Thaïs d’Escufon : oui, les Européens de souche existent !

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Dans la courte vidéo ci-dessous, la lumineuse Thaïs d’Escufon répond de manière argumentée à la question « Les Européens de souche existent-ils vraiment ? ». On ne s’étonnera pas si l’ancienne porte-parole de Génération identitaire (mouvement dissous par Moussa Darmanin en mars 2021) y répond sans ambiguïté par l’affirmative…

https://www.youtube.com/watch?v=sUE6wSLgY-I

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Les Européens de souche existe-t-il vraiment ?

Si le 20e siècle fut celui des idéologies et des totalitarismes, le 21ème sera celui des identités, et quand on parle de l’identité d’un peuple, on fait appel aux traits qui lui sont propres.

Quand elle définit celle de la France, la droite conservatrice n’oublie jamais de rappeler ses racines helléno-chrétiennes ou la civilisation européenne dont elle fait partie, mais une caractéristique en particulier manque systématiquement à l’appel… On tourne autour du pot, on bafouille, on n’ose pas le dire…

Bon, je crois qu’il est temps de mettre les pieds dans le plat. 

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Eh oui, s’il y a bien quelque chose que la gauche hait par-dessus tout, c’est bien l’existence de gènes différents entre les peuples. Quiconque énonce le fait que la France est avant tout un pays peuplé par des Blancs, créé par des Blancs pour des Blancs, risque l’excommunication et le lynchage médiatique. Car la gauche a très bien compris qu’elle était son ennemi numéro 1, ce quelque chose que l’on ne peut pas « cancel » – effacer – aussi facilement qu’une mémoire : c’est l’âme d’un peuple et son germen, c’est-à-dire sa semence, sa racine biologique sur laquelle tout repose. C’est pourquoi elle appelle au métissage de tous ses vœux, elle se félicite du remplacement des Européens, qu’elle nomme « créolisation », c’est plus sympathique, c’est plus chantant…

https://www.youtube.com/watch?v=MGloQZAwzlc&t=3s

Tout ça en niant dans le même temps l’existence de Français de souche ! Eh oui, on n’est pas à une contradiction près avec la gauche. Effectivement, si les Européens de souche n’existent pas, eh bien leur disparition non plus. Eh oui, c’est magique !

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Pour apporter une pseudo-crédibilité à ce discours, nombre de scientifiques idéologues se sont appliqués à dire que nous viendrions tous d’Afrique, selon la théorie « Out of Africa » [NdA : une théorie désormais abandonnée au profit de l’émergence multirégionale de l’humanité].

On chante : « We are the world ! », « Nous sommes des enfants d’immigrés ! »,  « Ah ! nos ancêtres les migrants ! ». On vante la mondialisation, l’égalitarisme et la disparition des frontières

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Il ne manque plus qu’à faire sauter la barrière ethnique pour vivre dans le monde postmoderne rose-bonbon promis.

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Savoir d’où l’on vient vraiment, voilà ce que nous devons nous appliquer à faire pour résister aux mensonges et aux idéologies : si l’esprit se souvient, le peuple se maintient.

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Alors, quelles sont les origines des Européens, et existe-t-il des Européens de souche ? Pour trouver la réponse, c’est vers la linguistique d’abord que nous devons nous tourner.

Au 20ème siècle, à partir de travaux de grammaire comparée, on a pu découvrir un socle commun à l’extrême majorité des langues européennes, permettant ainsi d’établir une famille linguistique, celle des langues indo-européennes. Grâce aux récentes découvertes sur l’ADN ancien, il est aujourd’hui possible de retracer une histoire génétique précise des peuples qui habitent la terre.

Dans le cas des Européens actuels, un livre, en particulier, nous permet de connaître le secret de nos origines.

Il a été écrit par David Reich, biologiste et généticien à Harvard, dans le plus grand laboratoire de traitement des données génétiques au monde, et nous permet de retracer l’histoire génétique des Européens. Ces recherches génétiques sont confirmées et confirment à leur tour les recherches en archéologie et en linguistique.

Les Européens actuels sont nés d’une synthèse génétique particulière de trois populations différentes qui sont arrivées de façon successive en Europe, et qui ont façonné le génome européen. Bien entendu, on peut trouver des variations particulières de ce mélange génétique selon les endroits précis de l’Europe, mais cette recette reste la règle sur le continent.

Ces trois populations sont :

Les chasseurs-cueilleurs autochtones sont les plus anciens habitants de l’Europe : ils y seraient arrivés il y a 37.000 ans. Aujourd’hui, leur héritage génétique parmi les Européens actuels est le plus réduit.

