardon.

Cette présentation n’est pas fausse, il suffit de diviser 2 300 milliards par le nombre d’habitants, c’est simple, mathématique, imparable.

La difficulté c’est le passage du calcul théorique de la dette par habitant à la pratique de son remboursement.

Prenons la situation d’une famille nombreuse de 2 parents avec 10 enfants, la dette du foyer fiscal est alors de 12 personnes par 35 000 € =  420 000 €.

Statistiquement les familles nombreuses sont celles qui bénéficient le plus des transferts sociaux car les moins riches, on voit mal un tel foyer fiscal en capacité de rembourser un tel montant.

Comme plus de 50% des ménages français ne payent pas l’impôt sur le revenu, c’est déjà plus de la moitié de la population qui n’est pas en mesure de prendre sa part dans la dette de l’Etat.

Ainsi en réalité ce n’est pas la dette par habitant qu’il faut prendre en compte mais la dette par habitant en capacité de la régler.

Un premier retraitement à partir des 17 millions de ménages imposables sur le revenu pour 37 millions de foyers fiscaux conduit à calculer une dette par foyer imposable de 135 000 €.

Mais on voit mal réclamer à des foyers fiscaux à la limite du seuil d’imposition avec un salaire de 2 500 € par mois la somme de 135 000 €.

Le nombre de foyers fiscaux imposés sur la fortune est d’environ 350 000 et Thomas Piketty estime  dans sa pyramide des revenus 2010 que 5 millions de personnes se situent dans les classes aisées avec une moyenne de 103 000 € de revenus par adulte qu’il subdivise en deux, 4,5 millions avec un revenu annuel de 73 000 € par adulte et 0,5 millions de très aisés avec 363 000 € de revenus annuels par adulte : c’est bien la seule cible solvable.

Le second retraitement à partir des 5 millions d‘heureux élus porte donc la dette à 460 000 € par tête de pipe : un couple assez aisé de Neuilly ou de Paris 16e dont les deux parents travaillent ne devra consentir qu’un effort de 460 000 € par 2 = 920 000 €.

Ce n’est que la maison de l’Ile de Ré à sacrifier, mais l’année prochaine comme les intérêts de la dette auront disparu puisque tout le stock d’emprunt aura été soldé, leur impôt sur le revenu va diminuer : c’est la confiance dans l’avenir quoi.

Il n’est pas sûr toutefois que le consentement à l’impôt y survive pour ces classes solvables.

D’une part parce que la dette de l’€tat réglée, il va falloir s’atteler :

1° à la dette des entreprises publiques ou para publiques : au bas mot 300 milliards compte tenu des obligations d’investissement criantes et urgentes ( SNCF, EDF, etc..).

2° A la dotation aux communes, départements et régions en contrepartie de l’exonération de 80 % des foyers, plus  de 10 milliards par an.

3° Au déficit permanent de l’Etat puisqu’il n’est prévu aucun budget bénéficiaire sur le quinquennat.

4° A satisfaire toutes les demandes d’aides à l’Etat : les universités sont en faillite, les hôpitaux sont au bord du dépôt de bilan, l’entretien du réseau routier est tel que l’on parle de recréer la vignette auto, etc.

D’autre part parce que les dépenses de la Nation déjà sur la mauvaise pente vont vite devenir incontrôlées et incontrôlables :

Les dépenses sociales sont entrées dans une spirale d’expansion exponentielle incompatible avec la croissance du pays.

La croissance française pour 2018 est estimée dans les 1,9 % alors que les départements du Gers ou de la Loire-Atlantique pour ne citer qu’eux ont vu leurs dépenses de prise en charge de migrants mineurs isolés exploser de 100 % en deux ans et en appellent à l’Etat.

Dernièrement c’est toute une théorie de maires, dont les maires de Lille, Bordeaux et Grenoble, qui commencent à s’effrayer de la note que vont devoir régler leurs administrés et qui en appellent à l‘Etat.

Or ce n’est pas à l’Etat de payer mais bien aux collectivités locales de prendre leurs responsabilités et de largement augmenter les impôts fonciers et les contributions sur les entreprises en conséquence.

Si j’ai précisé les seuls impôts fonciers c’est qu’il serait en effet intolérable d’augmenter la taxe d’habitation puisque 80 % des foyers fiscaux vont en être exonérés et ce serait encore à l’Etat de venir la compenser par dotation alors que nous savons tous que le pays est déjà surendetté.

