Thuram qui crache sur la France ouvre le match de rugby France-Italie : un scandale !

C’est l’ancien défenseur de l’équipe de France de football (142 sélections) Lilian Thuram, qui a donné ce dimanche (15h30) le coup d’envoi de la rencontre entre l’équipe de France et d’Italie (4eme journée du Tournoi des VI Nations 2010).
On le retrouve sur tous les plateaux de télé ce Lilian Thuram. Il en est ainsi du destin de ceux à travers lesquels le système reconnait ses petits, lorsqu’on le combat on n’a pas, pour le moins, les mêmes facilités. Rien de surprenant ici que le monde de l’argent finalement reconnaisse l’un des siens, à travers celui qui pratique un antiracisme hors de prix, à 20.000 euros la conférence ou rien, ce que l’on sait depuis que la Région Alsace l’a remercié en annulant son intervention faute de budget conséquent.
Comme quoi, le fric, qui pourrit déjà le football, pourrait bien pourrir tout, peu importe la couleur. On sait que pour personne, il n’a d’odeur, même si ici il dégage comme un parfum de trahison de ceux que ce personnage prétend représenter et prend en otage d’un discours de séparation selon l’origine, la couleur, à travers la politique des quotas qu’il prône, autrement dit la discrimination positive, affaiblissant ainsi le camp de l’égalité en divisant le peuple.
S’il fallait encore une preuve de cette collusion avec le système, il n’a d’autre modèle que celui de la société américaine qui s’est construite sur des vagues d’immigration qui loin de se mélanger, ont pratiqué le chacun chez soi, et encore aujourd’hui prolongent à travers des quartiers dédiés à chaque communauté la ségrégation. Il ne faut pas suivre ce gars là, qui a eu la chance à travers sa participation à l’équipe de France de football, sans la moindre discrimination, d’arriver là où il est, qui comme le dit la formule populaire « crache dans la soupe », en crachant sur la France.
Ce pays pourtant dans lequel 27% des couples sont mixtes, qui est premier dans ce domaine au monde parce qu’il a pour état d’esprit le mélange en raison de sa laïcité qui pose pour principe l’élévation des valeurs communes, celles de la République, au-dessus des différences, des couleurs et des religions. Mais cela ne compte pour rien à ses yeux, sans doute.

Décidément il est partout, même pour ouvrir un match de l’équipe de France de rugby, de cette France qu’il ne supporte pas et qu’il ne peut représenter, non en raison de sa couleur, mais de ses idées qui servent la soupe à la logique de l’argent-roi qui ne domine jamais mieux que lorsque le peuple se divise en communautés sur une base raciale au lieu de faire une seule communauté de citoyens pour ne défendre qu’une seule cause, celle du bonheur pour tous. Les choses se passent comme si il y avait une volonté de majors qui font et défont la notoriété de donner un peu plus chaque jour de force à son message, celui de son livre « Les lumières noires » qui dégouline de victimage mettant la France en accusation de racisme général et sur lequel s’appuie l’appel qu’il a initié en faveur d’une République multiculturelle et post-raciale, soutenue de Jean-Paul Huchon (PS) à Valérie Pécresse (UMP).
Chacun trouve son compte dans cette promotion des minorités visibles sur le modèle anglo-saxon ultra-libéral qui donne bonne conscience à tout le monde à l’aune de la discrimination positive tout en oubliant si bien ainsi, la lutte des classes et donc le seul vrai combat qui vaille, celui contre les privilèges de la richesse qui crée la misère.
Concluons avec Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l’équipe de France, qui disait : « Que signifie le mot Équipe ? C’est la plus belle chose au monde, il n’y a pas de couleur. La couleur reste le bleu, blanc et rouge. »
C’est tout le sens de notre République.
Guylain Chevrier