Témoignage d’Ashkelon : le monde occidental face au Tiers-monde…

Le 10 juillet 2018, Riposte laïque a publié mon dernier article “Une lettre d’Ashkelon”. Qu’il me soit permis d’ajouter encore une lettre du même endroit. En effet, je suis ici témoin des réalités , dont je voudrais bien rendre compte aux lecteurs de notre server.

Peu après avoir envoyé à Paris mon précédent article, j’ai lu ici qu’un missile ennemi est tombé sur la ville de Sderot, sur une maison habitée. Tous les membres de la famille qui y vit, le père, la mère, ainsi que leur deux filles, âgées de 14 et 15 ans, ont été blessées. Le journal disait même qu’une ambulance les a transportés à Ashkelon, à l’hôpital Barzilaï. Celui-ci se trouve juste à côté de la bibliothèque municipale, dont j’utilise les ordinateur pour vous écrire. Le journal précisait même que les médecins de l’hôpital ne pouvaient pas répondre à la question de savoir quand les membres de ladite famille pourront quitter l’établissement hospitalier. Donc, ces personnes sont allongées à quelques mètres d’ici.

Sderot est une petite ville se trouvant à trois ou quatre kilomètres de la frontière de la bande de Gaza. Je l’avais déjà visitée lors de mes précédents séjours ici, à Ashkelon. Les rues y sont parsemées d’abris en béton. Les Arabes de Gaza y envoient leurs missiles depuis longtemps. Dès qu’un missile est repéré, les sirènes se mettent à hurler et il faut courir vers l’abri le plus proche et s’y abriter.

L’on pourra me dire que ce sont les spécificités israéliennes et que les Français ont d’autres soucis. Je dirais que jusqu’à un certain point seulement.

Me trouvant ici près des limites entre le monde occidental et le Tiers monde, je ne peux pas m’empêcher de réfléchir sur les relations entre ces deux ensembles. Israël se trouve sur la rive méridionale de la Méditerranée, mais culturellement il appartient au nord. Une grande partie de ses habitants, surtout de ses élites, sont d’origine européenne. Plus de 40 pour cent d’Israéliens ont reçu une instruction supérieure. Seulement depuis l’an 2000, six Israéliens ont reçu le prix Nobel de science. Le nombre de travailleurs scientifiques en Israël, pays de quelque six millions d’habitants, a été, en 2004, de 11 617. Dans l’Egypte voisin, qui a dix fois plus d’habitants, il était de 3 782. Le produit national brut est en Israël, par tête d’habitant, treize fois plus important qu’en Egypte.

Theodor Herzel, le fondateur du sionisme moderne, natif de Budapest, avait jadis dit que “l’Etat juif sera un bastion avancé de l’Europe contre l’Asie, de la civilisation contre la barbarie.” Aujourd’hui, peu de déclarations paraîtraient aussi politiquement incorrectes que celle-ci. Mais il y a cent vingt ans, de tels propos étaient tenus par beaucoup de gens. Rudyard Kipling, le grand chantre de l’effort impérial britannique, désignait le devoir de porter la civilisation d’Europe en Asie et en Afrique comme the white man’s burden, le fardeau de l’homme blanc. Très connue est aussi sa phrase: “West is West, and East is East, and they will never meet.” (L’Ouest est l’Ouest et l’Est est l’Est et ils ne se rencontreront jamais.)

Pour ma part, je ne cache pas ma nostalgie de ces bons vieux temps du colonialisme. Pourtant, je n’identifie pas l’Asie à la barbarie. Certainement pas la Chine, pays de vieille culture qui – après que son parti communiste a restauré parfaitement le capitalisme – est aujourd’hui l’une des premières puissances économiques mondiales. Et encore moins les pays comme Taiwan, Singapour, la Corée du Sud.

Mais, bien sûr, les pays musulmans d’Asie et d’Afrique peuvent toujours être identifiés à la barbarie. Mais l’on peut aussi identifier à la barbarie le Kosovo, l’Albanie, la Bosnie, pays majoritairement musulmans, mais se trouvant sur le continent européen.

