Toulouse : 2000 musulmans imposent leurs prières à la population française

On a tout dit sur les prières musulmanes célébrées dans l’espace public français. On a même dit l’essentiel, à savoir qu’elles sont illégales ce qui, en soi, devrait suffire à leur cessation.

Mais il n’en est rien, comme le montrent, depuis 6 ans déjà, les quelque 2 000 musulmans occupant, chaque vendredi, le parking d’un centre commercial toulousain, situé à Bellefontaine, au sud-ouest de la «ville rose». Il est vrai que la mosquée prévue pour accueillir les prieurs n’est toujours pas construite, et que ni les préfabriqués ni le grand chapiteau mis à leur disposition par la municipalité ne semblent suffire. D’où l’utilisation du parking de l’hypermarché Géant Discount.

Dans de telles conditions, ces prières illégales continueront. Elles continueront tant qu’elles ne seront pas réellement interdites, et elles ne seront pas réellement interdites tant qu’elles seront interprétées comme la conséquence d’une injustice à l’encontre de la communauté musulmane.

Or, à cette injustice supposée s’ajoute celle – bien réelle – dont sont victimes les consommateurs se rendant de plein droit à l’hypermarché et ne trouvant, en guise de stationnement, que l’obstruction d’une pratique exogène.

D’ailleurs, que dirions-nous si cette pratique s’étendait à tous les parkings des hypermarchés de France ? Toulouse serait-elle la seule ville française à connaître ce type d’agissement ?

A Toulouse comme à Barbès (notre photo), des scènes qui se renouvellent de plus en plus souvent en France…

Le problème est donc toujours le même, et tient en une question simple – qu’aucun des responsables politiques n’ose formuler publiquement : quelle place accorder à l’islam en France ?

Si nous voulons lui accorder la première place, nous sommes sur la bonne voie, et c’est bien ce qui est inquiétant, car, à ne considérer que l’image des prieurs de Toulouse, force est de constater qu’on n’y aperçoit pas la moindre femme, ce qui devrait interpeller les féministes que nous sommes. Par contre, la ferveur y est plus que perceptible ce qui devrait nous interpeller davantage, l’islam ne plaisantant pas avec le divin.

En effet, le musulman ne saurait avoir de patrie véritable que l’islam. Or, l’islam a pour vocation de régenter la terre entière. Voilà pourquoi la prière sur un parking ou dans la rue d’un pays non islamique signifie davantage qu’un moment de ferveur : elle signifie la volonté de subjuguer le non-musulman. Cette volonté est patiente : elle vaut pour le musulman d’aujourd’hui, comme elle a valu pour le musulman d’hier, et comme elle vaudra pour le musulman de demain. Les prières illégales sont un «continuum psychologique» dont la force est inaltérable, Allah donnant tôt ou tard la victoire à ceux qui Le prient.

On peut donc bâtir autant de mosquées qu’on voudra pour pallier les prières illégales, on n’empêchera pas la prière musulmane d’être ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : l’appropriation ostensible du territoire sur lequel elle s’élève.


Maurice Vidal

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