Ainsi, nous y voilà, les derniers soubresauts
D’une société en voie de décomposition,
Les ultimes convulsions avant le grand chaos
Sous le joug des lobbies, de leurs indignations.
Orwell l’avait prédit et Huxley supposé
Mais Père Ubu, cette bataille, l’a remportée.
Des vérités qui ne seraient plus bonnes à dire
« Travesties par des gueux pour exciter des sots »
Devenues des mensonges juste pour faire plaisir
A des minorités, communautés plutôt,
Qui ont plus de pouvoir que la majorité,
Qui imposent et exigent, aux dépens des Français
Et du seul bien commun, qui font autorité…
Se mesure leur émoi en décibels d’orfraies…
Car il ne s’agit plus seulement de dénigrer
Faits historiques ou simplement d’actualité,
Il faut les effacer, les nier, les raturer,
Réécrire le présent à l’aune d’une seule pensée.
En vrac et en désordre, interdit de parler
D’immigration sauvage et d’insécurité,
Des adeptes de Lesbos et autres assimilés
De l’islamisation ravageant des quartiers,
D’une dégénérescence « pain et jeux » programmée
Des accointances médias/politiques avérées,
De l’esclavage africain noir et musulman,
Bref, de ce qui pourrait nous vriller les tympans.
C’est qu’ils ne plaisantent pas avec ces choses-là,
La détente est facile, sur la gâchette le doigt
Tous prêts à dégainer, CRAN, CRIF, MRAP et LICRA !
C’est qu’au pays de la liberté d’expression
On a une haute idée de cette notion de droit,
Il est vrai, encadré par des avocaillons
Complices du mur des cons, d’où les beaux résultats
De la dix-septième chambre, comprenne qui pourra…
C’est parent 1 Ubu qui aurait été fier,
De sa progéniture sévissant en hautes sphères
Afin de perpétrer, pardon de perpétuer
Son œuvre pour que s’accomplisse enfin le Progrès.
Ainsi, sur l’esclavage, d’immondes insinuations
Auraient laissé entendre que les Européens
Ne sont pas seuls responsables des accusations,
Qu’entre musulmans et noirs, ce fut un festin,
Sans mauvais jeu de mots. Que la traite négrière
A fait plus de victimes aux yeux bleus à peau claire…
Sur l’insécurité liée à l’immigration,
Statistiques manquantes, une rumeur zemmourienne
Tend à accréditer l’idée d’une invasion
Par des hordes barbares, Tchetchènes, Subsahariennes
Dévastant et pillant des montagnes aux plaines.
Si ce n’est pas de l’incitation à la haine…
Sur un islam fondamental affabulé :
Le hijab, le jilbab, c’est pour se démarquer
De ces occidentales en jupe et décolleté.
Le coran est un livre de tolérance et paix.
Les prières de rue dues au manque de mosquées,
Et le halal cent fois meilleur pour la santé.
Ne pas omettre d’encenser les LGBT
A l’avant-garde du combat pour annihiler,
Grâce à la théorie du genre, les préjugés,
Au nom du « saint sacrum » principe d’égalité
En attendant que les papas puissent accoucher,
Ce qui, vu leur désir, ne saurait guère tarder.
Tout cela cautionné, admis, avalisé
Par des medias qui veillent, en service commandé,
Décisionnaires du bien, du bon, et des déchets,
Sous la houlette des conjoints « PStampillés ».
Partenariats d’ailleurs soigneusement occultés,
C’est logique, ce serait l’information biaiser…
Quant à l’apologie de la médiocrité,
Diffusée par des jeux stupides, sans intérêt,
Par des émissions de télé-réalité,
Où des comportements abjects sont admirés,
Où des individus incultes sont encensés,
Où le pire du mauvais vaut d’être oscarisé,
Et l’excellence aux oubliettes reléguée,
Pourquoi penser qu’on crétinise la société ?
Ce serait augurer d’une certaine volonté
De cerveaux disponibles pour le « prêt à voter »…
La ceinture étant la frontière délimitée :
Ce qui est en dessous vous vaut gloire et respect
Ce qui est au-dessus, vous vaut critiques, procès,
Il n’est pas étonnant de voir proliférer
En tous genres, écrivains, acteurs, du néant, nés,
Une fois leur propagande gluante badigeonnée,
Devenir des « has-been » dès que déboulonnés
Du piédestal sur lequel les avaient hissés
Ces promoteurs du droit à la notoriété
Du Paraître, sous le règne de l’Immédiateté.
Comme on dit, il faudrait savoir raison garder,
Mais réfléchir n’est pas, à tout le monde donné…
Oréliane