Le monde musulman est barbare avant tout moralement. Je ne veux pas dire par là que le monde judéo-chrétien se soit toujours bien comporté. Mais lorsqu’il ne se comportait pas bien, il était en contradiction avec ses principes. Tandis que les musulmans sont, au contraire, en contradiction avec le message du Coran, lorsqu’ils se comportent d’une manière pacifique.

Pour comprendre qui nous avons en face, il faut se rappeler d’abord que les 3 conditions naturelles déterminent dans une large mesure les mentalités. Le Moyen-Orient se compose de quelques régions fertiles et de vastes déserts. Quelques groupes particulièrement chanceux s’installaient dans les régions fertiles et les cultivaient. Les autres survivaient difficilement dans le désert. Ils pouvaient pratiquer le commerce caravanier. Mais surtout, dès qu’un désordre éclatait dans un pays fertile, ils pouvaient en profiter pour y faire une intrusion, voler ce qui avait de la valeur, capturer des gens et les vendre comme esclaves. Ils se sont ainsi habitués à vivre aux dépens d’autrui. Seulement, tout cela n’était possible que lorsque deux rivaux luttaient pour le pouvoir dans un pays fertile, ou d’autres désordres empêchaient ses habitants de se défendre. Si non, les habitants de désert devaient se contenter de peu.

Tout cela a duré jusqu’à la naissance d’un homme de génie qui a vraiment compris les besoins de ses compatriotes. Il s’appelait Mohamed. Il a créé une idéologie de domination universelle. Celle-ci stipule que les musulmans ont le devoir de mener le djihad, la guerre sainte, jusqu’à ce que tous les humains soit deviennent musulmans, soit se soumettent à la puissance musulmane. Dans ce cas-là, ils paieront la taxe et seront assujettis à des travaux forcés.

Il me paraît regrettable que dans l’Europe actuelle, tant de chrétiens, ou de gens d’origine chrétienne, ne semblent pas vouloir prendre cette réalité en compte. On dirait que l’Europe actuelle veut de son héritage chrétien conserver seulement le principe qu’il faut tendre la joue gauche, après avoir été frappé sur la joue droite et qu’il faut offrir aussi la chemise, après avoir été dépouillé de la veste.

Bie sûr, ceux qui connaissent l’histoire, savent que le christianisme est né comme une opposition pacifiste au sein du peuple juif qui se préparait alors à une grande guerre de libération nationale contre la Rome païenne. Des juifs qui n’étaient pas persuadés que l’Éternel interviendrait en leur faveur, commençaient à prêcher : “Aimez vos ennemis !” Le fait demeure que les juifs patriotes ont été effectivement vaincus par des Romains et dispersés dans un exil bimillénaire dans presque tous les pays du monde. Par contre, le christianisme a fini par devenir la religion officielle de l’Empire romain.

Avant tout, il est devenu une base morale du monde occidental. Beaucoup d’Européens maintenant tournent le dos à cet héritage. Mais même ceux qui n’ont pas de foi, ne devraient pas ignorer complètement la base même de notre existence collective.

Ashkelon, d’où j’écris, faisait partie de la Terre promise biblique. Mais en réalité, la ville était habitée surtout par des Philistins païens. Plus tard, elle devint majoritairement chrétienne. Mais de cela nous restent seulement des vestiges archéologiques de quelques églises byzantines. Les Arabes musulmans ont conquis le pays quelques années après la mort de Mohamed. Et comme si souvent en pareil cas, pour beaucoup de gens la vérité des vainqueurs devient la vérité tout court, la Vérité avec le V majuscule.

