Thomas Vampouille : un journaleux “anti-facho” au service de l’inquisition

Thomas Vampouille est un jeune journaliste prometteur. Après un début de carrière à MetroNews, le voilà à présent qui a rempilé et est monté en grade, puisqu’il est à présent rédacteur en chef adjoint à Marianne (qui perd beaucoup d’argent).

On remarquera que le journaleux moderne se doit d’avoir la barbe bobo parisien, sinon, cela fait ringard. Thomas Vampouille rédacteur en chef adjoint à Marianne, c’est vraiment la preuve de la normalisation définitive de l’hebdomadaire créé par Jean-François Kahn, avec la grande influence du regretté Philippe Cohen, qui doit se retourner dans sa tombe, quand il découvre ce qu’est devenu Marianne.

Thomas Vampouille est un journaliste du camp du bien, qui s’est donné comme mission de pourfendre le camp du mal, sans trop se triturer le cerveau, avec des méthodes dignes de l’Inquisition.

Ainsi, selon lui, se permettre de critiquer Sibeth Ndiaye, pour sa phrase, devenue célèbre, “Yes, la meuf est dead” ne peut qu’être l’oeuvre de fachos.

Il ne peut pas venir à l’esprit de ce journaliste, commissaire politique dans l’âme, qu’on peut avoir aimé la Simone Veil de la loi de 1975, beaucoup moins aimé l’européiste des années 1990, tout en étant scandalisé par le type de phrase que lui consacre la conseillère en communication de Macron, rien de moins, Sibeth Ndiaye, transfuge par ailleurs du Parti socialiste. Selon le cerveau formaté de manière simpliste, digne d’un petit soldat de rédaction, de Thomas Vampouille, toute l’extrême droite facho aurait “pissé sur la mémoire de Simone Veil” et oserait à présent “vomir sur Sibeth Ndiaye”. Manifestement, lui, rédacteur en chef adjoint à Marianne, n’est absolument pas choqué par le jargon vulgaire, proche de celui des racailles, d’une personne qui occupe de hautes fonctions auprès du Président de la République, et manque singulièrement de respect pour Simone Veil. Il préfère donc, carrière et avancement obligent, taper de prétendus fachos que cibler la coupable de ce grave manque de respect envers une femme politique qui a marqué son époque.

A Riposte Laïque, nous avions déjà eu affaire à Thomas Vampouille, à l’occasion du suicide de notre avocat, Maître Joseph Schipilliti.

https://ripostelaique.com/je-persiste-et-je-signe-la-vraie-victime-cest-joseph-scipilliti.html

Il était encore jeune journaliste à MetroNews, ne portait pas la barbe parisienne, et avait eu au téléphone un échange très animé avec Pierre Cassen.

http://www.metronews.fr/info/joseph-scipilliti-est-la-principale-victime-quand-riposte-laique-fait-du-tireur-de-melun-un-martyr/mojC!5lX8SkLYN9i6/

Il lui avait demandé s’il condamnait le geste de Joseph. Bien évidemment, notre fondateur avait refusé de tomber dans ce piège, et avait expliqué que la véritable victime, c’était notre avocat, que son bourreau était le procureur, ce qui ne l’empêchait pas de souhaiter que ce dernier survive.

Au téléphone – et le ton était monté – ce journaliste avait alors osé dire à notre fondateur qu’il faisait l’apologie d’un meurtre, et que ses propos tombaient sous le coup de la loi, rien de moins. Son article, paru dans MetroNews, se terminait dans cet esprit.

Bref, selon la logique journalistique de Thomas Vampouille, quand on allume un tweet vulgaire de Sibeth Ndiaye, on est un facho. Et quand on rend hommage à un avocat brisé par sa hiérarchie, on fait forcément l’apologie d’un meurtre.

Le jeune Thomas Vampouille fera sans doute une grande carrière, il a toutes les qualités pour cela. Raison de plus pour lui rendre l’hommage qu’il mérite…

Bernard Bayle