Les agriculteurs anatoliens, comme leur nom l’indique, sont issus d’Anatolie et auraient émigré vers l’Europe, il y a 9.000 ans. Leur présence est attestée à cette époque entre autres, en Allemagne, en Espagne, en Hongrie ou en Sardaigne. Ils ont transmis près de 90% de leur patrimoine génétique aux Sardes actuels qui, de ce fait, leur ressemblent beaucoup. Cette situation étant partiellement due au fait que la Sardaigne est une île. A leur arrivée, ils ne se sont pas mélangés avec les populations de chasseurs-cueilleurs autochtones. Les agriculteurs anatoliens ont commencé à se mélanger avec les chasseurs-cueilleurs autochtones uniquement il y a environ 6.000 ans, notamment en Europe du Nord, dans la région de la Baltique. Ils ont très rapidement pris une place prépondérante dans le patrimoine génétique des populations locales de chasseurs-cueilleurs autochtones.

La culture yamna est une culture de la steppe pontique, qui va du Danube à l’Oural, de l’âge de bronze.

Les Yamnayas se distinguent par trois éléments : leur maîtrise de la roue, la domestication du cheval et un ordre social guerrier. Possiblement, pour des raisons de trop plein démographique, les Yamnayas entament une grande migration, simultanément vers Europe à l’ouest et vers l’Iran à l’est.

Ces Proto-Indo-Européens arrivent en Europe il y a 5.000 ans, et progressent très rapidement : ils atteignent même les îles britanniques. Il y a 4.500 ans, soit cinq siècles après leur arrivée, les Yamnayas procèdent à une transformation majeure du patrimoine génétique européen, puisqu’au moins la moitié de l’ascendance des habitants d’Europe centrale et du Nord en est issue.

Cet apport colossal et rapide s’explique par le fait que la migration yamna était quasi-exclusivement masculine : au maximum une femme pour dix hommes.

C’est notamment grâce aux Yamnayas que les Européens ont la peau claire, potentiellement les cheveux blonds, et peuvent facilement digérer le lactose, même arrivés à l’âge adulte.

Leur apport le plus partagé sur le continent européen est bien sûr celui des langues indo-européennes. Cette famille linguistique regroupe la quasi-intégralité des langues parlées en Europe, à l’exception du basque, de l’estonien, du finnois et du hongrois.

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Au vu de ces recherches, un cosmopolite ou un immigrationniste idiot dira que les Européens actuels, étant le résultat de mélange génétique ancien, ne constituent pas une ethnie pure. Par conséquent, puisque la pureté n’existe pas, n’importe quelle combinaison pourrait rester aussi européenne, ou aussi civilisée que la précédente.

Ainsi, il faudrait absolument vouloir accueillir tous les peuples de la terre chez nous et nous métisser avec eux. Mais c’est un non-sens : il ne s’agit pas d’affirmer qu’il existe une pureté européenne, mais bien une identité européenne, et ces deux choses sont très différentes.

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Les Européens actuels sont issus d’un mélange spécifique produit sur des milliers d’années, entre des peuples distincts mais qui ont chacun contribué à façonner ce que nous sommes et ce que nous avons accompli.

Dire que parce que nous sommes issus d’un mélange particulier, tous les mélanges se valent, est une imbécilité : ça revient à dire que dans le domaine culinaire par exemple, puisqu’une tarte au citron est issue d’un mélange d’ingrédients, n’importe quelle recette peut se solder par une tarte au citron. Mais chaque préparation est le résultat d’une méthode de préparation très précise, d’ingrédients spécifiques et non interchangeables…

Autrement dit, la culture européenne est issue d’une réaction chimique inimitable et irremplaçable.

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Même si le tronc est abîmé et le feuillage émondé, l’arbre peut repousser. Pas si les racines sont arrachées.

La comparaison vaut pour les civilisations : le germen représente les racines ethno biologiques, le tronc représente la culture populaire, et le feuillage la civilisation.

Rien n’est perdu tant que le cœur du germen, des racines, est préservé. Le germen est ce qui demeure inaliénable, qui n’est la propriété d’aucune fantaisie individuelle, et que chaque membre de chaque peuple doit transmettre à sa lignée.

Un peuple peut renaître si sa culture est détruite, si sa religion ou sa spiritualité sont oubliées, il peut retrouver l’héritage des ancêtres et répondre à l’appel des traditions sorties de sa mémoire, et les faire renaître.

Mais si le germen biogénétique est défiguré, aucune renaissance n’est possible. Ou alors, elle sera factice.

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S’il existe bien des différences entre les Européens, il existe surtout une parenté entre eux. Tout comme au sein d’une famille, les frères et sœurs qui composent une fratrie ne sont pas des clones qui seraient impossibles à différencier, ils ont des différences entre eux. Mais ils ont suffisamment de points communs et une histoire commune qui font que les liens qui les unissent sont forts, uniques et irremplaçables.