De plus chaque citoyen paie déjà des impôts locaux pour son département et sa commune, c’est mon cas, il est hors de question que via les aides de l’Etat mon impôt sur le revenu et l’impôt de consommation que je règle sans douleur paraît-il à chaque fois que je fais mes courses ou le plein d’essence servent à payer les gabegies de départements et communes dans lesquelles je ne réside pas : ce serait en effet donner une prime à l’irresponsabilité des élus locaux qui dépensent sans compter et pose le problème démocratique que, n’y résidant pas, je n’ai même pas le droit de les sanctionner par le vote lors du renouvellement des mandats locaux.

Ici tout le monde peut noter au passage le courage de ces élus qui veulent bien dépenser sans compter mais surtout pas au détriment de leurs administrés puisqu’ils sont aussi leurs électeurs : il vaut mieux noyer ces dépenses dans un grand chaudron national pour les rendre invisibles plutôt que dans le petit autocuiseur local où elles vont apparaître au grand jour via la hausse des impôts locaux : c’est la pratique politique de la poussière sous le tapis qui dure depuis 50 ans et qui a conduit le pays à ce déficit permanent et à la ruine.

Cette manière de masquer les dépenses explique aussi pour partie pourquoi ces élus dont certains ont eu une carrière nationale ont réussi à se faire réélire pendant le même laps de temps : il leur a suffi de cacher la réalité financière du pays, les médias autorisés se chargeant d’évangéliser le citoyen qui a par ailleurs assez à faire soit pour garder son emploi soit en trouver un pour avoir le temps et l’envie d’éplucher les comptes de la Nation.

Mais il semble bien que l’heure des comptes va sonner à partir de 2018.

Tous les économistes sont d’accord, cette année va voir la hausse des taux d’intérêt sur les marchés,  la FED a déjà commencé à augmenter les siens.

La France a prévu d’emprunter 195 milliards sur les marchés internationaux cette année.

Le service de la dette devrait donc commencer à grimper dès cet exercice, même si une partie des nouveaux emprunts va servir à rembourser d’anciens emprunts venus à échéance à des taux 2007/2008 supérieurs pour environ 120 de milliards : c’est quand même 75 milliards de nouvelle dette.

Comme la réalité finit toujours par s’imposer, on peut suggérer que la hausse perpétuelle des prélèvements sociaux va finir par avoir raison de la confiance du peuple envers ses dirigeants.

Ce n’est pas que l’actuel Président soit inintelligent ni inconscient, tous ces chiffres sont moulinés par tous les experts de Bercy en permanence, mais  il est gagé d’un côté sur l’économie par ses promesses envers les entreprises, les entrepreneurs et son électorat CSP+  et de l’autre côté sur le social par ses députés et les maires qui ne veulent pas comprendre qu’il est temps de réduire la voilure si le pays veut éviter le dépôt de bilan.

Bref, l’actuel intérimaire de l’Elysée va avoir la charge de résoudre la quadrature du cercle sur laquelle les Grecs ont buté en leur temps, je résume :

Attirer les compétences, les entreprises, les investisseurs internationaux et empêcher les nouveaux millionnaires de s’expatrier passe par une réduction des prélèvements obligatoires pour les ramener a minima au niveau des standards européens.

Satisfaire aux obligations d’accueil tel que réclamé par certains politiciens et les associations caritatives oblige à augmenter les prélèvements obligatoires puisque les caisses sont déjà vides.

La démographie africaine galopante, la porosité des frontières et la qualité des tours operators qui arrivent à faire passer des milliers de mineurs en France on ne sait comment, vont continuer à faire exploser les dépenses et transferts sociaux qui toujours in fine sont à la charge du contribuable solvable qui n’a pas la faculté de se délocaliser.

Le choix va donc être simple et dur à la fois puisque concilier dans le même temps la hausse et la baisse des prélèvements obligatoires est impossible :

il va devoir choisir entre continuer à augmenter lesdits prélèvements sous toutes ses formes au risque d’appauvrir définitivement les classes moyennes avec l’aléa de ne pas achever son mandat, ou mettre irrévocablement au pas toute la classe politique y compris les élus LREM et les associations en mettant des scellés aux frontières.

Comme il incline vraiment au redressement économique cette dernière hypothèse n’est pas à exclure, il aura alors pris pour les observateurs le virage du Front National et rejoint le groupe de Visegrad.

Curieux non comme la réalité économique et financière finit toujours par avoir raison des idéologies ?

Jean d’Acre