Je viens de lire dans un document chrétien que le seul pays du Moyen Orient, où le nombre de chrétiens ne diminue pas, mais au contraire, s’accroît, c’est Israël. Cela n’est pas un hasard. Tous les autres pays de la région sont dominés par l’islam. Et nous savons, comment les musulmans traitent ceux qui n’acceptent pas leur doctrine. Les juifs ont déjà presque tous quitté le monde musulman, où ils vivaient des siècles et des siècles avant la conquête arabe. Et maintenant partent progressivement aussi des chrétiens. “Après le samedi, vient le dimanche” disent les musulmans. Ils veulent dire par là qu’après le départ de tous ceux qui célèbrent le samedi, partiront aussi ceux qui se reposent le dimanche. Et ils s’en réjouissent à l’avance.

Après avoir lu au sujet de la chute d’un missile sur Sderot, je voulais revoir cette localité qui n’est pas loin d’ici. L’autobus qui m’y conduisait, longeait des champs brûlés par les cerfs-volants incendiaires lancés de Gaza. Je regrettais de ne pas avoir d’appareil photo.Il faut dire que c’est une chose d’apprendre le fait dans un journal et c’en est une autre de réellement contempler de vastes champs complètement noircis. Je me posais alors question de savoir quand est-ce que les Arabes commenceront à brûler les champs avant les moissons par exemple en Beauce.

Il paraît qu’ils ont brûlé beaucoup de voitures pour remercier les Français d’avoir inclus les leurs dans l’équipe nationale qui a gagné la Coupe du monde du football. Autant dire sans raison ! Mais lorsque se jouera la bataille qui décidera si la France devra ou non se soumettre à la puissance musulmane, ils ne se gêneront sûrement pas !

Le professeur Samuel Huntington, le célèbre auteur du Clash of Civilisations (Le conflit de civilisations) a écrit que le monde musulman a les frontières ensanglantées. Les frontières entre l’Etat juif et le monde musulman sont bien ensanglantées. Mais pas seulement ces frontières-là ! Celles qui séparent la paisible Thaïlande bouddhiste de la Malaisie musulmane, ou les limites de l’expansion musulmane face aux peuples d’autres confessions aux Philippines, en Afrique et ailleurs, sont également couvertes de sang. Dans l’hymne national bulgare on chante : “Maritza ensanglantée bourdonne, la veuve cruellement blessée pleure.” Le fleuve Maritza forme encore aujourd’hui la frontière occidentale de la Turquie. La veuve bulgare, bien sûr, vient de perdre son mari, tué par les Turcs. La grande église de Basile le bienheureux sur la Place rouge de Moscou fut construite par le tsar Ivan le Terrible, après la reconquête de la ville de Kasan sur les Tartares.Le tsar a alors dit que le joug de l’islam sur la Russie avait été brisé à jamais.

Les peuples slaves ont expérimenté ce joug assez longtemps, tandis que les Français en avaient été sauvés par Charles Martel à Poitiers. Seulement, ce qui est le passé pour les uns peut être l’avenir pour d’autres. Les musulmans n’ont pas renoncé à leurs projets d’expansion. Ils ont seulement changé de stratégie et de tactique. Plutôt que de s’emparer de l’Europe par une attaque frontale qu’ils n’ont aucune chance de réussir, ils veulent s’en emparer par une infiltration progressive, la conversion à l’islam des Européens et surtout des Européennes qui se marieront avec des musulmans et élèveront leurs enfants dans l’islam.Ils savent qu’ils peuvent compter sur la lâcheté et la complaisance de beaucoup d’Européens.

En Allemagne, des gens comme Angela Merkel, dominés par les complexes de culpabilité pour le passé nazi, ouvrent l’Allemagne et l’Europe aux musulmans, qui pourront achever ce que Hitler n’a pas pu finir. Et partout, cette invasion est encouragée par la lâcheté de ceux qui ne veulent pas défendre leur nation et leur civilisation.

Le président américain Eisenhower a dit que le sac à dos du soldat n’est pas plus lourd que la chaîne de l’esclave. L’histoire nous apprend que souvent on n’a le choix qu’entre ces deux charges-là.

 Martin  Janecek