Nous ne voulons pas préserver notre identité parce qu’elle serait pure, mais parce qu’elle est la plus resplendissante que le monde n’a jamais connue. Et aussi, plus simplement, parce que c’est la nôtre, et uniquement la nôtre.

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Thaïs d’Escufon

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni

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28 Commentaires

  1. Savoir d’où l’on vient c’est bien, savoir où l’on va c’est plus compliqué.

    • Thaïs je plaisantais pour voir les réac, mais ADN blanc existe bien, courage force et honneur à vous et aux identitaires même dissous on existe encore.

  2. J’ai crû un instant que David Reich m’ai devancé. Mais en fait il traîne les mêmes casseroles des indo-européanistes d’outre-atlantique. Sinon les ancêtre des “indo-européens” sont bien nés sur l’Europe géographique : C’est l’ADN-Y masculin de la branche I. C’est déjà moins délirant que “l’homme bionique” des projets mondialistes, le successeur de l’aryen totalitaire.

  3. Pas très clair le récit de Reich à propos des yamnayas. Issus de migrations africaines, bruns de peau, d’yeux, de cheveux puis ayant subi des mutations pour être blancs, blonds aux yeux bleus ?! En revanche cette théorie multirégionale des origines de l’Homme a une conséquence. Elle invalide le mythe biblique d’un couple primordial, Adam et Ève, à l’origine de l’humanité.
    Sinon on ne voit pas bien à quoi servent les propos de TdE, dans un monde où l’on voyage si facilement. Du métissage entre espèces (néandertalien, sapiens, denisova) au métissage entre races, les humains se brassent et ils se choisissent librement en Occident. La question ce sont les raisons utilisées pour promouvoir l’immigration.

  4. Autre marqueur racial absolu la DREPANOCYTOSE d’origine essentiellement africaine qui ne touche pas les hommes/femmes de race blanche sauf s’ils ont eu un ancetre noir et ca peut remonter a des generations puisque certains sont dits porteurs sains ont le gene et peuvent le transmettre sans avoir a maladie.
    Un gros risque que font courir a leur descendance toutes ces copulatrices pro metissage.Mais elles sont tellement betes qu’elles igorent et ne font meme pas faire de test de depistage au pere.
    Et idem bien sur a tous ces francais attires par les peaux noires….il y en a un paquet croyez moi on le sait quand on voyage dans les pays africains.
    Et je peux vous dire que dans des bleds paumes et pourris pas possibles au fin fond d’une cambrousse vous trouverez toujours un breton ou un corse avec sa smala de marmots metisses,certains avec passeport francais et n’en parlant pas un mot.

  5. Thaïs d’Escufon, Marion Maréchal, Sarah Knafo et tant d’autres… effectivement La Française n’a pas dit son dernier mot ! En Mater Europa, la première étape c’est Z car la France est effectivement le patient le plus lourdement atteint de perte d’ADN et on ne sait si les soins intensifs du chirurgien Éric suffiront. Ensuite, retour à l’Europe gaullienne de Gibraltar à l’Oural. Ceci passera par une sensibilisation médiatique de l’existence de pôles concurrentiels : USA, Chine, dans une moindre mesure Russie, et surtout une démographie africaine dont Zemmour a rappelé le « potentiel chanceux » lors de la Convention de la Droite 2019. En 2022, « pas de chance ! » est chargé positivement, c’est un compliment.

  6. Intéressant. Les races existent c’est incontestable. Pour l’avenir il est quand même crucial que l’espèce humaine s’accommode des uns et des autres avec tous les mouvements migratoires et les échanges commerciaux mondiaux sinon la Terre va devenir invivable sur toutes les latitudes. A quand un président de la Terre ?

    • Tous bâtards alors, dans la joie et la bonne humeur?

      La publicité télévisuelle fonctionne bien je vois…

      • Mantalo. Non je disais ça juste pour voir les réactions mais c’est un flop. Dans l’absolu qu’il y ait des races est incontestable. Ce qui ne veut pas dire qu’une race soit supérieure à une autre c’est plus culturel qu’une question de couleur de peau à mon avis. Après, je m’en fiche un peu de tout ça. J’ai trouvé l’article assez intéressant sur le fond.

  7. Une sacrée belle plante Thaïs ! Hâtons-nous de rebooster le germen de notre arbre commun afin que nos racines soient préservées de la gangrène islamo-collabo, Amen !

