Toulouse : DLR soutient Moudenc pour mieux se débarrasser du nuisible Cohen

Monsieur Brazon croit que rabaisser l’adversaire est un moyen de se grandir, effort louable, mais à l’impossible nul n’est tenu.

http://ripostelaique.com/toulouse-dupont-aignan-tombe-le-masque-et-joue-lump-contre-le-fn.html

Monsieur Brazon sait, Monsieur Brazon parle, Monsieur Brazon écrit ; trop. Noyé dans le vague de l’âme de ceux qui ont été et voudraient encore être, il s’arroge bruyamment le droit du laver plus patriotique que le patriotisme et s’instaure commissaire politique d’un FN qui s’en serait bien passé.

A Toulouse les patriotes de DLR étaient déjà indépendants lorsque Monsieur Brazon mangeait la soupe qu’il trouve aigre aujourd’hui, ils font de la politique et concernant les municipales ils font de la politique locale.

Monsieur Brazon n’habite pas à Toulouse, donc il ne subit pas Pierre Cohen et les délires, les marottes, les rigidités d’une majorité encore plus gangrenée par le gauchisme sociétal que ne l’est le gouvernement, c’est dire ; à Toulouse nous avons Hollande en pire !

Alors, malgré les donneurs de leçons, nous cherchons à nous débarrasser de la catastrophe de ce maire d’une cité trop grande et trop complexe pour ses capacités. Nous voulons le renvoyer dans sa petite banlieue techno-propre s’occuper de son petit festival des arts de rues, au milieu de ses petits pavillons ; nous voulons faire cesser le massacre de notre cité.

Ce n’est pas l’UMP que nous choisissons, mais Jean-Luc Moudenc, dont la liste ne sera UMP qu’au quart. Si le FN local était assez mur pour le pouvoir local, nous aurions pu faire un autre choix local.

Nous avons accepté –localement– les conséquences d’une stratégie, celle des Verts, celle de monter dans un bus qui va quelque part, Monsieur Brazon est un pur, genre Arlette Laguiller … et 30 ans de placard.

Nous préférons que l’une des nôtres, professeur chevènementiste, exprime nos idées, de progrès, de laïcité et de nation, dans un conseil municipal où elle serait dans la majorité, plutôt que de voir son siège occupé par un énième européiste-libéral.

Entre le symbole d’un Pierre Cohen qui se maintiendrait, presque seul dans l’océan de défaites du PS, et sa chute nous préférons l’image de la statue déboulonnée. Le camp national tout entier en profitera, dès les européennes.

Aujourd’hui, le seul mot d’ordre c’est : « tout sauf le PS ».

Jean-Antoine Verdier

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