Après une longue carrière au ministère des Finances fédéral, Thilo Sarrazin, diplômé en économie de l’université de Bonn, docteur en droit et en science politique, est nommé secrétaire d’État au ministère des Finances de Rhénanie-Palatinat. De janvier 2002 à avril 2009, il est élu sénateur en charge des finances à Berlin. Adhérent au SPD (parti socialiste allemand) dès le début des années 1970, il en est exclu en 2020.
Aujourd’hui âgé de 76 ans, Thilo Sarrazin nous accorde ici un entretien sur le thème de l’enseignement et la formation en Allemagne.
Nicolas Faure
Nicolas Faure : Monsieur Sarrazin, pouvez-vous nous donner votre avis politique sur l’idéologie du genre et la sexualisation précoce ? Faut-il cesser de soutenir la recherche sur le genre ?
Thilo Sarrzin : D’un point de vue biologique, 99 % des personnes naissent avec un sexe bien défini.
D’un point de vue social, chaque personne devrait être libre de déterminer son identité, y compris en ce qui concerne la sexualité et le genre.
Je considère que la recherche sur le genre n’a aucune valeur scientifique et est donc superflue.
Les enfants et les jeunes ont besoin d’un espace social sécurisé dans lequel ils peuvent développer librement leur identité, y compris leur identité sexuelle. Cela implique aussi que l’on ne traite des questions sexuelles dans l’éducation uniquement lorsqu’elles se posent objectivement dans le cadre de la maturation sexuelle de chacun.
NF : Pensez-vous que l’école standardisée entraîne une perte de qualité du système scolaire allemand ?
TS : Le système scolaire allemand connaît depuis des décennies une perte de qualité à large échelle, qui ne fait que prendre de l’ampleur ces temps-ci. La raison principale en est que l’on n’adapte pas les offres et les exigences de l’enseignement aux capacités intellectuelles de chacun, mais que l’on veut atteindre une plus grande égalité de formation en abaissant les exigences de manière générale. C’est ainsi que, parmi les élèves les moins doués, une partie de plus en plus importante n’acquiert même pas les compétences de base en lecture, écriture et mathématiques, alors que, parallèlement, le potentiel de performance des élèves doués est loin d’être exploité.
NF : Une refonte “neutraliste” de la langue allemande est-elle indispensable ?
TS : Avec le masculin générique, qui sert à désigner une personne quel que soit son sexe, la langue allemande est déjà neutre en termes de genre. Le besoin apparent de réforme résulte simplement du fait que l’on ne veut pas accepter le masculin générique pour des raisons idéologiques.
NF : Doit-on accorder des droits spécifiques aux élèves musulmans à l’école ?
TS : À l’école, tous les élèves devraient être traités de la même manière, et ce de telle sorte que les différents talents qu’ils possèdent soient encouragés de manière optimale. La religion ne doit pas jouer de rôle à cet égard.
NF : Faut-il réintroduire le diplôme, la maîtrise et l’examen d’État dans l’enseignement allemand ?
TS : Il n’y a malheureusement pas de retour en arrière par rapport aux réformes de Bologne (processus de rapprochement des systèmes d’études supérieures européens amorcé en 1998 et qui a conduit à la création en 2010 de l’espace européen de l’enseignement supérieur).
Lorsque le système éducatif allemand était encore performant, c’est-à-dire il y a environ 40 ans, le niveau de formation du baccalauréat allemand correspondait à peu près à celui d’une licence dans un collège américain. En conséquence, les études universitaires allemandes commençaient immédiatement au niveau du master. L’ingénieur ou le physicien allemand diplômé était même souvent plus jeune à l’examen de diplôme qu’un diplômé américain ayant obtenu un bachelor et un master successivement.
Pour les étudiants en droit et en médecine, par exemple, l’examen d’État existe encore là où il est nécessaire de satisfaire à des standards objectifs.
Propos recueillis et traduits de l’allemand par Nicolas Faure
faut arrêter de se plaindre et prendre en considération le fait visiblement évident que depuis les années 80 les espions mondialistes au seul service du mondialisme ont réussi partout en europe et en france à s’emparer de tous les leviers de pouvoir afin de destroyer totalement 2000 ans de Civilisation Blanche Occidentale…..on sait qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils disent, éditent et assènent au quotidien mais on joue à ceux qui ne savent pas qui c’est sauf à dénoncer de vagues étiquettes politiques interchangeables et au plus fort du plus fort s’amusent à chialer leur mère comme si ça faisait bien de pleurer constamment : c’est pas comme ça qu’on gagne une guerre lancée contre Nous loin de là.
Ces propos peuvent s’appliquer à la France.
La baisse du système scolaire voulue par une caste mondialiste servie par des serviteurs zélés et sans doute grassement récompensés, a pour but de faire des enfants des êtres décérébrés et malléables à merci.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un but clairement affiché par la bande à Schwab