  8. bien sur que les europeens de souche existent et de la meme facn que les races existent,les couillons peuvent toujours le nier mais la science est une preuve……on ne peut faire de greffes de moelle qu’entre individus DE MEME RACE,un blanc ne peut donner qu’a un blanc,un noir qu’a un noir,un asiatique qu’a un asiatique etc…..inter races c’est un echec ca ne fonctionne pas.
    Preuve claire de ‘existence des races.
    Et c’est pour ca que les metis atteints de leucemie ont beaucoup de mal a trouver des donneurs compatibles car il faut obligatoirement trouver un donneur des croisements de races identiques.

  9. La plus lourde faute politique de la Macronie est d’avoir dissous Génération Identitaire. C’est comme si un père de famille avait banni et déshérité le plus doué de ses enfants !

  10. « S’il existe bien des différences entre les Européens, il existe surtout une parenté entre eux »
    Raison de plus pour ne pas démanteler les institutions européennes. Lorsque la mentalité des eurodéputés ex Groupe de Višegrad rejoindra le logiciel Thaïs d’Escufon, Bruxelles et Strasbourg auront toute leur raison d’être et Moscou pourra même frapper à notre porte sans sa force de frappe classique.

  11. Bravo, mille fois merci ! j’avais trouvé il y a longtemps, sur Internet, un site qui s’appelait “the race chart” très explicite et facile d’accès sur le sujet : évidemment, il a disparu…… De mémoire, il confirmait ce que Thaïs développe de façon délicieuse pour notre grand bonheur.

  12. Excellent mais ça ne convaincra aucun islamo-gauchiste.
    Ils sont imperméable à la raison et à la science.

    • La science, c’est de dire que votre “race”, “souche” ou je ne sais quoi est plus “lumineuse” que les autres ?
      Sacrée Mauricette

  13. Une immigration d’une femme pour dix hommes. Qui peut croire à une telle débilité? Il faut arrêter avec les recherches d’ADN, ce n’est pas sérieux.

  14. Grâce aux Yamnayas, les Européens ont la peau claire… La peau claire, c’est relatif ; en Europe, il y a beaucoup de nuance dans le clair suivant la latitude. En Sibérie, il y a des peuples mongoloïdes qui ont, eux aussi, la peau claire. Les coréens et les Japonais, ne sont pas très sombre, non plus.
    À mon avis, les chasseurs-cueilleurs autochtones et les agriculteurs anatoliens, ne devaient pas avoir la peau sombre ; sinon, les sardes ressembleraient à des Hindous.
    Ce qui est intéressant, c’est de voir que des “caucasiens” étaient présents en Asie et que c’est probablement la poussée démographique des mongoloïdes qui a fait se déplacer les Yamnayas vers l’ouest.
    Momies du Tarim.
    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/l-origine-des-enigmatiques-momies-du-xinjiang-n-est-plus-un-casse-tete-chinois_158551

  15. qu’est ce que ces jeunes identitaires, de génération Z, me donnent la pêche.

  16. La théorie c’est qu’il n’existe qu’une race d’hommes sur terre.
    Nous sommes tous les mêmes et bien moi malgré tous mes efforts , je n’arrive pas a y croire.Si vous me dites que je suis de la même race qu’un Malabar, de la même race qu’un bushman, de la même race qu’un noir bantou alors tous les oiseaux de mer sont de la même race,il n’existe qu’une race de félins, qu’une race de vaches.Pour moi je ne suis pas de la même race qu’un asiatique même s’il ont un QI un peu plus grand que les Européens nous somme une autre race d’hommes.

    • C’est surtout qu’il n’y a pas de “races” en science, c’est un concept d’élevage.

      Cela dit, vous avez le droit de vous ressentir comme un percheron ou un épagneul.

      • Mais non race ou ethnie ca veut dire la meme chose.
        Evidemment qu’il y a des races dans le genre humain de la meme facon qu’il y en a dans le monde animal .Par contre il y a ceux qui ne veulent pas le voir.
        Le monde animal fait meme mieux les choses que le genre humain car nombre d”hybrides issus de 2 races ne peuvent pas se reproduire et sont steriles !!! la nature a bien fait les choses ex croisement cheval/anesse,ane/jument etc….les chiens et chats echappent a la regle.

    • Mon avis est qu’il n’y a qu’une espèce humaine.
      Mais avec plusieurs races.
      Comme pour l’espèce canine où le Setter peut flairer le Q d’une caniche, voire plus si affinités quand les maîtres sont occupés à taper la belote.

      En ce qui me concerne je ne me serais jamais vu flairer….quelqu’un trop éloigné de moi.

      Je fais un peu vulgos sur ce coup là mais c’est juste pour expliquer. Perso l’Amour ne s’est jamais résumé à un flairage. Jamais.

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